Félicitation, vous êtes vraiment sur la bonne voie; la voie de la compréhension et du réalisme.

Pur la solidité de l'écorce terrestre, moi je parle de colonne vertébrale... mais c'est la même chose que pour le pont de voûte et les fils de fer qui correspondent aux attractions des masses horizontalement, ce dont je n'avais pas encore parlé dans mon rapport qui le laisse tout simplement de côté pour l'aspect gravitationnel vertical ou central.

De plus, il semble que l'aspect électromagnétique des attactions et influence entre les corps célestes, Soleil inclu, soient d'emblée rejeté à cause d'une décision soit disant scientifique des étatsuniens sans raison valables. C'est leur égémonisme qui l'a permis et qui l'a imposé aux autres scientifiques du monde et surtout à ceux qui le contredisent.

Quant à moi, je constate que seule une force magnétique (ou électromagnétique) peut finir d'expliquer convenablement le phénomène des doubles-marées sur la Terre.

Salut,

        Jacques Fortier
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Damien LAURENT a écrit :
Bonjour "Bongo" !

Merci beaucoup pour ton message, clair, sans animosité, agréable à la lecture. Je m'attendais ce matin à prêcher dans le désert encore une fois. Cela me fait très plaisir de me confronter à quelqu'un qui souhaite examiner les arguments des deux modèles contradictoires un par un, dans le détail.
Je rappelle qu'il y a dix-huit mois, je trouvais encore l'idée d'une Terre creuse totalement farfelue. Cela me faisait bien rire et j'étais curieux de savoir comment des gens en étaient arrivés à croire tout ça, en particulier qu'il y avait deux ouvertures béantes de mille kilomètres de diamètre en plein milieu de l'Océan Arctique et sous l'Antarctique. Aujourd'hui, je ne suis sûr de rien. Je trouve que le plus étonnant serait qu'on ait réussi à cacher aux populations l'existence de ces ouvertures, ce qui finalement n'est pas impossible.
Ne croyez pas que je sois naïf ou idiot au point de ne pas m'être posé la question de la stabilité d'une écorce planétaire compte tenu du phénomène de gravitation. En réalité, pas une journée ne se passe sans que je tourne et retourne des mots et des images dans mon imagination pour essayer de me forger un modèle acceptable pour une écorce terrestre de 2 800 km d'épaisseur, suivie d'une creusité composée de gaz.
Je suis quelqu'un qui a tendance à s'émerveiller des merveilles de la nature. Je passe beaucoup de temps dans la nature. J'ai la chance de pouvoir le faire. J'observe les montagnes du Haut-Diois. Sur le pont du ferry pour aller en Corse, au début de ce mois, la nuit, la mer calme, la pleine Lune et les étoiles semblaient me chuchoter le grand secret. Elles me disaient que mon intuition était bonne, que je ne me trompais pas.
Je vais vous évoquer quelques unes de ces images que j'ai à l'esprit, en prenant le risque que vous les trouviez naïves. Je pars de l'observation des chefs-d'oeuvre architecturaux que sont les cathédrales et les grands ponts et viaducs, tels ceux qu'on peut voir à Londres, Hambourg, Copenhague, Los Angeles, Millau... Ces constructions sont soumises à la gravitation. Pourtant, elles ne s'effondrent pas. Pourquoi ? Dans le cas des grands ponts, la rigidité de l'ouvrage n'est pas le seul facteur. Il y a tous ces câbles métalliques qui le soutiennent. Pour une passerelle métallique droite de 50 m de long, sans soutien de câbles, c'est la seule rigidité du métal qui fait que la passerelle ne s'effondre pas.
Dans le cas des cathédrales, comme je l'ai expliqué plus haut dans ce forum, c'est la disposition des pierres, qui prennent appui les unes contre les autres, qui fait que l'ouvrage ne s'effondre pas.
Quelles analogies peut-on faire avec la planète Terre ?

Je laisse pour l'instant de côté les croutes continentales et océaniques, dans lesquelles seules ont été réalisés les forages les plus profonds, à savoir sur deux millièmes à peine du rayon terrestre.
Dans le modèle classique, le noyau externe est considéré comme liquide. L'imaginaire populaire associe cette zone à du magma en fusion, me semble-t-il. Le noyau interne ou graine est considéré comme solide. Mais dans l'article "Structure interne de la Terre" de wikipédia, je n'ai pas réussi à déterminer si les manteaux supérieur et inférieur, affublés des doux noms savants d'asthénosphère et de mésosphère, sont considérés comme solides, ce qui me semble le plus probable, ou du moins quelle rigidité ou viscosité leur sont attribuées, puisque bien sûr, entre l'état solide et l'état liquide, il y a une infinité d'intermédiaires.
L'équation magique qui permet officiellement de le déterminer est :
Vp = racine de ((K + 4/3 de mu) sur rhô)
où K est le module d'incompressibilité, mu le module de cisaillement, et rhô la masse volumique (ou densité).
D'habitude, dans une équation, le premier terme est celui qu'on cherche à déterminer, en fonction des variables du deuxième terme qui elles, sont connues. Etrangement, c'est exactement l'inverse dans cette équation. La seule variable qui est mesurée est Vp, la vitesse de propagation des ondes sismiques primaires P. Ensuite, on invente la combinaison de valeurs, pour K, mu et rhô, que l'on souhaite inventer, puisqu'il existe une infinité de combinaisons possibles pour ces variables qui donneront la vitesse d'ondes sismiques qui a été mesurée. Dites-moi si je me trompe dans l'interprétation de cette équation.  2-smile3
J'ajouterais qu'au niveau de la discontinuité de Gutenberg, soit à une profondeur de 2 800 km, le modèle classique, pour interpréter le fait que Vp passe brutalement de 14 à 7 km/s, déclare qu'on passe alors d'un milieu solide à un milieu liquide, alors que le milieu suivant peut tout aussi bien être gazeux, ce qui irait dans le sens du modèle de Terre creuse.

Bien. Supposons maintenant que nos asthénosphères et mésosphères soit plutôt rigides. On aurait une écorce terrestre suffisamment rigide, solide, pour "supporter" l'action de la gravitation, qui par ailleurs, je le répète, diminuerait de façon linéaire, non pas jusqu'au centre, mais jusqu'à la discontinuité de Gutenberg, ce qui veut dire qu'elle diminuerait plus de deux fois plus vite.

Une petite image maintenant pour illustrer le phénomène mécanique de la clé de voute. Prenons une écorce planétaire d'épaisseur la moitié du rayon d'une petite planète. Coupons-la selon trois plans, chacun étant perpendiculaire aux deux autres et les trois plans se coupant au centre de la planète. Nous obtenons huit morceaux triangulaires courbes. Collons maintenant sept de ces huit morceaux pour reformer la planète. Il en reste un, que nous essayons maintenant de faire tomber à l'intérieur de la creusité planétaire. Impossible ! Le phénomène de clé de voute fait qu'il est coincé contre ses voisins. Il ne peut pas "tomber". J'espère que vous m'avez suivi. C'est ce genre d'images qui, je crois, vont nous permettre de nous mettre d'accord. Cela demande quelque peu de souplesse d'esprit.

Je termine au sujet du tore. Il me paraît évident que le champ magnétique terrestre a cette forme. Il s'agit plutôt d'une multitude de tores concentriques emboîtés les uns dans les autres comme des poupées russes. L'axe du tore se confond pratiquement avec l'axe de rotation de notre planète. Observez la représentation en coupe de ce champ et vous comprendrez.
Pour le système solaire, la Galaxie et l'atome, c'est beaucoup moins évident, je le reconnais. D'ailleurs, je ne m'imaginais pas qu'ils puissent avoir une forme torique avant de visionner le film "Thrive". Mais j'ai appris que certaines étoiles migraient dans notre galaxie en suivant la courbure d'un tore.  2-smile3
Je me représente, de façon un peu poétique il est vrai, les planètes et les étoiles comme les perles d'un collier cosmique gigantesque. Le fil serait l'élément de base d'une immense trame électromagnétique invisible. J'ai déjà écrit plus haut que la science moderne connaissait très mal le mécanisme du magnétisme. Lire le paragraphe "L'étude du magnétisme" de l'article "Structure interne de la Terre" de wikipédia suffit à se donner une idées des incertitudes et des approximations qui tournent autour de ce sujet.  Y-13

Message posté sur http://forum.planete-astronomie.com/planetes-partiellement-creuses-est-ce-definitivement-impossible-t1681-60.html#p17528


Mes courriels ne sont pas des paroles. Ce sont des possibilités de parole.
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francesansarmesnucleaires.fr campagne2012desarmementnucleaire.org   chainehumaine.org   abolition2000.org armenucleairestop.org   sortirdunucleaire.org   wikipédia : "fusion froide" jeanpaulbiberian.net
L’ALERTE NUCLÉAIRE EST DANGEREUSE POUR NOUS: “L’état d’alerte”, qu’est-ce ? Hérité de la guerre froide, il s’agit d’une procédure de tir qui prévoit qu’en cas de détection par un radar de l’arrivée prochaine d’un missile hostile, les tirs de riposte nucléaire sont déclenchés avant l’impact. La décision doit être prise en une vingtaine de minutes. Le tir de riposte part en 2 minutes.
Cette procédure est toujours d’actualité. Les États-Unis et la Russie ont chacun 1300 têtes nucléaires en état d’alerte. La France a enlevé le “ciblage” de ses missiles, cela rallonge de quelques minutes le délai de tir des 96 bombes de chaque sous-marin.
Au cours de la guerre froide les Russes, avec leurs satellites, ont détecté la préparation de départ des fusées américaines. Une vingtaine de fois. En 1995 ce sont les Russes qui ont failli tirer : un missile norvégien d’étude du climat n’avait pas été déclaré. Boris Eltsine a refusé le tir pensant improbable une attaque américaine.
Le danger augmente, d’abord à cause du vieillissement des systèmes de détection russes mais aussi à cause des nouveaux moyens informatiques qui peuvent faire craindre des attaques virtuelles ou des bogues ou encore des virus préparés par des terroristes qui voudraient enclencher une guerre nucléaire.
EN CONCLUSION, nous pouvons tous partir en fumée PAR ACCIDENT, par simple erreur humaine.
L’ALERTE NUCLÉAIRE EST INUTILE
Le système de surveillance réciproque est toujours verrouillé uniquement entre les USA et la Russie,  la force de frappe française dépend du système puisque la détection d’une éventuelle attaque de l’un ou l’autre “supergrands” est inexistant par notre pays.
La dissuasion nucléaire, aux dires mêmes de ceux en sa faveur, n’est pas adaptée aux menaces actuelles (terrorisme, “états voyous”). L’alerte permanente maximale des têtes atomiques n’est, en fait, qu’une menace contre un pays ami, la Russie actuelle.