Bonjour
"Bongo" !
Merci beaucoup pour ton message, clair, sans animosité,
agréable à la lecture. Je m'attendais ce matin
à prêcher dans le désert encore une fois.
Cela me fait très plaisir de me confronter à
quelqu'un qui souhaite examiner les arguments des deux
modèles contradictoires un par un, dans le
détail.
Je rappelle qu'il y a dix-huit mois, je trouvais encore
l'idée d'une Terre creuse totalement farfelue. Cela me
faisait bien rire et j'étais curieux de savoir comment
des gens en étaient arrivés à croire tout
ça, en particulier qu'il y avait deux ouvertures
béantes de mille kilomètres de diamètre
en plein milieu de l'Océan Arctique et sous
l'Antarctique. Aujourd'hui, je ne suis sûr de rien. Je
trouve que le plus étonnant serait qu'on ait
réussi à cacher aux populations l'existence de
ces ouvertures, ce qui finalement n'est pas impossible.
Ne croyez pas que je sois naïf ou idiot au point de ne
pas m'être posé la question de la
stabilité d'une écorce planétaire compte
tenu du phénomène de gravitation. En
réalité, pas une journée ne se passe sans
que je tourne et retourne des mots et des images dans mon
imagination pour essayer de me forger un modèle
acceptable pour une écorce terrestre de 2 800 km
d'épaisseur, suivie d'une creusité
composée de gaz.
Je suis quelqu'un qui a tendance à s'émerveiller
des merveilles de la nature. Je passe beaucoup de temps dans
la nature. J'ai la chance de pouvoir le faire. J'observe les
montagnes du Haut-Diois. Sur le pont du ferry pour aller en
Corse, au début de ce mois, la nuit, la mer calme, la
pleine Lune et les étoiles semblaient me chuchoter le
grand secret. Elles me disaient que mon intuition était
bonne, que je ne me trompais pas.
Je vais vous évoquer quelques unes de ces images que
j'ai à l'esprit, en prenant le risque que vous les
trouviez naïves. Je pars de l'observation des
chefs-d'oeuvre architecturaux que sont les cathédrales
et les grands ponts et viaducs, tels ceux qu'on peut voir
à Londres, Hambourg, Copenhague, Los Angeles, Millau...
Ces constructions sont soumises à la gravitation.
Pourtant, elles ne s'effondrent pas. Pourquoi ? Dans le cas
des grands ponts, la rigidité de l'ouvrage n'est pas le
seul facteur. Il y a tous ces câbles métalliques
qui le soutiennent. Pour une passerelle métallique
droite de 50 m de long, sans soutien de câbles, c'est la
seule rigidité du métal qui fait que la
passerelle ne s'effondre pas.
Dans le cas des cathédrales, comme je l'ai
expliqué plus haut dans ce forum, c'est la disposition
des pierres, qui prennent appui les unes contre les autres,
qui fait que l'ouvrage ne s'effondre pas.
Quelles analogies peut-on faire avec la planète Terre ?
Je laisse pour l'instant de côté les croutes
continentales et océaniques, dans lesquelles seules ont
été réalisés les forages les plus
profonds, à savoir sur deux millièmes à
peine du rayon terrestre.
Dans le modèle classique, le noyau externe est
considéré comme liquide. L'imaginaire populaire
associe cette zone à du magma en fusion, me
semble-t-il. Le noyau interne ou graine est
considéré comme solide. Mais dans l'article
"Structure interne de la Terre" de wikipédia, je n'ai
pas réussi à déterminer si les manteaux
supérieur et inférieur, affublés des doux
noms savants d'asthénosphère et de
mésosphère, sont considérés comme
solides, ce qui me semble le plus probable, ou du moins quelle
rigidité ou viscosité leur sont
attribuées, puisque bien sûr, entre l'état
solide et l'état liquide, il y a une infinité
d'intermédiaires.
L'équation magique qui permet officiellement de le
déterminer est :
Vp = racine de ((K + 4/3 de mu) sur rhô)
où K est le module d'incompressibilité, mu le
module de cisaillement, et rhô la masse volumique (ou
densité).
D'habitude, dans une équation, le premier terme est
celui qu'on cherche à déterminer, en fonction
des variables du deuxième terme qui elles, sont
connues. Etrangement, c'est exactement l'inverse dans cette
équation. La seule variable qui est mesurée est
Vp, la vitesse de propagation des ondes sismiques primaires P.
Ensuite, on invente la combinaison de valeurs, pour K, mu et
rhô, que l'on souhaite inventer, puisqu'il existe une
infinité de combinaisons possibles pour ces variables
qui donneront la vitesse d'ondes sismiques qui a
été mesurée. Dites-moi si je me trompe
dans l'interprétation de cette équation.
2-smile3
J'ajouterais qu'au niveau de la discontinuité de
Gutenberg, soit à une profondeur de 2 800 km, le
modèle classique, pour interpréter le fait que
Vp passe brutalement de 14 à 7 km/s, déclare
qu'on passe alors d'un milieu solide à un milieu
liquide, alors que le milieu suivant peut tout aussi bien
être gazeux, ce qui irait dans le sens du modèle
de Terre creuse.
Bien. Supposons maintenant que nos
asthénosphères et mésosphères soit
plutôt rigides. On aurait une écorce terrestre
suffisamment rigide, solide, pour "supporter" l'action de la
gravitation, qui par ailleurs, je le répète,
diminuerait de façon linéaire, non pas jusqu'au
centre, mais jusqu'à la discontinuité de
Gutenberg, ce qui veut dire qu'elle diminuerait plus de deux
fois plus vite.
Une petite image maintenant pour illustrer le
phénomène mécanique de la clé de
voute. Prenons une écorce planétaire
d'épaisseur la moitié du rayon d'une petite
planète. Coupons-la selon trois plans, chacun
étant perpendiculaire aux deux autres et les trois
plans se coupant au centre de la planète. Nous obtenons
huit morceaux triangulaires courbes. Collons maintenant sept
de ces huit morceaux pour reformer la planète. Il en
reste un, que nous essayons maintenant de faire tomber
à l'intérieur de la creusité
planétaire. Impossible ! Le phénomène de
clé de voute fait qu'il est coincé contre ses
voisins. Il ne peut pas "tomber". J'espère que vous
m'avez suivi. C'est ce genre d'images qui, je crois, vont nous
permettre de nous mettre d'accord. Cela demande quelque peu de
souplesse d'esprit.
Je termine au sujet du tore. Il me paraît évident
que le champ magnétique terrestre a cette forme. Il
s'agit plutôt d'une multitude de tores concentriques
emboîtés les uns dans les autres comme des
poupées russes. L'axe du tore se confond pratiquement
avec l'axe de rotation de notre planète. Observez la
représentation en coupe de ce champ et vous
comprendrez.
Pour le système solaire, la Galaxie et l'atome, c'est
beaucoup moins évident, je le reconnais. D'ailleurs, je
ne m'imaginais pas qu'ils puissent avoir une forme torique
avant de visionner le film "Thrive". Mais j'ai appris que
certaines étoiles migraient dans notre galaxie en
suivant la courbure d'un tore. 2-smile3
Je me représente, de façon un peu
poétique il est vrai, les planètes et les
étoiles comme les perles d'un collier cosmique
gigantesque. Le fil serait l'élément de base
d'une immense trame électromagnétique invisible.
J'ai déjà écrit plus haut que la science
moderne connaissait très mal le mécanisme du
magnétisme. Lire le paragraphe "L'étude du
magnétisme" de l'article "Structure interne de la
Terre" de wikipédia suffit à se donner une
idées des incertitudes et des approximations qui
tournent autour de ce sujet. Y-13
Message posté sur
http://forum.planete-astronomie.com/planetes-partiellement-creuses-est-ce-definitivement-impossible-t1681-60.html#p17528
Mes
courriels ne sont pas des paroles. Ce sont des possibilités de parole.
Damien Laurent - Le Village - 26310 Poyols - Tél.
(0033)4.26.58.81.42
francesansarmesnucleaires.fr
campagne2012desarmementnucleaire.org chainehumaine.org
abolition2000.org armenucleairestop.org
sortirdunucleaire.org wikipédia : "fusion froide"
jeanpaulbiberian.net
L’ALERTE NUCLÉAIRE EST DANGEREUSE POUR NOUS:
“L’état d’alerte”, qu’est-ce ? Hérité de la
guerre froide, il s’agit d’une procédure de tir qui
prévoit qu’en cas de détection par un radar de
l’arrivée prochaine d’un missile hostile, les tirs de
riposte nucléaire sont déclenchés avant
l’impact. La décision doit être prise en une
vingtaine de minutes. Le tir de riposte part en 2 minutes.
Cette procédure est toujours d’actualité. Les
États-Unis et la Russie ont chacun 1300 têtes
nucléaires en état d’alerte. La France a
enlevé le “ciblage” de ses missiles, cela rallonge de
quelques minutes le délai de tir des 96 bombes de chaque
sous-marin.
Au cours de la guerre froide les Russes, avec leurs satellites,
ont détecté la préparation de départ
des fusées américaines. Une vingtaine de fois. En
1995 ce sont les Russes qui ont failli tirer : un missile
norvégien d’étude du climat n’avait pas
été déclaré. Boris Eltsine a
refusé le tir pensant improbable une attaque
américaine.
Le danger augmente, d’abord à cause du vieillissement des
systèmes de détection russes mais aussi à
cause des nouveaux moyens informatiques qui peuvent faire
craindre des attaques virtuelles ou des bogues ou encore des
virus préparés par des terroristes qui voudraient
enclencher une guerre nucléaire.
EN CONCLUSION, nous pouvons tous partir en
fumée PAR ACCIDENT, par simple erreur humaine.
L’ALERTE NUCLÉAIRE EST
INUTILE
Le système de surveillance réciproque est toujours
verrouillé uniquement entre les USA et la Russie,
la force de frappe française dépend du
système puisque la détection d’une
éventuelle attaque de l’un ou l’autre “supergrands” est
inexistant par notre pays.
La dissuasion nucléaire, aux dires mêmes de ceux en
sa faveur, n’est pas adaptée aux menaces actuelles
(terrorisme, “états voyous”). L’alerte permanente
maximale des têtes atomiques n’est, en fait, qu’une menace
contre un pays ami, la Russie actuelle.