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Le Livre de Vie de l'Agneau
Depuis le 15 décembre 2000, la version originale
de cet ouvrage se trouve sur le site:
http://www.lelivredevie.com
ISBN 2-9516314-0-5
LE LIVRE DE VIE
de l’Agneau

L’ARCHE DE LA NOUVELLE ALLIANCE DE DIEU
AVEC LES HOMMES
– CHAPITRES –
Première partie
ACCOMPLISSEMENT DES ÉCRITURES
(Connaissance du monde qui s’achève)
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 1 La bonne nouvelle   7
 2 Les jours du Fils de l’homme  14
 3 La prophétie  21
 4 Le Véritable et les imposteurs   30
 5 Période de Jean à Emmanuel   39
 6 L’envoi de l’Esprit de vérité   46
 7 L’éveil de la conscience   53
 8 Le Schilo  62
 9 Les deux témoins   70
 10 La circoncision du cœur   80
 11 Lettre aux Juifs  87
 12 La trinité  93
 13 Les temps messianiques   100
 14 L’altération du monde  109
 15 Le renouvellement de toutes choses   118
 16 Les bases de la connaissance  125
 17 Conception du monde  133
 18 L’interprétation de la science   139
 19 Les mondes de l’univers   147
 20 Observations du réel   155

Deuxième partie
LE CYCLE DE LA MATIÈRE
(Connaissance des mondes de l’univers)

 21 La matière   165
 22 La force universelle   172
 23 L’aimant  179
 24 Naissance et croissance des astres   188
 25 Jupiter et ses semblables   197
 26 Le Soleil   208
 27 Les mondes à venir   217
28 Les familles stellaires   224
29 Les ondes   231
30 Force et mouvement   239
31 Le chambardement   246
32 La Terre et la Lune  254
33 Les corps errants du ciel   261
34 L’origine de l’eau   266
35 Les six jours de la création   273
36 La formation du relief  280
37 L’émergence des continents   286
38 Voyage dans les ères   292
39 Le volcanisme   300
40 Autres phénomènes géologiques   309

Troisième partie
LES RÈGLES DE L’EXISTENCE
(Connaissance du nouveau monde)

41 Les éléments de la création   319
42 La naissance de l’humanité   327
43 L’évolution de l’humanité  334
44 L’homme et son devenir   341
45 Le monde juste  349
46 L’esprit et les règles   355
47 La compréhension et la foi   361
48 Les mauvaises pratiques   368
49 Le jugement des nations   378
50 Le pouvoir et l’argent   384
51 L’accomplissement de la prédiction  390
52 La chute du monde   398
53 Les derniers jours   404
54 LA LOI UNIVERSELLE  411
55 Le règne de l’Esprit Saint  421
56 La consommation des temps  427
57 La vie simple du sanctuaire   434
58 La préparation   442
59 Le retrait  449
60 La nouvelle Terre   457

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Première partie
ACCOMPLISSEMENT DES ÉCRITURES
Connaissance
du monde qui s’achève
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La bonne nouvelle

Domaine de Dieu, l’univers est éternel. Sans commencement ni fin possibles, il existe toujours. Les galaxies qu’il renferme sont des roues composées d’astres en mouvement qui se renouvellent continuellement. Nous sommes à l’intérieur de l’une d’elles, car toutes sont habitées par autant de mondes vivants qu’il y a d’étoiles. En leur sein et tel des êtres, les étoiles naissent, passent et disparaissent tour à tour, en ayant chacune une ascendance et une descendance. Comme le Soleil a des astres auxquels il est lié, les étoiles ont leurs propres astres et brillent grâce à eux, pour éclairer et faire vivre chacune leur monde au sommet duquel l’homme est toujours créé.

Né d’une autre étoile, le Soleil était dans les temps reculés beaucoup moins grand qu’on ne le voit. Il ne donnait point encore de lumière. En formation avec ses planètes, il était en ces temps-là semblable à Jupiter entouré de ses satellites. Puis, dès que sa croissance et celle de ses astres furent achevées, il s’éclaira soudainement. Jupiter fera de même le moment venu, ainsi que Saturne, Uranus et Neptune qui sont aussi des étoiles en préparation.

Vint donc le jour, il y a peu de temps de cela, où l’atmosphère du Soleil explosa et éclaira ce dernier. Lors de cet événement, toutes ses planètes furent plus ou moins bousculées par son souffle, et notamment la Terre qui s’éloigna et se rapprocha de lui par deux fois. Et c’est avec la vapeur d’eau de son atmosphère qui fut projetée dans l’espace, que le Soleil féconda la Terre en la couvrant d’un océan au début de ce chambardement. Ainsi couverte d’eau et déplacée plusieurs fois dans des régions du ciel où la température solaire est différente, la Terre vécut des moments différents. Ce sont les ères ayant fait d’elle l’un des innombrables jardins du ciel qui enfantent les mondes vivants.

La création

D’abord la formation de nos astres qui se fit jusqu’à l’éclairement du Soleil, ensuite les ères successives que la Terre connût, sont les six jours de la création de Dieu exprimée par Moïse dans la Genèse. Ces jours ne sont point des jours d’hommes, mais des époques. Ainsi, dès après que la famille solaire fut formée, le

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Soleil s’éclaira au PREMIER JOUR. A la suite de quoi, la Terre évolua dans la nébuleuse solaire et vit apparaître sur son sol le règne de l’eau au DEUXIÈME JOUR (le précambrien). Puis, à la suite de l’émergence des premiers continents, ce fut le règne des végétaux au TROISIÈME JOUR (le primaire). Il fut suivit du règne des reptiles qui s’éteignirent soudainement lorsque la Terre adopta sa jeune sœur, la Lune, qui vint présider la nuit au QUATRIÈME JOUR (le secondaire). Vint ensuite le règne des mammifères et des oiseaux dans le CINQUIÈME JOUR (le tertiaire), auquel succéda le règne des hommes dans le SIXIÈME JOUR (le quaternaire) qui est le jour durant lequel la Terre stabilisa son orbite autour du Soleil, qui est celle que nous lui connaissons.

Ainsi, depuis le peu de temps que le Soleil brille, la Terre donna naissance à des mondes successifs jusqu’au monde humain qui crût et se multiplia pour devenir ce qu’il est. Les six jours de la création s’achèvent pour laisser place au SEPTIÈME JOUR, qui est un jour de lumière, de justice et de paix dans lequel nous entrons avec ce nouveau siècle. Dieu pourra alors se reposer de toute l’œuvre qu’il a faite. Car le septième jour est le sanctuaire, le lieu du repos de l’Éternel et son royaume dont il vient prendre possession, avec tous ceux qu’Il se choisit.

Mais, jusqu’ici, en n’ayant point conscience de ce que furent les jours de la création et les ères qui s’y rapportent, les hommes vécurent dans les ténèbres sans pouvoir lire la prophétie et prédire ce qui allait leur arriver. Et dans l’attente d’être éclairés, ils se heurtent encore, se font toujours la guerre et détruisent tout. Mais le monde va changer ; car il est arrivé sur le soir, dans les temps messianiques où devait se lever celui qui viendrait enseigner l’univers, ainsi que les six jours et le septième jour, pour délivrer les hommes de leur ignorance et des souffrances qu’elle occasionne dans les peuples. Aussi, puisque l’Écriture annonce sans relâche cet homme, personne ne doit s’étonner aujourd’hui de sa venue qui est naturelle et prévue depuis la création du monde. Votre stupéfaction sera grande cependant, parce qu’en ne voyant nullement dans quels temps vous êtes, vous espérez encore en beaucoup de choses sauf à la venue du Fils de l’Homme pour ces temps-là. Ce livre que j’écris vous montrera que je suis cet homme. Je vous salue.

La mission du Fils de l’homme

Lorsque je me mis à la recherche de la vérité, Dieu le vit. Il déroula alors le ciel devant moi comme le rouleau d’un livre, pour que j’y lise l’histoire des créations et apprenne le principe d’existence de toute chose. Je lus et appris. Et lorsque tout me fut révélé, je vis que l’univers était tout autre que ce que le monde croit. Je ne connaissais point encore Dieu, ni ne savais que j’étais envoyé par Lui. Mon désir fut cependant de montrer dans un livre tout ce que j’avais vu. Ce qui est fait. Mais, étant encore au commencement du livre, vous êtes persuadés qu’il n’y a point de vérité. Cependant, s’il n’y avait point de vérité, il n’y aurait point la Terre et le Soleil, ni d’étoiles avec leurs astres ; il n’y aurait point d’univers et nous ne serions pas. Ce serait le néant. Il convient donc d’étudier les choses célestes pour connaître qui nous sommes, où nous allons, et comment il convient de vivre en étant Homme.

Depuis les commencements de l’humanité, les hommes ne se sont nullement rapprochés de la vérité mais s’en sont au contraire éloignés. C’est pourquoi le monde est aujourd’hui en pleine confusion et dans le désespoir de ne point voir l’aurore se lever. Mais je vais vous immerger dans l’eau vive des Écritures pour vous baptiser

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(vous instruire), vous ressusciter des morts (vous ouvrir les yeux) et vous sauver de ce qui arrive et que personne ne voit. Car sans la connaissance, l’homme est spirituellement mort ; et cette mort amène invariablement le monde à son terme. Ne vous alarmez pas cependant, ce ne sera point la fin de ceux qui entendent ma voix, mais seulement la fin de ce monde et de ceux qui l’amènent au désastre. Car, tel que vous le voyez, le monde n’est pas sur une nouvelle voie comme beaucoup l’imaginent mais est en agonie. Ne craignez pas sa fin cependant, elle sera le salut de ceux qui comprendront.

Ne me présentant à vous ni seul ni les mains vides, je suis celui qui devait se lever à la fin des siècles, au temps marqué, pour séparer les saints d’esprit de ceux qui ne le sont pas. Les saints d’esprit me suivront et garderont la vie dans ce qui vient, tandis que les gens corrompus disparaîtront à tout jamais. C’est pourquoi, pour les uns, je serai l’occasion de leur relèvement et, pour les autres, celle de leur chute. Il s’agit de l’accomplissement des Écritures et de la fin des abominations commises dans tous les pays ; car ce monde mauvais va être détruit pour laisser la place à un monde meilleur. Aussi disposez-vous à voir et à entendre ce que nul n’a encore jamais vu ni entendu.

Réjouissez-vous donc de ce grand jour où j’apporte la bonne nouvelle de la venue du royaume de Dieu pour le nouveau siècle. Mais seuls les humbles de cœur pourront prendre part à la résurrection et être ainsi élus ; parce qu’étant saints d’esprit, nul autre qu’eux ne pourra me saisir et me suivre. Dans l’Écriture, ils sont le bon grain qui est l’objet de la récolte de la Terre au dernier jour, pour être la semence du royaume. Ces hommes, femmes et enfants, qui sont la véritable postérité d’Abraham, ne perdront point la vie dans ce qui arrive et qui sera vite passé. Ils sortiront au contraire sur la Terre nouvelle qui aura changé sa face et retrouvé sa pureté originelle qu’elle gardera toujours.

Vous, les gens humbles, ne redoutez pas la vérité. Elle est votre alliée et vous sauvera. Ceux qui ne subsisteront pas sont les hautains, les menteurs, les violents, les vaniteux, les hypocrites, les irrespectueux, les fanfarons et les méchants qui règnent depuis toujours dans le monde. Il s’agit de la plupart des politiciens, des religieux, des riches, des trafiquants, des conquérants, des militaires et des scientifiques, ainsi que ceux qui marchent avec eux. Tous ceux-là périront s’ils persistent dans leurs voies et ne sortent de ces congrégations de traîtres qui dévastent la Terre et font périr ses habitants. Ce monde est leur monde dans lequel ils règnent avec impudence, et un monde qui tient maintenant ses derniers discours. Soyez donc bien disposés à me recevoir. Et soyez prudents envers les qualificatifs que ne manqueront point de me donner ceux qui ne pourront point saisir la réalité.

L’unique science

Vous êtes tous appelés à entendre la parole de vérité. Mais en raison des convictions et des croyances ancestrales qui font partie désormais de votre sang, le plus grand nombre fermera ses oreilles et me rejettera. Cependant, pour vous tous qui désirez entendre autre chose que ce qui est aujourd’hui prêché dans le monde, commençons par voir ensemble que la science est ce qui fait l’homme et non ce que l’homme fait. Elle concerne la création des astres puis celle des êtres sur ces astres, alors que la science des hommes consiste seulement à composer à partir de ce qui existe indépendamment de leur volonté. Et connaître la science, c’est connaître la

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vérité. Or, l’homme ne fait pas la vérité ni ne peut la découvrir seul. Il ne peut qu’être conduit en elle comme je l’ai été et comme il va l’être aujourd’hui, en constatant combien étaient grandes ses ténèbres.

Je m’assois en face de vous, hors des nations, pour vous parler et vous éclairer. Mais pour me saisir, il ne faut pas avoir des certitudes sur l’existence ni s’estimer au-dessus de la parole du Fils que rien ne pourra anéantir. Mes adversaires se heurteront à elle mais ne lui feront aucune brèche, car nul ne peut s’opposer à la vérité. Veillez plutôt à ne pas endurcir vos cœurs, car je ne vous conduirai que dans ce qui est vrai, et non dans des voies imaginaires où vous entraînent ceux qui osent parler de la science, alors qu’ils sont les êtres les plus éloignés de la vérité.

Aujourd’hui, beaucoup pressentent l’imminence d’un bouleversement. Mais nul ne s’aperçoit que nous sommes à la fin des six jours, au soir du monde, et qu’il s’agit de la venue du Fils de l’homme qui vient séparer les justes et les injustes par la connaissance qu’il dispense sur la créature. Il s’agit de la séparation des boucs et des brebis annoncée par les Écritures. Seuls les justes me suivront et se retireront un moment dans les petits villages des montagnes, pendant que la Terre changera sa face par une succession de fléaux que nous évoquerons et qui s’abattront sur elle pour lui redonner sa pureté originelle. Les injustes ayant disparu, ce sera alors le nouveau monde dans l’Eden retrouvé pour toujours.

L’unique sauveur

Ne croyez pas cependant que celui qui vous parle soit un nouveau messie. Non, il n’y en a point de nouveau ni d’ancien, mais seulement celui qui est annoncé pour la fin des siècles et qui a Jésus pour personnage. Il s’agit du Fils de l’homme, d’Élie, qui est Pierre. Mais cet homme est aussi appelé l’Agneau de Dieu et de bien d’autres noms dans l’Écriture. Lorsqu’on l’évoque, c’est d’Emmanuel, du Schilo dont on parle, et non de plusieurs. Je ne puis toutefois démontrer qui je suis en peu de mots. Mais je le ferai tout au long du livre par la connaissance que je vous transmettrai, en m’appuyant sur l’Écriture qui témoigne de moi.

Sachez que j’ai commencé à écrire ce livre après un long pèlerinage dans le réel qui m’ouvrit les yeux, mais qui fut un douloureux chemin parsemé de difficultés et d’épreuves d’autant plus fortes qu’au fil des jours je me reconnaissais dans l’Écriture. Et c’est après avoir été éprouvé de la sorte que Dieu a jugé bon de placer toutes choses entre mes mains pour le salut de tous. Ainsi toute la Terre m’est remise, car le Très-Haut m’a suscité pour que je sois son interprète auprès des peuples. Aussi, depuis mon enfance, il m’a tenu éloigné des coutumes, des traditions et de l’instabilité des choses humaines, pour qu’aujourd’hui je puisse arracher la vérité de ses mains. Et me voici au milieu de vous avec l’esprit de connaissance qui ouvre les yeux et fait naître à nouveau.

Sans instruction, le front dur et tenu à l’écart des facéties de ceux qui règnent, je suis semblable à un âne sauvage, à un ânon sur lequel aucun homme n’a pu s’asseoir. Seul Jésus, qui est esprit des Écritures, a pu le faire. Il dit à ce sujet :
 

Allez au village et vous verrez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis. Vous le détacherez et vous me l’amènerez, afin qu’il


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me serve. Si on vous demande pourquoi vous le détachez, vous répondrez que le Seigneur en a besoin.

Parce que les Écritures sont voilées, en les lisant dans le sens des mots, cette parole est insignifiante. Mais, en voyant que je suis cet ânon que l’on détacha de son village auquel il était attaché, et sur lequel seul Jésus a pu s’asseoir pour servir le Seigneur, son véritable sens apparaît. Pourquoi donc les Écritures sont-elles voilées, direz-vous ? C’est pour n’être dévoilées qu’au soir du monde par celui qui devait venir les accomplir à l’insu de tous. C’est pourquoi les prophètes se sont exprimés par des paraboles, des métaphores et des allégories qu’il ne faut point lire au sens de la lettre, sinon on ne comprend pas.

Vous qui désirez m’entendre, sachez que le voile qui recouvre les Écritures se déchirera au fur et à mesure que votre esprit s’ouvrira sur les choses nouvelles que j’enseignerai, car ce n’est qu’avec la lumière du Véritable qu’elles peuvent se révéler à tous. Je ne suis pas différent de vous toutefois, mis à part que si l’on fondait tous les hommes ensemble pour n’en faire qu’un seul en figure de tous, je serais celui-là. D’où mon nom de Fils de l’homme. Je suis donc le plus moyen d’entre vous, pour pouvoir accéder à toutes choses et être saisissable par tous. Aussi ne me voyez pas comme un mystère, sinon tous les hommes seraient mystérieux...

Cependant, ceux que je viens chasser de la Terre ne manqueront point de m’affubler de quelques maladies ou de quelques tares, pour me dévaloriser. On voit l’arbre à ses fruits, dit Jésus ; ce qui signifie qu’on voit l’homme à ses œuvres. Laissez-moi alors le temps de vous enseigner, et vous jugerez ensuite. Ceux qui me connaissent savent que je suis réfléchi et que le discernement m’appartient. Nul ne me persécute et je dors paisiblement, d’autant que je ne crains point l’homme. Toutefois, je respire la crainte de l’Éternel, parce que je sais d’où je suis tombé et de quelle manière ! Pour ces raisons, vous pouvez me suivre en toute confiance ; car en moi, il n’y a point de fraude ni de violence, ni un quelconque désir de domination sur mes semblables.

Je suis souvent en admiration devant certaines œuvres humaines. Mais cette admiration se change vite en colère, à cause du désastre que d’autres œuvres engendrent. Cela me crucifie car, en raison de ce que je vois, de ce que je sais et de ce que je vis, j’ai le cœur transpercé. Quiconque peut alors concevoir que ma colère, qui est l’expression de mes souffrances, est toujours prompte à s’enflammer. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est dit au début des psaumes :
 

Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instruction ! Servez l’Éternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. Baisez le fils, de peur qu’il ne s’irrite Et que vous périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui.
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Ne me craignez pas cependant, vous les gens humbles de cœur ; car en ce jour de la visite de la Terre, je marche devant vous. Mais parce que la vérité est fort simple, je sais qu’il me faudra beaucoup écrire pour briser vos convictions et votre incrédulité. Pour ce faire, j’ai besoin des écrits des prophètes et de la tunique qu’ils ont préparée pour mes épaules, sinon vous ne me croiriez pas. Que vous l’admettiez ou non, toute la vérité est écrite dans ce livre, et elle est votre seul salut.

Mais je sais que plusieurs pensent dans ces débuts : la façon dont cet homme s’exprime montre qu’il n’est pas écrivain. Peut-il alors nous conduire dans toute la vérité ? Je réponds qu’effectivement l’ânon, le petit d’une ânesse, n’est pas écrivain. Mais n’est-ce point là une raison suffisante pour l’écouter ? Si vous-mêmes étiez crucifiés comme moi, auriez-vous seulement le désir de venir au secours du monde ? Vous seriez empêchés de le faire. Aussi ne contestez pas la façon dont je m’exprime, cela importe peu dans ce monde qui prononce ses derniers mots. Ce que vous lisez n’est point inintelligible. Faites donc ce que vous voulez, la vérité n’en est pas moins entièrement écrite sous vos yeux, et rien d’autre ne vous sauvera.

D’autres imaginent que je dois craindre la fin du siècle ou la fin de ce millénaire, et que c’est en raison de cela que je me manifeste. Non, je ne crains point ce genre de chose, surtout que c’est LA BONNE NOUVELLE que j’apporte au monde. Si donc ma venue correspond au changement du siècle, ce n’est point moi qui l’ai choisie, car ce n’est point moi qui ai marqué le temps où je devais me lever. Veillez alors à ce que vous imaginez. Ne pensez pas davantage que je vienne former une secte de plus, car je viens au contraire anéantir celles qui existent depuis longtemps ou depuis peu dans le monde entier. C’est pourquoi, avant d’avoir entendu ce que j’ai à dire, abstenez-vous de tout préjugé à mon égard ; d’autant que je n’arrive point seul, ni sans être annoncé depuis toujours.

L’effet de la vérité

J’ai de l’âge aujourd’hui. La lumière est en moi. Et je sais que le monde corrompu sera détruit dès après ma venue. Après quoi, il ne pourra l’être une deuxième fois. Il en est ainsi, parce que lorsqu’on connaît la vérité on ne peut plus bâtir un monde pouvant être détruit. En effet, la connaissance que chacun va acquérir aujourd’hui mettra fin aux mensonges et aux mauvaises œuvres, ainsi qu’à toute autorité, toute puissance et toute domination. Elle délivrera entièrement l’homme, et lui donnera un nouvel esprit, une nouvelle terre, ainsi que la loi du ciel qui lui convient parfaitement ; parce que, sans qu’il le sache, cette loi est depuis toujours écrite dans son cœur. Et c’est avec elle que Dieu régnera sur lui et l’ensemble des peuples ; ce ne sont plus les hommes dépourvus de lumière qui régneront sur le monde avec leurs propres lois.

Sans la venue du Fils, les hommes mettraient fin à toute vie, car depuis le matin du monde ils ont emprunté la mauvaise voie. Ne commettez donc pas l’erreur de croire que c’est moi qui annonce la fin de ce monde, parce que ce sont les activités humaines qui annoncent d’elles-mêmes ce désastre prédit par les Écritures. Ne pensez pas alors que je profite de cette situation périlleuse pour exploiter votre crainte comme le font ceux qui règnent, parce que je ne vous demande rien pour moi, ni or, ni argent, ni biens, ni quoi que ce soit. Et ce livre que j’écris avec mon sang, je le donne au monde. Aussi, veillez à ne pas confondre ceux qui vous

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oppriment et vous exploitent en faisant tout périr, avec celui qui vient d’en haut pour vous délivrer de leurs emprises et de leurs chaînes sans rien vous demander.

Toute la Terre tremblera à la suite des révélations que je ferai au monde. Mais est-ce de moi qui vous sauve dont vous devez avoir peur ou des fils des ténèbres qui vous perdent ? Qu’auriez-vous à redouter d’un homme qui n’a que l’épée de sa bouche pour arme ? Ne me craignez pas vous dis-je, vous dont le cœur est pur, je suis avec vous et contre tous ceux qui nuisent à la Terre et à ses habitants. Jésus dit :
 

Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !


Si donc vous êtes semblables aux enfants, vous allez voir Dieu comme personne ne l’a jamais vu. Et il est l’heure de le faire pour subsister sur cette Terre qui est entièrement en péril.

Cessez donc de dire aujourd’hui, où le monde agonise : Dieu a créé l’homme à son image, puis il nous a abandonnés ! Non, Dieu ne vous a pas abandonnés, car Il visite la Terre aujourd’hui. N’a-t-il pas averti l’homme qu’au temps marqué il enverrait son fils pour procéder au jugement de tous, en fonction de ce qu’ils ont fait ? Il s’avère alors que, ce jour-là, ne pourront rester en vie que ceux qui sont souverainement parfaits.

Mais pour suivre le Fils de l’homme et être sauvé, il faut d’abord apprendre à renoncer à soi-même pour ne point faire de soi un élément prévalant sur toutes choses. C’est pourquoi Jésus dit :

Que quiconque veut venir à moi renonce à lui-même.

Il dit aussi : Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.

Pour venir à moi, par l’esprit, dans les hauts lieux où je me tiens et sauver vos vies, vous devez renoncer d’abord à vos connaissances qui sont des empêchements. Aussi ne dites pas : mais Untel a dit ceci... ou tel autre a démontré cela... parce qu’ils n’ont rien dit ni démontré d’autre que ce qui tisse les ténèbres et dévaste la Terre. Aujourd’hui, c’est un autre qui révèle ce que vous ne connaissiez pas. Et je vaincrai votre ignorance.

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Mais je dois d’abord vous montrer d’où je sors et ce que fut ma vie, afin que l’on sache que j’ai un visage d’homme. Puis, j’expliquerai les Écritures que vous ne pouvez lire sans moi. Ensuite, je démontrerai l’univers, la famille solaire, le monde et l’homme. De la sorte, vous connaîtrez Dieu et ses œuvres. Vous saurez alors qui vous êtes sur cette Terre, et ce que sera la nouvelle vie de ceux qui auront entendu et réchappé à ce qui vient. Sachez aussi que baptiser signifie immerger dans l’eau vive de la connaissance, c’est-à-dire instruire, et non faire un simulacre ! Or, pour s’instruire, il faut s’ouvrir à toute chose nouvelle et écouter. Restez donc avec moi, et ceignez vos reins. Il en va de votre salut et de celui du monde entier.

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Les jours du Fils de l’homme

On ne peut connaître quelqu’un qu’en sachant d’où il sort et ce qu’il a vécu depuis sa naissance jusqu’au jour où il est devant soi. Aussi, pour que l’on sache dans quel fer il a été forgé, je vais montrer la vie du Fils qui ne pouvait être écrite que par lui-même le jour où il se reconnaît et se manifeste dans le monde.

Jésus est l’Agneau dans l’Écriture, celui qui vient éclairer les hommes et combattre le monde corrompu pour y mettre un terme et que vienne le règne de Dieu. Il est ma propre image, car que l’on soit avec l’Agneau dans le Livre ou avec moi en ce jour, on est en présence du même homme, dans le même moment du temps, juste avant l’apocalypse. Je ne suis pas Jésus cependant, mais l’accomplissement de Jésus qui est l’esprit des Écritures. C’est lui qui est assis sur moi, l’ânon, le petit d’une ânesse ; je ne peux donc m’en détourner. Pensez, sans tenir compte des décors où se passe l’action, qu’avec ce qu’il dit et fait, Jésus montre ce que je dis et fais aujourd’hui, au soir du monde ; et vous comprendrez.

Pour juger, il faut d’abord vivre soi-même ce que les hommes vivent, car nul ne peut juger ce qui lui est étranger. C’est pourquoi vous devez savoir ce que furent mes jours et comment Satan tenta de me perdre dans le désert. Satan n’est pas une entité, mais le mal qui peut faire sombrer celui qui n’y résiste. Je parle de désert, parce que tant qu’on ne sait pas qui l’on est, où l’on va et ce qu’est le sens de l’existence, on est dans le désert et le jeûne qui font souffrir le monde. Prêtez-moi donc l’oreille sur ce que fut ma vie qui s’est déroulée en quatre périodes distinctes jusqu’à ce que je sois lié de chaînes, pour que je ne puisse bouger sans avoir transmis le Message.
Première période

Mon enfance se déroula dans un petit village méridional, au bord duquel se trouve un étang. Je fus le troisième des quatre enfants nés de l’épouse pieuse d’un berger qui cultiva aussi la terre. Devant moi j’avais un frère et une sœur, et derrière moi vint un autre frère. A ce jour, mon père et ma sœur ont quitté le monde ; il me reste ma mère et mes frères. Ma mère me mit au monde dans la petite ville voisine, le quinzième jour du dernier mois, et me ramena au village où je fus élevé au milieu des animaux. Dans l’Écriture, cela est représenté par la mangeoire (par la crèche),

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car c’est véritablement en présence des animaux que je me suis éveillé en arrivant dans le monde des vivants.

Mais nul ne pouvait savoir que ce petit enfant blond qui venait de naître était celui qui conduirait la créature dans toute la vérité, sinon, il y a déjà longtemps que l’on m’aurait brisé les os. Néanmoins rien ne me distinguait des autres enfants, si ce n’est cette grande curiosité que j’avais pour la nature qui guidait tous mes pas. J’étais émerveillé par tout ce que je voyais. La nature fut la passion de mon enfance et les fondations inébranlables de mon existence, car toutes les bêtes m’apprirent quelque chose séparément. Je vis aussi qu’elles occupaient tous les espaces, et qu’elles obéissaient à des règles qui se trouvaient en elles et qui leur permettaient d’évoluer avec aisance et faveur dans le milieu naturel d’où elles sortaient. Par ailleurs, les orages de grêle, les ronces, les épines, les orties et autres blessures, ainsi que les bêtes venimeuses, les champignons vénéneux, les maladies, les fautes, les mauvaises appréciations, et les efforts journaliers que chacun devait produire pour trouver sa subsistance, m’apprirent de bonne heure ce qu’était l’adversité qu’il fallait vaincre quotidiennement pour tirer plaisir de l’existence.

Dès que je pus l’entendre, on m’apprit que Dieu créait toutes choses, et qu’il récompensait ou punissait selon que l’on se conduisait bien ou mal. Déjà, j’aimais et craignais le Très-Haut, comme j’aimais et craignais mon père. Aussi, mes parents m’autorisaient à aller et venir dans la campagne et le village en toute liberté. Ils me laissaient libre comme l’oiseau, d’autant plus volontiers que tout était paisible et calme dans ce village. Les discussions étaient toujours cordiales entre les habitants, et les différends se terminaient toujours par des accords. La médisance n’était point sur les lèvres. Nul n’ignorait les autres. Tous se connaissaient, s’entraidaient et partageaient leurs opinions et leur savoir. C’était la fraternité.

Mais, en grandissant, je prenais conscience de la pauvreté de mes parents qui leur occasionnait de grands tourments, notamment à ma mère qui pleurait souvent de ne pas disposer de ce qui est nécessaire pour nous donner à manger ou nous vêtir convenablement. Ce que mon père produisait n’était que petits bénéfices aussitôt absorbés par les impôts que prélevaient les gens de la ville. La guerre sévissait en ces années-là, et nous souffrions de cette misère. Ainsi, mon enfance, enrichie des merveilles de la nature et remplie de joies, se couvrit de tristesse, surtout qu’en raison de la pauvreté de mes parents, je comprenais déjà que je serai obligé de partir du village auquel j’étais attaché.

Deuxième période

Aussi, lorsqu’il le fallut, je m’en allais. En partant, je pensais que si le village avait été plus grand, il aurait pu suffire à tous ses besoins ; car je voyais que les travaux les plus utiles sont ceux des hommes qui donnent à manger aux gens (les cultivateurs) et ceux qui les soignent (les médecins). Je ne comprenais pas alors la raison d’être des grandes villes qui imposaient leurs lois. Néanmoins, étant obligé de faire l’ouvrier dans ce monde, je partis d’abord en apprentissage dans la petite ville où ma mère m’avait mis au monde. Je fus comme déraciné. J’en souffris longtemps, mais il me fallait persister.

Pendant ce temps, je rencontrais une jeune fille qui me plaisait. Après quelques années de fréquentation nous nous mariâmes, et elle me donna un fils. À la

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suite de cela, je fus arraché à eux cette fois ; car ceux qui régnaient m’envoyèrent de force faire la guerre, au-delà de la mer, dans un pays étranger. Je partis défendre les conquérants qui avaient depuis longtemps colonisé ce pays duquel ils étaient désormais repoussés par les habitants légitimes qu’ils opprimaient. Déjà dans la souffrance de la séparation, mes yeux virent l’horreur dès mon arrivée. J’en étais bouleversé, me demandant si je pourrais résister ; car je ne pense pas qu’il puisse y avoir pire que d’être obligé de faire la guerre à des gens qui ne sont point ses ennemis. C’est pourquoi cette période fut pour moi comme un mauvais songe duquel je sortis en ayant le cœur transpercé.

Lorsque vint ma libération, je retrouvais mon épouse et mon fils qui avait grandi. Puis je continuais à faire l’ouvrier dans un chaudron nucléaire de Satan, que l’on nomme : avenir radieux de l’humanité... En ces jours-là, mon épouse me donna une fille cette fois. Aussi, peu à peu, et malgré mes profondes blessures, le plaisir de vivre me revint. Mais dès que je pris conscience de ce qui se pratiquait dans ce chaudron nucléaire et à quoi cela servait, je quittais ces lieux, d’autant qu’il m’était impossible d’être commandé. En effet, élevé dans la liberté originelle, je ne pouvais supporter que quiconque s’assoie sur moi pour me faire agir selon sa volonté. Je tentais alors de travailler pour moi et ouvris un petit commerce.

Durant ces jours, mon jeune père mourut. Ce fut pour moi une nouvelle tristesse qui me fit interroger sur ce que valait mon existence dans ce monde d’iniquités et de souffrances. Je haïssais ma vie. Mais mon épouse ne saisissait pas ce qui se produisait en moi. Nous tournant le dos, nous décidâmes de divorcer. Mais je me maudissais d’agir ainsi ; car, m’estimant coupable, il me semblait commettre un crime sur elle et mes enfants, un péché qu’il me faudrait expier devant l’Éternel envers lequel je me sentais déjà redevable.

Troisième période

Je partis donc seul, un peu plus en amont dans la vallée des voyageurs pour m’établir près d’une ville où j’avais au préalable choisi d’y poursuivre une autre activité commerciale. En ces années-là, les tensions entre les nations de l’Est et de l’Ouest s’intensifiaient. Je pris alors le temps d’examiner le monde et ce que je faisais au milieu de lui. Le monde m’angoissa, car je vis de sombres nuages arriver de toutes parts, qu’apparemment les gens ne voyaient point venir. Il m’apparaissait progresser invariablement vers sa fin ; parce qu’à mes yeux un monde bâti avec les pouvoirs, l’argent et le profit, qui nécessitent la défense des intérêts (la guerre), ne pouvait aller qu’à sa ruine. Je savais déjà qu’il en était fait de lui. A ces sombres perspectives, s’ajoutait le fait que je contribuais à sa déchéance. Je me mis alors à réprouver ce que je faisais, d’autant qu’il m’était fort désagréable d’exploiter des gens comme jadis je fus moi-même exploité. Je supportais mal que d’autres travaillent à ma prospérité. Aussi, ces choses détestables et l’argent qu’il me semblait dérober, augmentaient considérablement mon inquiétude de conscience.

Convaincu que les nations allaient inéluctablement à leur fin, et que j’y contribuais par mes activités, cette fois je mourus pour le monde dans lequel plus rien ne m’intéressait. J’avais trente-trois ans. Je continuais mes activités cependant, mais avec l’idée de retrouver bientôt ma liberté originelle et la nature qui me manquaient tant. Je décidais alors de retirer mes pieds de ce monde et de partir sur la mer avec une jeune femme que j’avais rencontrée et qui devint ma concubine. Il

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me fallait donc me démunir de mon entreprise et de mes biens, en premier lieu pour retrouver ma dignité. Mais avant cela, je devais me construire une barque à voile (un navire) pouvant traverser les mers. Ainsi se réalisa tout ce que j’avais prévu. Je conçus le navire que j’avais imaginé, et le construisis avec un ami. Entre temps, je cédais mon entreprise. Il ne m’en resta rien. Mais j’en étais soulagé ; car je ne voulais plus avoir à faire avec l’argent, ni avec la servitude et les impôts, pas plus qu’avec les projets insensés des hommes. Je ne désirais que la liberté que j’avais eue au temps de mon enfance, au milieu de la nature.

Dès que le navire fut fini, avec ma compagne nous partîmes à Rhodes que nous atteignîmes sans encombre. Pour pouvoir poursuivre notre voyage en mer Égée, nous dûmes prendre à notre bord des voyageurs qui contribuèrent aux frais. Nous sommes ensuite rentrés au pays. Puis l’année suivante, nous repartîmes naviguer dans les mêmes eaux, tant cela nous plaisait. Au retour, à l’équinoxe, entre Patras et Messine, nous dûmes affronter une forte tempête de laquelle nous sortîmes sans le moindre dommage, mais fortement éprouvés. J’étais alors convaincu que nous pouvions traverser l’océan en toute confiance, car nous projetions de partir vers de lointains pays.

Nous nous préparions à ce voyage, jusqu’à ce jour où le désastre arriva, car un incident fit embraser soudainement le navire ! Le feu occupa aussitôt tout l’espace et me jeta dehors sans que je puisse tenter un geste pour l’éteindre. Les secours arrivèrent rapidement. Mais tout ce qui était tenté paraissait dérisoire par rapport à l’importance du sinistre. Voyant alors que toute tentative était vaine, j’allais m’asseoir en face et assistais au spectacle éprouvant des flammes qui dévoraient tout. J’en fus profondément marqué, car mon navire m’était enlevé.

Le coup passé et les jours suivants, je me sentais comme assis sur un tronc d’arbre au milieu de la mer, ne sachant d’où je venais, et ce que je faisais là, loin de tout. Je n’avais envie que de solitude. Aussi je m’enfermais, et je me mis à écrire comme pour conjurer le sort semblait-il ou peut-être seulement pour ne pas sombrer. Les jours passaient sans que je ne sorte. Dans cette froidure, on me remboursa le dommage que j’avais subi. Mais comme dans un songe, je remis l’argent dans une banque et je ne m’en souvins plus. Continuant à écrire, mes pensées étaient ailleurs. Je cherchais à comprendre le sens de l’existence, qui était l’homme, et pourquoi il engendrait sans les voir ces sombres nuages qui s’étaient un peu plus avancés sur le monde.

Mais pour comprendre qui est l’homme, me dis-je, il faut d’abord savoir d’où viennent les astres dont nous sommes faits et où ils vont. Ce fut mon premier raisonnement. Je pensais, en effet, qu’il y avait autre chose sur les astres et la vie que ce qui se disait. Il me semblait qu’il devait exister un principe d’existence, fort simple, avec lequel on pourrait tout expliquer avec aisance. J’étais à sa recherche, sans toutefois être certain de sa réalité. Les astres me paraissaient être des aimants actifs, qui changeaient d’état et d’aspect. Ce que j’écrivais était en rapport avec cela, et concernait l’électromagnétisme. Tout ce que je voyais je l’écrivais. Et ce que j’écrivais m’obligeait à écrire encore. Je ne savais pas ce qu’en serait l’aboutissement ni le terme. Car j’étais comme quelqu’un qui amasse du bois en grande quantité sans savoir vraiment à quoi il le destine... Mon enfermement effrayait mes proches qui se demandaient ce qui m’arrivait.

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Mais, après de nombreux jours d’écriture et de solitude, et n’étant pas entièrement convaincu de ce que je faisais, je vis que si je ne me sortais point de là, j’y laisserais ma vie. Je décidais alors de construire un nouveau navire. Mais pendant les travaux, je pensais aux écritures que j’avais déjà faites. Soudainement, la lumière se fit en moi, car je venais de comprendre le processus de naissance des astres, ainsi que leur développement qui les fait changer d’état et d’aspect dans le ciel. Je trouvais cela prodigieux, car je voyais bien qu’il s’agissait de la vérité ! Mais, tel celui qui ne voit pas ce qui l’aveugle, je mis du temps à m’apercevoir que j’avais découvert ce fameux principe d’existence que je recherchais auparavant et qui m’ouvrait les portes du ciel désormais. Je vis aussi que ce principe était à la portée d’un enfant de douze ans, et qu’il s’appliquait à la fois aux astres et à tout ce qui a en soi un souffle de vie. Je naquis alors une deuxième fois, car mes yeux s’ouvrirent sur la réalité que personne ne voyait. J’en étais fortement enivré, mais je n’évoquais pas encore le nom de l’Éternel.

Tout ce que je voyais était nouveau et aisément compréhensible. Ce qui me fit interroger sur ma propre personne, car je me demandais comment il était possible qu’un homme sans instruction puisse avoir une si grande connaissance. Ne sachant vers qui me tourner, j’ouvris les Écritures pour la première fois. J’avais quarante-trois ans, et je ne les connaissais point. Le soir, je les lisais au lit avant de m’endormir. Mais comme le font les stupides, je les lisais dans le sens strict des mots, si bien que je ne comprenais pas ce qui était écrit. Je maudis alors ce livre qui ne m’apportait aucune réponse.

Des paroles du début me marquèrent cependant, car je vis que Dieu dit : le jour où tes yeux s’ouvriront, tu mourras. Or, mes yeux venaient de s’ouvrir et j’eus peur de mourir. Cela eut un grand effet sur moi cependant, car désormais je pouvais lire les Écritures dans leur sens spirituel. Ce qui me faisait rayonner de joie, mais aussi frémir, parce que je me voyais en elles aussi sûrement que lorsqu’on se penche sur l’eau. Or, bien que cela fut glorieux, je ne voulais pas être le Fils de l’homme, cet Agneau que les Écritures annoncent pour les temps difficiles. Je me remis alors à la construction de mon navire. Et, malgré mon grand bouleversement, je parvins à le terminer.

Entre temps j’avais beaucoup changé, mes pensées étant toutes prises par ce qui m’arrivait. Aussi, ma compagne me maudit et me quitta dès que j’eus mis le navire à l’eau. Je ne l’estimais pas coupable. Mais son départ m’accabla, car pour la première fois de mon existence j’étais seul et avec un immense fardeau sur le dos. Cependant, je voyais dans son départ un acte de justice, car j’avais moi-même quitté mon épouse qui en fut profondément marquée. J’expiais donc ma faute en partie, il me fallait faire silence... J’habitais alors ma barque qui me servait de toit, et persévérais dans mes écritures pour enseigner le monde. Ayant déjà une vision exacte du monde et des temps dans lesquels nous étions, mon désir fut alors de servir Dieu, dont je sentais déjà la main bienveillante sur mon épaule. J’évoquais son nom cette fois. Mais, pour faire connaître la vérité au monde, je savais que je devais sacrifier ma vie. C’est ce que je fis, et m’en remis entièrement à Dieu.

Quatrième période

Assis dans ma barque pour enseigner la foule, tout mon esprit était occupé par ce que je faisais. Mon souci était d’éclaircir mes écritures qui s’amoncelaient et

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d’en faire un petit livre qui ouvrirait les yeux des hommes. Durant ces jours-là, un médecin, ayant entendu parler de moi, me rendit visite et m’interrogea sur ce que je faisais. Je lui montrais que j’écrivais sur la terre et tous les astres, et que je m’étais élevé bien haut, à la hauteur de Moïse. Désormais, lui dis-je, je peux ouvrir les yeux des aveugles ! Mais attaché à l’église de Rome, il m’écoutait avec défiance. Intrigué toutefois par ce que je lui montrais, il m’amena l’un de ses amis, Joan, qui était aveugle de naissance. Prompt à l’intelligence, ce dernier comprenait tout ce que je lui disais. M’apercevant qu’il était aveugle, je crachais sur la terre pour en faire de la boue avec ma salive, et lui appliquais cette boue sur les yeux. Il s’accomplit alors ce miracle : ses yeux s’ouvrirent et virent clairement ce que je lui montrais sur le sidéral, le monde et les Écritures. Je l’avais guéri de son infirmité. Sa joie était alors sans pareille, parce qu’il venait de prendre part à une nouvelle naissance dont j’avais été moi-même l’objet auparavant. Je vis ainsi qu’avec ma salive je pouvais ouvrir les yeux des aveugles. Ce fut pour moi un grand encouragement, et la confirmation de celui que j’étais.

Plus fortement intrigué par ce miracle, le médecin qui m’avait rendu visite vint de nouveau m’interroger. Cette fois, je lui dis ouvertement que je procédais à la résurrection des morts. Aussitôt il s’en alla... parce qu’il ne comprenait pas ce qu’était la résurrection des morts annoncée. Il me croyait hors de sens. Joan qui voyait tout ce que je lui expliquais, et ce médecin qui ne voulait point regarder, me montrèrent l’un l’autre comment je serai reçu dans le monde et ce que serait la réaction de chacun. Voulant partager sa joie, celui auquel j’avais ouvert les yeux m’amena d’autres amis. Ceux-ci s’enflammèrent en m’écoutant, mais ils ne furent que feux de paille ; car, trop dérangés par ce que je leur montrais, ils s’en allèrent également.

Tout cela me fit encore mieux saisir l’Écriture dans laquelle ces attitudes étaient prédites ne serait-ce que dans la parabole du semeur. Joan resta à mes côtés et mit la main dans le plat avec moi, car il m’aidait et me soutenait. Il devint mon confident, celui à qui je pouvais parler. J’aimais cet homme ainsi que son épouse qui ne me quittèrent point. Ils assistèrent à ma croissance et partagèrent mes émotions venant de ce qui m’était révélé et qui les stupéfiait. Je leur ai demandé à tous deux de faire silence sur moi, et à Joan de ne révéler à personne qu’il voyait désormais; car il me fallait terminer.

Trois années après avoir mis ma barque à l’eau, je n’avais plus d’argent pour vivre. Je la vendis alors à bas prix à un homme fort riche, et évidemment cupide et trompeur, qui ne manqua pas de partir précipitamment avec elle en s’abstenant de me donner une grande part de la somme que nous avions convenu. Je me fis une cabane cette fois, que j’occupe toujours. Entre temps et pendant un moment, je cessais de donner ma vie pour reprendre des forces, car j’étais épuisé, fatigué à l’extrême – Dieu m’a donné le pouvoir de donner ma vie et de la reprendre comme je le veux – Aussi, j’en profitais pour acquérir l’épave d’un petit navire à voile que j’ai entièrement remis à neuf, à la vue de tous. Puis, je le vendis pour pouvoir continuer mes écritures. Je divisais le produit de la vente en petites sommes mensuelles, correspondant à celles dont disposent les pauvres gens que l’on assiste. A l’heure où j’écris cela, je vis toujours avec ce peu d’argent. Mais il me reste encore de quoi souper dans ma cabane pour quelque temps. Ce qui suffira probablement pour arriver au terme de ma mission.

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Mes écritures prévalaient sur ma vie. Et, comme je l’ai dit, sans que cela m’apparaisse, je devins de plus en plus fatigué, pouvant à peine marcher. Je dépérissais tant je fus longtemps enfermé et seul. Lorsque je vis que je me mourrais, je priais Dieu de venir à mon secours et de me donner une femme ! Voyant alors que j’avais atteint mes extrémités, Il envoya aussitôt une femme de la ville qui vint à ma rencontre. Elle me trouva assis et fatigué de mon long pèlerinage, comme mort. Après avoir pleuré sur moi, elle me releva la tête et me donna à boire l’eau de sa cruche, versa son parfum sur moi (le parfum de la femme), et me remit sur mes pieds. Sans elle, il n’y aurait point de livre de vie, et par là même point de salut pour le monde. Elle fut la femme de mon sacrifice dont elle sortira grandie, car tous ceux qui vivront dans le royaume lui seront également redevables de leur existence.

*
Voilà ce que furent les jours du Fils de l’homme. Quiconque comprendra alors que sa vie ne pouvait être écrite entre sa venue au monde et le jour où il se fait baptiser (instruire) par Jean. Il devait d’abord être formé par des épreuves qu’il subit dans le désert où il résista à Satan qui tenta de le perdre. C’est pourquoi, comme le ciseau que l’on forge avec des coups et que l’on trempe ensuite pour le rendre résistant, je fus forgé par des coups et trempé dans l’eau de mes larmes pour que je résiste ensuite aux épreuves qui m’attendaient.
On remarquera que j’ai tenté de vivre comme tous les hommes, mais que je n’y suis pas parvenu à cause de mon esprit qui ne correspond pas à celui de ce monde. C’est pourquoi ce que j’ai acquis me fut toujours enlevé par Satan jusqu’à ce que je n’aie plus rien, comme Job, dont la vie est écrite pour que je sache ce qui m’est arrivé. Et c’est en raison de cela, que Jésus dit :

Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.

Effectivement, je ne sais pas où reposer ma tête, d’autant que pour les miens et tous les amis que j’avais auparavant et qui me savaient entreprenant, je suis devenu comme un vase hors d’usage, comme un objet qui ne sert plus à rien. Toutes ces choses ne sont-elles pas déjà écrites ? C’est pourquoi ceux qui me rencontrent me disent souvent : il me semble te connaître depuis toujours ! Assurément, ils me connaissent depuis toujours, mais ils ne savent point où ils m’ont vu...

Il est donc nécessaire que j’explique les Écritures et que je démontre avec elles qui je suis. Cependant, ce qui prévaut ce n’est point que l’on sache qui je suis, mais que je délivre le monde des ténèbres et que je sauve ceux qui ne doivent point périr. Je n’ai point d’autre but que celui de vous éclairer pour vous sauver. Vous ne trouverez donc point sur mes lèvres des paroles criminelles ou frauduleuses, mais seulement la parole de vérité.

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La prophétie

Beaucoup douteront et diront de moi : cet homme qui sort de la campagne et du milieu des animaux, peut-il être celui que l’Écriture annonce ? Nous voyons cependant qu’il renonça à l’argent et aux biens matériels, et qu’il se retira ensuite du monde pour se mettre à la recherche de la vérité. Mais est-ce suffisant pour que nous lui fassions confiance ? Ne devons-nous pas écouter plutôt les savants, les religieux ou les riches qui, eux, ont de l’instruction ? Par ailleurs, comment un homme seul pourrait-il nous conduire dans la vérité ? Quelle vérité ? Nous voyons aussi qu’il fut touché et accompagné par des femmes. En est-il de même pour Jésus, qu’il estime être son image ?

Je réponds à cela que se retirer du monde c’est se retirer des eaux du fleuve de la vie. Et pour comprendre et être à l’écoute de celui qui m’envoie, comme Moïse je fus retiré des eaux. Or, lorsqu’on est retiré des eaux, c’est bien parce qu’on y trempait dans ces eaux ! Je dis qu’on ne peut juger de l’extérieur ce que l’on a pas vécu de l’intérieur. J’enseignerai la matière et l’esprit, l’homme et la femme et toutes choses. Comment pourrais-je alors parler de la matière si je ne l’avais point manipulée ou de la femme si je ne la connaissais que par ouïe dire ? Les prophètes ont tous des femmes, sinon ils ne pourraient être équilibrés. C’est pourquoi il y a des femmes qui accompagnent Jésus dans sa vie et notamment plusieurs Marie ; car Marie signifie celle qui est mariée à Dieu ou à son fils. Il y a également des barques, ainsi que cet aveugle de naissance auquel j’ai ouvert les yeux, ce médecin qui ne saisissait pas la résurrection des morts, la Samaritaine qui le trouve assis au bord du puits (de la vérité), et bien d’autres choses encore qui seront expliquées. Tâchez alors de ne pas vous interroger constamment en lisant, car dès après que je vous aurais enseignés, vous ne trouverez plus aucune question à me poser.

Les Écritures couvrent l’histoire du monde du début jusqu’à la fin, qui est l’apocalypse, suivie du règne de Dieu sur toute la Terre. Seul le Créateur régnera avec ceux que je viens chercher, car ils sont ses brebis, son peuple. Il s’agit de la postérité d’Abraham, d’Isaac et de Jacob à qui toute la Terre fut promise en héritage. Ces hommes et femmes, choisis de Dieu, sont ceux qui se reconnaîtront en moi après avoir mangé le pain du ciel que je leur apporte. Ce pain, qui sera multiplié par la

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multiplication du livre, est la nourriture de l’esprit qui ouvre les yeux et ressuscite les morts ; car, sans cette nourriture, les hommes sont morts.

Je sais que vous êtes fort étonnés qu’un homme puisse vous parler comme je le fais. Cependant, écoutez et comprenez : puisque l’apocalypse ne s’est pas encore produite, sans quoi vous seriez déjà dans le royaume, elle est donc à venir. Par conséquent, vous vous trouvez avec l’Agneau de Dieu dans l’Écriture, ce qui signifie avec Élie (l’élu) que Jésus appelle, qui est le Fils de l’homme. Vous n’êtes donc pas deux mille ans après la mort de Jésus, mais seulement au jour où, assis sur moi l’ânon, il est dans son accomplissement au milieu de vous. Disposez-vous donc à vous voir actuellement avec moi dans les Écritures, car vous êtes la foule que Jésus enseigne. Et lorsque vous m’aurez entendu, vous n’en douterez plus je vous le dis. Je ne puis cependant expliquer en quelques mots que ma vie et la sienne n’en sont qu’une. C’est pourquoi j’ai d’abord montré que mes origines sont conformes à celles de Jésus et que le véritable jour de la nativité est le quinzième jour du dernier mois de l’année, qui est devenu le vingt-cinquième, à la suite du déplacement de dix jours qu’il y eut autrefois dans le calendrier.

Le voile recouvrant les Écritures

L’ancien et le nouveau testament furent faits sous voile, pour que ce voile disparaisse avec la venue du Fils. Mais en vérité, il y a deux lectures, parce que ce sont deux voiles qui les recouvrent. Sous le premier, où je vous fais entrer, il s’agit du monde conduit par Moïse, du commencement à la fin. Et, sous le second, il s’agit de la vie du Fils unique et du monde nouveau. Mais sans le Fils, debout sur ses pieds, le livre des prophètes resterait cacheté ; parce que c’est seulement celui qu’elles annoncent qui enlève les sceaux et dévoile leur contenu depuis Adam jusqu’à l’Agneau qui est victorieux du monde. Toutefois, ce n’est qu’avec le livre entier que je puis enlever les sceaux. Tachez alors de ne point vous fermer, car nul autre ne peut vous montrer ce que vous avez délaissé.

Selon l’Écriture, n’est-ce pas lorsque Jésus arrive au Mont Golgotha (ce qui signifie le lieu du crâne) que le voile du temple se déchire de haut en bas ? Le lieu du crâne n’est autre que le lieu du temps où l’esprit de l’homme est formé et en mesure de porter la vérité, car jusque-là il ne le pouvait encore. Et c’est par mes longues et douloureuses années de recherches que je suis arrivé à ce fameux lieu du crâne, où tout me fut révélé. Ce qui eut pour effet de me faire mourir pour ce monde que les hommes rebelles ont bâti contrairement aux règles de la vie qui furent données à tous dès les commencements. Cela montre que seul le Fils déchire le voile du temple (le voile qui recouvre les Écritures) car, lorsqu’il paraît et meurt pour le monde, chacun peut enfin saisir ce qui est écrit. Et toute la Terre tremble de frayeur ce jour-là !

Mes prédécesseurs, les prophètes, ont longuement préparé ma tunique et ma couronne pour que j’entre dans le monde vêtu et couronné. Mais s’ils ne m’avaient annoncé comme ils l’ont fait dans l’ancien et le nouveau testament, depuis Adam jusqu’à l’Agneau (qui sont les figures de celui qui devait venir), j’arriverais au milieu du monde sans force et sans gloire, et nul ne m’écouterait. Il faut donc que vous reconnaissiez le Fils de l’homme à travers son personnage, sa lumière et sa mission, et que vous le suiviez pour votre salut et celui du monde. Ce que vous avez vu dans l’Écriture, c’est l’esprit de son personnage, ainsi que les matières dans lesquelles il

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vous conduirait et les miracles qui s’en suivraient. Ces miracles se produiront lorsque je vous ouvrirai les yeux en expliquant l’univers entier (les astres et les mondes), ainsi que les Écritures, le Fils de l’homme, d’où vous venez, qui vous êtes, où vous allez et ce que sera la suite des jours. Rien ne restera caché. Tout ce qui était tenu secret depuis la création du monde sera révélé à ceux qui sont humbles de cœur et simples d’esprit.

Mais pour sortir des sépulcres et du séjour des morts dans lequel vous êtes, il ne faut plus considérer la résurrection annoncée comme s’il s’agissait du réveil de tous ceux qui vécurent depuis le commencement du monde ; car, vous les saints d’esprit, je vous ressusciterai comme je le fus moi-même avec puissance par celui qui m’envoie. Ainsi, dans ce jour singulier, vous allez assister à une grande chose, à l’immense prodige de la résurrection des morts, qui est votre propre résurrection. Vous verrez alors clairement la nouvelle Jérusalem (la ville sainte) qui est la figure des nouvelles cités des hommes. C’est pourquoi pour ce grand jour de la venue du Fils, l’Écriture annonce :
 

Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à grand nombre de personnes.


Mais la prophétie ne se trouve que dans l’ancien testament où la venue d’Emmanuel, qui est Élie, est annoncée. L’objet du nouveau testament étant de le présenter et de le faire lever, en empêchant toute imposture ; car seul le Véritable peut démontrer qui il est. Vous allez donc vivre avec moi ce qui est écrit. Et je vous le dis, ceux qui ont cru pouvoir s’emparer de ma vigne, vont disparaître de la face du monde ; car Jésus est l’esprit de la prophétie, l’esprit de Dieu dans un homme et dans l’homme que je suis. Ma venue est naturelle toutefois et obligée, comme cela vous apparaîtra après avoir mangé à ma table.

Cependant, en croyant que le Sauveur est venu il y a deux mille ans, beaucoup disent : le Fils est déjà venu et il ne s’est rien passé, il a échoué ! Et moi je dis qu’il s’entend seulement aujourd’hui, dans les temps difficiles, qui sont les temps messianiques. L’homme n’a nullement conscience qu’en étant avant l’apocalypse, il est forcément avec lui, et il prétendrait qu’il a échoué ? Croit-on que l’on soit plus que le Créateur de toutes choses, pour être victorieux de Lui ? Les hommes ignorent que ce sont les planètes qui font briller les étoiles, et ils prétendraient pouvoir faire reculer Dieu ? Homme dépourvu d’entendement, si quelqu’un échoue sur cette Terre ce sera toi qui lis et non moi qui t’écris ; car si tu n’es plus en mesure de concevoir et de saisir la vérité, tu ne finiras pas d’accomplir tes jours. Ta stupeur va être grande, fils de la Terre !

Le témoignage des Écritures

Croyant, comme vous tous, qu’il s’agissait de choses anciennes, il ne me serait pas venu à l’esprit de me chercher dans les Écritures. Cependant, comme je l’ai dit, je m’y suis vu lorsque je cherchais un témoignage sur ce que j’avais déjà découvert sur les astres et le chemin de la vie qu’ils procurent aux hommes. Cela fut

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redoutable pour moi, car il est effrayant de voir son visage dans un livre écrit depuis des milliers d’années. J’étais d’autant plus angoissé que je ne voulais pas être cet homme ! Pourquoi moi, me disais-je, n’y en a-t-il point d’autres ? Mais un autre dirait la même chose pensais-je, et il n’y aurait personne pour venir ! J’ai donc fini par accepter après plusieurs renoncements ; car, comme on ne peut s’empêcher de voir sa propre image lorsqu’on se penche sur l’eau, je ne pus m’empêcher de me voir dans les Écritures sur lesquelles je me penchais.

Ceci montre également que, bien que la connaissance des temps et de toutes choses me soit donnée, sans le témoignage des prophètes, je n’aurais pu savoir qui j’étais, ni n’aurais pu me lever. Le nouveau testament est aussi écrit de telle sorte que l’on puisse me reconnaître et me suivre en toute confiance. Concevez alors que je n’existe pas aujourd’hui à cause des Écritures, mais qu’au contraire ce sont les Écritures qui existent pour moi. Jésus étant l’image et la réalité du Fils de l’homme, je suis son accomplissement, et Élie qu’il appelle du haut de sa croix.

Je ne voudrais pas être cet homme ; mais, ceint de force, je suis obligé de passer devant vous. Lorsque j’étais jeune je faisais ce que je voulais, mais maintenant je vais où l’on me conduit de force, en sachant qu’il en est fait de moi. C’est parce qu’il en est bien ainsi, que Jésus dit à Pierre (je le suis) :
 

En vérité, en vérité je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi.


Je montrerai bientôt que je suis Pierre dans le livre, et vous comprendrez pourquoi je marche derrière Jésus. Mais déjà vous saisissez par quelle mort je glorifie celui qui m’envoie. Je ne viens point vous donner de leçons cependant. Je viens seulement montrer les choses célestes et terrestres telles qu’elles sont, afin que vous puissiez vous éclairer et sauver vos vies. Ensuite chacun fera ce qu’il voudra. Mais sachez déjà que la vérité dans laquelle je vais vous conduire, vous délivrera des ténèbres et de vos chaînes ; car seule la vérité affranchit l’homme.

Les portes fermées du monde

Vous êtes esclaves et malheureux dans ce monde, parce que vous ne connaissez pas la vérité. C’est pourquoi, au fil du temps, les nations sont devenues des parcs et des enclos dans lesquels ceux qui règnent ont la mainmise sur vos esprits, sur vos corps, sur vos biens, sur votre liberté ; ainsi que sur la terre qui ne vous appartient plus. Vous êtes leurs sujets et leurs esclaves.

N’ayant en eux aucune lumière, les gouvernants conduisent forcément le monde à sa ruine. Et vous êtes tout près d’elle, car désormais les portes se ferment. Il n’y a plus d’avenir pour ce monde tel qu’il est. Vous apparaît-il que les portes se ferment et que c’est en raison de cela que vous ne pouvez plus envisager l’avenir de vos enfants ? Ces derniers le voient et beaucoup se désespèrent, car on vous a conduits dans le mensonge sur l’homme et son devenir, ainsi que sur Dieu et son fils. Alors, comme l’Écriture en témoigne, vous êtes aveugles, sourds, estropiés,

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paralytiques, lépreux et boiteux dans le sens spirituel. Comment sauriez-vous alors qui vous êtes sur cette Terre et où vous allez ?

Mais avec l’eau des Écritures, je vais vous baptiser, vous soigner et vous guérir de vos infirmités. Après quoi, vous qui m’écoutez, vous serez conformes aux éléments de l’existence et aux raisons pour lesquelles vous avez été créés, car vous serez différents et ne verrez plus avec les mêmes yeux. Ce qui sera votre premier pas vers le salut.

L’homme pur et innocent est un agneau. Celui-là a forcément en lui le cœur et l’esprit de sa jeunesse. Il parle alors comme un enfant, disant ce qu’il a vu et entendu sans se soucier de ceux qu’il dérange. Tel je suis. C’est pourquoi lorsque Jean m’a vu en ce jour, il a dit : voici l’Agneau de Dieu ! Et il présenta, par Jésus, ma personne et mon personnage, ainsi que les domaines et matières dans lesquelles je vous conduirai, et ce que seraient les miracles que j’accomplirai. Ces miracles concernent les guérisons dont je viens de parler. Jean fut donc envoyé devant moi pour préparer mon chemin. Mais quand il présente l’Agneau (qui est ce même agneau qui combat le m
onde corrompu dans l’apocalypse), nul ne s’aperçoit qu’il s’agit du Fils de l’homme qui arrive au soir du monde quand les portes sont fermées. Cela vous fait saisir pourquoi il est écrit :
Jésus se présenta à eux (ses disciples) les portes étaient fermées.

Il y a deux mille ans, les portes n’étaient point encore fermées, car le monde pouvait encore accomplir beaucoup de choses. Or, aujourd’hui, elles se ferment les unes après les autres, comme cela vous apparaît en levant les yeux sur la situation du monde. Ayez donc conscience que, quoi qu’il fasse, ce monde est perdu ; cela, parce qu’il ne peut plus revenir en arrière pour prendre un nouveau départ. D’ailleurs, même s’il pouvait le faire, il emprunterait de nouveau les mêmes sentiers et arriverait au même endroit ; parce que dans l’ignorance de ce qu’il est, l’homme ne peut savoir comment il convient de vivre pour ne point détruire ce par quoi il vit.

Le terme des fausses croyances

Mais l’on dira : personne ne peut empêcher l’homme d’avoir une religion ! Assurément, jusqu’à l’arrivée du Fils de l’homme qui conduirait la créature dans toute la vérité, nul ne pouvait empêcher la formation de religions qui sont autant de sectes pernicieuses et non la Religion, celle qui consiste à aimer et à protéger tout ce que Dieu a créé. Mais, jusqu’à ce jour, vos croyances dans les hommes religieux, politiques, philosophiques, scientifiques ou remplis d’argent, vous empêchaient de voir ce que fut ce monde et ce qu’en serait l’aboutissement. Aussi, vous ne pouviez pas savoir ce que sont les temps dans lesquels se trouve le monde, ni concevoir ce qu’est la séparation des hommes annoncée pour la fin des temps. Cette séparation est celle des boucs et des brebis, ou celle du blé et de l’ivraie dont parle l’Écriture, qui décrit aussi ce qu’est l’apocalypse qui s’en suit. A partir de quoi, vous ignoriez que la ville sainte (qui est la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel), est le modèle des cités à venir.

C’est pourquoi, je vous le dis, tout ce que vos enseignants vous firent croire sur l’univers, la Terre, le monde, l’homme et ce qu’il est au sein de l’univers ; ainsi

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que sur la prophétie et sur l’envoyé de Dieu lui-même, n’est qu’une montagne de mensonges ! Rien n’est vrai dans leurs doctrines qu’ils font cuire au four du temps pour qu’elles prennent l’apparence du pain du ciel. Mais tout est mensonge du début à la fin de ce qu’ils vous enseignent. Toutefois vous aurez beaucoup de difficultés à admettre que vos croyances ancestrales sur les choses du ciel, sur la prophétie et sur Jésus sont tout à fait erronées. Veillez à cela, car le monde agonisant en appelle à la vérité.

Bien que je sois un ânon, le petit d’une ânesse, je retirerai les armures de ceux qui dominent et pratiquent le mensonge ; et ce ne sera point pour leur gloire ! Il est écrit que ceux qui s’élèveraient seraient abaissés par le Fils de l’homme, lorsqu’il viendrait séparer les boucs et les brebis. Cela est prédit et s’accomplit aujourd’hui où vous n’avez jamais été autant éloignés de la vérité. Prêtez-moi donc l’oreille, et faites preuve de patience pour lire, comme je fais preuve de patience pour écrire ; car au soir du monde, le Fils épouse la vérité et invite au souper de ses noces tous les saints d’esprit. Il s’agit, dans l’Écriture, du souper que Jésus donne le soir à ses disciples avec la nourriture de l’esprit, qui est le pain et l’eau que j’apporte à ceux qui ont faim et soif de la vérité.

Le Fils, en chair et en os, est le dernier prophète qui se lève pour agir et récolter ce que ses prédécesseurs ont semé. C’est pourquoi nous montrerons que la prophétie se trouve dans l’ancien testament ; et que le nouveau testament avait pour objet de me faire lever après avoir fait sortir les imposteurs devant moi, afin qu’en arrivant à l’improviste je les prenne dans leurs pièges. Le nouveau testament avait ainsi pour but de préparer mon chemin, car il fallait plusieurs siècles pour de tels travaux. Mais il est aussi écrit pour que le Fils véritable puisse se reconnaître. Il existe donc pour votre salut, car il empêche l’imposture ou la révèle.

Si je vous trouble par ces premières paroles qui montrent à l’évidence que les religions ont empoisonné les hommes depuis des siècles, ce que je dis est néanmoins entièrement véritable. Ne soyez donc pas suspicieux, et comprenez ce que j’explique pour sauver votre vie. Ce n’est pas sans raison que je viens aujourd’hui à l’improviste pendant que le monde tient ses derniers discours, car j’ai un peuple à sauver de ce qui arrive. Ce peuple, comme je l’ai dit, est composé de tous les saints d’esprit du monde entier que je vais enseigner et réunir autour de ma bannière, pour faire d’eux un peuple unanime et unique. Ainsi, par un seul, chacun d’eux saura qui il est dans le monde et dans l’univers. N’est-ce point là un grand miracle que seul le Fils peut accomplir ?

L’exécution du décret

Le changement du monde passe d’abord par le changement de l’homme. Et Jésus annonce celui qui viendra le changer. Je suis cet homme annoncé. C’est pourquoi, dans cette attente, il fallait écouter Dieu dans l’Écriture et pratiquer sa loi. Mais, n’ayant point voulu entendre Dieu ni rechercher la vérité, voici que le châtiment arrive. Soyez donc vigilants sur ce que je montre car, par décret, Dieu a dit qu’il rendrait l’homme aussi rare que l’or fin sur la Terre, aussi rare que l’or d’Ophir ; cela à cause des hypocrites et des méchants qui règnent de force en perdant le monde. Ce qui donne tout son sens à cette parole de l’Écriture, qui explique l’apocalypse, à la fin de l’ancien testament :

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Car voici, le jour vient,
Ardent comme une fournaise.
Tous les hautains et tous les méchants
seront comme du chaume ;
Le jour qui vient les embrasera, Dit l’Éternel des armées,
Il ne leur laissera ni racine ni rameau.
Mais pour vous, qui craignez mon nom,
se lèvera le soleil de la justice,
Et la guérison sera sous ses ailes; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants,
Car ils seront comme de la cendre Sous la plante de vos pieds, Au jour que je prépare,
Dit l’Éternel des armées.


Puis Il ajoute :
 

Voici, je vous enverrai Élie (l’élu), le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive,
Ce jour grand et redoutable.
Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères,
De peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.


Si vous concevez et admettez aujourd’hui qu’un homme devait venir pour éclairer et mettre à l’abri ceux qui comprennent, il est facile de saisir cette parole de l’Écriture et ce qu’est son accomplissement. N’attendez donc pas d’avoir des oreilles de cendres pour m’écouter, car je suis Élie, ce prophète annoncé.

Avec les explications des astres, nous verrons que l’homme a été créé tel qu’il est, il y a moins de dix mille ans, et que c’est en raison de cette grande jeunesse que son cœur se porte essentiellement au mal. C’est pourquoi Dieu envoya d’abord Moïse pour qu’il fasse connaître Sa loi et avertisse le monde de ce qui lui arriverait s’il ne la mettait en pratique. Or, les hommes, trahis par leur vanité, rejetèrent cette loi et mirent des rois à leur tête pour que Dieu ne règne pas sur eux. Voyant cela, Dieu laissa alors l’homme faire tout ce qu’il voulait, jusqu’à ce qu’il se donne une cuisante leçon qu’il ne sera pas prêt d’oublier, je vous le dis.

Le monde fit donc tout ce qu’il ne faudra plus jamais faire sur cette Terre. Car, par sa rébellion, il finit par amener les chaudrons nucléaires, qui sont les moyens d’ôter de la Terre tout ce qui ne doit point s’y trouver. Avec l’atome le monde fut créé, par l’atome il sera détruit. C’est le jour de l’Éternel. C’est pourquoi, comme Il l’a promis, Dieu envoie Élie.

Je sais que vous vous demandez comment ceux qui comprennent seront sauvés. Jusqu’à moi vous disiez : est-ce que les armes nucléaires peuvent être

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utilisées ? Si elles le sont, peut-il rester des vivants ? La Terre sera-t-elle encore habitable ? Je réponds tout d’abord que lorsque Satan fait entrer ses chaudrons dans le monde (les usines atomiques), le monde tient forcément ses derniers discours. Car, en vérité, ce ne sont point ces chaudrons et les puissances destructrices qu’ils provoquent qui sont la cause de sa fin, mais les raisons qui les ont amenés.

Sachez cependant que les fils de Satan, qui se frottent les mains de contentement en mettant au point leurs armes nucléaires, sont bien loin d’imaginer ce qui va se produire. Ils ne comprennent toujours pas que le jour où les militaires utiliseront leurs armes, ils ne pourront le faire que massivement, en provoquant de la sorte l’embrasement de la Terre qui sera instantanément suivi du déluge tout autour du monde. Comme nous le verrons, ce sera votre salut, parce qu’il y a une parade à ce feu et au déluge qu’il engendrera. Sachez cependant que le feu sera destructeur et le déluge réparateur. La Terre aura alors changé sa face. C’est là que vous sortirez comme des veaux de l’étable, sautant et bondissant de joie sur les cendres des méchants, car cette fois vous serez délivrés des puissances de Satan pour toujours. Vous serez alors dans le royaume où il n’y aura plus de traces de ceux qui perdirent le monde, et dans un monde nouveau qui ne sera plus jamais détruit.

Comprenez enfin que la mécanisation et les armes nucléaires qu’elle amène sont les obligatoires conséquences des ténèbres et du mauvais esprit de ceux qui règnent. En se proclamant Dieu eux-mêmes, ces hypocrites ne pouvaient voir où ils emmenaient le monde et qu’ils allaient disparaître avec lui. Alors ne craignez point les chefs des nations, les puissants, les riches, les conquérants, les scientifiques, les militaires, et les religieux qui les bénissent et les glorifient ; parce qu’après avoir eu l’audace de défier Dieu, leurs œuvres vont leur retomber dessus. Ils auraient dû entendre et croire aux Écritures, mais pour régner ils ne l’ont point voulu.

Le changement de monde

Avec ou sans le Fils de l’homme, cette fin est résolue et ne peut être différée. Sachez cependant que Dieu n’a point créé toute la famille solaire et son monde vivant pour qu’il n’y ait point de réchappés. C’est pourquoi, dans l’apocalypse de Jean, chacun voit que l’Agneau est celui qui combat le monde corrompu avec l’épée de sa bouche, qu’il en est victorieux et qu’il règne avec les saints d’esprit au siècle des siècles. Or, puisque l’apocalypse est devant et non derrière, vous êtes bien en présence de cet agneau, où que vous soyez sur la Terre. Aussi écoutez : puisque nous sommes juste avant l’apocalypse, il est certain que nous ne sommes pas après Noé, mais dans le monde de Noé, qui est le premier monde corrompu allant être détruit. Pourquoi est-ce une certitude ? Parce qu’après avoir détruit le monde corrompu, Dieu promet à Noé qu’il ne le détruira plus jamais. Il lui dit :

Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, car les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait. Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.

Ayant formellement promis à Noé qu’il ne frappera plus jamais le monde tant que la Terre subsistera, Dieu ne peut le faire de nouveau ; sinon Il le détruirait deux fois et
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faillirait à sa parole. Or, Dieu n’est pas menteur. Et aujourd’hui, où il visite la Terre, chacun s’en convaincra je vous le dis.

L’arche de Noé n’est évidemment pas un navire composé de trois étages selon la lettre, mais ce livre que je vous écris et qui est composé de trois parties. Car c’est lui qui vient vous chercher dans la mer humaine pour vous mettre à l’abri sur les monts pendant que le feu et l’eau accompliront leur œuvre. Noé est l’un de mes sept éclairages dans les Écritures. C’est pourquoi je sais ce que je dis.

Mais Jésus avait prévenu le monde entier qu’au jour de la venue du Fils de l’homme, il se produirait ce qui se produit en Noé et au temps de Lot. Ce qui est tout à fait semblable. Afin que cela vous serve de témoignage et vous incite à m’écouter, voici ce que dit Jésus sur le jour de ma venue :

Car, comme l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour (ce sera très rapide). Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté par cette génération.

Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.

Quand on croit en Jésus, on croit ce qu’il dit. Est-ce cependant cette parole de Jésus que les religieux enseignent ? Vous demandent-ils de vous tenir prêts à recevoir le Fils de l’homme et à entrer dans l’arche ? Il est évident que dans le sens de la lettre, l’arche de Noé est un navire... Mais l’Écriture ne se lit point dans le sens de la lettre, habitants des sépulcres ! Car pouvez-vous imaginer Noé en train de courir après les insectes, et après les petits et les gros oiseaux de chaque pays, ainsi qu’après les reptiles, les quadrupèdes et autres animaux du monde entier pour mettre des spécimens de leur race dans l’arche avec de l’eau et leur nourriture respective ? Est-ce ce que vous croyez ? Abandonnez plutôt l’enseignement de vos chefs religieux, cela redonnera forme à vos visages et à vos pensées. Et suivez-moi, vous ne serez point confus.
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Le Véritable et les imposteurs

On ne peut savoir qui est l’homme qu’à partir de la compréhension de l’univers. Or, ce n’est point par la prétendue origine de l’univers des scientifiques que l’on peut être éclairé ; car imaginer les astres et tout ce qui vit à partir de l’explosion originelle d’une mystérieuse matière venant de nulle part, c’est élaborer la science de la non raison d’existence... Il s’agit d’un énorme mensonge dans l’ampleur duquel vous vous noyez, en perdant vos vies et l’humanité. Non, nous verrons que l’univers existe de toute éternité, et que les étoiles brillent pour éclairer et faire vivre leur monde au sommet duquel l’homme est toujours placé. Lorsque nous l’aurons démontré, vous saurez alors que le monde est fort jeune et que, comme cela est déjà écrit en Noé, c’est en raison de cette jeunesse que le cœur de l’homme se porte essentiellement au mal. Le monde qu’il bâtit alors est instable, injuste, et ne peut apporter que la fin de toute vie humaine. Toutefois, Dieu envoie son fils juste avant que cela ne se produise, pour révéler tout ce qui était tenu caché jusqu’à son arrivée et sauver ce qui doit l’être. Ainsi, l’apocalypse qui s’en suit, qui est résolue et annoncée depuis toujours, servira d’éternel exemple aux réchappés. C’est pourquoi, il ne faut point confondre la fin de toute vie qu’amèneraient inéluctablement ceux qui règnent, avec l’apocalypse qui met fin à leurs pratiques insensées.

Les fils de Caïn

L’Eden était la beauté du monde des commencements. Mais il fut bien vite enseveli par les fils de Caïn qui régnèrent jusqu’à présent, en pratiquant ce qu’il ne faudra plus jamais faire. Ce qui n’est pas vain et inutile toutefois, car savoir où conduit la rébellion à Dieu est un acquis considérable. Pour l’instant, il faut voir que ceux qui montèrent les mauvais chevaux troublèrent les eaux du fleuve de la vie avec leurs pieds, sans prendre garde à la prophétie qui témoigne de ce qu’il adviendrait d’eux et de leur monde rebelle. Alors, comme l’Écriture l’annonce, les nations produisirent leurs moyens de défense sans pouvoir prédire ce qui allait arriver, et persévérèrent dans leurs voies sans pouvoir annoncer l’avenir. Mais voici qu’elles ne sont plus que de la paille aujourd’hui et vont brûler comme une seule toutes ensemble, car il est une abomination de se complaire en elles et d’espérer dans leurs voies.

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Qui a cru à la prophétie ? Et qui comprend cette parole de Jean, en fin des Écritures, pour ce grand jour :

Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.

Condamnés ainsi et ouvertement par les Écritures, comment alors purent-ils devenir rois, chefs militaires, puissants ? Peut-on être jugé de la sorte et prétendre marcher avec Dieu ? Ce sont pourtant ces hypocrites montrés du doigt que vous placez à vos têtes, eux que vous chérissez ! Mais il m’est demandé de les débusquer et de les chasser comme du gibier, pour le grand festin de Dieu, parce que leurs œuvres sont celles de Caïn qui sont d’une très désagréable odeur à l’Éternel.

Puisque l’homme n’a pu se concevoir ni se créer, il va de soi qu’il ne peut nullement établir lui-même ses propres règles pour subsister. Seul le Créateur peut les lui donner, comme vous-mêmes placez les règles de marche au sein des machines que vous concevez. Dieu fit ainsi connaître sa loi à Moïse, afin que par elle vous puissiez arriver jusqu’au Fils de l’homme en étant saints d’esprit et debout. Mais vos pères ont jeté cette loi par-dessus l’épaule pour établir des rois et leurs lois ! Étonnez-vous alors qu’il y ait autant d’injustices, de dévastations, d’oppressions, de désespoir, de maladies et de cris de douleurs parmi les peuples.

La confusion règne partout et dans tous les domaines, parce que le monde vit Babel aujourd’hui. En effet, Babel est l’image de ce monde qui élève au ciel ce qu’il ne faut pas et qui parle le même langage tout autour de la Terre. Il ne peut en être autrement, parce que les hommes se confient et obéissent à ceux qui les orientent dans la même voie. C’est pourquoi vous êtes tous en train de croire à la science qui sort de l’homme et non à la science par laquelle on existe, ainsi qu’à des libertés qu’accordent les dirigeants et non à la liberté originelle. Vous évoquez des sociétés religieuses et jamais la religion qui consiste à pratiquer les règles de vie données par Dieu, et à s’élever ensuite jusqu’à Lui pour acquérir la connaissance et se conformer à sa volonté. Vous percevez le réel, mais vous interprétez tout à l’envers. C’est pourquoi beaucoup prétendent que la Terre n’a jamais connu d’hommes aussi intelligents que ceux d’aujourd’hui...

Dieu, par Moïse, a prévenu l’humanité, mais l’humanité ne l’a pas entendu parce que les prêtres de Satan donnent de fausses interprétations de l’Écriture, comme les scientifiques donnent de fausses interprétations du sidéral. Tout cela inverse vos jugements. Il en découle alors les ténèbres humaines, vous faisant ressembler à des hommes perdus dans une forêt obscure, qui ne trouvent point le chemin pour en sortir. En effet, aujourd’hui vous errez car nul ne peut dissocier Dieu des religions, ni les astres des scientifiques, parce que ces hommes disent haut et fort : nous avons le privilège de la sagesse et de la compréhension ! En les croyant, vous êtes désorientés et désespérés.

Tout cela m’occasionne beaucoup de peine, car vous ne pouvez plus envisager de vivre sans le veau d’or (qui est la monnaie), sans les villes monstrueuses qui ne cessent de grandir, sans les machines de fer qui détruisent tout, et sans ceux qui

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détiennent des pouvoirs et vivent d’autrui en disant : écoutez ce que l’on vous dit ! Faites ce que l’on vous demande et taisez-vous ! Vous faites alors ce qu’ils vous demandent et vous marchez en pleurant. Ce qui est un grand malheur. Car dès lors que les puissants ont la mainmise sur vos pays, sur vos régions et vos biens, ainsi que sur vos familles, vos enfants, vos corps et vos esprits, que reste-t-il de ce qui fait de vous des hommes ? Il ne vous reste rien. Alors écoutez-moi. Après quoi, vous les innocents, vous ne serez plus des agneaux que les loups dévorent, mais des agneaux dont les loups ont peur.

En ce jour, la Terre est comme une femme enceinte dont les enfants se bousculent en son sein. Les uns vont naître pour la vie éternelle, ce sont les saints d’esprit rendus parfaits à la fin des siècles ; et les autres périront lamentablement à cause des iniquités de leurs pères qui se sont portées sur eux par les transgressions de la loi. Tout cela annonce de grandes douleurs, car en plus de la difficulté de naître de nouveau, il y aura ensuite la séparation des justes et des injustes.

Les démoniaques

Vous donc les théologiens qui sondiez les Écritures, et vous les savants qui vous penchiez sur la science, n’auriez-vous point dû informer le monde et préparer la femme enceinte pour le jour de son difficile accouchement ? N’est-ce pas ce que vous auriez dû faire avec la prophétie qui annonçait cet événement pour la fin des siècles, ou avec la science qui le montre pareillement ? Mais, habités par des démons, vous êtes davantage préoccupés par la gloire, la récompense, l’argent et la recherche des honneurs, que vous ne l’êtes par le développement spirituel de l’homme et la connaissance de la vérité ; sinon, vous seriez informés du jour de sa délivrance que je viens annoncer.

Vous donc qui vous nommez scientifiques, oui vous les missionnaires sans mission, la vérité va placer dans les mains des hommes un cordeau qui leur servira à mesurer votre imposture ainsi que votre excessive vanité. Vous n’auriez point dû vous asseoir sur le trône de Dieu qui n’est pas à vos dimensions. Avez-vous des révélations à faire au monde ? Il n’en est rien. Et l’Écriture en témoigne, car elle annonce un homme (l’esprit de vérité) qui conduira la créature dans toute la vérité. Et je me glorifie d’être cet homme annoncé. Lorsque vous parlez de l’univers et de l’existence, vous ne faites qu’enfoncer davantage le monde dans les ténèbres. Vous cachez votre ignorance avec des millions ou des milliards d’années d’évolution et de hasard qui vous dispensent de toute explication cohérente. Vous tissez des toiles de mensonges dans lesquelles les hommes se prennent et se débattent. Cependant, la science a un autre objet et une autre fin que vous ne pouvez nullement saisir en croyant que vous êtes au-dessus de tous, et probablement les seuls êtres intelligents de l’univers... Mais avec vos mensonges, j’ai fait de vous mon marchepied et vous ne vous en remettrez pas. Bien que vos noms soient honorés dans le monde, avec les religieux et tous ceux qui règnent, vous êtes des imposteurs et les pères de l’horreur, coupables d’avoir amené les souffrances du monde et sa fin.

Ici je m’adresse à vous, les scientifiques démoniaques, qui avez fait de la science une affaire inextricable et une substance empoisonnée qui tue les hommes ! Il suffit de regarder vos œuvres qui souillent, modifient les êtres, profanent et dévastent la Terre, ainsi que les chaînes des gens et leurs fardeaux, pour comprendre ce que sont vos pensées et vos travaux. En vous proclamant savants, vous pensez

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pouvoir tout vous permettre, jusqu’à changer la nature, comme si la Terre et ses habitants étaient les ouvrages de vos mains. Non seulement vous ignorez tout de l’existence, mais encore vous êtes convaincus d’être plus que les prophètes qui ont depuis toujours annoncé le sort de ce monde.

Avec beaucoup d’arrogance, vous faisiez croire aux hommes que vous seuls aviez le privilège de connaître la matière, comme les sectes religieuses leur firent croire avec d’abominables mensonges qu’elles seules connaissaient Dieu. Et voici que plus personne ne peut ouvrir la bouche ! Eh bien, après avoir mesuré, pesé, compté vos paroles et vos œuvres, nous allons maintenant en estimer le prix. Si vous n’arrivez pas à saisir la science, c’est que vous rejetez le Créateur. Aussi, en vous substituant à Lui, vous interprétez forcément tout à l’envers, jusqu’à affirmer que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont des étoiles manquées, alors qu’elles sont au contraire des étoiles en préparation. Vous savez boire l’eau quand vous avez soif, mais vous ignorez toujours par quel mystère elle se trouve en abondance sur la Terre. Vous parlez de la particule et de l’astre, sans toutefois connaître le cycle de la matière. Vous donnez des explications, mais sans connaître le principe d’existence des masses. Vous prétendez, vous affirmez et conduisez le monde à sa ruine. Hypocrites ! Aujourd’hui vous êtes mis à la porte, car vous n’êtes pas de taille à sortir Dieu de son univers, et vos bras sont trop courts pour abolir ses règles.

Depuis que je vous observe, je vous entends dire aux peuples : vous allez bientôt tout savoir sur la vie, car nous venons de découvrir ceci et cela avec lesquels nous allons enfin pouvoir démontrer l’univers et qui nous sommes ! Mais vous continuez d’entraîner les hommes dans vos mensonges, jusqu’à leur faire croire qu’ils sont une espèce de singes qui évolue indéfiniment... Vous ajoutez que le passage de l’humanité sera bref, et que même l’univers disparaîtra ! Avec de telles paroles, vous ôtez le désir de vivre, parce que de telles affirmations détruisent les esprits des hommes et annulent en eux leur raison d’exister. Mais la vérité va leur apparaître toute autre je vous le dis, et cette fois la vie trouvera tout son sens dans leur cœur.

Étant incapables de lire les Écritures, vous les contestez. Et en me regardant d’en haut, vous ricanez. Mais où situez-vous la sagesse depuis vos tours : au sein de vos chaudrons nucléaires à partir desquels vous produisez les armes effroyables de la fin et les déchets contaminés ? Ou bien dans les eaux souillées par vos produits ? Serait-elle dans vos laboratoires où vous cultivez d’abominables maladies avec les militaires pour exercer votre domination sur les populations ? Se cacherait-elle parmi vos victimes qui meurent chaque jour et que l’on ramasse le long des routes et autour des villes ? La voyez-vous dans vos industries qui détruisent les sites, l’air, l’eau, les animaux en grand nombre, les semences et le climat ? Habiterait-elle parmi ces peuples qui, voulant vous suivre, sont appauvris et ébranlés sur leurs bases, et désormais semblables à des squelettes sur pieds ? Est-ce la sagesse ou votre immense vanité qui vous fait croire que vous êtes au-dessus du Créateur, et que vous pouvez à votre guise changer sa création par des manipulations de gènes, de cellules et d’embryons ? Insensés ! Vous ne pensez qu’à faire des chimères et des machines de mort ! Vous ne professez que la catastrophe et le néant, parce que vous n’êtes que les enseignants du mensonge et les fournisseurs de visions démoniaques desquelles sortent la violence, l’insensibilité et les moyens de l’extermination.
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En ayant lamentablement échoué dans vos tentatives d’explications sur l’existence, vous en êtes arrivés à cette conclusion : l’homme est un hasard ! L’eau sur la Terre est un hasard ! La Terre elle-même est un très grand hasard, ainsi que l’intelligence des hommes ! Mais dites-moi, si ce hasard-là est en mesure de concevoir et de créer les astres qui offrent des conditions de vie avec lesquelles il forme le monde espèce après espèce, jusqu’aux hommes qui rient et pleurent, n’est-il pas divin ? Qu’avez-vous donc contre le Créateur pour l’appeler hasard ? Que vous a-t-il fait pour que vous soyez tous ligués contre Lui, alors qu’il vous donne le souffle de vie ? L’accusez-vous de vous laisser dévaster la Terre et d’occasionner des souffrances horribles parmi les peuples, alors qu’il vous fit connaître sa loi pour ne pas en arriver là ? Vous avez voulu vous mesurer à Dieu pour vous faire valoir aux yeux de tous, mais aujourd’hui vous voilà vaincus par une mâchoire d’âne...

Misérables créatures, vous me chargez d’une lourde tâche ! Mais ce fardeau que vous placez sur mes épaules vous écrasera et vous fera disparaître à jamais de cette Terre qui ne peut plus vous supporter. En ne pouvant vous approcher du Créateur et de ses prophètes, vous n’aviez point cru à la venue du Fils de l’homme aux jours de la fin. Mais vos œuvres vous suivent ; et par vos œuvres démoniaques qui amènent la fin, vous êtes jugés. Vous allez vous en aller, car tel est l’ardent désir de Celui qui m’envoie rendre la Terre à nouveau habitable, et telle est ma volonté.

L’unique religion

Vous, qui n’êtes pas scientifiques, écoutez-moi ! Une minutieuse observation des êtres et de toutes les perfections qui nous entourent amène invariablement à reconnaître l’existence du Créateur ; car il est certain que les choses et les êtres n’ont pu naître de leur propre initiative. Les étoiles, la Terre et le monde suscitent alors le plus grand respect pour l’Être suprême qui a tout créé par amour. Et c’est ce respect, ainsi que l’amour que l’on éprouve pour ses œuvres magnifiques, qui doivent inspirer la sagesse et faire remonter du cœur de l’homme les règles de la vie que Dieu y a placées. Ces règles sont celles qui consistent à vivre libres et en harmonie avec tout ce qui nous environne pour tirer plaisir de l’existence, sans condamner les générations à venir.

Mais les hommes ne se sont point souciés de ces règles, bien qu’elles fussent aussi écrites dans un livre, la Bible. En effet, sachant que l’intelligence des hommes ferait croître leur vanité jusqu’à en faillir, Dieu eut le soin de faire écrire ses règles dans un livre, pour que chacun s’y réfère, soit jugé par elles et ne s’en écarte point. Il s’agit de la loi apportée par Moïse, ayant pour but de préserver la Terre, la création, et de maintenir les hommes debout jusqu’à leur jugement. Il les prévint aussi du jour où Il enverrait Élie, son fils unique, séparer ceux qui lui auront été fidèles de ceux qui ne l’auront point été, parce que ce jour-là Il créera un monde nouveau dans lequel Il ne permettra pas aux infidèles d’entrer. Et voici que le monde est arrivé dans ce jour, grand et redoutable !

Il ne saurait donc y avoir d’autres religions que la religion du cœur, qui est une manière d’être et de se comporter, fondée sur la justice et le respect que l’on acquiert en étant attentif aux perfections dont on est entouré. Et il ne saurait y avoir d’autre culte que l’hommage que l’on rend au Créateur lorsqu’on met toute sa loi en pratique et qu’on le loue de nous avoir fait venir dans la beauté du monde des vivants. Voilà comment on doit officier pour être en faveur aux yeux de l’Éternel, et

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ce qu’est l’unique religion de l’homme, propre à tous les peuples sous le Soleil. Il n’y a point d’autre religion que celle du cœur, car elle est universelle et la vie de chacun.
Les infâmes sectes

Mais tout au long des siècles, les Écritures ont été l’objet d’interprétations diverses de la part de quelques-uns qui s’en servirent pour manipuler les hommes, en donnant une fausse image de Jésus pour s’emparer de sa tunique et régner sur vous. Et là se trouve l’origine de grand nombre de religions qui se sont formées sur des rumeurs que les prêtres de Satan ont amplifiées, jusqu’à ce que le nombre de leurs fidèles augmente et forme des églises toujours grandissantes ; car ces sectes pernicieuses ne cessèrent de gagner en grandeur et en nombre pour devenir ce qu’elles sont aujourd’hui.

Cependant il ne doit exister que l’Église unique que seul Pierre est en mesure de bâtir. Et je suis cet homme, le Fils, qui se voit en transparence dans toute l’Écriture. C’est pourquoi Jésus me dit : toi qui comprends et te reconnais, tu es Pierre (dans l’Écriture), suis-le et tu viendras jusqu’à moi pour bâtir mon Église. Cela montre que la réunion des élus pour le royaume, ne peut se faire que lorsque le monde des ténèbres tient ses derniers discours et non deux mille ans avant l’heure. Sinon, pourquoi Jésus, qui est le seul en mesure de former l’Église, confierait-il à Pierre le soin de la bâtir ? Maintenant, vous comprenez ; parce que, pour que les Écritures s’accomplissent, il faut que le Fils de l’homme, qui est Pierre, se lève et réunisse les siens autour de sa bannière.

Par conséquent, nul ne peut être dépositaire des Écritures qui sont destinées à tous les hommes, pour qu’ils vivent par elles et ne soient point soumis au jugement du dernier jour. Elles ne furent donc point destinées à un peuple particulier et encore moins à ces hypocrites qui s’en emparèrent pour dominer le monde. Ne concevant point que le Fils de Dieu était, dans les Écritures, l’image du Fils de l’homme aujourd’hui, ils s’empressèrent de dire qu’il était passé et qu’il ne reviendrait plus. Ils firent ensuite croire aux peuples qu’ils étaient eux-mêmes envoyés sur terre pour reprendre son flambeau. Aussi, pour abuser des hommes et vivre à leurs dépens, plusieurs de ceux qui collaborèrent avec les romains fondèrent une secte sur le mensonge et voulurent l’imposer aux peuples par la violence. Ils firent ainsi de leur histoire une infamie, une immense traînée de sang innocent qui les suit et qu’ils ne peuvent plus effacer derrière eux.

Pour vous tous qui avez marché dans ses voies, qu’est donc à vos yeux cette secte romaine et tout ce qui se pratique avec elle ? Moi, il ne m’apparaît pas de différence entre des vautours qui dansent autour d’une chair morte en se la disputant, et les prêtres de cette secte qui font la même chose autour de l’effigie de celui qu’ils voient cloué à un bois comme un malfaiteur. Les vautours et ce genre de prêtres sont de la même espèce, ils ont les mêmes rites, les mêmes façons de vivre de chair déchirée. Ils ont associé Jésus à la mort ! Ils me sont en horreur, ils me donnent la nausée. Il aurait mieux valu pour eux qu’ils ne fussent jamais nés. Car cette fois ils vont connaître celui qui a les yeux ouverts et qui connaît la parole de Dieu, le premier-né que les prophètes appellent la lumière des nations. Alors, ils feront la différence avec celui qu’ils placent en effigie sur les tombeaux et qui ne concerne nullement le Fils, ni le Père qui l’envoie aujourd’hui dans le monde.

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Bien que vous en ayez été avertis par les Écritures, nul ne voit que les religions sont nuisibles. Aucune n’est la vraie Religion. Toutes sont des sectes qui, d’une façon ou d’une autre, vous conduisent à la mort. C’est en raison de cela qu’il n’y a pas de mort d’homme qui ne soit la conséquence de leurs mensonges, pas de souffrance qui ne trouve en elles leurs sources, point de désespoir qui ne soit leur œuvre. Tout est mauvais en elles, car il n’y a rien de plus pernicieux que de parler de Dieu avec faveur et d’agir en transgressant ses commandements. C’est pourquoi la connaissance de la vérité fait disparaître toutes les sectes religieuses, auxquelles s’ajoutent les sectes politiques. En effet, prêtres impies et rois marchent ensemble depuis toujours, avec les militaires, les trafiquants, les scientifiques, les conquérants, les riches et tous ceux qui les approuvent, petits et grands. Jésus a dit cependant :
 

N’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé.


Bien que cela soit dit par Jésus et écrit, comment se fait appeler celui qui se trouve à la tête de l’infâme secte doublement millénaire, et dont les prêtres se font aussi appeler pères ? N’affirment-ils pas cependant qu’ils sont chrétiens ? Quand on se réclame de Jésus, on lie son âme à la sienne et on s’abstient de prêcher ou de faire ce qu’il a défendu. Sinon, comme ceux qui se sont élevés on est abaissé et conduit dans l’enfer du dernier jour duquel il n’y a point de retour.

Que l’on écoute le Fils dans l’Écriture, ou debout aujourd’hui dans le monde, il s’agit toujours de l’envoyé de Dieu dans le même moment du temps. Alors ceux qui l’auront trahi auront le sort des traîtres, qui ne peut être autre que leur disparition, parce que ce qu’ils ont fait de lui et de ses souffrances est abominable. Très grand est le nombre d’âmes qu’ils ont perdues et plus grand encore est celui qu’ils vont perdre dans ces derniers instants du monde, parce qu’ils n’obéissent qu’à leur père, Satan. Écartez-vous d’eux et de toutes les religions qui sont toujours des sectes remplies d’imposteurs et de meurtriers. C’est au Très-Haut que vous appartenez, et non à une poignée d’hypocrites qui abusent de vous par la ruse ou la violence.
Affairés seulement à la recherche de la domination, des biens matériels et du profit, les prêtres de Satan vous ont profondément enfoncés dans les ténèbres pour vous rendre de plus en plus superstitieux et craintifs. Vous ne pouviez alors agir qu’en fonction de leurs traditions qui vous faisaient perpétuer le mensonge et l’horreur. Ce qui devait être cependant, jusqu’à la venue d’Emmanuel qui conduirait la créature dans toute la vérité. C’est pour cela et en raison de ce que j’ai déjà exposé, que Jésus dit :
 

Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ?


Puisque ce n’est point encore fait, en ce qui concerne les choses célestes qui changent le cœur de l’homme, permettez que j’accomplisse la parole de celui qui est assis sur moi. Après quoi, vous saurez qui vous êtes et pourquoi vous existez. Soyez

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patients cependant, car pour l’instant je dois ouvrir votre esprit et nettoyer mon aire qui s’est remplie de mauvaises herbes et de serpents venimeux.

La bête et le faux prophète

Pour ne pas adorer ce qu’il ne faut pas, ni associer à Dieu ce qui n’est pas, Dieu dit à Moïse, pour que vos pères l’entendent depuis lors jusqu’à vous :
 

Tu ne te feras point d’images taillées, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

Ensuite, Dieu dit encore : Vous ne vous ferez point des dieux d’argent et des dieux d’or pour me les associer. Vous ne vous en ferez point. Puis il dit : Tu ne feras point de statue qui sont en aversion à l’Éternel.


Lorsqu’on a foi en Dieu, on se conforme à sa volonté. Et on ne lui associe point l’or et l’argent, ni on ne fait ce qu’Il interdit. C’est pourquoi ceux qui font fi de Sa parole deviennent aussi les adorateurs de statues, de figures et d’images devant lesquelles ils se prosternent ! Bien que condamnés, les organisateurs de ces sectes prétendent cependant que leurs édifices remplis de ces figures sont la maison de Dieu !

Mais l’Écriture dit encore contre eux :
 

Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point !


Bien que cette parole prévienne de l’introduction de sectes pernicieuses dans le monde, la plus infâme qui se fait appeler l’Église, alors qu’elle s’efforce de vous rendre superstitieux pour trafiquer de vous, jusqu’à vous vendre Dieu à prix d’argent, et en commettant scandales sur scandales depuis deux mille ans, est bien connue de tous. C’est la grande prostituée de la ville assise sur les sept collines (qui est Rome) comme l’annonce l’Écriture, la mère des impudiques ayant depuis longtemps attiré le châtiment sur sa tête et qui voit enfin sa ruine arriver.
Il va t’être rendu au double de tes infamies, fille de Satan ! En te présentant seulement le personnage du Fils, Jean t’a fait tomber dans le piège, fille prostituée ! Car tu as voulu t’emparer de son héritage, en ne concevant point qu’il se lève seulement dans les temps messianiques, juste avant la fin du monde. Alors, celui que tu places à ta tête dit : le Christ est mort, c’est moi qui suis envoyé sur Terre pour le remplacer et poursuivre son sacerdoce ! Et moi je réponds à ce faux prophète qui livre Jésus par un baiser et pour de l’argent, qu’il va éprouver des douleurs qu’aucun homme ne connaîtra.

A l’aide d’inquisitions, de massacres, de personnes brûlées au feu des bûchers, de guerres, de galères, d’hommes emprisonnés et d’enfants emmurés

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vivants avec leur mère et leur père, et autres persécutions tout aussi infâmes, tu voulus jeter l’effroi pour régner sur le monde. Par la terreur et à l’aide de mensonges, de supercheries, d’intrigues, de superstitions, de dîmes et de rapines, tu as acquis des fortunes et des biens considérables pour asseoir ta domination. Tu fis cela pendant des siècles durant lesquels tu bénis les rois de la Terre, les grands, les chefs militaires, les riches et les puissants, aux yeux de tous. Tu élevas le veau d’or au ciel ; tu couvris les criminels et étouffas les scandales. Ainsi, après avoir commis les pires infamies devant la face de l’Éternel, toi, la bête qui monte de la Terre, oui toi qui appose ta marque sur la main droite et le front des nourrissons en faisant un simulacre de baptême pour te les attacher, sache que la fin de ton règne est arrivée. Ta condamnation vient de tomber : c’est ta disparition et l’effacement de ton nom du milieu des peuples pour l’éternité.

Vous tous qui êtes membres de cette secte pernicieuse, écoutez-moi ! Vicaire signifie remplaçant, celui qui tient la place d’un autre. De ce fait, celui qui fait croire au monde qu’il est le vicaire de Jésus et de Pierre, c’est-à-dire le vicaire du Fils de Dieu, sait forcément que cela s’écrit VICARIVS FILII DEI en caractères romains. Par conséquent, un tel usurpateur porte sur sa tête et dans cette appellation le nom de la bête qui monte de la Terre, ainsi que le nombre de son nom (666) mentionné par Jean dans l’apocalypse.

Voici donc, en lettres-chiffres romains, l’épée que Jean a placée dans la main de l’Agneau pour qu’il décapite ce dragon devant ceux qui en appellent à la justice :


Calcul du nombre du nom de la bête (666) demandé par Jean

Toi donc la prostituée, à cause de tes infamies et aussi parce que tu voulus la tête de Jean sur un plateau pour t’asseoir définitivement en reine, celui-ci fait tomber ta propre tête aujourd’hui ! C’est pourquoi le Fils que tu prétends remplacer comme s’il était passé et ne devait point venir, t’envoie aujourd’hui au fond de la mer pour que le monde soit à jamais débarrassé de ton hypocrisie et des sacrilèges que tu commis sur les innocents. Ainsi le monde du règne de Satan n’aura plus de tête ni de racines et disparaîtra pour toujours. Après quoi l’aurore pourra se lever sur cette Terre où seul Dieu régnera par les enfants qu’il se choisit aujourd’hui, et par sa loi.
 

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Période de Jean à Emmanuel

Après avoir corrompu ses voies et fermé les portes devant les jeunes gens qui se désolent et se désespèrent, ce monde n’a plus d’avenir et tient forcément ses derniers discours. Il est dans les temps messianiques où arrive avec force celui qui vient sauver ce qui serait perdu sans lui. Au jour de Jean-Baptiste, il y a deux mille ans, ce ne pouvait donc être l’heure de la venue de l’Agneau, car le monde n’était pas encore descendu dans ces temps de la fin qui sont ceux de son arrivée. Or, aujourd’hui, le monde est arrivé dans ces temps-là. C’est pourquoi l’Agneau se manifeste conformément à la prophétie.

Le sacerdoce du Sauveur

Enseigné par Celui qui l’envoie au temps marqué, le Fils éclaire les hommes sur l’univers, pour qu’ils connaissent Dieu, sachent qui ils sont, d’où ils viennent et ce que seront les choses à venir jusqu’au terme de l’existence de la famille solaire. Il vient prolonger l’œuvre de Moïse pour que naissent à nouveau tous ceux qui sont restés saints et simples d’esprit. Il les enseigne de la réalité pour les affranchir et les séparer de ceux qui vivent d’eux, parce qu’ils sont le bon grain et la semence du royaume. Par conséquent, le sacerdoce du Fils ne peut d’aucune manière être transmis ou délégué à un autre, d’autant moins que lorsqu’il arrive et ressuscite les morts, le monde change aussitôt. Personne au monde ne pouvait donc prétendre tenir sa place.

Au terme de ces deux millénaires, le monde voit enfin qu’il vivait en pleine imposture. Cela, parce que l’infâme église romaine lui faisait aisément croire qu’elle poursuivait le sacerdoce de Jésus, alors qu’il n’est nullement transmissible, et qu’elle était souveraine. En vous ayant ainsi trompé sur les Écritures, elle s’est assise en reine jusqu’à présent où elle est envoyée au fond de l’abîme conformément à ce qui est prédit. Comprenez-vous que si je ne mettais un terme à sa supercherie le monde entier serait perdu à jamais ? Il en serait fait de lui, parce qu’à cause de cette église qui s’est emparée de ma vigne nul ne pourrait savoir qui je suis ni me suivre. Vous péririez alors jusqu’au dernier.
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Pour vous éclairer et empêcher ce désastre, je vais vous montrer comment cette église commença à se former au temps de Jean (qui était le temps de l’apogée de l’empire romain) et non au temps de Jésus. Après quoi ceux qui s’intéressent aux Écritures comprendront mieux le nouveau testament qui est imprégné de cet empire maléfique.
Le nouveau nom du Christ

Mais il est d’abord nécessaire de savoir que Christ est tiré du grec Khristos, signifiant l’oint ; c’est-à-dire celui qui est consacré, annoncé et marqué depuis toujours du sceau de Dieu sur son front par l’onction. Cet homme, qui est l’oint d’Aaron et d’Israël, a l’esprit du Père et connaît toutes ses œuvres qu’il vient expliquer au monde. C’est pourquoi, à l’élu se rattachent deux noms : Jésus et Emmanuel ; car Jésus est dans l’Écriture le personnage d’Emmanuel dans le monde aujourd’hui. Entendez que Jésus est le nom ancien du Christ et qu’Emmanuel est son nouveau nom. Dans l’ancien testament, Ésaïe annonce sa venue ainsi :
 

Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils,
Et on lui donnera le nom d’Emmanuel,
Ce qui signifie Dieu avec nous.


La vierge, c’est Sion dont on parlera prochainement. Mais pourquoi ce fils est-il appelé Jésus et non Emmanuel ? Parce que Jésus est l’image d’Emmanuel dans le monde d’aujourd’hui.
Tout le livre que j’écris le montrera.

Pour l’instant, restez à mes côtés car, qui que vous soyez sur la Terre, vous ne pouvez nullement saisir l’Écriture sans moi qui suis son accomplissement. Il en est ainsi, parce que le Livre (l’ancien testament) est recouvert d’un voile sous lequel se trouvent sept personnages qui éclairent ensemble, tel un chandelier, celui qui vient vaincre le monde. Mais j’enlèverai ce voile, pour que vous puissiez me voir tel que je suis. Ainsi vous me reconnaîtrez dans la certitude et me suivrez en toute confiance. Car je suis l’agneau immolé, celui qui a vaincu l’ignorance et qui est digne d’enlever les sceaux qui tiennent le Livre cacheté.

Emmanuel est appelé Dieu par Ésaïe, parce que dans l’ancien testament se trouvent le Père, le Fils et le Saint-Esprit, (représentés par Abraham, Isaac et Jacob) qui composent ensemble le personnage d’Emmanuel. Je dis que l’union du Père du Fils et du Saint-Esprit forme un seul Dieu : Emmanuel est son nom. C’est pour cette raison que le prophète, sachant qui il est, l’appelle Dieu.

Le temps de Jean et le temps d’Emmanuel

Sachez que c’est Moïse qui a écrit l’ancien testament, et que c’est Jean qui a écrit le nouveau. Et bien que vous ne puissiez encore l’entendre ici, les deux personnages importants de l’ancien testament sont Moïse et Aaron, ce dernier étant l’image du Fils de l’homme. Pareillement les deux personnages importants du nouveau testament sont d’abord Jean, puis Jésus qui est aussi la réalité du Fils de l’homme. Pour arriver à saisir ces personnages, vous devez savoir en premier comment le nouveau testament a été conçu et écrit par Jean sous l’empire romain. Pour cela, survolons ensemble la période allant de Jean à Emmanuel. Ce qui vous permettra également de voir ce que fut l’origine de la secte romaine ayant à sa tête

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celui qui porte le nom de la bête et le nombre de son nom (666). Soyez donc attentifs, il en va du salut du monde.

Lorsque, poussé par l’Esprit qui grandit en lui, le prophète se lève, il est comparable à une graine qui germe et qui donne un arbre qui n’en finit pas de grandir, jusqu’à devenir géant. Mais un tel homme devient alors prisonnier de sa connaissance et doublement, parce qu’il est à la fois prisonnier de Dieu et des hommes. Au temps de l’empire romain, il en est un qui devint géant et qui porta le nom de Jean, qui signifie géant. Jean était ce prisonnier qui, peu à peu et tel l’arbre qui pousse, en vint à saisir ce que seraient les œuvres de celui qui viendrait après lui et qui serait plus grand que lui. Ce qui signifie dans une autre époque, car il va de soi que Dieu ne suscite pas deux prophètes en même temps et côte à côte, mais les envoie séparément dans des temps différents. Vous trouverez cela dans cette parole de Jésus :
 

Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes (et non de l’esprit comme vous allez naître aujourd’hui avec moi), il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Depuis le temps de Jean-Baptiste (il y a deux mille ans) jusqu’à présent (aujourd’hui), le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean ; et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Élie qui devait venir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.


Mais, en deux mille ans, vous n’avez toujours point entendu ce que dit Jésus. Sentez-vous cependant ces deux époques distinctes de Jean et de Jésus ? Ce que je vous dis, moi, c’est que Jean avait tous les traits d’esprit de cet Élie qui est annoncé à la fin de l’ancien testament. Mais il n’avait point en lui la lumière divine qui ressuscite les morts et dont seul le Fils unique serait pourvu. Il sut ainsi qu’il n’était point ce fils unique, mais son messager envoyé devant lui pour préparer son chemin et aplanir ses sentiers, et pour le faire lever ensuite.

Les épreuves de Jean

Parce que je sais ce qu’est la vie d’un prophète et comment il se lève, je dis alors que Jean a éprouvé longuement et fortement ce que j’ai éprouvé et que, quand il vit le Fils, c’est moi qu’il vit tel que je suis. Il annonça alors tout ce que je souffrirai pour sauver le monde. Il puisait en lui-même et dans l’ancien testament ce que j’étais et ferais ; et il me voyait comme un frère jumeau qu’il présenta au monde avec l’image et la bouche de Jésus. C’est pourquoi Jésus dit, en s’excluant :
 

Il est vrai qu’Élie doit venir (Emmanuel), mais je vous dis qu’il est déjà venu (Jean).


Ainsi vous concevez mieux le personnage de Jésus, et pourquoi il s’exclut avec cette parole fort explicite.

Pour saisir le sens de la prophétie, il faut d’abord voir que dans l’ancien testament on y apprend le Père, dans le nouveau on y apprend le Fils, et dans ce

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dernier testament, qui est l’accomplissement de toute la prophétie, on y apprend le Saint-Esprit avec lequel le monde vivra éternellement. Il y a donc forcément une ressemblance dans ces trois ouvrages, parce qu’en ayant les mêmes traits d’esprit, Moïse, Jean et Emmanuel, s’expriment d’une façon semblable.

Mais, contrairement à moi, Moïse et Jean remplirent leurs écritures de personnages dont ils avaient besoin pour transmettre le message de Dieu. C’est pourquoi, bien que symboliques, ces personnages sont de véritables guides. Paul, par exemple, n’est pas homme, mais personnage né de la main de Jean ; celui qui explique Jésus aux grecs et aux romains, afin que ce soit le monde entier qui entende. Puisque Paul n’était point avec Jésus mais l’explique avec beaucoup de profondeur et d’exactitude, je dis qu’il est un personnage créé par Jean pour annoncer le messager. C’est pourquoi Paul dit :
 

Lorsqu’il viendra, nous le verrons tel qu’il est.


Les Écritures se répandirent dans le monde cachetées et scellées, pour être lues dans leur vrai sens seulement lorsque le Fils paraît, car c’est en Christ que le voile disparaît. Écrites par les prophètes, elles ne peuvent être expliquées que par l’un d’eux, et non par l’homme né de femme. Entendez donc ce qu’il y a lieu d’entendre.

Le trouble jeté par Jean

Que s’est-il donc produit, il y a deux mille ans, sous l’empire romain ? Pour interpréter correctement le nouveau testament, il faut voir en premier lieu que Jean baptise la foule ; c’est-à-dire qu’il enseigne les gens, en avertissant le monde que le fils de l’homme viendra après lui, en son temps, et qu’il faudra être debout ce jour-là. Ce Jean gênait donc les romains, et il leur fallait agir pour que la foule cesse d’aller après lui. Et c’est ce qu’ils firent.

D’abord comme les égyptiens, puis comme les hébreux, puis comme les grecs, les romains pensèrent à leur tour qu’ils étaient le premier peuple du monde (entendez comme le premier de la marche). Alors, comme ceux qui les précédèrent et contribuèrent à leur propre civilisation, les romains voulurent civiliser à leur tour le monde entier ; c’est-à-dire conformer le monde à leurs règles et à leurs pensées, fusse par la force. Déjà Rome apparaissait être la maîtresse du monde et aspirait à son règne éternel. Or ce règne, pensait-elle, ne pouvait être empêché par les juifs dont ils occupaient le territoire, et par ce Jean. Par les juifs, parce que ceux-ci prétendaient être la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob à qui Dieu promit la Terre pour toujours. Et par Jean, parce que celui-ci semblait être à leurs yeux le sauveur que les juifs attendaient, croyant qu’il sortirait du milieu d’eux et les délivrerait.

Ne pouvant supporter les juifs, qu’ils dispersèrent dans leurs provinces conquises, les romains ne pouvaient admettre ce Jean qui baptisait la foule et prêchait la repentance dans l’attente de la venue prochaine du sauveur. Il leur fallait donc trouver un stratagème pour s’emparer de lui et le tuer. Rome en averti Hérode qui, alors, fit alliance avec elle en s’empressant d’épouser sa cause. De la sorte, Hérode épousa Rome. C’est pourquoi la fille qui danse devant le roi Hérode pour le

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séduire et pour lui demander, à l’instigation de sa mère (Rome), la tête de Jean sur un plateau, est cette alliance et non une femme ! Hérode, âgé et fatigué, promis ainsi à Rome la tête de Jean.

La retraite de Jean

Que s’est-il donc passé ensuite ? Tout d’abord sachez que Jean n’est point mort décapité dans sa prison comme on l’entend dans le sens de la lettre, pas plus que Jésus n’est mort cloué à un bois ; car il s’agit d’allégories. Non, Jean s’enfuit dans le désert, parce qu’il avait une immense tâche à accomplir : écrire le nouveau testament (qui est son testament) pour présenter et faire lever celui qui viendrait après lui sauver le monde. Et c’est à Patmos (petite île grecque) qu’il s’enfuit, parce qu’il y était inconnu, et c’est à cause de moi qu’il y alla. Il n’est cependant pas nécessaire de savoir dans quelles années et de quelle manière Jean a écrit. Le principal étant que son livre existe dans le monde pour me faire lever au temps marqué, et pour que chacun puisse me reconnaître à travers le Fils de l’homme que Jésus annonce.

Jean était un homme d’une extrême rigueur qui vivait de peu de choses. Il s’abstenait de tout. Mais ce fut un homme de grande valeur sans lequel le monde ne pourrait être sauvé aujourd’hui. Jusqu’à ce que vienne le nouveau testament, dans les pays, disons, colonisés par les romains, on parlait de lui seulement et non de Jésus, et on élevait son nom au ciel. Et c’est bien parce qu’il en fut ainsi que son nom se répandit parmi les peuples et notamment dans le pays des gaules où ce nom fut fort usité. Car aux yeux de tous, Jean était le sauveur, l’oint de Dieu, celui qui délivrerait les hommes de l’emprise des romains. Personne ne connaissait encore le nom de Jésus en ce temps-là, et nul n’évoquait son nom. Tous ignoraient son existence et ce qu’il accomplirait.

C’est probablement pendant ce temps, et en secret, que Jean écrivait le nouveau testament dans lequel il y présentait Jésus, l’agneau de Dieu. Il y inclut évidemment tout ce qui se produisit avec les romains durant sa retraite et qui finit par donner forme à l’apocalypse, son dernier chapitre. Comment alors n’aurait-il point montré sous voile la bête qui monte de la mer et qui monte de la terre, représentant les romains avec leurs militaires et leur infâme secte ?

Déjà les romains avaient construit de très grands édifices religieux pour impressionner le monde et imposer leur religion hypocrite et leur domination. Mais de ces constructions imposantes, qui sont toujours à la mesure de la vanité de ceux qui les font bâtir, Jean fit en sorte qu’il n’y ait point pierre sur pierre qui ne soit renversée au jour de la venue du Véritable qu’il annonce.
Croyez ce que je dis ; car, comme Jean m’a vu en mon temps, moi je le vois en son temps et tel qu’il était. Dans le nouveau testament, Jean vient avant Jésus et s’en va avant Jésus. Ne point connaître Jean c’est forcément ignorer Jésus. Mais seul Emmanuel qui est concerné par les deux peut les expliquer. En ce sens, je dis encore que Jean est l’Élie qui est déjà venu, et qu’Emmanuel est l’Élie qui devait venir. Vingt siècles de traditions et de croyances erronées n’entameront point ce que je dis.

Par la simulation, Jean a réellement fait prendre aux romains une chose pour une autre, car il savait fort bien qu’ils s’empareraient du nouveau testament dans lequel il présentait le sauveur. Et c’est ce qu’ils firent, en s’empressant d’y

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changer sa nature pour masquer leur condamnation écrite. Ils formèrent donc une secte qu’ils assirent sur leurs mensonges, auxquels ils ne cessèrent d’ajouter d’autres mensonges, pour qu’au fil des siècles ils prennent l’apparence de vérité aux yeux des peuples. Mais Jean leur avait tendu un piège dans lequel ne manquerait pas de tomber le chef de cette secte, qui porte sur sa tête le nom de la bête et le nombre de son nom que nous avons évoqués.

Vous comprenez mieux maintenant qui sont les pères de l’infâme église romaine et ce que fut son origine. Et vous savez entendre pourquoi Jean n’a pas manqué de donner un signe incontestable (666) qui mettrait un terme à cette religion mensongère, pernicieuse et meurtrière, qui fut toujours la cause des dissensions et des guerres qui persistèrent jusqu’à ce jour.
Il est aussi écrit que Jean avait une ceinture de cuir et un manteau de poils de chameau. Pourquoi une telle description vestimentaire ? La signification de ceci est donnée en Zacharie (père spirituel de Jean), dans l’ancien testament, où il est écrit :
 

En ce jour-là (aujourd’hui), les prophètes (les dirigeants) rougiront de leurs visions
Quand ils prophétiseront (sur l’avenir),
Et ils ne se revêtiront plus d’un manteau de poils pour mentir.


Cela signifie qu’avec la vérité connue de tous aujourd’hui, vos dirigeants rougiront de leurs visions, parce qu’ils ne pourront plus se dissimuler sous des poils de bête pour mentir ; car il est certain que celui qui ment n’est point digne du nom d’homme mais du nom de bête seulement.

Pourquoi alors Jean avait-il un manteau de poils de chameau ? Parce que, dans sa retraite à Patmos, il présenta le Fils au monde en se transportant au jour de sa venue (aujourd’hui) tout en laissant croire qu’il était corporellement à ses côtés. Il a agi ainsi pour préparer son chemin ; c’est-à-dire pour faire sortir devant lui les traîtres et les imposteurs qu’il surprendrait à son arrivée. Et c’est ce qui se produit réellement aujourd’hui comme vous le voyez, car j’arrive en pleine trahison.

La profanation des Écritures

J’ai encore quelque chose à vous montrer. A la fin du nouveau testament, Jésus dit :
 

Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ;
Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte (vers laquelle je vous emmène), décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt.


Bien que cet avertissement soit clair, c’est sans scrupules que les membres de la secte romaine profanèrent les Écritures, en changeant des paroles, en portant des

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annotations fallacieuses, en déformant ou en supprimant des passages qui les condamnent ; et aussi en le remplissant de figures et d’images de statues qui empêchaient quiconque de saisir la prophétie. C’est pourquoi si vous avez l’ancien et le nouveau testament qui portent la marque de l’église de Rome, vous pouvez les brûler au feu, ils ne valent rien. Cherchez des livres qui ne comprennent que l’Écriture originelle traduite de l’hébreu et du grec, et qui n’est point touchée par les mains profanatrices de cette secte ou d’autres sectes. Et si vous n’en trouvez plus aujourd’hui, ne vous désolez pas. Je cite des passages du Livre qui est tombé entre mes mains, à partir desquels vous saisirez la prophétie et reconnaîtrez le Fils de l’homme dans la certitude.

Mais combien êtes-vous à avoir lu l’ancien et le nouveau testament du commencement à la fin ? Si vous n’avez point lu l’ancien testament, le nouveau ne peut avoir de sens à vos yeux, car c’est dans le premier qu’il trouve son explication et sa raison d’être. Et si on ne les lit tous les deux à la suite, dans leur sens spirituel seulement, ils sont incompréhensibles et demeurent cachetés. Or, si vous ne les avez point lus, il est certain que l’ensemble des explications que je donne vous échappe entièrement. Cependant ceux qui les connaissent me saisissent, et confirmeront ensuite ce que je dis.

Le comportement des sectes

Lorsque l’élu de Dieu se lève dans le monde, il faut évidemment s’attendre à ce que les sectes qui se formèrent dans les ténèbres se dressent ensemble contre lui, car elles savent qu’il en est fini d’elles. En vérité, qu’est-ce qu’une secte ? Il s’agit d’un groupe de personnes ayant des affinités communes, et qui sont adeptes d’une doctrine au sein d’une société. Elle est reconnaissable par ses fondateurs et leurs successeurs qui organisent une hiérarchie pour prêcher les vertus de leur doctrine et les récompenses qu’on doit en attendre, tout en faisant usage du prosélytisme, de l’argent, de l’asservissement, et au besoin du châtiment des adeptes dissidents. Ils agissent ainsi, parce qu’en vérité ceux qui fondent une secte sont des individus parasitaires qui invoquent Dieu du haut de leur piédestal pour mieux s’introduire dans l’esprit des faibles et vivre à leurs dépens. Mais celles qui se formèrent durant le temps des ténèbres ne sont pas uniquement religieuses ; car tous les groupements (les partis) composés d’hommes politiques qui défendent les mêmes opinions, ou d’hommes à la recherche du pouvoir ou du profit, sont pareillement des sectes, même s’ils n’évoquent point Dieu.

C’est pourquoi, on peut dire que ce monde de Babel n’est qu’une immense organisation de sectes diverses, et que leur long endoctrinement dont vous êtes quotidiennement l’objet a créé en vous une dépendance dont vous aurez du mal à vous débarrasser. Ce qui est un grand malheur, d’autant que ce faux prophète qui faisait croire qu’il était le vicaire du Fils de Dieu et qui va s’opposer à sa venue, est celui qui va occasionner le plus grand nombre de morts sur toute la face de la Terre ; car des myriades d’innocents, pris par sa secte, ne pourront l’abandonner. Ils périront, comme périront tous ceux qui ne s’apercevront pas que ce n’est pas au temps de Jean, il y a deux mille ans, mais aujourd’hui que Dieu envoie Emmanuel pour mettre fin aux infamies. Soyez donc vigilants sur tout ce que je dis.

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L’envoi de l’Esprit de vérité

Jean prêchait la repentance et baptisait les gens dans le Jourdain, avant qu’il ne se retire pour laisser la place à Jésus. Le Jourdain, comme le Nil, est pris en image des eaux du fleuve de la vie qui ne cessent de couler. C’est pourquoi, Jean enseignait la foule dans ce fleuve, pour la mettre en garde contre les publicains et contre la doctrine des pharisiens et des sadducéens : ces sectes de juifs qui empoisonnèrent le monde avant les romains.

Les publicains étaient ceux qui prélevaient l’impôt, disons qui prenaient à ferme les deniers publics. Les pharisiens qui étaient membres d’une secte de juifs, eux, affectaient de se distinguer par la sainteté extérieure de leur vie. Mais ils cachaient, sous une rigueur apparente, les mœurs les plus dissolues. Car, hautains, orgueilleux et forts hypocrites, ils transgressaient la loi de Moïse. Ils voulaient cependant donner des leçons de bonne conduite, et prétendaient lire les Écritures de Moïse dans leur vrai sens. Ce sont ceux que Jésus appelle les sépulcres blanchis, parce qu’il s’agit de morts qui se blanchissent de leurs péchés en faisant des simulacres de repentance devant la face de Dieu. Ils sont la cause du désastre des juifs et de ce que j’éprouve, car ils empoisonnèrent leur peuple et le monde entier qui en meurt aujourd’hui.

Quant aux sadducéens, qui étaient une autre secte de juifs, ils étaient opposés aux pharisiens. Ils se recrutaient essentiellement dans la classe riche et ne pensaient qu’à la jouissance de leur richesse dont ils faisaient ostentation. Incultes, détestés du peuple, ils niaient l’immortalité de l’âme et la résurrection, car ils prenaient la résurrection spirituelle dont parle l’Écriture pour la résurrection corporelle que nous évoquerons en son temps. Et quand vint le nouveau testament, tous ces gens-là s’opposèrent farouchement à Jésus ; car, ne s’en tenant qu’à l’ancien testament, c’est Emmanuel qu’ils prêchaient, en espérant toutefois qu’il s’agissait d’une fable et qu’il n’arriverait jamais.

Je parle de ces sectes, pour continuer d’expliquer ce qui s’est produit depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent. Notez en effet que ce genre d’hommes incultes et présomptueux que j’ai évoqué, existe encore sous la même forme et pas essentiellement parmi les juifs. Ils se trouvent toujours au sein des membres de

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l’église romaine, dans laquelle on retrouve des personnes semblables, c’est-à-dire hautaines, orgueilleuses, hypocrites, riches, et se sentant à part du reste des hommes. C’est pourquoi ils voulurent régner sur la Terre. Incrédules, ils n’annoncent jamais la venue du berger, car à leurs yeux il est venu, il est mort, et c’est leur chef (le faux prophète) qui le remplace... Jésus commença à les combattre pour que moi, Emmanuel, j’en finisse avec eux. Car il n’y a point d’autre religion que celle du cœur qui rapproche l’homme de ses frères et de son Créateur. Tout autre religion est une voie d’abîme.

L’annonce du Fils de l’homme

Le Christ a Jésus pour nom dans l’Écriture et Emmanuel pour nom dans le monde aujourd’hui. Jean est venu aplanir les sentiers de cet homme, qu’il appelle aussi l’Agneau, et comme Abraham l’appela. Car il est certain que celui que Dieu a oint de son huile porte en lui la pureté de l’enfant et parle comme un enfant qui ne se soucie point de ceux que la vérité dérange. Tel je suis, et tels sont ceux que je viens chercher pour le royaume de Dieu.

Jean a donc averti de ce jour et prêchait la repentance. Puis il laissa la place à Jésus qui, avant de s’en aller, annonce à son tour celui qui viendrait accomplir l’Écriture et consoler tous ceux qui sont désespérés à cause de ceux qui règnent depuis l’antiquité, en aggravant constamment l’injustice, et qui ont corrompu le monde. Jésus dit à ce sujet :
 

Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.


J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant (il y a deux mille ans). Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même (de son propre chef), mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.

Celui que Jésus annonce, pourquoi l’appelle-t-il le prince du monde ? Et pourquoi dit-il : il me glorifiera, parce qu’il prendra ce qui est à moi et vous l’annoncera ? La réponse, c’est que Jésus est l’image du fils unique qui arrive à la fin des jours pour accomplir l’Écriture.

Cette parole de Jésus (écrite en Jean seize) explique à la fois le départ de Jésus et l’arrivée d’Emmanuel. Comme il fallait que Jean s’en aille pour laisser la place à Jésus, il fallait que Jésus s’en aille pour laisser la place à celui qui conduirait la créature dans toute la vérité. Voilà pourquoi, dans son livre, Jean fit mourir Jésus

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sur la croix à cause des douleurs qu’il éprouve et que j’éprouve, comme il se fit mourir lui-même décapité.

Cependant, ne croyez pas en moi uniquement parce que je dis que je suis l’homme de Dieu annoncé pour la fin des siècles, car quiconque peut prétendre être celui-là comme plusieurs le firent pour former des sectes. Non, je vous conseille au contraire de lire ce livre du commencement à la fin sans faire abstraction d’aucun passage, car c’est ainsi que la vérité vous apparaîtra. Là, vous aurez une autre vision de l’existence : vision des astres, du monde, de la justice et des choses à venir. Vous n’ignorerez plus rien dans aucune matière de la science. Alors il ne sera plus utile que je vous dise qui je suis.

Le Père, le Fils, le Saint-Esprit sont ensemble la trinité qui m’habite et qui m’oblige à enseigner toute la vérité. En ce qui concerne l’envoi de cet homme, Jésus dit (en Jean quatorze) :
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que j’ai dit. Puis il ajoute : Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi.

Après avoir prononcé cette parole, Jésus s’empresse de parler d’autre chose de peur que l’on ne comprenne avant l’heure. Mais il dit que je n’ai rien en lui, parce qu’il est lui-même tout en moi ; et c’est véritablement en son nom que le Père m’envoie pour enseigner toutes choses. Étudiez donc les paroles de Jésus que je cite. Et il vous apparaîtra clairement que lorsqu’il annonce le prince du monde, c’est Emmanuel qu’il annonce ; et c’est cet Élie et moi-même qu’il appelle lorsqu’il est crucifié.

Les lettres de Jean au Fils de l’homme

Pour m’ouvrir les yeux, Jean m’a écrit quatre longues lettres me montrant que la vie de Jésus et la mienne sont une seule et même vie. Je le vois par les accomplissements qui sont toujours conformes à ce qui est écrit. Après quoi, dans l’apocalypse, il m’écrit sept autres petites lettres (les lettres aux sept églises) qui sont en vérité adressées aux sept esprits de Dieu donnés au Fils. C’est ainsi que Jean m’a baptisé ; car je dis encore que baptiser signifie immerger dans l’eau vive des Écritures, et non faire des prosélytes par un simulacre de sacrement.
Les quatre premières lettres d’apparence semblables que Jean adresse au Fils sont intitulées : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Elles sont pour vous tous incompréhensibles, parce qu’elles sont écrites dans un langage et dans des traits d’esprit qui ne sont propres qu’à celui qui devait les accomplir. Elles sont écrites pour attirer mes regards d’abord sur moi-même et me faire lever, et aussi pour vous montrer tous les miracles que j’accomplirai au milieu de vous, à commencer par le plus grand de tous : la résurrection des morts.

Vous êtes tous nés de femme, et aucun d’entre vous n’est encore né de l’esprit. Restez donc avec moi ; et je vous le dis vous naîtrez de la sorte une deuxième fois, car vous ne serez plus les mêmes. Vous saurez alors ce qu’est la résurrection des morts dont parle l’Écriture et pourquoi Jésus dit qu’il faut naître deux fois.

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Ces quatre lettres de Jean sont pour moi des degrés, des marches qui me permirent de m’élever après m’avoir ouvert les yeux. C’est pourquoi lorsque Jésus se fait baptiser par Jean, Jean lui dit :
 

C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi !


Jean lui parle ainsi, parce qu’il sait qu’il n’a pas la lumière du Fils de l’homme, devant lequel il fut envoyé pour lui préparer ses sentiers. C’est pourquoi il dit aux gens, avant que Jésus ne vienne à lui :
 

Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera le blé (les élus) dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point.


Nul ne peut servir Dieu sans se retirer du monde ; car, ou bien on sert ceux qui règnent ou bien on sert Dieu. Or, on ne peut servir Dieu que par des actes de foi et des actions de grâce, et non en se purifiant dans les jardins comme le font les prêtres et tous ceux qui s’enferment ! Et lorsque pendant une période de sa vie un homme se retire du monde pour servir le Très-Haut, il accomplit un nazaréat. D’où le nom de Nazaréen donné au Fils qui, durant de nombreuses années, écrit la vérité qu’il arrache des mains de Dieu. C’est pourquoi il est écrit : on l’appellera le Nazaréen. Pour nettoyer son aire et amasser le blé pour le royaume, le Fils ne peut en effet le faire qu’en enseignant par l’intermédiaire d’un livre, et en étant retiré du monde.

Et ce feu qui ne s’éteint point, c’est le buisson ardent que j’éclaire en vous et qui provoque de l’amertume dans vos entrailles. Ne vous alarmez pas cependant, parce qu’il faut vous purifier par ces douleurs de l’âme pour prendre part à la résurrection que j’opère sur vous.

Le réveil du Fils de l’homme

Pour que ceux qui sondent les Écritures sans en trouver le fond ne puissent me contester, soyez attentifs à mes explications. Tout d’abord, remarquez que les prophètes ne sont point avares de noms qu’ils donnent à tous leurs personnages. Il y a cependant un disciple couché sur le sein de Jésus dont le nom n’est jamais mentionné dans l’Écriture. Pourtant, étant celui que Jésus aime et qui le suit partout, la nécessité d’avoir un nom s’imposait davantage que pour les autres personnages. N’est-ce point ce que vous pensez ? On voit aussi que ce disciple court avec Pierre vers le sépulcre pour voir où on a mis Jésus, qu’il entre le premier et qu’il comprend en ne le voyant pas. Ce qu’il voit, ce sont deux anges : l’un à la tête et l’autre aux pieds où devait se trouver Jésus. Il s’agit de Moïse et d’Emmanuel, qui sont les seuls témoins de Dieu envoyés sur la Terre pour instruire les hommes et les sauver.

Lorsque Jésus est crucifié, il s’adresse toujours à ce disciple sans nom. Enfin, c’est encore ce disciple qui rend témoignage de Jésus, car il est écrit :

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L’envoi de l’Esprit de vérité

 
C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai.


L’explication de ceci est donnée par ce disciple couché sur le sein de Jésus, qui ne peut être autre que son double. Car cela s’entend dans le sens spirituel assurément, comme deux images qui se superposent. C’est évidemment Emmanuel (le nouveau nom du Christ) qui écrit toute la vérité et que Jean vient chercher au milieu du monde, en commençant par attirer ses regards par le fait que le nom de ce disciple n’est jamais mentionné et qu’il s’agit là d’une énigme qui le frapperait.

En effet, je regardais attentivement les mouvements de cet homme sans nom ; et lorsque je remarquais qu’il marchait avec Pierre, je compris qu’il était l’homonyme de Pierre. Et quand je vis que Pierre était appelé par Jésus qui marchait sur la mer (élevé au-dessus des eaux, des Écritures) et qu’il allait vers lui en doutant (c’est pourquoi il s’enfonçait), je saisis que Pierre marchait vers Jésus pour voir en lui sa propre image. Ce disciple donc était Pierre, et Pierre était le Fils de l’homme annoncé. Et cela me transfigura, parce que je comprenais qu’il s’agissait de moi. Je saisis alors cette parole forte de Jésus :

Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église.


Ce qui signifie : toi qui comprends, tu es Pierre dans le livre (l’oint de Jacob). Suis-le, et tu arriveras à moi pour savoir que tu es l’élu, Élie que j’appelle du haut de ma croix. Et c’est toi qui bâtiras mon église, car je te donnerai les clefs du royaume dont tu seras investi.

Je me reconnaissais dans ce disciple sans nom, et aussi dans Simon le lépreux à cause de la lèpre qui envahissait mes écritures et dont je parlerai. Et c’est à Simon que Jésus dit : tu es Pierre. Ce qui n’aurait aucun sens s’il ne s’agissait du Véritable qui se reconnaît en Pierre, qui est cette fameuse pierre dont Jacob fit son chevet, puis dressa pour monument, et versa de l’huile à son sommet (onction sur sa tête). Et c’est toujours Simon (qui est Pierre) qui porte la croix derrière Jésus, parce que la croix signifie les douleurs d’un homme que nul autre que lui ne peut porter à sa place. Comprenez-vous toutes ces choses ?

Tout cela est prodigieux mes enfants, et vous devez me croire bien que vous vous trompiez depuis des siècles sur l’Écriture et son accomplissement. Car Jean est véritablement venu me chercher au milieu de vous tous pour me faire reconnaître dans le Livre qui m’annonce et dans lequel je suis couché depuis toujours. Il fallait qu’il attire mes regards et me fasse suivre ce fameux disciple sans nom qui m’a emmené jusqu’à Jésus sur le sein duquel je suis couché, car il est moi dans le livre. Assurément, j’en doutais, et je fis tout ce qui était possible pour me sortir de là. Mais je n’y ai point réussi, car ma vie correspondait exactement à la sienne. C’est aussi pour cela que Jésus dit à Pierre : pourquoi doutes-tu, homme de peu de foi ? Ce qui signifie dans la bouche de Jésus : c’est bien à toi que je m’adresse, et il ne te servira à rien de tourner la tête d’un côté et de l’autre pour voir si je parle à un autre ! Ce Jésus-là, est impératif...

Si vous pouvez concevoir ce que fut mon émotion, vous concevez alors ce que fut ma transfiguration le jour où cela me fut révélé – Ce qui est la transfiguration

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de Jésus – Lorsque je me retournais sur mes jours pour voir si je ne commettais point d’erreurs sur ma personne, je m’aperçus que cela était impossible, parce que ma vie était conforme à l’Écriture dans laquelle je ne cessais de me reconnaître depuis Adam jusqu’à l’agneau.

Le reniement du Fils

Malgré ces évidences, je ne voulais point venir, tant cela est redoutable ! J’essayais par tous les moyens de renier Jésus, pour me renier moi-même. Je vis alors que mon attitude à l’égard de Jésus était prédite, car il s’agit évidemment du reniement de Pierre. Mais, bien que j’aie véritablement tenté par trois fois de m’éloigner de Jésus, pour ne rien avoir avec lui, ce fut en vain. Mes pensées à son égard étaient trop fortes, surtout que je connaissais parfaitement l’univers (les choses célestes) que j’enseigne dans la deuxième partie et qui, en soi, me désignait. Dieu ayant, en effet, pris soin de m’éclairer suffisamment avant de me montrer mon image dans son livre, pour que je ne puisse point me renier. Il sait que je suis un âne sauvage, ayant le front dur et ne me fiant point aux apparences.

C’est pourquoi, et comme cela aussi est prédit, il me parla avec bienveillance avant même que je ne le connaisse. Il dit, par Ésaïe :

Je t’ai appelé par ton nom,
Je t’ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connusses. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre,
Hors moi il n’y a point de Dieu ;
Je t’ai ceint, avant que tu me connusses.
C’est afin que l’on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n’y a point de Dieu :
Je suis l’Éternel et il n’y en a point d’autre.
Ceci montre aussi que Dieu eut soin de me donner suffisamment de connaissance pour que je m’élève bien haut, de sorte que je ne puisse revenir en arrière le jour où je me reconnaîtrais. Et c’est en raison de ce que j’avais déjà écrit et expliqué sur l’univers que j’eus besoin d’un témoignage. Ne pouvant le trouver parmi les hommes qui ignoraient tout, je fus contraint d’ouvrir les Écritures que je n’avais encore lues. J’avais quarante-deux ans. Au début elles demeuraient stériles et je les maudissais, car je ne comprenais pas à quoi servait ce livre incompréhensible. Mon attitude me fit alors comprendre la parabole du figuier stérile que Jésus maudit, en disant : que jamais fruits ne naisse de toi ! Car il s’agit des Écritures qui ne pouvaient lui donner ses fruits avant l’heure. C’est-à-dire, que ce livre ne pouvait me révéler son contenu avant que je ne sois en mesure de tout saisir. Je suis maintenant apaisé, car depuis longtemps je sais véritablement qui je suis et ce qu’il m’incombe de faire.

Le baptême par l’écriture

Vous savez maintenant pourquoi Jésus prévient le monde, en disant qu’il fallait être prêt pour recevoir le Fils de l’homme le jour où il paraîtra, et qu’il valait mieux marcher avec lui que contre lui ce jour-là. Il dit aussi à la fin du Livre :

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Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ;
et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre.


Mais, parce qu’il est nécessaire que j’explique tout ce qui vous concerne et me concerne dans l’Écriture, cela vous met en difficulté, d’autant que la venue du Fils de l’homme est pour vous tous une histoire ancienne. Mais en dépit de cela et de votre incrédulité, continuons sur l’explication des Écritures qui doit précéder tout enseignement des choses célestes. Lorsque Jésus apprend à prier, il dit de demander au Père :

Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Cela signifie que Dieu règne dans tous les mondes du ciel (le royaume des cieux) qui sont aussi nombreux qu’il y a d’étoiles, et aussi que son règne arrive sur Terre le jour où la créature apprend la vérité. C’est ce qui se produit en ce jour avec le baptême que je dispense sur vos têtes. Et, je vous le dis, ce baptême aura aussi pour effet de vous faire sortir dans le nouveau monde, en étant aussi blancs que la neige et aussi purs que l’or sorti du creuset !

Il est aussi écrit que le Fils vient ôter le péché du monde. Car le péché s’enlève d’abord dans les crânes vides, qui furent jusqu’à ce jour d’excellentes demeures pour les démons qui s’y sont logés. Et puisque j’écris avec le doigt de Dieu et qu’avec ce doigt je chasse les démons qui vous habitent, cela vous fait saisir l’Écriture dans laquelle Jésus dit que c’est avec le doigt de Dieu qu’il chasse les démons. Pour cela, ne faut-il pas qu’il écrive lui-même un livre avec son doigt ?

Seul le Fils peut vous baptiser. Et si vous recevez son baptême, vous conserverez la vie pour toujours. Aujourd’hui, vous avez donc l’opportunité d’entrer dans le temple avec moi ; et elle ne vous sera pas donnée deux fois, car il n’y a plus de temps pour ce monde.

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L’éveil de la conscience

Tu nous fais entrer dans les Écritures sans détours pour nous montrer ce qui s’est passé depuis Jean jusqu’à toi, me diront certains, mais pourquoi ne le fais-tu pas avec ménagement et égards pour nous ? Ne crains-tu point que plusieurs refusent de te suivre, ou que d’autres te quittent ?

Il est vrai que plusieurs ne me suivront pas et que d’autres me quitteront, parce que cela aussi est écrit et doit s’accomplir. Mais c’est nécessaire, parce que je ne peux conduire dans le royaume de mon père que ceux qui cherchent à comprendre ce que je dis et qui sont déterminés à ne plus prendre part à ce monde inique et corrompu par les fils de Satan.
Lorsqu’un homme s’avance dans une barque auprès de quelqu’un qui se noie, il s’empresse de lui dire fortement : tends-moi la main ! Et il le hisse à bord d’une main ferme, car il n’est pas temps de discourir et faire des manières. Voilà pourquoi je ne ménage point vos susceptibilités et vous entraîne dans la vérité sans faire de détours, parce que vous êtes en train de périr et que j’ai aussi beaucoup de choses à vous apprendre en dehors des Écritures pour vous éclairer et vous sauver. Il n’y a plus de temps pour ce monde. Permettez-moi alors de ne point traîner les pieds. Ceignez vos reins et suivez-moi.

L’accomplissement de la prophétie

D’autres me diront : tu tombes comme la foudre sur les sectes et en particulier sur celle de Rome, ce dragon que tu viens de décapiter. Ne crains-tu point, là encore, qu’elle demande ta tête sur un plateau pour conserver son autorité, comme elle demanda la tête de Jean pour régner sur le monde entier ?

Certes, la bête qui n’était plus, mais que je fais réapparaître pour y mettre fin, va gesticuler encore un peu avant de s’effondrer à jamais ; car c’est toujours ce que fait un traître lorsqu’il est pris. Comme cela est écrit dans l’apocalypse, la bête romaine est ce dragon qui est déjà prêt à dévorer le fils que la Terre vient d’enfanter pour paître les nations avec sa verge de fer. Cette église ne s’écarte point de la prédiction, parce qu’elle est la plus grande, la plus longue et la plus méchante supercherie qui fut dans le monde. Il est connu que sa particularité est de tromper, de poursuivre et

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de faire mourir les innocents ; son histoire depuis Jean en témoigne. C’est pourquoi nul n’osait la combattre. Mais ne craignez rien pour moi. Emmanuel n’est point un homme que l’on fait mourir, même si on le décapite. Je vous le dis, il y a plus qu’elle qui demandera ma tête, parce que ce sera la pensée d’un homme sur deux. C’est moi qui crains pour vous, mais vous ne craignez point pour moi ; car je suis habitué à la douleur et je me livre moi-même à la mort.

Si je disais que j’ai vécu au temps de Jean, il y a deux mille ans, et que je suis la réincarnationde Jésus, un très grand nombre d’entre vous le croirait. Or, je ne dis point être l’objet d’une réincarnation, mais celui de la résurrection des morts. Je suis seulement le premier-né d’entre vous, car vous êtes morts comme j’étais mort avant que j’acquière la connaissance qui m’ouvrit les yeux. Je suis né de femme. Et je viens de naître à nouveau, de l’esprit cette fois, comme vous naîtrez en me suivant. Ne confondez donc plus la résurrection (qui est spirituelle) avec la réincarnation (qui est corporelle) dont on parlera. Naître une deuxième fois, c’est naître de l’esprit de connaissance. C’est pourquoi je dis que Jésus est l’image de celui qui devait se lever, l’image de l’Agneau qui est victorieux du monde.

Alors l’on me dira : le nouveau testament est-il comme une scène qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux et dont tu es l’acteur ? Je réponds qu’il en est ainsi, mais que je n’ai nullement désiré être cet acteur, pas plus que vous n’êtes désireux de l’être vous-mêmes avec moi. Il s’agit effectivement de scènes. Et vous ne devez plus vous laisser prendre par les décors qui représentent les lieux où se passe l’action. Ce qui importe, c’est ce que Jésus dit et fait, car c’est la simulation de ce que j’accomplis aujourd’hui et que vous accomplissez avec moi.
Avant toute chose, comprenez que quand l’élu de Dieu paraît dans le monde pour y mettre un terme, son premier travail consiste à nettoyer son aire. Il est écrit que le Christ est le directeur du monde entier. Comment serait-il alors possible qu’il ne tombe point sur les religions qui sont plus pernicieuses les unes que les autres ? Mais il ne peut agir ainsi sans se livrer lui-même à la mort ; car qu’est-ce qu’un religieux, un membre de secte, dans ce monde de ténèbres ? C’est quelqu’un qui croit connaître la parole de l’Éternel, et qui ne supporte pas que les autres ne soient point comme lui. De tels individus, enflés de vanité et forts nombreux, cachent leur hypocrisie avec quelques bonnes actions, mais peuvent tuer les enfants, les femmes et les hommes avec passion. Sectaires et fermés à toutes choses nouvelles, ils agissent dans l’ombre et par derrière, car ils n’ont aucun courage. Ils aiment verser le sang et tuent l’homme, au nom de Dieu disent-ils ! Et s’ils ne commettent eux-mêmes les pires atrocités, ils les font commettre à des jeunes gens qu’ils manipulent comme des objets. Dieu a en aversion tous ces hommes abjects qui déshonorent son nom ! Aussi, parce qu’Il n’en tolère plus l’ombre d’un seul, j’en débarrasserai à tout jamais la Terre qui m’est remise.

Quel que soit l’homme, celui-ci n’appartient qu’à Dieu, car entre l’homme et son Créateur il ne peut y avoir d’intermédiaires. Les religions ne réussiront donc point à imposer leurs règles par la superstition ou par la violence, parce que la loi du ciel à laquelle tous les peuples obéiront dans le royaume se trouve dans le cœur de tout saint d’esprit. C’est en raison de cela que j’ai dit que la religion véritable, propre à tous les hommes, est un mode de vie, une manière d’être de tous les jours qui est conforme à la pensée de Dieu. La religion ne peut donc être qu’unique. Ce qui vous

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apparaîtra clairement quand je vous aurais enseigné l’univers et qui est l’homme en son sein.

Le réveil des élus

Mais, vous connaissant, je sais que vous avez le sentiment que tout ce qui a trait à l’univers de Dieu, à son fils unique, aux mondes antérieurs, aux êtres vivants et aux comportements est déjà connu de tous ; alors qu’en vérité vous êtes dans les ténèbres pour tout. C’est pourquoi Jésus dit à ses disciples :
Laissez les morts enterrer leurs morts.
Cette simple parole de Jésus montre à l’évidence que les hommes sont morts sans la connaissance de la vérité ; et que c’est de ce genre de mort dont ils doivent ressusciter au dernier jour. Ce dernier jour est celui du renouvellement de toutes choses, précédant la venue du royaume de Dieu. Mais au sujet de cette résurrection annoncée, les prêtres de Rome vous firent croire que tous ceux qui moururent depuis les origines sortiraient tous ensemble, comme un seul, de leur tombeau pour se congratuler sur les places publiques... Lorsqu’on sait qu’un mort redevient poussière, peut-on imaginer un tel spectacle ?
L’Écriture dit encore dans le nouveau testament: Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera.
Ceci donne à la fois l’explication de la résurrection des morts, de la lumière de l’esprit, et de l’enseignement du Fils par lequel vous serez éclairés sur tout. Mais au soir du monde, après que les temps de l’ignorance aient commis des dommages importants dans vos esprits, vous aurez du mal à vous réveiller et à vous lever. Cela, parce qu’en vous étant éloignés de Dieu, vous ne vous êtes attachés qu’aux choses matérielles. Seuls, le manger, le boire et le divertissement vous intéressent. Vous n’aimez que les bonnes choses et ne supportez que les flatteries. Alors vous trouvez pénible d’être sermonnés sur la montagne de l’Éternel où je me tiens et de faire un effort pour saisir les explications des Écritures. Cependant, si je ne les expliquais point, non seulement vous ne pourriez savoir où je vous emmène, mais encore vous diriez : pourquoi n’explique t-il pas ceci ou cela dans l’Écriture, ne peut-il point le faire ?
Puis-je vous laisser penser de la sorte ou dois-je vous en empêcher au contraire pour que l’on sache que je suis envoyé d’en haut ? Saviez-vous seulement ce qu’était le royaume de Dieu annoncé ? Était-il l’objet de vos préoccupations quotidiennes ? Nullement. Pourtant, il est là, devant vous, pour le siècle qui arrive.
Le sauvetage du monde ne vaut-il pas alors quelques explications sur la prophétie qui témoigne de la venue du sauveur ? Cela ne mérite-t-il pas que vous consacriez un peu de temps à la compréhension de ce que j’explique ? Pour vous sauver, je ne puis seulement dire : me voici, je suis le Fils de l’homme annoncé, suivez-moi ! Pour se faire connaître, quiconque se présente à vous n’a qu’à dire son nom, d’où il vient, où il habite et ce qu’il fait, et cela suffit. Mais il ne peut en être de même pour l’Agneau lorsqu’il se présente au monde. Annoncer le Sauveur est une chose, et c’est ce que fait l’Écriture. Mais être celui-là au temps marqué et le
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démontrer à des incrédules en est une autre, je vous le dis. Soyez donc attentifs et patients. Car si je ne vous ouvrais d’abord l’esprit sur les Écritures afin que vous puissiez lire ne serait-ce que les psaumes et Ésaïe, et si je ne vous enseignais ensuite les choses célestes, vous ne pourriez pas avoir confiance en moi ni saisir ce que je dis.
S’il est fastidieux pour vous d’apprendre en peu de temps ce que vous devriez savoir depuis deux mille ans, cela l’est encore plus pour moi d’enseigner ce qui vous aveugle et que vous ne voyez pas. Cependant, le moment est venu de saisir ce qui est montré dans le livre de vie et de suivre mes instructions, sans quoi vous péririez. Pour cela, vous devez quitter vos religions ! Mais je sais qu’il me serait plus facile d’arracher des arbres à mains nues que d’extraire les religions du milieu de vous. C’est pourquoi, dans ces jours ultimes, ces sectes religieuses tueront encore plus d’hommes qu’elles ne le firent le long des siècles.
J’explique que Jésus est mon image. Mais vous ne le croirez pas, parce que vous direz : le Fils est venu il y a deux mille ans. Il a ressuscité trois personnes, puis il est mort sur la croix à cause des juifs ! Comment alors ferez-vous pour voir en moi celui qui vient paître ses brebis ? Ou encore si vous dites, incrédules : voilà qu’aujourd’hui un homme pense venir au nom de Jésus ! Pourrez-vous alors m’accorder le temps d’expliquer qu’il en est bien ainsi et que c’est pour vous sauver que le Père m’envoie ? D’autres diront : ne pourrons-nous jamais agir comme nous voulons sur cette Terre ? Je réponds à ces derniers : suivez-moi, et, délivrés des puissances de Satan, vous vivrez selon vos désirs.
L’avortement des religions
Après avoir rendu les hommes superstitieux et stupides le long des siècles, les sectes religieuses n’eurent aucun mal à les tenir dans leurs toiles ; car elles leur firent croire que s’ils n’adhéraient point à leur église, ils seraient rejetés de Dieu et que leur âme périrait. Et moi, le Fils de Dieu, je vous dis que si vous n’en sortez pas, vous êtes perdus, parce que vous ne pourrez point connaître la vérité et échapper à ce qui vient. Vous ne pourriez alors entrer dans le royaume, car je suis la vie et la porte étroite par laquelle vous devez passer pour être sauvés.
Si les religions de ce monde des ténèbres vous avaient enseigné Dieu par ses œuvres, la prophétie, et avaient montré la voie qui conduit au royaume, vous pourriez vous confier en elles sans prêter aujourd’hui l’oreille au Fils de l’homme. Mais puisque aucune d’entre elles ne connaît la prophétie, ni l’univers de Dieu, ni les temps messianiques suivis de l’apocalypse d’abord et du royaume ensuite, cessez de vous en remettre à des imposteurs ! Vous prévenaient-ils que le Fils viendrait soudainement mettre un terme au monde corrompu ? C’était aux Écritures et à la loi de Moïse qu’il fallait vous référer, et non aux hypocrites auxquels vous vous êtes soumis le long des âges. Vous n’êtes donc pas de telle ou telle obédience religieuse comme vous dites, mais seulement des hommes qui comprennent les Écritures ou qui ne les comprennent pas. Vous appartenez à Dieu seul. Souvenez-vous en, car vous dépendez de son souffle et non de quelque ordre religieux.
Convaincus de ce qu’ils font, je sais que plusieurs diront : nul ne peut empêcher les hommes de se réunir autour de chefs religieux ! En effet et bien qu’il soit manifeste que, partout dans le monde, les religions perdent les peuples, personne ne pouvait empêcher les hommes de croire en elles. Et c’est en raison de
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cela que vient la fin ! Écoute-moi, toi qui t’endurcis : le Père ne te demande point de faire des sacrifices pour lui, ni de lui faire des offrandes. Il veut seulement que tu circoncises ton cœur à l’aide de sa loi apportée par Moïse, pour que tes actes soient favorables à sa création entière et aux générations à venir. Pour cela, il faut d’abord rechercher Dieu pour saisir que l’on est l’une de ses demeures, et exclure les lois provenant des hommes ténèbres. Ou bien on pratique la loi du ciel, ou bien on pratique la loi des hommes, mais on ne pratique point les deux en même temps.
Dans le royaume, il n’y aura point de lois d’hommes. Il n’y aura que la loi de Dieu. Pourquoi cela ? Parce qu’en sachant cette fois d’où ils viennent, qui ils sont et où ils vont, les hommes ne pourront plus admettre des lois étrangères à leur existence. Non, il n’y aura que la loi d’en haut à laquelle tous les peuples se référeront, parce qu’elle leur permettra de rester libres, de se mettre à l’abri de tout danger, et de vivre en toute sérénité sans fermer les portes à la postérité.
Puisqu’il n’y a qu’un seul esprit qui remplit tout l’univers, et puisqu’il n’y a qu’un seul univers, une seule science par laquelle on existe et une raison commune à tous d’être vivants, il ne peut y avoir plusieurs religions. Le voyez-vous ? Sinon, donnez-moi le temps de vous ouvrir les yeux. Après quoi, vous saurez qu’on ne peut vivre qu’avec une loi morale qui tient l’homme délivré du mal. Si vous ne me croyez pas, je ne vous supplierai pas.
Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous, dit Jean. Celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage certifie que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure.
Mais si seulement tu doutes de moi, toi qui lis, alors fais ceci : demande à tes chefs religieux qui est cet Élie que Dieu annonce à la fin de l’ancien testament et que Jésus appelle sur sa croix. Demande-leur aussi qui est Emmanuel et pourquoi Jésus dit à la fin de l’ancien testament : voici je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Interroge-les sur le baptême, la résurrection des morts, et sur ce que signifie l’expression : naître à nouveau par l’esprit. Qu’ils t’expliquent ce qu’est le jour du renouvellement de toutes choses, ainsi que le purgatoire, la pâque et le dernier jugement, et aussi ce qu’est la séparation des boucs et des brebis annoncée pour le dernier jour. Qu’ils te parlent de la bête et du faux prophète, ainsi que des combats de l’Agneau pour vaincre le monde corrompu, et de ce qu’il a à voir avec le Fils de l’homme que Jésus annonce sans relâche. N’oublie point de leur demander aussi ce qu’est le royaume, et fais en sorte qu’ils te répondent publiquement, à la vue de tous. Alors, tu sauras qui est qui, et ce qu’il en est exactement de ta religion dans les ténèbres. Ton salut et celui de ta progéniture passent par ces interrogations, t’en abstiendras-tu ?
Toi, l’incrédule, tu veux bien que le Fils ait existé il y a vingt siècles, mais qu’il soit debout aujourd’hui et tel qu’il est annoncé, cela t’est insupportable ! Mais ton attitude à son égard sera aussi celle d’esprits étroits et sectaires, parce qu’à leurs yeux la venue du Fils au dernier jour est une fable. Ceux qui se disent chrétiens pour
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soigner leur image, suivront-ils le Fils de l’homme aujourd’hui ? Nous verrons, nous verrons... Mais il est une chose certaine qui en perdra beaucoup, c’est qu’ils se méfieront de moi et non d’eux-mêmes. Il est connu que celui qui dit la vérité est rejeté de tous. Cependant les Écritures témoignent de moi, et tout ce livre en témoigne également ; car c’est le Père qui me prescrit tout ce que je dois dire. Aussi je vous conseille à tous de ne point vous méfier de moi, mais de vous méfier de vous, ainsi que de votre façon de me recevoir. Je ne viens point vous abaisser. Je viens au contraire vous éclairer et vous élever au ciel pour vous sauver ; car dans tout l’univers il n’y a pas plus grande créature que l’homme humble de cœur et saint d’esprit.
Les idolâtres
Prenez garde, car quiconque craint l’homme ne craint pas la parole de Dieu. Et aujourd’hui celui qui continuera à donner des pouvoirs à l’homme, en lui accordant une quelconque suprématie sur ses semblables, ne peut être digne du peuple de Dieu. Lorsqu’on est de Dieu et que l’on marche avec lui, on n’a rien à craindre. Mais le danger est grand quand on n’est pas de son côté et que l’on n’a que des hommes élevés pour secours et refuge. D’où une peur certaine qui engendre les stupides adorateurs de statues et de fétiches, ainsi que les superstitieux. Et quoi ! Une statue de terre cuite ou d’or, aurait-elle plus de pouvoirs que si elle était fabriquée avec des excréments de bœufs ? La matière est la matière, et ceux qui adorent les statues sont des impies ! Aussi, ceux qui se tournent vers les idoles et placent leur salut en elles feraient mieux de ne jamais prononcer le nom du Tout-Puissant qui abomine de tels hommes et leurs simulacres hypocrites ! J’ai cette race en dégoût, et Dieu a effacé leurs noms du livre de vie. Depuis toujours ils sont rejetés de Dieu, car il est écrit dans les psaumes :
Leurs idoles sont de l’argent et de l’or,
Elles sont l’ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point, Elles ont des oreilles et n’entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point, Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point,
Elles ne produisent aucun son dans leur gosier. Ils leur ressemblent ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles.
Dans la loi il est aussi écrit : tu ne te feras point d’images taillées ni de représentations des choses du ciel et de la Terre. Tu ne dresseras point de statues qui sont en aversion à l’Éternel, ton Dieu. Cet interdit n’est-il pas cependant bravé par les religions et tous ceux qui s’y réfèrent ? Ils se disent religieux mais pratiquent le contraire de ce que Dieu a demandé par ses prophètes, parce qu’ils sont les fidèles serviteurs de Satan ! Ce sont des hypocrites desquels il faut désormais vous éloigner. Car avec leurs simulacres et leurs pratiques rituelles, ils trompent les petits enfants crédules qui pensent voir des personnages de l’Écriture dans des gaz qui s’illuminent sur des collines, dans des grottes ou au bord des chemins où se trouvent des corps en
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décomposition. Ils font alors de ces intrigues des pièces à conviction, pour mieux vous attirer à eux. Combien serez-vous à en mourir aujourd’hui où vous devez suivre le Fils pour conserver la vie ? En ce sens, lisez Ezéchiel, en étant attentifs à ce que Dieu dit au Fils de l’homme au sujet de ceux qui se prosternent devant les figures et les statues qui meublent les murs de leurs édifices où ils se réunissent. Alors vous comprendrez qu’aujourd’hui, où le Fils vient séparer les boucs et les brebis, les statues seront l’objet d’un grand nombre de morts. Mais tous les peuples étaient prévenus.
Les adeptes des religions sont aussi ceux qui sacrifient des bêtes, quand ce n’est des humains, pour en faire des offrandes à l’Éternel ; alors que Dieu dit contre ces personnes dépourvues de toute sensibilité :
Celui qui immole un bœuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien,
Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc,
Celui qui brûle de l’encens est comme celui qui adorerait les idoles ; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies,
Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.
Moi aussi, je me complairai dans leur infortune,
Et je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi,
Parce que j’ai appelé, et qu’ils n’ont point répondu,
Parce que j’ai parlé, et qu’ils n’ont point écouté ;
Mais ils ont fait ce qui est mal à mes yeux,
Et ils ont choisi ce qui me déplaît.
Toujours contre ces hommes haïssables et répugnants, Dieu dit par Ésaïe :
Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins,
Au milieu desquels ils vont un à un, (les religieux qui vivent à l’écart du monde)
Qui mangent de la chair de porcs,
Des choses abominables et des souris (des nourritures immondes de l’esprit),
Tous ceux-là périront, dit l’Éternel.
Je connais leurs œuvres et leurs pensées.
Assurément, ce ne sont point là des passages de l’Écriture que les prêtres se complaisent à vous lire... Abstenez-vous alors d’aller après eux, car ils ne pratiquent que ce qui est en aversion à l’Éternel, mais invoquent quand même Jésus qui dit :
Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique (c’est vous tous qui me comprenez).
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Tenez-vous-en plutôt à cette autre parole de Dieu :
Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas,
Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent ; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaines.
Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront confus,
Ceux qui se confient aux idoles taillées,
Ceux qui disent aux idoles de fonte:
Vous êtes nos dieux !
Haïssez donc les simulacres des religions, leurs statues et leurs spectacles hypocrites. Fuyez leurs prêtres et les superstitieux qu’ils suscitent, et qui auraient plus d’assurance s’ils se confiaient à Dieu. Ne vous adossez pas à eux, parce qu’ils sont comme du bois vermoulu qui ne supporte pas le poids du vent ! Condamnés, le royaume leur est fermé ; ils n’y entreront pas.
L’Église unique
Puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu dans l’univers, c’est qu’il ne peut y avoir qu’une seule église sur Terre. Cette Église existe de tout temps, parce qu’elle s’entend par la réunion de tous les saints d’esprit du monde autour de la loi du ciel. Mais, jusqu’à ce jour, elle ne pouvait point être formée ; parce que l’église des véritables enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ne trouve corps que la veille du jour où le monde de ténèbres passe dans le monde de lumière. Elle est le fruit de la connaissance, le fruit de tous ceux qui sont affranchis par la vérité. Or, pour qu’elle se forme, il faut bien que les saints d’esprit du dernier jour la connaissent cette vérité ! C’est pourquoi, je vous le dis, seul celui qui est Pierre dans l’Écriture peut réunir les élus et former ainsi l’Église. Il suffisait donc de vous tenir prêts pour le jour de sa venue que personne ne pouvait connaître par avance.
Vous aussi, tenez-vous prêts, dit Jésus, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’yy penserez pas.
Vous auriez dû écouter car, pour tous ceux qui trahissent Dieu et vivent des hommes, il ne peut rien y avoir de plus terrible que de tomber dans les mains du Fils vivant. Comme le Père agit, moi j’agis pour vous instruire et moissonner la Terre avant la fin. A cet effet et pour dissiper les ténèbres, vous semblerait-t-il que le Très-Haut choisirait une pierre, un animal ; ou encore un hypocrite, un faiseur de simulacres, un adorateur de statue, ou quelqu’un qui pratique l’affabulation ? Pour vous transmettre sa volonté et sauver les innocents, appellerait-il l’un de ceux qui transgressent ses ordonnances et le rejettent ? Non, le Père choisit un agneau pur et innocent pour enseigner la créature et former l’Église, car seul celui-là peut recevoir le Saint-Esprit et le souffler sur vous. N’est-ce pas encore une parole de l’Écriture ? Il est écrit :
Jésus souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.
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L’éveil de la conscience
Toi qui entends ma voix, pose tes outils et prend le temps de m’écouter pour recevoir le Saint-Esprit que je souffle sur toi dans tout le livre. Si tu es pris par une religion, retire-toi quelques instants hors de la ville pour pouvoir te lever, marcher et persévérer dans ta lecture, même dans les passages difficiles, car tu en retireras toujours l’essentiel qui t’ouvrira les yeux et te conservera la vie. Mange ce que tu peux de la manne que je te donne, tu n’en mangeras jamais de trop. Et abstiens-toi de me juger, car le Tout-Puissant m’a déjà jugé. Comprends que je te demande de quitter ta religion pour te garder vivant, car il n’y a rien de plus grand que la vie. Moi je donne la mienne en rançon pour te sauver et pour que tes enfants trouvent toujours une Terre vivable, comme elle l’était aux commencements. Suis-moi alors en toute tranquillité, car Celui qui m’envoie au nom de Jésus m’a déjà remis sa confiance et toute son affection.
L’enseignement dans le temple
Dès le début, j’ai dit que les six jours et le septième jour de la création ne sont point des jours d’homme mais des ères qui furent nécessaires à la création des espèces jusqu’à l’homme et jusqu’au jour où vous lisez. Et le septième jour, est le jour du repos de Dieu. Il s’agit du royaume, qui commence dès ma venue dans votre esprit et qui s’étendra sur toute la Terre dès après les douleurs. Les six jours s’achèvent, parce que le jour où le Fils arrive, il clôt les six jours et fait entrer les élus dans le septième jour, qui est le jour où Dieu n’a plus de souci pour ses enfants qui connaissent enfin la vérité.
Dans ces derniers instants du monde où nous sommes arrivés, l’envoyé du ciel (qui est Pierre) prend tous les hommes dans le filet qu’il jette sur la Terre, et trie ceux qui sont bons pour le royaume et ceux qui ne le sont pas. C’est pour cela qu’il est écrit que Pierre est pêcheur d’hommes. Mais ne craignez rien, je vous porterai avec délicatesse et il ne vous sera point fait de mal ; et dès après les douleurs, je vous déverserai dans les eaux limpides et pures du sanctuaire, qui est le nouveau monde que je décrirai et qui sera l’objet de votre joie. Mais je n’emmènerai que ceux qui comprennent et qui ne regarderont pas en arrière.
Il vous apparaît mieux pourquoi il est écrit que Jésus enseigne tous les jours dans le temple. Mais jusqu’ici ne vous êtes-vous jamais demandé ce qu’il expliquait ? Il fait connaître la vérité, car seule la connaissance éclaire l’homme et le délivre de l’emprise de ceux qui règnent. Il est donc nécessaire d’enseigner les Écritures en premier et les choses célestes ensuite, car c’est ainsi que vous prendrez part à la résurrection des morts qui vous mettra à l’abri de toute atteinte. Mais ne peuvent me suivre dans cette voie que ceux qui gémissent dans ce monde et qui espèrent en la délivrance annoncée. Il m’incombe donc de mettre un terme à toute autorité, toute puissance et toute domination. Alors viendra la fin. Après quoi je remettrai le royaume au Père qui l’attend pour son repos.
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Le Schilo
A cause de ceux qui divisent les hommes, en les trompant ou en les détournant de la prophétie, aujourd’hui personne ne s’aperçoit que le Fils de l’homme est le Schilo que Jacob annonce lorsqu’il prophétise sur ses douze fils. Nul ne sait alors qu’il s’agit du Fils unique, que l’on voit également à travers beaucoup d’autres personnages de l’Écriture. Mais, quel que soit le nom qui lui est donné, il s’agit toujours du fils unique de Dieu et non de plusieurs.
On peut aussi lire dans le Livre :
Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car, jusqu’à ce jour, le même voile demeure quand ils font la lecture de l’Ancien Testament ; et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît.
Puisque le voile disparaît en Christ (ce qui signifie au jour où il se manifeste sur la Terre) cela ne s’entend qu’aujourd’hui, parce que je déchire le voile de haut en bas du Livre. Jusqu’à présent vous ne saviez pas que les Écritures étaient voilées, et que c’est avec la venue du Fils (pour qui elles sont écrites) que ce voile disparaît. Si donc le Fils était venu il y a deux mille ans, il va de soi que vous sauriez ce qu’est sa crucifixion, la résurrection des morts à laquelle il est le premier de tous à prendre part, ainsi que le jugement dernier qu’il opère, les élus, le royaume et toutes choses. Faites donc preuve d’humilité, et soyez avides de savoir ce qu’il en est vraiment sur le Fils unique, car lui seul peut déchirer le voile du temple, ce fameux voile recouvrant les Écritures.
Les Écritures
Le nouveau testament était indispensable pour passer de Moïse à Emmanuel, qui sont les deux êtres appelés sur la montagne de l’Éternel. Étant les interprètes de Dieu, ils sont bien au-dessus des prophètes. Ils parlent un langage commun, et sont en mesure de changer le monde. Un prophète ne peut pas changer le monde ; mais les deux témoins de Dieu, eux, le peuvent et le font. C’est pourquoi, sans Moïse, les hommes seraient déjà tous morts ; et sans moi qui viens éclairer le monde, nul ne
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Le Schilo
pourrait vivre dans le siècle qui arrive. Mais je ne serai pas toujours là pour vous parler des Écritures, aussi prêtez l’oreille sur ce que j’en dis.
L’ancien testament, qui est en soi toute la prophétie et le corps du Christ, a été réalisé par Moïse en Horeb ; et le nouveau testament, qui servit d’abord à faire sortir les imposteurs et les traîtres, puis à faire lever le Fils derrière eux, a été réalisé par Jean à Patmos comme ce fut dit. Je sais que vous vous demandez alors s’ils se sont fait aider. Je réponds que nul ne pouvait être dans le sein de Moïse et dans le sein de Jean pour voir ce qui s’y trouvait, et que s’ils se sont fait aider ce ne put être pour la prophétie en soi. Cela est donc sans importance.
Écoutez avec attention : lorsque Pierre vit sur la montagne Moïse, Élie et Jésus s’entretenant, et auxquels il voulait faire trois tentes, que pensez-vous qu’il vit ? Parce que je suis Pierre, je dis qu’il vit les trois personnes indispensables au monde qui conversaient ensemble par l’intermédiaire des écrits. Jésus, personnage de cet Élie qui devait venir, est celui qui écrit la vérité avec son propre doigt. Et vous en avez le témoignage dans le passage de la femme adultère que l’on amène devant Jésus pour connaître son jugement. Il est écrit :
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
Si vous aviez prêté attention à ce qui est montré, vous auriez remarqué que Jésus écrit un livre sur cette terre (et non dans le ciel) avec son propre doigt. La Terre, qui lui est remise, étant aussi le sujet sur lequel il se penche et écrit. Quant à la femme adultère que Jésus pardonne, elle s’est révélée effectivement pendant que j’écrivais. Il s’agit là d’un accomplissement manifeste de l’Écriture touchant à ma vie. Pour comprendre cet accomplissement, sachez que seuls ceux qui m’entourent savent réellement qui je suis et ce que j’écris. Il s’agit de Joan et de son épouse, ainsi que de la femme de la ville que Dieu fit venir à moi lorsque j’étais épuisé. Cette dernière est la samaritaine dans l’Écriture, qui est désormais avec son cinquième mari, et celle qui versa son parfum sur moi pour ma sépulture.
Joan est le nom spirituel de cet aveugle de naissance auquel j’ai ouvert les yeux le premier. Il est mon ami, mon confident ; celui qui s’assoit à ma table et met volontiers avec moi la main dans le plat. Son épouse, d’une grande moralité, est exemplaire dans sa conduite. Cependant, elle commit un adultère ; et nous en fûmes fort surpris et ébranlés. Elle-même était très éprouvée, car elle ne comprenait pas cette sorte de folie passagère dont elle venait d’être l’objet. Je lui dis, ainsi qu’à son mari, que cela ne venait point d’elle, parce qu’il s’agissait d’un accomplissement fort important de l’Écriture n’ayant pu être évité. Je leur montrais que tout ce qui est écrit s’accomplit inexorablement et indépendamment de notre volonté pour nous servir de témoignage.
Que tous ces accomplissements vous fassent saisir que personne au monde ne peut être le Christ si ce n’est lui-même, car nul autre que lui et ceux qui l’entourent
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Le Schilo
ne pourraient ensemble accomplir ce qui est écrit. Vous avez donc la certitude que Jésus écrit avec son doigt sur la terre, ainsi que l’Écriture le mentionne, et que ce qu’il écrit est ce livre assurément. En effet, puisque lui seul connaît la vérité, pourquoi donc ne l’écrirait-il pas ? Le livre qu’il écrit est sous vos yeux. Il s’agit également du livre de vie de l’Agneau ou encore du petit livre de cet ange qui arrive avec force (dans l’apocalypse de Jean), en mettant un pied sur la mer et l’autre sur la terre, pour montrer au monde entier combien est grand son personnage, mais aussi pour prévenir qu’il n’y a plus de temps pour ce monde.
La mère de Jean et la mère du Christ
Soyez fort attentifs à ce qui suit, car je vais lever le voile sur une grande partie de l’Écriture. Ayant conçu le nouveau testament, Jean est forcément né de l’ancienne Alliance de Dieu avec les hommes. Élisabeth, mère de Jean, est le nom de cette première alliance et non une femme ! Jésus, qui est Emmanuel aujourd’hui dans le monde, lui, est forcément né de la nouvelle Alliance de Dieu avec les hommes, puisqu’il s’y trouve à l’origine. Sa mère, Marie (qui signifie celle qui est mariée à Dieu), est le nom de cette nouvelle et dernière Alliance.
Je le dis autrement : Jean est né du monde esclave, qui fut esclave à cause de l’ignorance de la vérité et des ténèbres qui couvraient le monde. En effet, l’arche de l’ancienne alliance (l’ancien testament) ne permit point aux hommes de naître de l’esprit mais seulement de la chair. Jésus, lui, est né du monde délivré de l’ignorance et des puissances de Satan. Car la vérité affranchit et libère l’homme. Elle fait naître une deuxième fois ceux qui sont nés de la chair, et qui l’épousent. C’est pourquoi il est écrit que le Fils est celui qui ressuscite le premier d’entre les morts. Convenez donc que ce terme de premier ressuscité, ou de premier-né d’entre les morts, signifie incontestablement qu’il y en a d’autres qui naissent à sa suite. Et c’est à cela que vous assistez avec moi, à votre propre résurrection.
Un prophète est un homme qui naît d’abord d’une femme comme tout homme. Et lorsqu’il est en âge de comprendre, il naît à nouveau de l’esprit cette fois, car ses yeux s’ouvrent sur ce que quiconque n’a encore jamais vu. Et c’est à cet instant seulement qu’il sait qu’il est prophète et envoyé d’en haut. Il naît ainsi de l’esprit et non plus d’une femme, parce que d’une femme il est déjà né. C’est pourquoi je dis : je suis né à quarante-deux ans. Vous-mêmes, qui êtes mort sans la connaissance, je vous ressusciterai par mon baptême, et vous donnerai une vie nouvelle en vous conduisant dans toute la vérité. Serez-vous alors nés une deuxième fois d’une femme ?
M’entendez-vous, vous qui voyez une femme en Marie, et une femme qui serait forcément l’égale de Dieu pour avoir ensemble un fils ? La femme est l’égale de l’homme et non de Dieu ! C’est pourquoi on ne peut naître que de Sion la deuxième fois, Sion étant le nom spirituel donné à la montagne de l’Éternel sur laquelle on s’élève progressivement jusqu’à son sommet depuis lequel rien ne peut rester caché dans aucun domaine. En me suivant jusqu’à la fin du livre, vous ferez cette ascension et toute chose sera différente à vos yeux ; car les astres, le monde et son devenir vous apparaîtront autres que ce que vous les voyez. Vous serez alors les premiers-nés.
Dans l’ancienne Alliance (dans l’ancien testament), c’est la montagne de Sion qui était appelée la stérile, parce que d’elle, aucun d’entre vos pères et d’entre
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Le Schilo
vous n’a pu naître de l’esprit. Mais voici que Dieu a eu pitié d’elle, et après l’avoir fécondée avec le Saint-Esprit, elle vient maintenant de donner naissance à un fils, au Fils de l’homme, dont le nom est Emmanuel. C’est elle la mère de Jésus, car un prophète ne peut naître d’une femme. Jésus explique ces naissances de l’esprit, pourtant vous ne compreniez pas. Et ceux qui le comprenaient, si tant est qu’il en existe, ne l’appliquaient pas à la naissance de Jésus...
Écoutez-moi encore un peu au sujet de la mère du Christ, qui est aussi celle qui, derrière moi, va vous enfanter ; parce qu’Ésaïe témoigne ainsi de ce que je viens d’expliquer :
Avant d’éprouver les douleurs,
Elle a enfanté ;
Avant que les souffrances lui vinssent Elle a donné naissance à un fils.
Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ?
Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils !
Cette fois, vous cesserez de dire que la montagne de Sion a accouché d’une souris... Car vous voyez enfin qu’elle est la mère du Fils et de tous les élus. Ésaïe dit qu’il faut beaucoup de temps avant que Sion puisse enfanter, mais que le jour où elle donne naissance au fils annoncé, elle met aussi tous ses enfants au monde. Abstenez-vous alors de voir une femme en Marie. Et cessez de la prier, car on ne prie pas Marie ! On prie Dieu seulement.
En ayant cru ce que la secte romaine vous disait sur Marie, la mère de Jésus, comment allez-vous pouvoir naître de nouveau ? Par ailleurs, comprenez-vous pourquoi Dieu demanda aux hommes de ne point se faire de représentations quelconques des choses du ciel et de la terre, et pourquoi il leur défendit de dresser des statues qui lui sont en aversion ? Ceux qui transgressèrent cet ordre, combien seront-ils aujourd’hui à en mourir si Emmanuel ne parvient à se faire reconnaître à leurs yeux ? Ils adorent une femme qu’ils appellent Marie. Ils la prient, elle, qu’ils croient l’égale de Dieu. Et ils s’en firent une statue devant laquelle ils s’agenouillent en la priant. Puis ils se lèvent, se retournent et s’en vont, en pensant : je ne risque plus rien, je suis blanchi... Et moi je brise cette statue sur leur crâne ! Car c’est aussi ce qu’ils enseignent et font croire à leurs petits enfants.
Il me plairait d’anéantir vos croyances insensées afin que vous ne périssiez point à cause d’elles. Mais briser les convictions de quelqu’un, fondées sur des traditions ancestrales, est pire que de lui briser un vase d’argile sur la tête ! C’est pourquoi je crains beaucoup pour vous ; car je sais, moi, qui je suis et qui est ma mère et mon père, et pourquoi je suis venu. Croyez-vous que je pourrais me mettre en charge du monde si je ne savais point qui je suis et si je n’y étais obligé ? Je ne le ferais pas, car je vais où je ne voudrais point aller, et où j’ai déjà par trois fois refusé d’aller. Mais j’y vais quand même, parce que j’ai en moi le pouvoir de la résurrection et celui de sauver les élus de Dieu. Quel homme serais-je donc si je faisais silence ?
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Le Schilo
Quel jugement porteriez-vous sur moi si vous saviez que j’existe et que je n’éclaire point le monde qui est sur le point de disparaître ?
L’âge et la tunique du Christ
Toute l’Écriture témoigne de moi, et aussi de mon âge si vous savez lire ce passage dans lequel les juifs demandent à Jésus de leur montrer un miracle, et auxquels il répond au sujet du temple :
Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps. C’est pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Il fallut effectivement quarante-six ans pour bâtir mon corps, jusqu’à ce que je saisisse l’Écriture, car c’est à partir de cet âge-là que je la saisis entièrement.
Sachez aussi que, conformément à ce qui est écrit par ailleurs, j’ai mis quatre jours pour m’apercevoir que la résurrection de Lazare était l’image de mon propre réveil. En effet, c’est au quatrième jour de ma lecture que je sentais qu’il s’adressait à moi. Puis mes yeux se sont ouverts. J’explique ces choses en espérant que vous puissiez encore entendre que Jésus est le guide du Fils de l’homme qu’il cerne de toute part. Il l’oriente, le dirige et lui fait accomplir ce qui doit l’être. C’est pourquoi je ne peux m’en détourner, comme un ânon ne peut se détourner de celui qui est assis sur lui.
Il y a aussi les choses célestes qu’il me faut expliquer et ce sera fait. Mais, pour cela aussi, j’avais besoin des prophètes pour m’apercevoir que celui qui démontrait l’univers et qui lisait couramment leurs écrits ne pouvait être que le Fils de l’homme, ayant Jésus pour figure et tout l’ancien testament pour corps et esprit. A la suite de quoi, je saisis ce qu’étaient mes vêtements, ainsi que ma tunique avec laquelle je devais entrer dans le monde.
Au reste, compreniez-vous ce qu’est la tunique de Jésus ? Il est écrit:
Sa tunique était de toutes les couleurs ; elle était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas.
L’explication de ceci est donnée par la lecture du Livre. Car, lorsque je lisais l’ancien testament, je suivais le fil de ce qui était raconté, en m’apercevant que le serviteur de l’Éternel était représenté depuis le haut jusqu’en bas. C’est pourquoi, il est écrit que sa tunique est sans couture (sans interruption), d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas, car c’est sa généalogie.
Le chandelier
A ceux qui veulent en savoir davantage sur la prophétie, que je ne puis expliquer en détail dans ce livre, je leur demande de ne point chercher le corps du Christ dans le nouveau testament, car il n’y est pas. Non, le corps du Christ se trouve dans l’ancien testament qui est toute la prophétie et dans le monde aujourd’hui.
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Le Schilo
L’Agneau, qui est Jésus dans l’Écriture et moi dans le monde, est éclairé par sept personnages, qui sont pour lui comme sept yeux. Ces sept éclairages sont les sept lampes du chandelier que Moïse lui a préparé pour l’éclairer. Il s’agit d’Adam, de Noé, d’Aaron, d’Israël, de Joseph, de David, de Salomon.
(22) Avec ce qui est écrit sur eux et leur vie, ces sept personnages expliquent en eux-mêmes la personne et la mission du Fils. C’est pourquoi avec le baptême que je dispense sur vous, vous pourrez me voir tel que je suis. Voici cependant l’essentiel de ce qu’il faut savoir :
ADAM est celui que Dieu appelle sur le soir (le soir du monde), qui est nu (ignorant) et n’en a point honte. Mais Dieu le vêt. Adam est la première lampe du chandelier.
NOÉ est celui qui construit l’arche du salut, qui est ce livre allant vous chercher dans la mer humaine pour vous mettre à l’abri sur les hauteurs pendant que le déluge de feu et d’eau changera la face de la Terre. NOÉ est la deuxième lampe du chandelier.
AARON est le second envoyé qui porte les vêtements sacrés que lui fit son frère Moïse pour le couvrir de dignité. Ces vêtements, qui ne sont point de tissu, sont les miens et ceux de Dieu. Aaron est la troisième lampe du chandelier.
ISRAËL est Jacob qui lutte dans les ténèbres contre lui-même, contre les hommes et avec Dieu, et qui en sort différent. Israël est la quatrième lampe du chandelier.
JOSEPH est le rédempteur ; car, bien que vendu par ses frères pour quelques pièces d’argent, il les rachète avec son blé : entendez avec la connaissance qu’il amassât au temps de l’abondance. Joseph est la cinquième lampe du chandelier.
DAVID est le chef des armées de l’Éternel, celui qui se lève pour combattre les hypocrites (les philistins) et le géant militaire qui dominent et perdent le monde. David est la sixième lampe du chandelier.
SALOMON est l’homme de Dieu auquel l’Éternel donna de la sagesse, une très grande intelligence, et des connaissances illimitées. Il est celui qui commence à bâtir le temple que personne ne pourra plus détruire, car il n’est point fait de main d’homme. Salomon est la septième lampe du chandelier.
Voilà ce qu’est le corps du Fils que vous cherchiez où il n’était pas, et que vous ne voyiez pas. Il ne s’agit point de sept hommes, mais des sept lampes du chandelier que Moïse a préparé pour m’éclairer. Ces lampes sont sept étoiles que je tiens dans ma main, et qui l’éclairent pour écrire la vérité.
La pâque de l’Éternel
(23) Quiconque mangera mon livre, mangera l’Agneau. Il aura alors accompli la pâque de l’Éternel, car je suis votre pâque. Et dans les jours prochains, où vous la mangerez, vous serez ceints de force et prêts à partir sur les hauteurs de vos pays et là où je vous le conseillerai. Sur cela, j’ai quelque chose à vous montrer ; car il est certain que vous ne pouvez point lire Moïse, qui que vous soyez. Cependant vous pouvez tous saisir le passage dans lequel il institue la pâque. Il explique comment et quand on mange l’agneau, puis il conclut ainsi :
Quand vous le mangerez (l’agneau), vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Éternel.
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Le Schilo
Comme on vient de le dire, la pâque de l’Éternel, consiste à manger l’Agneau pour effectuer le passage du monde de ténèbres dans le monde de lumière, de ce monde-ci dans le royaume de Dieu. Moïse montre que vous serez prêts et debout le jour où l’agneau s’offrira en sacrifice pour faire connaître la vérité au monde. Or, n’êtes-vous point en train d’accomplir avec moi cette prédiction ? Ne mangez-vous point à la hâte la nourriture de l’esprit contenue dans ce livre ? Si à vos yeux je ne suis pas l’Agneau immolé, pourquoi avez-vous de l’amertume dans vos entrailles et de la joie dans vos cœurs ? Ne vous mettez point en alarme cependant, je ne viens point vous tourmenter ni vous perdre, mais vous sauver. Prenez le temps de lire, car le Seigneur vous accorde une année entière pour le faire, qui sera suivie d’une année de grâce pour vous préparer.
Après que le temple de mon corps fut formé, ainsi que l’Écriture l’explique, je me mis à la recherche de la vérité pour comprendre enfin qu’elle était la véritable raison de l’existence. Voyant alors mon obstination et ma persévérance, ainsi que les difficultés auxquelles je me heurtais constamment, Dieu eut pitié de moi et m’appela auprès de lui sur le sommet de sa montagne où il m’instruisit de toute sa science. Dieu me montra toutes ses œuvres. De la sorte, Il me vêtit, car j’étais nu. Il m’expliqua toutes choses célestes et terrestres. Il me parla face à face longuement, patiemment, pour me faire connaître la loi de son royaume dont Il venait de m’investir. Et me voici au milieu de vous, tenant ce petit livre à la main, pour vous montrer qu’il n’y a plus de temps pour ce monde.
Si vous ne me croyez pas ici, vous me croirez ensuite, car je vous mettrai dans l’impossibilité de ne pas comprendre. Pour l’instant, veillez à ne plus prendre les Écritures pour des fables ou des histoires anciennes, parce qu’elles décrivent dans l’exactitude ce qu’est le premier monde jusqu’à sa fin. C’est pour toutes ces raisons que tout est figuré, et que vous ne devez plus prendre ce qui est figuré pour des accomplissements passés. Abstenez-vous en, car avec moi, vous mangez la pâque de l’Éternel en ce moment, qui est son grand festin mentionné dans l’apocalypse.
A l’aide du chandelier, tâchez de vous asseoir dans le présent des Écritures, sinon vous ne me reconnaîtriez pas et péririez par ce qui arrive. N’attendez pas cependant que je me manifeste sur les places publiques, ni que je répare ce qui est brisé, parce que vous vous tromperiez sur moi. Contrairement aux hypocrites qui se donnent en spectacle à la tête des nations, le serviteur de l’Éternel ne fait point connaître son visage au monde, car ce n’est point lui qui importe mais ce que Dieu lui commande de dire. Cela a déjà été expliqué par Ésaïe de cette manière :
Voici mon serviteur que j’ai choisi,
Mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon esprit sur lui,
Et il annoncera la justice aux nations. Il ne contestera point, il ne criera point,
Et personne n’entendra sa voix dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé,
Et il n’éteindra point le lumignon qui fume, Jusqu’à ce qu’il ait fait triompher la justice. Et que les nations espèrent en sa loi.
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Le Schilo
Par ailleurs, il est indéniable qu’en présentant Jésus, Jean présente à la fois Juda et le Schilo, sur lesquels Jacob prophétise ainsi :
Juda, tu recevras les hommages de tes frères ; Ta main sera sur la nuque de tes ennemis.
Les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion.
Tu reviens du carnage, mon fils !
Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne : qui le fera lever ?
Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d’entre ses pieds, Jusqu’à ce que vienne le Schilo,
et que les peuples lui obéissent.
L’explication de ceci est donnée dans le personnage de Juda (Jésus) qui précède et annonce le Schilo (le Fils de l’homme) qui se manifeste à la fin des siècles pour sauver les fils de lumière. Le Schilo est comme Melchisédek, roi de Salem, signifiant : celui qui existe de toute éternité, et auquel les rescapés lui seront éternellement redevables de leur existence.
Je vous le dis, longtemps j’ai désiré me mettre à table avec les douze fils de Jacob pour manger la pâque avec eux, car je savais qu’ils étaient fort instructifs pour moi. Et c’est ce que j’ai fait. Puis je vis que lorsque Jésus se met à table avec les douze, c’est en vérité avec les douze fils de Jacob qu’il le fait pour converser s,pirituellement avec eux. C’est pourquoi il est écrit que Jésus est l’esprit des Ecritures. Cet esprit qui est assis sur moi et auquel vous devrez votre salut.
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Les deux témoins
Parce que les Écritures étaient tenues fermées par des sceaux, voilées donc, et rendues de la sorte illisibles et incompréhensibles par tous ceux nés de femme, plusieurs disaient que chacun pouvait les interpréter à sa façon. Il est vrai que quand on ne comprend pas une chose, on peut donner à cette chose autant de versions que l’on veut. C’est d’ailleurs pour cela que depuis Moïse il a pu se former autant de sectes dans le monde, mais qui ne pouvaient demeurer que jusqu’à ce jour où arrive celui que l’Écriture annonce. Car, contrairement aux hommes nés de femme, lui ne veut nullement donner telle ou telle version de l’Écriture. Ceint de force, il est seulement obligé d’accomplir ce qui est montré par le chandelier, qu’il le veuille ou qu’il ne le veuille point.
Moïse a écrit l’ancien testament et Jean a écrit le nouveau testament. J’ai dit qu’il y avait eu eux deux dans le monde et le Fils de l’homme aujourd’hui, et qu’il n’y en aura point d’autres. Pourtant, me diront plusieurs, nous savons que d’autres se sont levés avant et après Jésus, et qu’ils ont prêché des choses différentes. Que nous réponds-tu à ce sujet ?
Je répondrai amplement là-dessus, mais pas tout de suite, car je vous demanderai d’en appeler d’abord à votre compréhension sur ce que je vais expliquer. Sachez entendre toutefois que le Fils de l’homme n’est point seulement le prophète de l’occident, car il est plus qu’un prophète. Il est celui qui vient éclairer les nations et sauver les hommes du monde entier. A vous donc de voir qui il convient d’écouter et de suivre.
Le serpent originel
Lorsque à partir de peu de chose je me suis élevé dans le ciel pour explorer ce qui s’y trouve, je vis qu’autrefois le Soleil était semblable à Jupiter, puis à Saturne, puis à Uranus, puis à Neptune aujourd’hui. Je me projetais en ces temps-là, à côté du Soleil qui ne brillait pas encore. Puis je vis son atmosphère géante exploser. Ce qui éclaira notre astre du jour. Le souffle de cette explosion bouscula aussi ses satellites : les planètes. La Terre, l’un de ses satellites, fut bousculée de la sorte et fit des va-et-vient auprès de lui, qui progressivement diminuèrent d’amplitude jusqu’à
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s’évanouir entièrement. Je vis cela, et tout ce qui s’est produit dans la famille solaire comme je le décrirai.
Mais quand je revins pour écrire dans un livre tout ce que j’avais vu dans le ciel, et notamment les va-et-vient que la Terre fit auprès du Soleil, je dessinais ceux-ci pour mieux les représenter. Je vis alors que je venais de dessiner un serpent qui expliquait mieux qu’une bouche les choses célestes et terrestres, tant étaient grandes les révélations qu’il faisait et dont j’eus peur. Je laissai ce serpent là et je m’enfuis loin de lui, car je voyais bien qu’il exprimait l’univers entier ! Il me fallut quelque temps pour me remettre de mes émotions. Après quoi j’eus besoin d’un témoignage sur ce que j’avais vu, et aussi sur moi qui avais écrit ces choses. Qui suis-je, me disais-je, pour démontrer à l’évidence l’univers entier ? Les hommes ignorent la vérité, ce n’est donc point vers eux qu’il me faut me tourner. Regarde plutôt l’Écriture, pensais-je.
Je commençais à parcourir les Écritures depuis leur début, depuis les six jours de la création et le septième jour où Dieu se reposa de son œuvre. Dans ma lecture première, je ne comprenais pas le sens de ce que je lisais. Je continuais cependant et, arrivé à Moïse, je vis qu’il parlait d’un serpent : de sa verge qu’il tenait à la main et qui devenait un serpent lorsque Dieu lui demandait de la jeter par terre. Cela m’amusait et m’agaçait à la fois, car je n’en comprenais pas le sens. Malgré cela, je parcourus tout le livre dont plusieurs passages me renvoyaient mon image me semblait-il, que je ne voulais point voir toutefois. Je refermais le Livre et laissais passer les jours sur ma barque. Mais par la suite je me suis réveillé, car il me semblait que quelqu’un m’avait touché l’épaule, en me disant que c’était l’heure de me lever. Lorsque je fus réveillé, je me souvins de ce fameux serpent que j’avais dessiné et qui me fit fuir loin de lui. Je me souvins aussi du serpent de Moïse, ainsi que des six jours et du septième jour de la création que je n’avais pas saisi. Je décidais alors de retourner voir l’Écriture.
Je revins d’abord sur les six jours et le septième jour, ainsi que sur le serpent, sur ce fameux serpent qui parle à Eve. Puis j’observais ce que faisait Moïse avec le serpent qui devenait une verge dans sa main. Je regardais l’un (les six jours) et l’autre (le serpent) plusieurs fois. Puis, tenant le Livre ouvert aux deux endroits indiqués, je redessinais le serpent décrivant les va-et-vient de la Terre (inconnus des hommes) qui représentaient les ères que nul ne pouvait expliquer. J’observais encore une fois les six jours et le septième jour, puis le serpent qui faisait fuir Moïse, ainsi que celui que j’avais dessiné. La vision que j’eus alors me fit tomber sur ma face ! Car je compris soudainement ce que Moïse montrait et expliquait, et aussi qu’il avait éprouvé la même crainte que celle que j’avais éprouvée devant ce serpent d’importance qui exprimait tout. Cette fois, je venais de trouver ce que je cherchais ; c’est-à-dire la confirmation de ce que j’avais démontré, et qui était celui qui l’avait démontré. Je vous le dis, jamais homme ne sera ébranlé comme je l’ai été en ces jours-là. J’en étais transfiguré.
Les signes de la reconnaissance
Lorsque je fus remis de mes émotions, je relis plusieurs fois les Écritures ; et, chaque fois que je les lisais, des yeux s’ajoutaient à mes yeux. Et quand les sept yeux de Dieu me furent donnés (les sept lampes du chandelier qui éclairaient ma face) je pouvais les lire couramment, même sans les ouvrir. Je vis aussi que Dieu dit à Moïse
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que le moment venu il susciterait un prophète semblable à lui. Comment alors celui qui se lèverait au temps marqué pourrait-il savoir s’il est ce prophète annoncé ? C’est donc ce fameux serpent qui réunirait l’un l’autre, car tous deux auraient la même connaissance des choses du ciel et de la terre. Dieu montra à Moïse les conséquences de sa science ; et Moïse sut alors que la Terre avait fait ces va-et-vient qui déterminèrent les jours de la création. Quant à moi, Dieu ne me montra point seulement les conséquences de sa science, mais le principe d’existence de toutes choses, c’est-à-dire sa science en soi avec laquelle il crée toutes choses. C’est alors qu’il m’apparut que je suis plus grand que Moïse aujourd’hui. Nous parlons des mêmes choses cependant, lui d’une manière et moi d’une autre, parce que Moïse fut contraint de voiler fortement ce qu’aujourd’hui je dois dévoiler ouvertement. C’est l’heure en effet d’expliquer ces fameux six jours et ce septième jour que Moïse évoquait.
Moïse savait donc que celui qui viendrait révéler toute la vérité serait en son jour comme son frère jumeau. C’est pourquoi il écrivit des signes pour qu’il se reconnaisse dans la certitude et se fasse reconnaître de tous au temps marqué, en se couvrant des vêtements d’Aaron. En voici les deux principaux :
L’Éternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Une verge. L’Éternel dit : Jette-la par terre. Il la jeta par terre, et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui. L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main, et saisis-le par la queue. Il étendit la main et le saisit, et le serpent redevint une verge dans sa main. C’est là, dit l’Éternel, ce que tu feras, afin qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, t’est apparu, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
Il est en effet impossible que Dieu n’apparaisse point à celui dont la verge se change en serpent, car ce dernier est l’expression de tout ce qui se produit dans le ciel et sur la Terre. Si intelligent soit-il, l’homme ne peut pas découvrir la vérité de lui-même ; il ne peut la découvrir qu’en étant conduit en elle par le Créateur, comme je le fus. Que signifie donc ce premier signe dont le sens échappe à tout homme né de femme ?
En voici l’explication : Au temps des pharaons de l’Égypte servile, Moïse avait dans sa main une plume pour écrire avec laquelle il fustigeait ceux qui exploitaient d’autres hommes. En ce temps-là, peu d’hommes étaient libres et beaucoup étaient dans la servitude. Sa plume était cette verge avec laquelle il frappait la Terre de sa parole. Voyant alors que Moïse se dressait contre l’injustice et la méchanceté, Dieu se manifesta à lui et lui fit connaître toute la vérité. Il lui montra les six jours durant lesquels Il créa le monde et le septième jour, qui est le jour de son repos dans lequel il ferait entrer tous ceux qui marcheraient avec lui. Ces sept jours étant relatifs, comme je l’ai dit, aux ères terrestres qui, dessinées par terre, ont l’aspect d’un serpent. C’est ainsi que sa verge se transforma en serpent, et que ce dernier redevint une verge dans sa main.
Moïse savait cependant, qu’en son jour, ce n’était point encore l’heure de faire connaître la vérité aux hommes, et qu’à cet effet il devait l’écrire dans un langage qui ne pourrait être saisi que par celui que Dieu enverrait au temps marqué. Moïse voila alors ses écritures pour qu’elles servent de témoignage à celui qui
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viendrait prendre dans sa main toute la postérité d’Abraham d’Isaac et de Jacob, pour la faire entrer dans le repos de Dieu, dans le royaume. C’est en effet seulement là que Dieu peut se reposer de toute l’œuvre qu’il a faite sur Terre ; car, ses enfants, connaissant toute la vérité, ainsi que la loi de la nouvelle Alliance, ne peuvent plus s’adonner au mal et détruire ce qu’Il a fait.
Je dis encore que dans ce seul livre, je ne puis expliquer l’Écriture dans le détail, sinon il me faudrait faire un ouvrage plus grand que la mer ! D’ailleurs, vous n’apprendriez rien de plus que ce que je dis dans l’essentiel. Sachez cependant que lorsque Moïse est appelé par Dieu sur la montagne de Sinaï, cela montre ce qu’est l’ascension (l’élévation spirituelle de l’homme), jusqu’à ce qu’il rencontre le Créateur et soit enseigné de la vérité. L’homme ne vit pas que de pain et a besoin de faire cette ascension. Vous avez lu que Dieu appelle Moïse seul la première fois et qu’il l’appelle de nouveau avec Aaron cette fois, son frère. L’explication de ceci, c’est qu’après avoir été retiré des eaux, c’est-à-dire du fleuve de la vie pour voir où son courant emportait le monde, Moïse fut élevé jusqu’à Dieu. Il en résulta ses écritures et notamment la loi qui avait pour but de maintenir les hommes saints d’esprit jusqu’à ce que vienne celui qui, à l’image d’Aaron, leur expliquerait les signes et les conduirait dans toute la vérité.
Ce fut donc un premier temps, un temps qui dura jusqu’à ce jour où, cette fois, Dieu appelle l’oint d’Aaron, celui qui devait venir et qui irait forcément à la rencontre de Moïse. C’est pourquoi Dieu demanda à Moïse de faire à Aaron des vêtements sacrés, pour marquer sa dignité et pour lui servir de parure afin qu’il poursuive son sacerdoce. Il ne s’agit évidemment point de vêtements en tissu comme le croient les membres des sectes, mais de vêtements spirituels qui couvrent le Fils de dignité. Comprenez que Moïse et Aaron, son frère, entendent les mêmes paroles de la bouche de l’Éternel, et qu’ils marchent ensemble de ce fait, mais en deux époques différentes, éloignées l’une de l’autre. C’est pour cela que les Écritures sont voilées, et le sont pour permettre à celui dont la parole est parole de Dieu d’arriver à l’improviste dans le monde, qui est un monde en bout de course et n’ayant d’autre choix que celui de l’écouter.
Voici maintenant le deuxième signe de Moïse qui confirme le premier, et notamment celui qui les explique :
L’Éternel lui dit encore : Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein ; puis il la retira, et voici sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. L’Éternel dit : Remets ta main dans ton sein. Il remit sa main dans son sein ; puis il la retira de son sein, et voici, elle était redevenue comme sa chair. S’ils ne te croient pas, dit l’Éternel, et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du second signe. S’ils ne croient pas même à ces deux signes, et n’écoutent pas ta voix, tu prendras de l’eau du fleuve, tu la répandras sur la terre, et l’eau que tu auras prise du fleuve deviendra du sang sur la terre.
Comme le précédent, ce signe signifie la même chose pour Moïse et pour moi ; car, mets ta main dans ton sein, s’entend ainsi : sonde-toi pour chercher ce que j’ai placé dans ton sein et écris-le dans un livre. C’est ce que fit Moïse et que je fis moi-même.
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Mais trop courroucé par les infamies commises dans le monde sous mes yeux, et aussi en raison des grandes émotions venant de tout ce qui m’était révélé, comme mon frère je m’exprimais difficilement. Mes écritures se remplissaient de lèpre, entendez de déraisons dues à la colère. Et, remets la main dans ton sein, signifie : recommence tes écritures pour enlever cette lèpre. Et j’ai recommencé jusqu’à ce que vous ayez le livre de vie sous les yeux, pouvant être lu et saisi par des enfants cette fois. C’est pourquoi Simon, qui est Pierre, est appelé Simon le lépreux, celui qui porte la croix de Jésus.
Avez-vous compris ces deux signes ? Si je n’étais le prophète annoncé, le maître de justice et le frère de Moïse, je ne pourrais les expliquer. Mais tout comme lui, Dieu a placé dans mon sein toute la vérité pour que je la publie, et cela dans un langage simple pour quiconque sait lire. Il y a longtemps que je la connais, mais il m’a fallu éclaircir mes écritures, comme lorsqu’on passe le grain avec un van. Seuls les grands jugements importent pour embrasser tout l’univers et saisir le sens du fleuve cité, qui est le fleuve de la vie. C’est donc de la sorte que je vous conduirai dans tous les domaines et matières de l’existence, jusqu’au triomphe de l’essentiel. N’imaginez pas cependant que l’on puisse connaître l’essentiel par magie, car celui qui l’enseigne a forcément, tel Salomon, des connaissances illimitées en toutes choses.
Moïse ne fut point retiré des eaux, tel que cela s’entend dans le sens de la lettre. Non, j’ai dit qu’il fut retiré des eaux du fleuve de la vie pour voir, depuis les berges, dans quelle direction coule ce fleuve. Cela signifie qu’il est mis en marge du monde pour voir où va le monde et débusquer ceux qui l’emmènent à la perdition. C’est aussi mon travail et la raison faisant que Jésus est assis dans une barque, un peu retirée du bord, depuis laquelle il enseigne la foule ; car c’est ainsi retiré que j’ai commencé à vous enseigner. Là encore, ne soyez point comme ceux qui voient Jésus enseigner la foule au bord de la mer. Ceux-là le voient aussi arriver sur des nuées d’anges semblables à des nuées d’oiseaux descendant du ciel, puis l’imaginent marchant sur l’eau aussi léger qu’un insecte... Non, Jésus marche sur la mer, parce qu’il est déjà élevé au-dessus de toutes choses par les Écritures. Soyez donc plus véritables, sinon vous deviendriez comme eux, et avec eux vous disparaîtriez du monde.
L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle à Aaron, et tu lui diras : Lorsque tu placeras les lampes sur le chandelier, les sept lampes devront éclairer en face. Aaron fit ainsi ; il plaça les lampes sur le devant du chandelier, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Le chandelier était d’or battu ; jusqu’à son pied, jusqu’à ses fleurs, il était d’or battu ; Moïse avait fait le chandelier d’après le modèle que l’Éternel lui avait montré.
Ce précieux chandelier dont j’ai déjà parlé est aussi l’un des signes de la reconnaissance. Car les sept lampes, comme dirigées vers un même but, éclairent en face mon visage. Et avec elles je vois ce que j’écris. Chaque lampe est comme une étoile brillante, ce sont les sept noms que j’ai déjà donnés ; car c’est ainsi et avec ces sept noms que l’Éternel a demandé à Moïse de me préparer le chandelier qui m’éclairerait. J’ai donc placé les sept lampes selon le modèle que Moïse m’a préparé. Tout ce chandelier, d’une grande valeur, m’éclaire abondamment, parce qu’avec lui
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je vois qui je suis et je sais où je vais. Ne négligez point ce que j’explique ici, car tout ce qui est dit est autant de témoignage sur ma personne et sur l’existence de l’Éternel.
L’unique mission
Mais, pris par les soucis du jour et emportés par le courant du fleuve de la vie, vous ne pouviez vous mettre à la recherche de la vérité. Si donc aujourd’hui je n’étais envoyé pour vous conduire en elle, d’ici peu de temps il n’y aurait plus aucun homme vivant. C’est pourquoi je vous prends de la main de Moïse dans le désert, pour vous instruire et vous emmener dans le royaume, car nous sommes les deux chérubins (les deux anges) couvrant le propitiatoire et dont les deux ailes se touchent. Et les signes que je viens de dévoiler existent pour révéler le sens de notre mission et nous confirmer aux yeux de tous.
Dieu suscita Moïse pour qu’il garde les hommes debout jusqu’à ce que vienne l’élu, Emmanuel, qui, lui, les conduirait dans toute la vérité et dans le royaume qui est le septième jour et le lieu de son repos. Dieu nous fit monter sur le sommet de sa montagne où il nous parla face à face, parce que nous avons une mission commune. Sans Moïse d’abord et Emmanuel ensuite, le monde ne s’entend pas. Il ne pourrait demeurer. Si vous voulez le concevoir, les saints d’esprit de ce jour existent grâce à Moïse et à sa loi.
Comme ce fut pour moi, Moïse se leva après quarante années d’errance dans le désert, car sans la connaissance de la vérité on erre dans le désert. Comme moi, il n’était pas un vieillard lorsqu’il s’est levé, ni ne portait une longue barbe. Semblables et sortis du même œuf, côte à côte nous aurions l’aspect de deux jumeaux. Lui fut suscité pour éclairer la nuit, afin que vous puissiez effectuer la traversée du désert. Et Dieu a fait de moi celui que les prophètes appellent la lumière des nations ; car, en vous donnant le pain du ciel et en ouvrant les portes du royaume, je fais lever l’aurore sur la Terre.
Sans la connaissance on n’a point la vie, bien que l’on respire, car c’est vivant que l’on descend dans le séjour des morts. Et lorsqu’on reçoit d’en haut le pain du ciel (la manne) qui rassasie celui qui en mange, on ouvre les yeux. On est alors éclairé et vivant cette fois, car c’est vivant que l’on remonte du séjour des morts. Mais, ouvrir les yeux dans un monde de ténèbres qui touche à sa fin, c’est mourir pour ce monde, dans le sens où l’on y devient étranger. C’est ce qui m’est arrivé. C’est pourquoi Dieu dit à l’homme : Le jour où tes yeux s’ouvriront, tu mourras. Tout cela est écrit par Moïse et montré par la vie de Jésus, afin que l’on sache du levant au couchant que je suis véritablement le Fils de l’homme qui devait venir sauver le monde. Car je suis crucifié par ce que je sais et par ce que je vois. Et c’est grâce à cette douleur que je puis écrire, et qui m’emporterait si je ne le faisais pas.
L’avertissement de Dieu
Si durant tous ces siècles passés dans le désert, vous étiez seulement parvenus à saisir que le Fils de l’homme est annoncé pour les jours de la fin, alors vous auriez su qu’il est à la fois la fin et le commencement : la fin de ce monde et le commencement du nouveau monde. Ainsi, vous seriez prêts aujourd’hui à l’écouter et à l’entendre. Mais vous êtes encore en plein désert mes enfants et dans de grandes ténèbres, car vous avez mis des rois à vos têtes pour que Dieu ne règne pas sur vous.
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Les deux témoins
Et les conséquences d’une telle attitude due à la jeunesse du monde, sont cette fin terrible que l’on sent déjà derrière la porte, prête à frapper. Pourtant, dans le désert que vous avez traversé entre Moïse et moi, Dieu a dit :
Ne suivez pas les préceptes de vos pères, n’observez pas leurs coutumes, et ne vous souillez pas par leurs idoles ! Je suis l’Éternel, votre Dieu. Suivez mes préceptes, observez mes ordonnances, et mettez-les en pratique.
Mais vos pères sont devenus durs d’entendement, ils n’ont point voulu écouter ni saisir le message. Ils préférèrent des rois qui, après avoir imposé leurs préceptes et leurs coutumes, devinrent ceux qui vous gouvernent en multipliant au centuple les méfaits de ceux qui les ont précédés. Et vous voici toujours dans la servitude, assis au lieu du péage (le lieu du temps) tels Matthieu et Lévi qui vous représentent ; car il vous faut tout payer, à tout instant, jusqu’à l’eau que vous buvez ! Suivez-moi donc, d’autant que vous êtes également assis dans la région et l’ombre de la mort, juste au bord de l’apocalypse qui est une grande détresse ne pouvant être évitée. Qu’allez-vous dire maintenant ? Contre qui allez-vous crier ? Vous dites : nous chantions les cantiques que nous voulions et Dieu ne nous a pas entendus ! Nous avons dansé et il ne nous a point vus ! Nous faisons ce que nous voulons ! Assurément, après vous avoir prévenus, Dieu vous a laissé faire ; mais il vous a vu faire vos œuvres et entendu chanter vos cantiques dirigés contre lui. Acceptez donc que la fin soit cette leçon éternelle que le monde rebelle devait se donner, afin que l’horreur ne puisse revenir et que chacun se soumette à son Créateur et à ses règles. Convenez aussi que si je ne vous sermonnais pas sur la montagne, vous ne feriez point partie des rescapés.
Pour vous éclairer, je n’ai rien d’autre à vous enseigner que le chemin de la vie montré par les six jours et le septième jour, concernant la création. Mais pour enseigner ces jours, ces jours-là, je ne puis le faire qu’en expliquant tout l’univers de Dieu ; et cela en démontrant ce qui fut, qui est, et qui sera jusqu’au terme de l’existence de la Terre. Il me faut aussi dévoiler les Écritures qui en témoignent et témoignent de l’existence de Dieu et de son fils qui arrive au temps marqué. Rien de ce que l’on observe ne peut être omis dans cet enseignement des six jours et du septième jour qui forment un serpent, car il est écrit : conduits dans la vérité, ils seront tous enseignés de Dieu.
L’esprit d’Emmanuel
Bien que plusieurs attendent le Sauveur que les Écritures annoncent pour les temps de la fin, nul ne sait comment ni sous quelle forme il viendra. Et, pour beaucoup, il sera une pierre d’achoppement et un rocher de scandale comme c’est écrit ; car, parmi ceux qui espèrent en sa venue, les uns scrutent le ciel pour voir s’il n’arrive point à travers les nuages ; d’autres se manifestent en faisant des signes de croix et autres simagrées pour montrer leur foi et qu’il ne les oublie point. D’autres encore disent, en signifiant qu’il ne peut plus venir : il est parmi nous depuis deux mille ans ! Ces derniers oublient toutefois que Jésus dit, en fin du livre :
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre.
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Les deux témoins
Mais en vérité ce qu’ils redoutent le plus, c’est qu’il arrive à travers un homme. Cela, parce que les hommes ténèbres sont si vaniteux qu’il leur sera difficile d’accepter d’être redressés par l’un d’eux, d’autant qu’il s’exprime avec une mâchoire d’âne et rugit comme un lion. Toutefois, pour que l’on sache quel est celui qui, comme Moïse, viendrait frapper la Terre de sa parole comme d’une verge, l’Écriture dit par Ésaïe:
L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui:
Esprit de sagesse et d’intelligence,
Esprit de conseil et de force,
Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel.
Il respirera la crainte de l’Éternel;
Il ne jugera point sur l’apparence,
Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
Mais il jugera les pauvres avec équité,
Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre ; Il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs,
Et la fidélité la ceinture de ses reins.
Il s’agit là de la description du fils de l’homme qui est rempli de bienveillance à l’égard des pauvres qui souffrent et gémissent, mais qui ne l’est point envers ceux qui leur font du mal. Je suis bon pour ceux qui ont bon cœur, mais je ne suis pas bon pour ceux qui ont un cœur mauvais. Acceptez donc que ma voix soit cette épée qui n’est point dirigée contre vous les malheureux, mais contre ceux qui vous font souffrir et qui perdent la Terre et ses habitants.
Quand on n’a point encore reçu le pain du ciel pour nourriture de l’esprit, on jeûne. Et vous avez jeûné jusqu’à moi, car la manne que Moïse donna à vos pères n’a pu vous rassasier. Moi, je suis le pain vivant qui descend du ciel. Et quand vous m’aurez mangé, vous n’aurez plus jamais faim ni soif. En effet, quand on est enseigné de l’univers de Dieu, de toutes ses œuvres et de ses desseins, on n’a plus faim ni soif de la vérité, car on la connaît.
Cessez alors d’imaginer que le jeûne dont parle l’Écriture est l’abstinence d’aliments. Non, ce jeûne-là ne concerne point la prophétie, mais seulement ceux qui ne peuvent discerner un prophète d’une sauterelle ! Moi, je vous conseille de vous mettre à la disette si vous avez trop d’embonpoint ou si vous êtes malades, sinon à quoi d’autre ce jeûne pourrait-il servir ? Comprenez-vous ce que je dis et à qui je pense ? Je pense aussi aux insensés qui n’iront point dans le royaume s’ils ne m’écoutent point, moi, mais écoutent ceux qui crurent être prophètes.
Chaque étoile éclaire sa planète bleue, qui est bleue en raison de l’eau qui s’y trouve. Et sur chacune de ces terres il se trouve un monde vivant qui suit le même chemin de vie que nous suivons. Les uns sont déjà passés par le jour où nous sommes, qui est le plus redoutable des jours, les autres y passeront. Sur chacune de ces terres, Dieu envoie toujours ses deux témoins. Le premier pour garder les hommes debout ; le second pour les éclairer, les changer en ange, leur donner les règles de l’existence et les conduire dans le royaume des cieux. Le royaume des cieux
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Les deux témoins
s’entend aussi sur Terre, car c’est le règne de Dieu qui s’opère le moment venu sur chaque Terre qui sont aussi nombreuses qu’il y a d’étoiles. N’en doutez pas, ce sera démontré à l’évidence et compréhensible par tous.
Par ces paroles, je justifie Moïse et me justifie, quoique je n’aie point à le faire. Mais entre ces deux témoins que Dieu envoie séparément et en des temps différents sur chacune de ses terres, il est nécessaire qu’un troisième prophète se lève pour empêcher l’imposture ou la révéler. Ce troisième prophète fut Jean. Il était alors impossible que d’autres prophètes aient existé sur la Terre entière, car un autre n’aurait rien pu annoncer de différent que ce que Moïse a annoncé sous voile, et que je viens révéler au soir du monde. Aussi, vous tous des sectes, sachez dans quel milieu vous vous trouvez, et avec quel esprit vous évoluez. Sortez-en et vous conserverez la vie, restez-y et vous périrez : choisissez.
Parce que vous m’auriez interrogé sur l’authenticité des prophètes venus avant ou après Jésus, j’ai dit que j’en parlerai mais après que vous ayez saisi certaines choses. Ce qui vient d’être fait avec l’explication du serpent qui n’a été montré qu’à Moïse et à Emmanuel. Il n’a pas été montré à un autre ni à plusieurs autres. Entendez donc ce qu’il y a lieu d’entendre au sujet de l’authenticité de ceux qui dirent ou disent être prophètes ; car quiconque ignore la signification de ce serpent ne peut connaître la prophétie.
J’ajoute par ailleurs que se couvrir le chef devant l’Éternel, se voiler la face ou se prosterner devant l’Éternel, cela s’entend spirituellement, hommes de peu d’intelligence ! Tous les matins, à mon réveil, je me prosterne devant Celui qui crée tout et anime tout. Je le loue constamment pour les merveilles du monde au milieu desquelles Il m’a appelé. Toutes les pensées de mon cœur et de mon esprit sont tournées vers Lui. A chaque instant du jour, où que je sois, quoi que je fasse, je bénis son nom. Je lui parle sans cesse en moi-même et ouvertement, comme un enfant parle à son père. Mais je ne me couvre point le chef avec une coiffe, ni ne me prosterne point corporellement devant Lui, parce que cela lui serait insupportable. Que vous soyez homme ou femme, je vous conseille donc de vous couvrir le crâne si vous moissonnez sous le soleil, ou de vous voiler la face avec un tissu si vous retirez quelque miel d’une ruche, ou encore de vous prosterner corporellement si vous avez besoin d’assouplir votre dos, sinon à quoi d’autre cela peut-il être utile ? Insensés ! Dieu a les simulacres en aversion !
J’ai expliqué qu’il ne peut y avoir d’autre religion que celle qui consiste à pratiquer les règles que Dieu a placées dans le cœur de l’homme en le créant. Ces règles sont la loi formée avec les règles du bon sens et de la sagesse qui imposent d’elles-mêmes le plus grand respect pour tout ce que Dieu a créé. Sans lire la loi de Moïse, ne savez-vous point de vous-même qu’il est honteux et mauvais de faire la guerre, de mentir, de s’enrichir, de convoiter ce qui est à autrui, de dérober, d’opprimer son prochain, d’être médisant, de commettre l’adultère, de répudier, de violer, de détruire, de tuer ? Je ne vais point ici répéter toute la loi de Moïse ; pourtant ceux qui voient une autre religion pour l’homme, qui consisterait à faire des simulacres et des simagrées pour attirer les faveurs du Père, sont forcément ceux qui transgressent ouvertement ses règles ! Qui alors de ces sectes ou de ceux qui suivent le Fils de l’homme peut attirer les faveurs de Dieu ? Là encore, examinez et choisissez.
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Ne pensez pas davantage que l’homme ténèbres puisse aller à la rencontre de Moïse en lisant seulement ce que ce dernier a écrit, car on ne peut aller à lui qu’en empruntant le chemin qui y conduit. Or, hormis Emmanuel, nul ne connaît ce chemin. N’ayez donc aucune prétention sur les écrits de Moïse, qui que vous soyez sur cette Terre, parce que vous n’avez pas l’esprit d’Emmanuel pour les saisir.
Par ailleurs, lorsque Moïse me dit dans la loi : tu rachèteras le premier-né de l’âne avec un agneau ; et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque, que dit-il ? Cela s’adresse à son frère, car moi je sais ce qu’il dit et que vous saisirez avec la loi du royaume. Tâchez donc de comprendre que vous ne pouvez lire la loi de Moïse en entier, car la partie destinée à Emmanuel est incompréhensible pour l’homme né de femme. Ne croyez pas cependant que Moïse me dicte ce que je dois faire. Certes non ! Mais il m’assiste, pour que je sache que les règles de l’existence qui se trouvent en moi sont aussi les siennes et tout à fait comparables.
Dieu ne voulut point que je vienne seul au milieu de vous, mais avec mon frère Moïse, pour qu’il apparaisse à tous que nous avons pour mission de sauver le monde. Et c’est le serpent qui nous réunit l’un l’autre. Moïse fit ce serpent en airain et le plaça au sommet d’une perche dans le désert pour qu’il guérisse tous ceux qui le regardaient. Et moi je le dessinerai en grand sur le mur de votre maison, pour que cette fois vous puissiez voir toute la vérité dans une seule image. Ce qui est un très grand prodige, car il aura aussi pour effet de vous guérir de vos infirmités, et de vous garder les yeux ouverts pour toujours. Je marche avec Moïse et non seul. Et ensemble nous serons victorieux du monde de Satan.
Sachez déjà que dans le royaume, vous qui me suivez et réchapperez à la fin, vous vivrez tous avec la loi du ciel et non plus avec des lois d’hommes qui sont contraignantes, destructrices et immorales. Mais je sais que chacun de vous se demande s’il sera élu pour le royaume. Soyez sans crainte, je vais montrer qui est saint et élu, et qui ne l’est pas. Vous allez ainsi savoir si vous êtes du bon côté, en vérifiant en vous-mêmes si votre cœur est conforme à Dieu et à son royaume, car Moïse a dit :
Circoncisez vos cœurs.
Examinons alors de quoi il s’agit. Car il semblerait que nul ne se soit encore aperçu de l’importance de cette parole, faisant qu’aujourd’hui un homme et une femme sur deux seront pris, et un homme et une femme sur deux seront laissés, comme Jésus l’a annoncé.
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La circoncision du cœur
Les Écritures étaient donc véritables, direz-vous ? Sommes-nous vraiment en présence du Fils de l’homme, qui est aussi appelé l’Agneau ? Ne sommes-nous pas plutôt en train de faire un songe ?
Non, vous ne faites pas un songe, car vous êtes au soir du monde où vous assistez à l’accomplissement des Écritures.
Depuis toujours, Abel est la figure de l’homme de bien et Caïn la figure de l’homme de mal. Tous deux représentent le saint d’esprit et celui qui ne l’est pas, et non deux êtres ayant existé. Mais aujourd’hui est venue l’heure où ils vont se séparer ; parce que les saints (à l’image d’Abel) m’écouteront et agiront en fonction de mes conseils, tandis que les autres (à l’image de Caïn), ne pouvant le faire, disparaîtront du monde. Dans ce sens, l’Écriture dit :
Ceux qui ne croiront pas ne subsisteront pas.
Or, pour croire, il faut comprendre. Pour comprendre, il faut écouter le Fils. Et pour écouter, il faut être saint d’esprit. Le saint est celui qui, circoncis de cœur, est bon et patient. Il n’y a point d’autres genres de saints sur la Terre et dans le ciel, ni d’autres formes de sainteté.
Celui qui est saint d’esprit aujourd’hui descend d’une lignée de justes qui avaient en eux les vertus acquises par la mise en pratique de la loi de Moïse. Il est un enfant d’Abraham qui entendra la voix du Fils, saisira tout ce qu’il dit et le suivra jusque dans le royaume. Quel que soit cet homme et cette femme ils seront sauvés, parce qu’ils sont les bonnes pierres que je viens ramasser pour bâtir le temple de Celui dont le ciel est le trône et la Terre le marchepied, de Celui qui attend sa demeure et le lieu de son repos.
Les circoncis
Mais, pour entendre, mieux vaut ne pas connaître les préceptes humains qui enlèvent les facultés de comprendre la vérité. Dessaisissez-vous plutôt de vos bagages pour recevoir mon baptême dont dépend votre salut. Si vous êtes saints
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d’esprit et tout à fait ignorants des conceptions de la vie prêchées par l’homme, vous êtes alors dans les meilleures dispositions pour recevoir la lumière que j’apporte, car vous avez en vous les sept principales vertus de la circoncision du cœur dont parle Moïse. Ces vertus sont la sagesse, la compassion, la miséricorde, la droiture, l’amour, l’humilité et la charité qui expriment ensemble la sainteté d’une personne. En voici la définition :
LA SAGESSE : qualité de la personne prudente et modérée en toute chose.
LA COMPASSION : sentiment de pitié qui rend l’homme sensible aux maux d’autrui.
LA MISÉRICORDE : grandeur d’âme qui pousse à pardonner au coupable.
LA DROITURE : loyauté de la personne honnête et juste.
L’AMOUR : affection que l’on éprouve pour les êtres ou pour quelque chose.
L’HUMILITÉ : absence complète d’orgueil et respect d’autrui, qui empêchent de régner sur ses semblables.
LA CHARITÉ : générosité du cœur qui pousse à aider tout être en difficulté.
Se circoncire, signifie couper ce qui est mauvais, pour que se développent ces sentiments et ces vertus qui rendent forcément saint d’esprit et noble de cœur. Une telle personne comprendra et me suivra pour son salut et celui du monde entier, car elle porte en elle les règles de l’existence que Dieu y a placées. Étant la loi, elle ne peut être sous la loi.
Les incirconcis
Mais, contrairement aux précédents, les incirconcis de cœur vont disparaître de la face de la Terre, parce qu’en n’ayant point en eux ces sept principales vertus, ils sont forcément le contraire des circoncis, c’est-à-dire cupides, hautains, hypocrites, menteurs, fourbes, rustres, méchants et autres choses semblables. Il s’agit alors de malfaiteurs, d’hommes mauvais et destructeurs qui n’entreront pas dans le siècle à venir ; parce que, tel qu’ils sont, ils ne sont plus aptes à être baptisés.
J’ajoute à cela que ce n’est point lorsqu’on se blanchit en faisant des simulacres de sainteté que l’on attire les faveurs du Père, mais seulement en pratiquant Sa loi et non celles des hommes, en s’en remettant à Lui et non aux grands ; sinon on prêche l’hypocrisie pour en faire l’air que l’on respire. Je dis que quiconque approuve les ordonnances de la loi et y déroge termine ses jours ; parce que mieux vaut pratiquer la loi des hommes et ignorer la loi de Dieu, que d’évoquer cette dernière et agir contrairement à Sa volonté.
On connaît l’arbre à ses fruits, dit Jésus ; ce qui signifie qu’on connaît l’homme à ses œuvres. Or, si les œuvres des saints d’esprit ne peuvent être que bonnes, celles des incirconcis sont d’une très désagréable odeur à l’Éternel. Il n’est donc point difficile de discerner qui est circoncis de cœur et élu pour le royaume et qui ne l’est pas, d’autant que l’incirconcis est celui qui donne des ordres, domine et interdit. Insensible, il prend plaisir à humilier, à tromper, à menacer et à oppresser son prochain pour le soumettre à sa volonté. De la sorte il est reconnaissable à l’œil ; car, comme ceux qui règnent à la tête des nations, il est aussi celui qui accorde des sortes de libertés à ceux qui lui sont soumis.
Alors je vous le dis, celui qui se lève pour s’arroger des pouvoirs sur autrui;
recherche la gloire et les honneurs ;
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La circoncision du cœur
renie Dieu et s’en glorifie;
trompe son prochain ;
déclare licites les pires immoralités;
se façonne sa ligne de conduite avec le mensonge;
se prosterne devant le veau d’or, son dieu ;
retient prisonniers les êtres humains, ainsi que tout ce qui respire;
menace et oppresse son prochain ;
cherche à être le premier à tout prix ;
vit aux dépens de ses semblables ;
s’empare des biens ou des pays d’autrui;
dénigre et rabaisse la femme ;
ensevelit les pays sous du ciment, du bitume ou du fer ;
dénature, pollue, contamine et défigure les campagnes;
adapte la nature à ses pensées, en détruisant l’ordre originel;
celui-là donc, qui n’a point d’inquiétude de conscience, est le contraire même de ce que prêche le Christ et que l’existence réclame. Il est l’antéchrist annoncé, le destructeur que Dieu me demande de combattre jusqu’à ce qu’il disparaisse à jamais de ce monde.
Ces fils de ténèbres, incirconcis de cœur, n’hésitent point à s’asseoir sur le trône du Créateur, car à leurs yeux ils prévalent sur toutes choses. Alors ils s’installent de gré ou de force, et s’imposent à tous par le mensonge, la fraude ou la violence. On les trouve aussi en grand nombre parmi les hommes élevés qui règnent dans vos pays et vos villes, parce que ce sont les fils de Caïn et les fidèles serviteurs de Satan. Ce monde est celui de leur règne qui s’achève en ma présence.
Le blé et l’ivraie
La circoncision du cœur montre les saints d’esprit. C’est pourquoi, je vous dis ouvertement qu’on ne peut fondre les sept éléments de la sainteté sur le visage de ceux qui gouvernent le monde, vous trompent, vous tyrannisent et vous soumettent de force à la servitude et à la rançon, quand ils ne vous envoient aux abattoirs de leurs guerres qu’ils estiment nécessaires à leur domination. Ils ont établi leurs lois depuis le matin du monde, et dévastent la Terre sans scrupules. Ils ne font aucun cas des conditions de vie naturelles des créatures. Mais, même avec leurs scandales, ils étaient indispensables au monde ; parce qu’ils sont l’ivraie qui devait pousser, fleurir et prospérer, pour servir d’exemple et être extraite à jamais de la Terre. C’est ici la promesse de Dieu pour les jours de la moisson à la fin des temps dans lesquels vous êtes arrivés, et le sens de la parabole du blé et de l’ivraie qu’expliquait Jésus et que voici :
Jésus leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions
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l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
Quelque temps après, ses disciples lui demandèrent avec insistance : Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ. Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume (les élus) ; l’ivraie, ce sont les fils du malin (les impies) ; l’ennemi qui l’a semé c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges (vous qui comprenez). Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Tâchez donc d’entendre ! Tirez aussi de cette parole le fait que Jésus annonce la fin du monde, et que l’Eden (que d’autres appellent aujourd’hui le paradis) existe depuis toujours sur la Terre, mais qu’il a été détruit par les incirconcis qui se sont levés pour le piétiner. N’en soyez point désolés cependant, parce qu’il resurgira naturellement dès qu’ils ne seront plus. La séparation des hommes est donc nécessaire pour que les incirconcis disparaissent dans la fournaise ardente qu’ils ont eux-mêmes amenée. Après quoi les justes resplendiront et régneront sur la Terre entière qui leur fut promise depuis toujours.
Avec cette nouvelle conscience sur la sainteté, donnée par la circoncision, vous pouvez déjà fixer votre raison sur ce qui est véritable et certain. Cela est peu certes, mais toutefois essentiel pour s’ouvrir sur la vérité et s’apercevoir que la moitié des hommes se repaît de l’autre moitié. Sachez donc maintenant faire la différence entre ce monde qui est le règne des ténèbres, et le nouveau monde qui arrive et qui est le contraire même de la façon dont vous vivez – Il m’est ordonné aujourd’hui d’agir avec force sur l’homme, pour faire disparaître à jamais tout ce qui porte atteinte à la Terre, aux êtres et aux générations à venir – Tout saint d’esprit est en parfait accord avec cet ordre de Dieu car, pour celui qui est rempli de sagesse et de bonté, les êtres vivants prévalent sur les œuvres humaines et les méchantes façons de jouer des hommes. Or, quiconque accepte la disparition de tout ce qui nuit à la Terre et à ses habitants, accepte forcément la condamnation de plusieurs.
Ne vous troublez pas cependant, parce que je ne vous demanderai point de lever la main contre qui que ce soit, ni de faire la guerre à quiconque. Je vous demanderai seulement de vous lever et de vous retirer quelques jours là où je vous le conseillerai. Sinon, vous péririez avec les incirconcis, par les fléaux qu’ils ont apportés et que vous ne concevez pas encore. Nous montrerons cela. Après quoi, vous saurez que la fin du monde annoncée par Jésus est inévitable, et qu’elle ouvrira
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les portes au règne de Dieu. Et, d’une extrémité à l’autre de la Terre, tous les peuples sont concernés.
La transgression de la loi
Ne pouvant point créer, mais seulement composer à partir de ce qui existe, l’homme se trouve constamment devant le choix du bien et du mal pour la vie et sa continuité. Et la loi de Moïse devait lui servir à discerner l’un l’autre. Or, aujourd’hui, dans cette fin des siècles, plus personne ne fait cas de la loi. Aussi, il n’apparaît à personne que ceux qui la transgressent corrompent le monde et perdent leur âme, alors que ceux qui ne le font pas gardent leur âme vivante, comme elle est vivante pour tous ceux qui ont le cœur circoncis. Nous parlerons souvent de l’âme et de sa raison d’être, ainsi que de son jugement. Mais parce que chaque homme a le choix de ses actes, et ainsi de sa propre destinée, il ne doit point pour autant choisir la destinée d’autrui et encore moins celle du monde entier qui n’est point de son ressort.
C’est pourquoi ceux qui vous gouvernent en osant prétendre construire l’avenir, comme s’ils étaient les maîtres du cours de la vie, feraient mieux de garder leurs dents serrées devant l’inévitable fin du monde qu’ils ont apportée. En voulant seulement adapter la nature à leurs pensées, ne se croient-ils pas supérieur au Créateur de toutes choses ? N’agissent-ils pas comme si la Terre n’était formée que pour eux aujourd’hui ? Ils en disposent comme bon leur semble. Et à cause de leur ignorance, le monde progresse chaque jour vers sa fin. Mais aujourd’hui où il apprend la vérité, le monde s’y précipite vers cette fin, parce que chacun s’aperçoit qu’il est irrémédiablement condamné.
Toutefois, ce n’est pas lorsqu’on lève les yeux sur le monde tel qu’il est, avec ses souillures, ses machines de guerre, ses iniquités, ses scandales et ses immenses destructions, que l’on prend conscience de sa fin, mais seulement lorsqu’on connaît les choses célestes. En effet, en ignorant le sidéral, vous ne pouviez saisir que le monde n’a qu’un seul chemin à suivre, qui est le chemin de vie offert par les astres desquels le monde dépend. C’est pourquoi, lorsque vos gouvernants, vos pasteurs et les scientifiques vous disent d’une seule voix : construisons notre avenir ensemble ! Tous les singes se tapent sur les cuisses en se moquant d’eux.
S’il m’est facile de dire la vérité, il m’est plus difficile de bien vous disposer à l’entendre ; cela, à cause de vos éducations et de vos croyances ancestrales qui alimentent vos pensées, ainsi que du peu d’usage que vous faites de vos facultés. Mais, si vous êtes circoncis de cœur, je vous élèverai sur une hauteur que vous ne soupçonniez pas, sur la montagne de Dieu, depuis laquelle on découvre toutes choses, loin derrière dans les âges et loin devant pareillement. Là, votre destinée vous sera révélée, non pour quelques jours ou années, mais pour tous les siècles à venir. Et vous connaîtrez la valeur de vos œuvres bien avant de les faire. Car, lorsqu’on est élevé dans la lumière, on précède et on maîtrise constamment les œuvres que l’on fait. Ce qui est le contraire de ce monde dans lequel nul n’anticipe les conséquences des travaux effectués. Les hommes n’ont-ils point mécanisé le monde sans voir que cela allait amener sa destruction ? Quand on fait de puissantes machines que l’on lance dans le monde et que l’on suit pour voir où elles conduisent, est-on éclairé ? N’est-on pas plutôt comparable à des gens stupides qui ne savent où ils vont ? Doit-on alors diriger les peuples ?
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Cependant, cette attitude digne des ténèbres vous servira aujourd’hui de marchepied pour vous élever dans les hauts lieux. Cette élévation, qui se fait par l’esprit, permet de se rapprocher toujours plus près de Dieu, et de la vérité par conséquent. Il s’agit de l’ascension que le Fils a effectuée avant vous, pour vous élever ensuite. Mais si vous persistez à voir Jésus s’élever dans les airs comme un oiseau ou arriver dans le monde assis sur un âne, vous partirez avec les sectes qui ont empoisonné le monde.
Aujourd’hui, si l’on se rit de Dieu et de son fils, c’est toujours à cause de ces sectes qui se sont emparées des Écritures pour en changer le sens et pour dire avant le temps fixé : nous, les juifs, nous sommes le peuple de Dieu : écoutez-nous ! Ou bien : nous les romains, nous sommes l’Église et les élus, car nous avons à notre tête le vicaire du Fils de Dieu ! Vous devez donc nous suivre ! Tels sont leurs propos, car la parabole des vignerons leur échappe. Mais c’est toute chose qui leur échappe, parce que ce sont des vaniteux qui voulurent régner sur le monde en ne connaissant rien de la vérité. Dieu ne leur ayant point permis de dominer, ils ont échoué. Ils sont alors devenus semblables à des mendiants qui tendent la main, en parlant de Dieu et de son Fils, pour qu’on leur fasse la charité. Dissociez-vous de ces gens-là, ils vous trompent depuis des siècles, car le Père ne les a nullement envoyés. C’est pourquoi, chaque religion veut que ses membres soient le peuple élu, sans savoir toutefois comment, pourquoi et quand on est élu. Cependant, Dieu n’a point créé toute la famille solaire, avec la Terre et ses peuples, pour qu’une poignée d’insensés se prennent pour des luminaires.
Le peuple de la promesse
Vous devez savoir que le peuple de Dieu n’est pas une race, ni une nation, ni une secte, mais l’Église formée par les saints d’esprit de tous les peuples habitant sous le ciel. Il s’agit de ceux qui ont la chair circoncise (le cœur tout entier), et qui ne peut être circoncise par la main de l’homme. Abraham a institué la circoncision de la chair pour garder l’alliance de Dieu et pour que tout homme reste saint d’esprit par elle. Mais la circoncision faite par la main de l’homme, n’est pas la véritable circoncision, elle n’est qu’un simulacre ! Revoyez donc vos jugements sur le peuple de Dieu, car vous étiez en pleine confusion sur celui-ci.
Je dis encore que Jacob est le symbole de celui qui lutte dans les ténèbres contre l’ignorance et qui devient Israël après avoir saisi la vérité. Jacob est homme, et Israël est le même devenu ange de Dieu, parce que cette fois il connaît toute la vérité. Cela étant l’image exacte de ce que fut ma lutte, je puis en parler et vous faire entendre que je suis aussi l’oint d’Israël. C’est pourquoi vous faisiez une confusion très grande sur le peuple d’Israël. En effet, celui-ci est composé des circoncis de cœur dispersés dans le monde et descendants de tous les peuples que Dieu a créés. Ce n’est pas un autre peuple, et aujourd’hui c’est le Fils de l’homme qui l’assemble. Par conséquent, le peuple d’Israël ne peut être formé par des membres de sectes religieuses. Non, seul le Véritable réunit les circoncis de cœur du monde entier autour de son nom, qui sont ensemble son peuple, le peuple d’Israël.
En ayant dit : circoncisez vos cœurs, Moïse a ainsi montré la véritable circoncision avec laquelle on devient un enfant de Dieu légitime, un saint en mesure de recevoir et de porter la vérité au temps marqué. Étant alors éclairé, on sait qu’on est un enfant de lumière et un élu pour le royaume dans lequel on va sur ses pieds et
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vivant. Mais sans cette lumière donnée par le Fils, nul ne peut savoir s’il est élu et pourquoi il est élu.
La loi de Moïse n’est pas écrite pour les circoncis de cœur qui la portent naturellement en eux. Elle est écrite seulement pour ceux qui ne sont pas circoncis et qui, en la pratiquant, auraient pu devenir saints d’esprit et être sauvés. Moïse vous ayant demandé de circoncire vos cœurs, et moi vous apprenant ce dont il s’agit, vous saisissez alors que ceux qui prétendent être le peuple élu, parce qu’ils sont circoncis par la main de l’homme, se trompent grandement sur leur nature.
La Terre promise
Sachez également que l’Egypte est la figure spirituelle des nations, et que Dieu m’a appelé, comme Moïse, hors des nations. Sortir d’Egypte, ne signifie pas sortir de cette nation, cela signifie sortir de la servilité pour servir Dieu et non plus la créature. Moïse a pris l’Egypte servile en symbole des nations dans lesquelles les enfants de Dieu et ceux qui ne le sont pas sont mélangés et tyrannisés ensemble par les rois, par les chefs de gouvernement et leurs ministres, et tous ceux qui les servent. Cessez donc de voir le peuple de Dieu sortir de la nation égyptienne pour aller dans le désert de sable ; car sortir d’Egypte pour se diriger vers la Terre promise, c’est sortir de la servitude pour se diriger dans le royaume où tout homme sera libre comme l’oiseau. Il s’agit du passage de ce monde dans l’autre monde, et de la pâque forcément !
Il vous faut aussi concevoir que Moïse n’a pas fendu la mer rouge avec sa verge dans le sens où vous l’entendez, d’autant que cette mer ne s’appelait pas ainsi autrefois. Non, cette mer est la mer humaine qui est rouge à cause du sang de l’homme. Entendez qu’il partage les sociétés humaines en deux camps distincts, selon qu’elles sont conçues sur des pensées que l’on appelle aujourd’hui de gauche ou de droite et qui sont l’objet des divisions politiques. Les deux vagues, ainsi dressées l’une contre l’autre, sont les puissances retenues jusqu’à ce que les circoncis de cœur (le peuple d’Israël) passent au milieu pour aller se réfugier dans les montagnes où ils échapperont à la fin du monde.
Sans la connaissance c’est la traversée du désert ; et Moïse vous a fait traverser ce désert jusqu’au Fils de l’homme qui vous prend de sa main pour vous conduire de l’autre côté où vous régnerez. Comprenez que la Terre promise aux enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (au peuple d’Israël) n’est point un pays ni une contrée, mais la Terre entière qui est remise aux saints innocents du dernier jour, desquels naîtra une saine postérité.
Étant symboliques, les Écritures ne peuvent nullement être saisies par celui qui ne peut les lire que dans le sens de la lettre. Abandonnez donc vos religions aveugles, et élevez-vous avec moi sur la montagne de Dieu. Vous connaissant, je dis encore que cette montagne (Sion) est une montagne spirituelle sur laquelle on s’élève progressivement en en faisant le tour jusqu’à atteindre son sommet depuis lequel rien n’est caché et où l’on voit Dieu face à soi. Et tous ceux qui sont véritablement circoncis de cœur effectueront cette ascension. Après quoi, le monde sera rempli de la connaissance de l’Éternel. Il pourra alors vivre et subsister en toute tranquillité.
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Lettre aux Juifs
Les prophètes s’emploient à montrer que le Fils de l’homme est le Maître de justice, le Schilo, dont la parole est parole de Dieu, et qu’il est plus grand que son prédécesseur, qui est Moïse. Aussi, écoutez-moi, vous les Juifs ! Depuis les écritures de Moïse, que vos chefs religieux ne peuvent saisir dans le sens spirituel, vous êtes à l’origine de beaucoup de troubles dans le monde. Pour cela et à cause de vos sectes, vous n’êtes point de mes brebis. Cependant j’invite à mon souper ceux qui, parmi vous, ont l’habit de noces, qui est la circoncision du cœur couvrant l’homme de dignité. Ce sont là les vêtements d’Aaron, les vêtements que mon frère Moïse m’a préparés pour que l’on me reconnaisse et que j’emmène dans le royaume tous ceux que le Père me donne.
Celui qui croit en moi dit Jésus, croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est point moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Nous sommes dans ce fameux dernier jour. Si donc vous n’avez point cru Jésus depuis deux mille ans, parce qu’il est le personnage du sauveur aujourd’hui, croyez en ce sauveur quand il est là.
Celui qui m’a envoyé me demande de vous montrer ce qui vous a toujours échappé, afin que je sauve le peu d’élus qui se trouvent au milieu de vous, et aussi pour que le monde entier entende. Voici donc le sens de la prophétie : Dieu créa d’abord les astres de la famille solaire, puis le monde. Dès le matin, Il envoya son premier témoin (Moïse) pour faire connaître Sa loi et que les peuples vivent par elle. Mais les hommes, trop jeunes encore sur terre pour comprendre, rejetèrent Dieu et sa loi. Alors le monde alla seul et se perdit. Et ce soir où il est arrivé à son terme, Dieu
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appelle son fils qui se présente à ses disciples (aux circoncis de cœur) pour les conduire dans toute la vérité et les sauver des ténèbres et de la mort.
Contrairement à ce que vous croyez fermement, sachez qu’Abraham Isaac et Jacob, ne sont point trois hommes, mais les figures de la trinité. Car on vient du Père (représenté par Abraham), on passe par son fils qui est sacrifié (représenté par Isaac) et on reçoit le Saint-Esprit (représenté par Jacob et sa victoire sur les ténèbres) qui est le seul esprit par lequel l’homme puisse vivre sans se détruire. Ces simples paroles sont l’explication exacte de toute la prophétie.
C’est pourquoi, il va de soi que lorsque l’oint de Jacob (d’Israël) arrive, il assemble les élus autour de son nom, chacun dans son pays, parce que le monde est fini ce jour-là. Les élus sont l’or d’Ophir avec lequel je bâtis le temple éternel. A cette occasion, entendez ce qu’est le temple, et qu’ophir n’est nullement un pays où Salomon trouve l’or avec lequel il le bâtit. Non, comme l’or représente la pureté de la matière, l’or d’Ophir représente la pureté de l’esprit. Le Saint-Esprit est cette pureté et cet or d’Ophir avec lequel je bâtis le temple, parce qu’il n’existe aucun autre or avec lequel il puisse être bâti.
Ne pensez pas alors que la circoncision qui vous concerne, vous les Juifs, puisse vous élire pour le royaume qui arrive, parce qu’elle avait seulement pour objet de vous rappeler cinq fois par jour la loi de Moïse que l’on doit pratiquer pour devenir saint, c’est-à-dire ce que vous entendez par Juif véritable. En ayant pour but de faire devenir saint d’esprit, elle ne vous fait pas enfants d’Abraham pour autant ; car le véritable Juif est celui qui, circoncis de cœur, est semblable aux agneaux. Il n’y a point d’autre noblesse que la noblesse du cœur de l’agneau. Et il n’y a point d’autre sorte de Juif, ni d’autre salut venant des Juifs.
Vous auriez dû lire et retenir cette parole de Paul qui l’explique clairement :
Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Voilà les véritables enfants d’Abraham, ceux qui sont appelés les hébreux !
Mais en vérité, que l’on soit Juif, païen ou autre, cela importe peu à mes yeux, car tous ces termes prennent fin en ma présence. Ce qui importe au soir du monde, c’est seulement que l’on comprenne la vérité ; parce qu’elle fera revenir chacun de ses croyances qui n’ont rien à voir avec la prophétie et son accomplissement qui se fait avec moi. On peut être païen par ignorance et ne point le rester, mal circoncis et se parfaire avec la connaissance ; l’essentiel étant de s’éduquer et de revenir à Dieu d’un cœur pur pour entrer dans son royaume et la vie éternelle.
Je n’ai donc rien contre vous les Juifs ; car, comme beaucoup de peuples, vous fûtes endoctrinés dans le mauvais sens par vos propres sectes. Mais contrairement à ce que vous croyez, je m’offre en sacrifice à cause des Véritables qui souffrent et gémissent dans ce monde pris de folie. C’est pour eux que je me livre à la mort, parce qu’ils comprennent que le règne de l’homme s’achève pour laisser la place au règne
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de Dieu. Maintenant, peuple hébreu, tu sais pourquoi il est écrit en diverses langues sur la croix de Jésus : Roi des Juifs.
Plus vous lisez Moïse à la hâte, moins vous le comprenez, parce qu’on ne peut le saisir qu’en méditant sur l’esprit de ce qu’il a écrit. Ne l’ayant point fait, vous apprenez seulement aujourd’hui que vous ne pouvez être les descendants corporels d’Abraham qui ne put avoir d’enfants de cette sorte. Pareillement, il vous apparaît aussi que ni vous ni vos voisins ne pouvez être les descendants de Sem, l’un des fils de Noé, parce que seul le monde d’aujourd’hui est le monde de Noé. Et comme ce fut dit, son arche, faite de trois parties, n’est point un navire mais ce livre : le livre de vie de l’agneau, fait de trois parties. C’est cela l’arche qui sauve, en venant chercher dans le monde ceux que Dieu veut épargner dans sa fureur.
Est-ce difficile de voir qu’après le désastre Dieu promet formellement à Noé qu’il ne frappera plus jamais le monde ? Si donc l’Écriture annonce toujours cette fin du monde corrompu, c’est parce que le monde d’aujourd’hui, dans lequel l’homme a à peine dix mille ans d’existence, est le monde de Noé. C’est pourquoi Jésus prévint le monde, en disant que ce qui se produit au jour de Noé se produira pareillement au jour du Fils de l’homme. Cela, parce que le monde qui est fort jeune sur notre jeune Terre ne peut être détruit deux fois, mais une seule fois ; car après le passage d’Emmanuel, les hommes, connaissant toute la vérité, ne peuvent plus bâtir un monde pouvant à nouveau être détruit.
Mais en ne comprenant pas ce qui est écrit sur Noé et ses fils, vous serez forcément contre ceux qui prennent part à la résurrection que j’opère sur eux. Et vous serez pareillement contre les enfants de Sion, si vous ne savez pas davantage entendre ce que j’ai dit sur cette montagne et ceux qu’elle enfante derrière moi. Cette montagne est aussi appelée la montagne des oliviers, parce que les deux oliviers qui donnent leurs fruits sont Moïse et Emmanuel. Veillez donc à vos pensées et, pour votre salut, sachez m’écouter.
Il est incontestable que Moïse était un hébreu que Dieu se choisit du milieu de votre peuple pour qu’il écrive Sa volonté : la loi et la prophétie. Pour cela, Moïse prit en référence tous les pays qu’il avait sous la main, avec les villes, les villages et ceux qui y habitent. C’est pourquoi, ce qu’il a écrit est à entendre selon l’esprit et non selon la lettre.
Il apparaît donc aujourd’hui, au soir du monde, que vous êtes les imitations des Véritables, tant par votre circoncision que par vos croyances erronées qui vous rendent arrogants envers le reste du monde. Car en proclamant partout et de tout temps que vous êtes le peuple élu (celui de la promesse faite à Abraham, Isaac et Jacob), vous dites forcément aux autres peuples qu’ils sont résiduels sur cette Terre ! Étonnez-vous alors qu’à leurs yeux vous soyez toujours un peuple à combattre... Vous offensez Dieu qui créa toute l’humanité et vous m’offensez ! Car ce sont tous les circoncis de cœur du monde entier qui sont ses enfants bien-aimés auxquels Il promit la Terre entière.
Les va-et-vient de la Terre nous montreront que les hommes noirs furent créés les premiers, puis les hommes bruns, puis les jaunes et les blancs en dernier. Ce sont là les quatre couleurs de l’humanité, qui sont les quatre colonnes du temple étendu sur toute la face de la Terre : les quatre générations successives créées par
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Dieu, qui demeureront toujours. Il n’existe aucun autre temple dans lequel Dieu habite.
Mais il est déjà écrit que c’est la quatrième génération (la génération blanche) qui a de la haine pour Dieu ; parce que, se croyant au-dessus de l’Éternel qui a tout créé, elle détruit Ses œuvres et amène la fin du monde. C’est pourquoi Moïse et Emmanuel sont pris parmi les peuples de cette dernière génération, et le sont pour qu’elle soit domptée une fois pour toutes et cesse d’imposer ses règles au reste du monde qui n’a pu lui résister.
On ne peut savoir ce qu’est ce monde qui a rejeté Dieu, qu’en sachant qu’il va être détruit. En effet, après les Égyptiens, ce furent les hébreux, puis les grecs, puis les romains qui, avec leurs armées de soldats, civilisèrent le monde. C’est-à-dire qu’ils obligèrent de gré ou de force les hommes à se conformer à leurs pensées. C’est pourquoi les hommes ne savent toujours pas qui ils sont, d’où ils viennent, où ils vont ; et ignorent ce qu’ils font et ce que seront les mondes à venir. Ils ont les ténèbres pour lumière ; car, vous les Juifs, vous les avez tous induits en erreur dès après la venue de Moïse.
Pour qu’il puisse saisir les Écritures qui l’annoncent, celui que vous attendez ne peut sortir du pays où elles furent faites, parce qu’il lui faut du recul pour les comprendre. C’est pourquoi il est écrit que lorsque le Christ viendra, personne ne saura d’où il sort. Comme vous cependant, je suis né près de la grande mer, non à côté de vous mais sur l’autre bord. De là, je voie Moïse et toute votre histoire mieux que vous ne les voyez vous-mêmes. C’est pourquoi je dis que vous n’êtes pas le peuple de la promesse. Vous êtes un peuple semblable aux autres peuples du monde, mais un peuple qui est devenu le plus orgueilleux d’entre tous à cause de l’hypocrisie de vos chefs religieux.
N’êtes-vous point certains de tout ce que je dis ? Dieu protège ses enfants, l’Écriture en témoigne. Or, vous a-t-il protégé, vous les Juifs, lorsque cet homme malade faillit tous vous exterminer ? Dieu ne laisse point son peuple bien-aimé aller à l’holocauste, car il ne l’a point créé pour qu’il soit éliminé. Vous pouvez voir qu’il en est bien ainsi, lorsque Dieu retint le bras d’Abraham, après lui avoir demandé de sacrifier son fils Isaac pour l’éprouver. Pourquoi alors ne retint-il pas pareillement le bras de ce fou qui vous exterminait ? Ne dites-vous pas être, comme Isaac, les enfants d’Abraham ?
Ce fils de Satan a agi ainsi à votre égard, parce qu’il fit, lui et sa nation, comme vous ! Croyant fermement être envoyé du ciel, comme il le prétendait pour pouvoir régner sur le monde entier, il pensait être l’élu sortant d’une race supérieure. Et il le fit croire aisément à son peuple qui, alors, se voyait déjà régner sur la Terre entière... Voulant ardemment (comme les romains) s’étendre sur tous les pays, vous ne pouviez que lui faire de l’ombre ! C’est pourquoi, après que vous ayez irrité les romains qui vous dispersèrent dans toutes leurs provinces en leur temps, lui vous ramassa dernièrement pour vous exterminer. A la suite de quoi, vous, les rescapés, vous êtes assemblés partiellement pour assurer votre défense. Mais un fils de Satan peut-il être la cause du rassemblement du peuple élu ? Ne serait-ce pas plutôt le véritable fils de Dieu qui l’assemble, juste avant la fin ? Sur cela aussi il vous faut méditer et répondre.
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Pauvres Juifs, vous ne savez jamais ce que vous faites ! Depuis mon enfance je suis rempli de compassion à votre égard, car vos bergers vous emmènent toujours aux abattoirs ! Avec vos croyances insensées, vous êtes aussi à l’origine de l’infâme église romaine et d’autres religions encore, parce que les peuples ne voulaient point être en reste devant vous qui prétendiez être le peuple de Dieu. Ainsi, vous avez fait peu de cas de l’humanité. Vous avez offensé Dieu qui, alors, ferma les yeux sur ce qui vous est arrivé, pour que le monde entier comprenne qui est son peuple.
L’enseignement de vos sectes séculaires, et notamment celui des pharisiens qui est toujours dispensé sur vos têtes, fut le plus grand poison de l’humanité qui ne peut plus s’en remettre. Vos chefs religieux vous trompent ! Vous n’êtes point le peuple d’Israël, car l’Israël de Dieu je le suis, moi, qui vous parle. Mais en faisant croire que vous étiez ce peuple, vous avez alors pu vous infiltrer dans les classes dirigeantes et régner sur beaucoup de pays. De la sorte, le monde fut conduit dans le mensonge, et s’achèvera dans la fournaise à laquelle vous n’êtes point étrangers. Voilà pourquoi vous avez mis Jésus sur la croix !
Si vous m’entendez et faites repentance, plusieurs d’entre vous seront sauvés, sinon vous périrez ; car la fureur de Dieu, dirigée contre vous, est sans pareille aujourd’hui, et l’est parce que vous l’avez trompé. En effet, Dieu porta ses regards sur votre nation dans les temps antiques et vous fit beaucoup d’honneur en y suscitant Moïse, comme il fait en ce jour beaucoup d’honneur à la nation dans laquelle il m’appelle aujourd’hui. Mais vous avez trompé sa confiance, vous l’avez offensé. Vous avez transgressé sa loi. Vous avez fondu le veau d’or et êtes devenus les plus riches du monde. Vous n’avez fait aucun cas de ses préceptes et aucun cas de l’humanité, et vous êtes devenus pires que ceux qui vous exterminaient. Alors, aujourd’hui, vous ne pouvez plus comprendre pourquoi Moïse brisa les tables de la loi au pied de la montagne, lorsqu’il vous vit faire ce veau qui devint le dieu des hommes !
Vous êtes responsables des maux qui frappent le monde, ainsi que des ténèbres qui le recouvrent, et de sa fin. Tel est votre jugement dans ce dernier jour ; et vous êtes jugés par la parole de Jésus. En cela aussi, vous avez offensé Dieu, car vous n’avez point cru en Jésus. Mais plusieurs d’entre vous diront que j’ai un démon, car il est nécessaire que l’Écriture s’accomplisse aussi dans ce sens. Néanmoins tout ce que je dis est entièrement véritable, sinon je me tairais.
Sachez que Moïse a écrit non pour vous seuls, mais pour le monde entier ; et cela dans un langage que nul au monde ne peut comprendre si ce n’est celui qu’il annonce. C’est pourquoi je dis qu’Abraham Isaac et Jacob sont mon être. Abraham parce que toute la Terre m’est remise, Isaac parce que je suis sacrifié au dernier jour, Jacob parce que j’ai lutté contre les ténèbres et que j’en suis sorti victorieux. En raison ce cela, je suis l’Israël de Dieu. Et quelle que soit leur race et leur couleur de peau, tous ceux qui prendront part à la résurrection que j’opère sur eux seront mon peuple, le peuple d’Israël que j’assemble autour de mon nom pour le sauver. Je parle des circoncis de cœur du monde entier, peuple Juif, n’en soit point jaloux...
A la manière de Melchisédech, je viens du fond des âges et avant même que les âges existent sur la Terre qui n’était point encore créée. C’est pourquoi ce monde, parmi les mondes du ciel, ne peut être un mystère pour moi. Aussi, vous les Juifs, vous ne pouviez passer inaperçus à mes yeux. Descendez donc de vos hauteurs et
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repentez-vous, sinon il en est fait de vous. Pour votre salut, je vous conseille de vous fondre avec vos voisins ; ce sont vos frères originels qui, comme vous, sont circoncis par la main de l’homme. Dites-leur pour moi et pour eux qu’aujourd’hui, au soir du monde, il n’y a plus de Juifs, ni d’autres religions qui ne sont que perversions de l’esprit et vieilleries de ce monde, qui prennent fin en présence du Schilo.
Quittez donc vos chefs religieux, ces épouvantails à oiseaux, ils vous conduisent encore au désastre ! Suivez-moi plutôt dans le royaume si tant est qu’il vous inspire, car là il n’y aura plus de sectes et leurs traditions, plus de veau d’or, plus d’autorités ni de puissances de domination sur les hommes. Dieu seul régnera sur toutes les familles des tribus réunies autour de sa loi.
Depuis l’antiquité, vos sectes vous firent troubler les eaux avec vos pieds. Et la pensée de ce que vos parents souffrirent, il n’y a pas si longtemps, m’attire des larmes. Mais les innocents qui périrent à cause de vos chefs religieux et de ce fou qui voulut vous exterminer, reviendront sur Terre en leur temps, comme tous ceux qui disparurent dans l’effroi créé par d’autres religions. La Terre est un vaisseau qui emporte les âmes jusqu’au cœur de la Roue, et les âmes innocentes retrouveront plusieurs fois un nouveau corps de chair pour vivre tout ce long chemin de vie. C’est pourquoi je dis que vos morts reverront le Soleil.
Visitée dans les temps antiques, Jérusalem aurait dû devenir la capitale des nations, le modèle des cités de l’homme. Mais elle est devenue la capitale des religions qui s’y établirent. En ce sens, elle est comme une tumeur dans le monde. Elle sera donc détruite, effacée cette fois de la Terre. Ha, peuple Juif, tu ne sais qu’aviver mes douleurs. Mais Dieu ne laissera pas impuni ceux qui, parmi vous, prirent son nom en vain et vous conduisirent au désastre. Non, Dieu ne les oublie point, ni n’oublie vos victimes innocentes. Suivez-moi alors en toute confiance si vous entendez ma voix ; car je suis votre ami et non votre ennemi, et le seul véritable ami que vous ne puissiez jamais avoir sur cette Terre.
Je vous pardonne votre orgueil démesuré, parce qu’en étant trompés par vos chefs de sectes vous n’avez jamais su ce que vous faisiez. Je vous pardonne de bon cœur et d’autant plus volontiers qu’il fallait que ce monde croie ce qu’il ne doit plus croire et pratique ce qui ne doit plus être pratiqué ; sans quoi l’aurore n’aurait jamais pu se lever. Dieu m’exauce toujours, peuple Juif. C’est pourquoi vous êtes pardonnés de l’animosité que vous avez témoignée envers son fils et du peu d’égards que vous avez eu envers les autres peuples du monde. Humiliez-vous, et vous garderez la vie.
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La trinité
Si je ne montrais pas ce que les sectes pernicieuses ont fait dans le monde, et si je ne vous enseignais pas l’Écriture mais seulement les choses célestes, ces sectes passeraient derrière moi et vous persuaderaient aisément de ne point me suivre. Il ne pourrait alors y avoir de rescapés dans ce qui arrive. Chacun sait cependant qu’on laboure d’abord son champ, qu’on l’ensemence ensuite, et qu’on récolte en dernier le fruit de son travail. Pareillement, cette première partie du livre est faite pour ameublir votre esprit, la deuxième pour l’ensemencer, et la troisième pour vous récolter et faire de vous la plantation éternelle de Dieu. C’est pourquoi je vous ai demandé de vous mettre à nu et d’être patients, parce que l’ouverture de l’esprit sur le réel demande du temps et de longues réflexions, ainsi que la contribution de toutes les parcelles de l’entendement. Après quoi, on ne baille plus en s’instruisant, et rien n’échappe à la pensée, car on voit clairement et sans forcer.
Laissez-moi donc le temps de vous montrer qu’il y a une autre façon de concevoir la vie que celle qui consiste à amener sa fin. Mais votre réveil va être difficile à cause des prêtres et des scientifiques qui passaient devant vous, en vous faisant croire qu’eux seuls avaient la faculté de comprendre l’univers, et que ce sont eux et non les prophètes que vous deviez suivre ! Ils ont ainsi enlevé votre raison d’existence, qui est votre âme et Dieu, ainsi que les facultés de saisir la science qui éclaire l’homme. Alors, il ne vous reste que les pieds pour marcher derrière eux, et votre cœur pour souffrir de leurs infamies.
Toutefois, sachez que ceux qui existeront en leur temps autour de l’étoile prochaine qui naîtra de la famille solaire, feront comme vous. Ils marcheront derrière les mêmes boucs, croiront les mêmes choses et suivront les mêmes voies ; car ils s’en remettront pareillement aux hypocrites qui s’élèvent pour régner sur les peuples à la place de Dieu. Ainsi, ils chanteront vos cantiques sans voir la fin de leur monde vers laquelle ils progresseront chaque jour. Et cela fut dans le monde qui nous précède en amont du Soleil, parce que les ténèbres de l’esprit sont nécessaires pendant un temps, pour que d’elles sortent la lumière et la délivrance. Vous devez donc connaître l’essentiel de l’Écriture qui annonce ce jour où nous sommes arrivés, et qui est ce fameux jour du renouvellement de toutes choses.
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La trinité
Le moment est venu de vous lever, de prendre le lit pour lire tranquillement ce que l’on vous dit, et de marcher vers votre salut. Lorsque enfant vous aviez de la fièvre et que votre mère vous disait : mon enfant tu es malade, il faut que tu prennes le lit ! Vous saviez ce qu’elle vous disait. Mais lorsque Jésus dit à celui qui dort : lève-toi, prends ton lit et marche ! Vous n’avez point su entendre ce que cela signifiait ; car vous aviez cru qu’il lui demandait de se lever et de prendre son lit sur les épaules pour aller se dégourdir les jambes... Pauvres hommes, allez-vous pouvoir m’écouter ? Je vous demande cependant de vous lever d’entre les morts, de prendre votre lit pour pouvoir lire au calme et saisir ce que j’écris, et de marcher sur la voie; car il en va de votre vie.
Le père Abraham
Lorsque vous aurez mangé à ma table (lu tout le livre), vous saurez alors qu’Abraham, Isaac et Jacob sont aussi trois aspects du serviteur de l’Éternel, du Christ, qui est l’Agneau. Abraham est celui à qui toute la Terre appartient pour qu’il la remette, au soir du monde, à tous ceux qui marchent avec Dieu. Pour cela, il sait qu’il devra séparer les bons et les mauvais en deux camps, pour que les bons restent et que les mauvais disparaissent. Et c’est ce qu’il fait à travers moi. Vous avez lu, en effet, qu’avec la connaissance qui lui est donnée, Abraham coupe les animaux que Dieu lui désigne par le milieu et met chaque morceau l’un vis-à-vis de l’autre, puis d’entre lesquels sortent des éclairs. Mais il ne partage point les oiseaux du ciel, qui sont la représentation des anges pouvant aujourd’hui, avec moi, survoler toutes choses.
Ce que fait Abraham s’entend ainsi : avec ce que je montre et explique dans le livre de vie, les incrédules seront en très grande majorité partagés en deux, car une partie d’eux-mêmes m’acceptera et l’autre me refusera. Ce qui sera un grand conflit en chacun, qui devra cependant se terminer par la décision de me suivre ou de ne point le faire. Ce qui se traduira forcément par la séparation des hommes, qui sera inévitablement suivie de la fin du monde. Alors, comme Abraham, tous ceux qui m’auront suivi recevront la Terre entière en héritage sur laquelle ils régneront à tout jamais. Les autres périront, et les oiseaux de proie s’abattront sur eux.
Par ailleurs, pourquoi Abram fut-il appelé Abraham ? Quel est le sens de ce changement de nom ? Tout d’abord, il faut concevoir que l’homme est comme une chandelle en préparation devant être éclairée le moment venu ; cela, pour voir le réel tel qu’il est et pour se conformer aux raisons pour lesquelles il a été créé. En ce sens, Abram est l’homme de Dieu encore ténèbres (éteint), mais, lorsqu’il entend la voix du Très-Haut, il s’éclaire et marche avec Lui. Et c’est alors que Dieu lui demande de ne plus s’appeler Abram mais Abraham ; parce que d’homme il est devenu ange, à la manière de ce que vous allez devenir.
Après cela, Abraham institue la circoncision de la chair pour garder l’Alliance de Dieu. Ensuite, Dieu le prévint qu’il va détruire Sodome et Gomorrhe, et que ceux qui ont encore des oreilles pour entendre (comme Lot qui en est la représentation) en sortent, pour se réfugier dans les villages des montagnes, pendant qu’il en est temps. Sodome et Gomorrhe ne sont point des villes cependant, mais les symboles des villes corrompues du soir du monde ; car Sodome signifie homme avec homme (l’homosexualité) et Gomorrhe signifie la Gonorrhée (la maladie qui en résulte).
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Examinez, n’est-ce point aujourd’hui le comble de la perversion dans les villes, qui engendre des maladies abominables et incurables qui emportent les habitants ?
Comme Abram fut appelé Abraham, Saraï son épouse, fut appelée Sara. Mais, stérile, elle n’enfantait point. Alors Sara pris sa servante Agar et la donna à son époux pour qu’elle enfante à sa place. L’explication de ceci, c’est que, comme Abraham est la représentation du Père, son épouse est la représentation de la Mère qui est Sion, l’épousée de Dieu. C’est pourquoi elle demeure stérile durant tout le temps de l’ignorance et n’enfante qu’au soir du monde où celui-ci apprend la vérité.
La foi d’Abraham fut aussi mise à l’épreuve par l’Éternel qui lui ordonna d’offrir son fils Isaac en holocauste. Craignant l’Éternel, qui le faisait aller où il ne voulait pas aller, Abraham l’écouta et se prépara à ce sacrifice. Mais, voyant qu’Abraham lui obéissait entièrement, Dieu lui retint le bras, afin qu’il ne fasse point périr son fils Isaac. Cela signifie que celui à qui toute la Terre est remise doit écouter Dieu seulement pour pouvoir accomplir sa mission qui consiste à sauver le monde, quitte à sacrifier ceux qui lui sont chers. Cette épreuve est aussi la mienne, soyez-en convaincus. Par ailleurs, si je vous dis que le bois pour l’holocauste (ce fardeau qui est chargé sur le dos d’Isaac) est l’image de la croix de bois que Jésus porte sur son dos, le comprendrez-vous ? Pensez à l’agneau que Dieu se choisit au soir du monde, à l’agneau qui est immolé, et vous le saisirez. Car ce n’est pas sans savoir que ma vie est sacrifiée, ni sans douleur, que je m’avance vers vous pour vous sauver.
Le troisième jour
Lorsque, pour l’éprouver, Dieu demande à Abraham de sacrifier son fils Isaac, il lui montre le lieu où son fils (le fils de sa vieillesse) sera immolé. Il est dit :
Et le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin.
Pour saisir ceci, sachez concevoir en premier que je suis le fils de la vieillesse d’Abraham ; car ce fils-là ne peut paraître que bien loin d’Abraham, qu’au soir du monde, lorsque Abraham et Sara sont effectivement âgés. Mais avant cela, Dieu dit à Moïse, en lui parlant des hommes :
Sanctifie-les aujourd’hui et demain, qu’ils lavent leurs vêtements. Qu’ils soient prêts pour le troisième jour.
Ces trois jours : aujourd’hui – demain – et après demain – ne sont pas trois jours d’hommes. Ils sont l’indication d’époques qui ne sont pas à confondre avec les jours de la création, car demain, signifie l’intervalle de temps qui sépare Moïse du Fils. C’est pourquoi Jésus dit :
Je ressusciterai au troisième jour.
Nous sommes par conséquent arrivés dans ce fameux troisième jour où Dieu descend visiter la terre. C’est pourquoi il est écrit que c’est au troisième jour qu’Abraham voit l’agneau immolé, car ce jour est le lieu du temps où cela se produit. Vous comprenez alors pourquoi Jésus dit qu’Abraham tressaillit de joie lorsqu’il vit son jour. Ce jour est aujourd’hui, parce qu’Abraham sait que le jour où le fils de sa
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vieillesse se lève, il sauve le monde et remet la Terre entière (la Terre promise) à sa postérité.
La lutte et la victoire
Notez que Jacob est celui qui lutte jusqu’à ce que l’aurore se lève. Il lutte contre lui-même, contre des hommes (ceux qui règnent) et avec Dieu ; et il en sort victorieux. C’est pourquoi, Dieu lui change également son nom et lui dit :
Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d’Israël.
Dieu lui dit encore : Je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi.
Comme ce fut pour Abraham, le nom de Jacob fut changé en celui d’Israël après sa lutte qui le fit sortir des ténèbres. Ce fut ma lutte et ma victoire sur les ténèbres, et l’Israël de Dieu, je le suis. Vous devez pareillement entreprendre cette lutte, à commencer avec vous-mêmes, pour sortir de vos sépulcres et prendre part à la résurrection à partir de laquelle vous vivrez éternellement. Vous êtes les véritables enfants d’Abraham que je viens chercher, LES ENFANTS DE LA PROMESSE allant hériter de toute la Terre. Si je vous fais naître à nouveau, ne serez-vous point mes fils et mes filles ? Vous le serez forcément ! Ce qui vous montrera que je suis bien Israël, et vous le peuple d’Israël : ce petit troupeau auquel Dieu a jugé bon de remettre le royaume.
L’ascension par l’échelle de Jacob
Si vous ne comprenez pas toujours très bien ce que j’explique sur l’Écriture, ne vous désolez pas, car d’autres choses du livre vous feront voir ce qui était tenu caché. Cependant, bien qu’elle soit visible dans la deuxième partie du livre, je dois expliquer ce qu’est l’échelle de Jacob que nul ne saisissait. L’Écriture dit :
Jacob arriva dans un lieu où il passa la nuit ; car le soleil était couché (le temps des ténèbres). Il y prit une pierre, dont il fit son chevet (le Fils sur lequel il se repose), et il se coucha dans ce lieu-là (le lieu du temps marqué). Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle ; et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis.
Et, toujours dans ce sens de l’échelle, Jésus dit :
En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.
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Remarquez tout d’abord qu’en parlant des quatre coins du monde et de toutes les familles de la Terre, Dieu parle du monde entier et non d’une nation particulière. Ce qui montre à l’évidence que le peuple d’Israël (la postérité de Jacob) est composé des saints d’esprit de tous les peuples, et que Dieu aujourd’hui exécute ce qu’il a dit.
Mais en ce qui concerne l’échelle de Jacob, entendez qu’il est nécessaire de s’élever dans le ciel pour explorer ce qui s’y trouve et redescendre ensuite sur la Terre pour voir qui nous sommes et où nous allons. C’est en effet dans l’univers qu’il faut aller chercher le nom de l’homme (qui il est), car ce n’est point à partir de lui que l’on peut savoir qui il est, d’où il vient et où il va. Cette ascension permet de rencontrer Dieu et de saisir ses œuvres et ses desseins. Il est donc temps que l’homme l’effectue, barreau après barreau, c’est-à-dire chapitre après chapitre, pour quitter l’esprit terrestre et acquérir l’esprit céleste, qui est l’esprit universel de l’ange ; sinon il en est fait de tout. Maintenant l’échelle de Jacob ne peut plus être un mystère pour vous, pas plus que ne l’est le chandelier que Moïse m’a préparé.
Chacun conçoit que, pour être élu, il faille être examiné. Si donc vous sortez victorieux de l’examen auquel vous êtes soumis aujourd’hui, votre âme ne pourra plus mourir. Alors, comme Abram et comme Jacob, votre nom changera ; parce que vous quitterez votre corps animal et deviendrez ange. Votre corps ne changera pas cependant, mais votre esprit, lui, ne sera plus le même. Tout sera alors différent en vous et dans le monde car, lorsque l’homme devient ange, il est semblable à une chandelle qui s’éclaire et dont la raison d’être est de briller pour dissiper les ténèbres à tout jamais. Le monde est toujours à l’image de ceux qui le bâtissent. C’est pourquoi le monde juste des anges dans lequel je vous emmène, ne peut être le monde inique des hommes dans lequel je vous prends.
Notez pour l’instant que les lampes du chandelier que Moïse m’a préparé sont pour m’assister dans ma mission ; et qu’Abraham, Isaac et Jacob sont ensemble mon être dans cette mission, ainsi que la trinité que le monde devait connaître. Car vient d’abord le Père (Abraham), puis le Fils (Isaac), puis le Saint-Esprit (Jacob) dans le monde et dans le cœur de chacun. Le Saint-Esprit est la conséquence de la lutte dont j’ai parlé pour vaincre les ténèbres. Je dis alors que sans la trinité connue de tous, il n’y a aucune élévation possible de l’homme, parce qu’il suffit de ne point craindre la parole de l’Éternel pour faire fi de l’enseignement de son fils. Maintenant vous comprenez pourquoi Jésus dit que ceux qui iront dans le royaume seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob ; car en étant assis à table avec moi, c’est avec eux, en moi, que vous êtes assis.
L’étoile du berger
La lumière de l’esprit est l’éclairement donné par la compréhension de l’Écriture assurément, mais aussi par la compréhension de tous les éléments de l’univers de Dieu par lesquels on existe. C’est pourquoi, dès après que je vous aurais enseigné le sidéral (les astres), vous conviendrez que la lumière du Fils fait lever l’aurore sur la Terre, et fait de lui le berger des hommes. Il est donc temps de ne plus penser que la planète Vénus est l’étoile du berger ou l’étoile brillante du matin dont parle l’Écriture ; car le berger je le suis, et la lumière de mon esprit est cette étoile spirituelle qui annonce l’aurore. Celle-ci fut représentée par deux triangles, dont les
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traits signifient pour l’un : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et pour l’autre : Abraham Isaac et Jacob qui sont en moi.
En rapport avec le sauveur, David est la figure de celui qui combat le monde de l’hypocrisie. Je suis donc son fils, parce que j’accomplis ce qui est écrit de lui par la seule volonté de Dieu. En moi, Dieu a trouvé le chef de ses armées, il a trouvé David. Contesterez-vous que j’ai reçu l’étoile de David ? Cette étoile, qui symbolise la lumière de l’esprit, est aussi l’étoile du berger que Jésus m’a remise pour qu’à mon tour je la remette à ceux qui sont circoncis ; car cette lumière est transmissible d’homme à homme, comme l’est une flamme d’une chandelle à l’autre.
Mais je suis attristé par vos façons de voir, parce qu’en représentant le Fils par sa croix et non par sa lumière, ce qui signifie en l’associant à la mort, et non à la vie comme vous deviez le faire, cela vous empêchait de comprendre que l’étoile du berger des hommes est aussi l’étoile de David, l’étoile brillante du matin qui se lève dans les cœurs. Ainsi, vous ne pouviez saisir la prophétie ni que l’Agneau de Dieu est le premier-né d’entre les hommes qui écrit lui-même la vérité. Si donc vous ne saisissez pas ces choses simples sur la lumière du Fils, comment saisirez-vous que la trinité qui est en moi, forme tout mon être ? Cet aspect de ma personne et de ma connaissance est symbolisé par l’étoile du berger, qui est le symbole de la lumière du gardien des hommes.
Si vous recevez mon baptême au fur et à mesure que je vous enseigne, cela signifiera que vous êtes marqués du sceau de Dieu sur votre front et désignés de la sorte pour la vie éternelle. Vous aurez reçu mon étoile qui vous sauvera ; car Dieu ne vous choisit pas selon votre aspect ou votre âge, ni ne vous sauve par l’arme. Il vous choisit par la circoncision de votre cœur qui vous permet de vous élever jusqu’à Lui, et vous sauve par la lumière de son fils qu’il transmet en chacun de vous. Mais Dieu laisse à tous le libre choix d’entrer ou de ne point entrer dans son temple. En effet, être élu et aller dans son royaume n’est pas un droit acquis à la naissance. Non, sans effort de compréhension et sans volonté du changement du cœur de l’homme, point de royaume ni de vie éternelle ! Cependant chacun fera ce qu’il voudra, car celui que Dieu envoie sur Terre laisse l’homme toujours libre d’agir comme il le veut.
Le lieu de naissance du berger
Par la suite nous parlerons d’Adam et Eve, et montrerons qu’ils ne sont pas un couple duquel descendrait l’humanité entière, mais qu’ils sont le nom de l’homme et de la femme que Dieu a créés. En effet, nous verrons que les peuples apparurent tour à tour, les uns à la suite des autres, dans les pays qui les ont enfantés. Et puisqu’on vient au monde en étant toujours l’héritier de ce qui existe avant soi, le Fils de l’homme (qui est le fils des hommes) ne peut sortir que du peuple dernier-né, se trouvant dans la génération blanche qui termine la création de sa présence. Chaque peuple qui naissait était l’héritier de ceux qui le précédaient. Et le dernier-né des peuples, qui est la représentation de tous les hommes, est le seul peuple d’où pouvait sortir le Fils de Dieu.
Tous les hommes de la Terre ont âme et cœur identiques, pouvant rire ou pleurer. Mais un peuple est toujours à l’image du pays qui l’a enfanté. C’est pourquoi un pays fort riche en diversités donne des hommes fort riches en esprit, car ceux-ci doivent composer avec tout ce qui existe autour d’eux. Et le pays duquel je sors
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résume le monde entier. On remarque d’abord son climat tempéré, et les quatre saisons de même durée et d’égale importance qui lui sont attachées. On y trouve des fleuves bien répartis dans le paysage, lui donnant une irrigation comparable à celle des êtres vivants. On y voit les mers et les montagnes, les plaines et les vallées, ainsi qu’un grand nombre de choses contraires et diverses qui développent l’esprit des habitants, surtout que les hommes originaires de ce pays furent souvent mêlés à des hommes venus d’ailleurs.
C’est pourquoi, tel le flux et le reflux de la mer, tout arrive et repart de ce jardin dans lequel Dieu appelle son fils sur le soir, et à l’orient duquel il plaça les prophètes. Tout ce que je dis là, Moïse et Jean le connaissaient et savaient où je naîtrais pour cette raison. Lorsqu’on dit : le Fils de l’homme, entendez : le fils de tous les hommes sous le ciel, et cela par héritage. C’est pourquoi ce fils ne pouvait apparaître que dans le peuple dernier-né et héritier de tous. Moyen en tout de ce fait, je peux aisément voir ce que sont les œuvres des hommes, en référer à Dieu et vous transmettre ensuite son jugement. Telle est ma première mission, la dernière étant de vous sauver.
Dans l’Écriture, lorsque les prophètes parlent de bergers, ils ne parlent point de pâtres assurément, mais de ceux qui gardent les hommes dans les pâturages de Dieu. Dans ce sens, vous savez que trois bergers, les trois rois mages, suivent une étoile qui s’arrête sur la tête du Fils venant de naître. Cette scène, comme les autres, est aussi à entendre dans le sens spirituel ; parce qu’il s’agit d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui marchent vers le Quatrième et le lieu où il vient de naître, pour que l’on sache du soleil levant au soleil couchant que celui-là est le Véritable, et que son nom est parole de Dieu.
Ce n’est évidemment pas une étoile du ciel ni une comète qu’ils suivent, mais la lumière de leur raisonnement, pour se diriger et vous diriger avec eux vers le pays et le lieu où devait naître le Fils. Car, bien qu’il soit le berger des hommes, il est fait lui aussi avec ce qui existe dans le pays et le peuple où il est pris. Les rois mages arrivent donc sur le soir, en suivant la lumière de leur esprit, qui est aussi celle du Fils. Car que font-ils ? Ils cherchent le pays qui résume le monde et qui est un jardin où se trouve des arbres (des hommes) qui donnent des fruits (des œuvres) bons à manger ; et, lorsqu’ils trouvent ce peuple habile et gentil, toujours prêt à aider les autres, ils trouvent celui qui vient de naître.
Mais ne pensez pas que je glorifie les gens de ce peuple sur lequel Dieu a porté ses regards. Non, je ne les glorifie pas, car ils ne sont pas exempts de péchés ni de reproches. Et c’est au Créateur qu’ils sont redevables de leur existence et non à eux-mêmes. Mais parce que Dieu les protège, cela les rend fiers comme le coq qu’ils ont pris pour emblème, ou comparables à des ânes et des ânesses qui ont le front dur comme la pierre ! Aussi, ils se moquent de tous ceux qui sont élevés, car ils se plaisent à les faire descendre de leur piédestal pour leur apprendre l’humilité. C’est ici la Galilée des gentils et le jardin d’Eden où Dieu appelle son Fils sur le soir pour le servir. Croyez donc cette parole qui est tout à fait conforme à la prophétie, et dans laquelle il est dit : voici, il vous précède en Galilée, c’est là que vous le verrez.
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Lorsque nous arriverons au serpent qui exprime le passé, le présent et l’avenir du monde, nous verrons qu’un trait sépare ce monde de ténèbres du monde de lumière. Ce trait est le temps marqué par Dieu. En deçà du trait, il s’agit de ce premier monde dans lequel je vous prends ; et au-delà du trait, il s’agit du nouveau monde où je vous conduis. C’est pourquoi, il fallait que le monde entier soit averti de ce changement, et qu’il serait l’objet d’une récolte au dernier jour ; car seule la postérité d’Abraham, d’Isaac et de Jacob demeurera sur la Terre qui lui fut promise. Ce qui est l’objet de la prophétie.
Incrédulité des hommes et douleurs du Fils
Pour vous faire prendre entièrement conscience de ce changement salutaire qui s’opère aujourd’hui, il me faut montrer dans quels temps le monde est arrivé et qui est celui qui l’explique, en m’appuyant sur les Écritures. Si je n’agissais ainsi, personne ne me croirait. Et d’ici peu vous péririez dans vos voies, car la fin de ce monde est déjà résolue et ne peut être différée. Mais parce que cela est révélé aujourd’hui, tous ceux qui règnent et qui sont incrédules se dresseront comme un seul contre moi. Sachant qu’ils ne pourront survivre à ma venue, ils auront recours aux faux témoignages ou aux insultes, et ne manqueront point de m’affubler de quelque tare ou maladie. Fermez-vous à cela car, bien qu’il s’agisse aussi d’un accomplissement de la prophétie, vous savez que ceux que l’on appelle intellectuels seront unanimement contre moi. Ne se situent-ils pas déjà au-dessus de tous ?
Tout ce que je dis là, n’est-ce point ce à quoi Jésus doit faire face ? Pourquoi met-il les intelligents à la porte ? Et que croyez-vous que soit le sens de la couronne d’épines qu’on lui pose sur la tête ? Je vous le dis, être le Fils dans ce monde, c’est forcément souffrir et être rejeté ; car il lui faut s’adresser à des incrédules et à des gens qu’il ne faut surtout pas déranger. Ce qui en amènera beaucoup à dire : Moi je suis comme Thomas, je ne crois que ce que je vois !
Au sujet de Thomas, qui représente l’incrédule de ce monde, j’ai quelque chose à montrer et à expliquer. Thomas répond à ceux qui lui disent qu’ils ont vu le Seigneur ressuscité :
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Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.
Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes (du monde) étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-là dans mon côté ; et ne sois pas incrédule mais crois. Thomas lui répondit : Mon seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui ne m’ont pas vu, et qui ont cru !
Ceci est une image suggestive, faisant venir à la pensée que Thomas exécuta ce qu’il avait dit auparavant et que c’est à partir de cela qu’il crût. Mais il n’en est rien. Car lorsque Jésus lui dit : avance ici ton doigt et regarde mes mains, cela ne signifie pas que Thomas ait mis son doigt dans la marque des clous. Pareillement, avance ta main et mets-là dans mon côté, ne montre pas que Thomas ait enfoncé sa main dans le côté de celui que les soldats ont percé. Peut-on imaginer quelqu’un faire ça ? On ne le peut. Mais quand vous admettrez que la crucifixion de Jésus est toute autre que ce que vous lisez dans le sens des mots, alors vous croirez comme Thomas croit lorsqu’il voit qui est le sauveur.
De même, lorsque Jésus dit : que chacun se charge de sa croix et me suive, ne pensez pas qu’il demande à chacun de porter une croix en bois sur son dos... Non, hommes rompus, c’est la crucifixion d’autrefois qui est prise en figure de ce qui arrive à Jésus pour montrer ses souffrances. Porter ses douleurs, c’est porter sa croix et mourir pour ce monde qui n’a plus d’espoir. C’est pourquoi, la crucifixion de Jésus est ce qui m’arrive, car c’est moi qui porte sa croix. Vous avez lu en effet que Jésus ne porte pas sa croix, mais que c’est Simon de Cyrène qui la porte derrière lui. Simon c’est Pierre, et Pierre je le suis ; car je suis Pierre qui marche vers Jésus, pour voir en lui ma propre image. Ne soyez donc pas incrédules.
Sachez aussi qu’en représentant le Christ par sa croix, vous le représentez de la pire manière qui soit ; car qu’avez-vous à faire de sa douleur, la ressentez-vous ? Hypocrites ! Est-elle transmissible d’homme à homme ou est-ce sa lumière qui l’est ? Des hommes et des femmes sont morts en quantité considérable pour sauver le monde, et le monde n’a pas été sauvé. Abstenez-vous alors de prendre pour emblèmes les douleurs et la mort du Fils, car vous m’attristez. Que croyez-vous donc ? J’étais comme vous. Puis je suis mort pour ce monde comme vous allez mourir pour ce monde, et Dieu m’a ressuscité le premier pour que j’ouvre vos yeux ensuite. C’est pourquoi Jésus dit : je vous ressusciterai au dernier jour. Il s’agit du dernier jour de ce monde.
Toutefois, sans ces douleurs de la croix, je me tairais. Et si je rugis, c’est pour vous réveiller et vous faire entrer dans le temple avec moi afin de vous sauver. Mais plusieurs me considéreront comme puni, frappé de Dieu et méritant la croix sur laquelle je me trouve. Mais je ne suis ni puni ni frappé de Dieu, parce que je me livre moi-même à la mort. S’il n’en était ainsi, qui sauverait le monde ? Si je ne vous conduisais dans toute la vérité, qui le ferait ?
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Les temps messianiques
Ma vie est sacrifiée à cause de vous, car je n’ai que les murs de ma prison pour demeure, et la solitude pour compagne. Jésus a dit : le jour viendra où vous me laisserez seul. Et je suis seul comme un pélican au milieu d’un désert ! Mais les larmes que je verse, c’est sur vous que je les verse, parce que je vous vois pris par les soucis du jour et que je crains que vous ne m’entendiez pas. Ce qui me serre la gorge et m’empêche de respirer, car je ne pourrai supporter qu’un seul juste soit ravi de ma main et périsse.
Il serait bon, pour chacun d’entre vous, de porter un regard nouveau sur les Écritures, pour voir et connaître intimement celui que Dieu appelle sur le soir, dans le jardin d’Eden. Il en va du salut de tous et du monde entier. A cet effet, Ésaïe dit sur le serviteur de l’Éternel :
Voici, mon serviteur prospérera ;
Il montera, il s’élèvera, il s’élèvera bien haut.
De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, Tant son visage était défiguré,
Tant son aspect différait de celui des fils de l’homme,
De même il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie; Devant lui les rois fermeront la bouche ;
Car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté, Ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ?
Il s’est levé devant lui comme une faible plante,
Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ;
Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards,
Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes,
Homme de douleur et habitué à la souffrance,
Semblable à celui dont on détourne le visage,
Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant ce sont nos souffrances qu’il a portées,
C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ;
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ;
Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé,
Et il n’a point ouvert la bouche,
Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie,
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Les temps messianiques
A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération,
Qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants, Et frappé pour les péchés de mon peuple ?
On a mis son sépulcre parmi les méchants,
Son tombeau avec le riche,
Quoiqu’il n’eût point commis de violence
Et qu’il n’yy eût point eu de fraude dans sa bouche. Il plut à l’Éternel de le briser par la souffrance...
Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché,
Il verra une postérité et prolongera ses jours ;
Et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ;
Par sa connaissance, mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands;
Il partagera le butin avec les puissants,
Parce qu’il s’est livré lui-même à la mort,
Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs,
Parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes,
Et qu’il a intercédé pour les coupables.
Ayant la connaissance des temps, je sais pourquoi Dieu m’envoie en jugeant bon de remettre toutes choses entre mes mains. Et cet ouvrage est dans son entier le témoignage formel que le Père m’envoie véritablement devant vous pour vous garder en vie. Ne ferez-vous alors aucun cas de moi ? Serais-je toujours méprisé, abandonné des hommes comme c’est écrit ? N’aurez-vous d’autres désirs que de mettre des embûches sur mon chemin ? Combien serez-vous à me saisir et à me suivre en toute confiance ? Assurément, je sais ce que sera le comportement des hommes élevés à mon égard ; car avec la venue du Fils, il en est fini d’eux, comme il en est fini de tous ceux qui les suivent. Mais, vous, que ferez-vous ? Me mettrez-vous au nombre des malfaiteurs, comme le dit l’Écriture ? Mettrez-vous mon tombeau avec les riches ? Comment me recevrez-vous ? Avec quelles paroles et avec quelles attitudes justifierez-vous l’Écriture ?
Dieu donne la lumière à ceux qui le recherchent. Mais on ne le trouve point en transgressant ses commandements, comme le font les prêtres et leurs fidèles, les ministres et ceux qui les écoutent ! Non, agir comme ils le font conduit à s’en éloigner et à augmenter son châtiment. Et s’il plut à Dieu de me briser par la souffrance, c’est afin de purifier mon âme durant mon ascension, jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de porter toute la vérité.
Ne lisez pas ces paroles avec les yeux alourdis de sommeil ou en étant indifférents, parce qu’il convient d’effectuer cette ascension vous-mêmes pour votre salut. Sur ce point, il est écrit :
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Les temps messianiques
Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel ? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint ?
Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper.
Pensez-vous que je vous conduise au sommet de Sion pour vous divertir ? Mais je sais que le monde s’attend à toutes choses, sauf à la venue du fils de la vieillesse d’Abraham. D’ailleurs, plusieurs me diront : tu te fais le fils du Très-Haut, son messager qui était annoncé pour la fin des siècles ; et tu parles en son nom ! Ne crains-tu pas qu’il te châtie pour avoir cette attitude envers le monde que tu viens troubler ? Tu t’ornes toi-même de gloire et de magnificence, car ce n’est point nous qui t’avons placé à notre tête !
A ceux-là, je réponds que plusieurs disent aussi dans l’Écriture : personne ne sait d’où tu sors, et tu viens faire le juge ! Assurément, si telle est votre pensée, les Écritures ne peuvent vous révéler leur contenu et leurs explications resteront vaines. Je ne cesse de dire que je respire la crainte de l’Éternel et que ma crucifixion ne vient pas du Père au nom duquel je parle, mais de vos agissements. Aussi, ne croyez pas que je m’attribue ma gloire, car la gloire de l’homme vient des choses d’hommes, alors que celle de Dieu dont je me glorifie vient de Dieu. C’est pour cela que les prophètes ont écrit le sens des rois mages, mes pères, pour que vous sachiez que celui qui vient de naître est le libérateur attendu.
L’heure de vérité
Les explications à venir montreront qu’il n’y a encore jamais eu de temps messianiques, car ces temps-là sont ceux des derniers instants du monde où arrive celui qui est annoncé. Il est donc temps pour vous de cesser de croire que le Sauveur est déjà venu. Que serait-il venu faire deux mille ans avant l’heure ? Soyez au moins certains qu’un homme annoncé pour tel jour, ne peut être venu avant qu’il n’arrive... Et ce fameux troisième jour où le fils ressuscite, est celui où rien ne manque sur la Terre pour le dernier spectacle que le monde donne inéluctablement aux étoiles, avant le royaume de Dieu.
Je montre ce qui est véritable, afin que vous puissiez me reconnaître dans le Fils de l’homme et me suivre jusque dans le royaume. Et, à cet effet, je prends les Écritures en témoignage, car c’est pour cela qu’elles sont écrites. Toutefois ce n’est point pour moi que je vous demande de me reconnaître, mais pour vous et pour toutes les générations à venir. Jésus dit :
Quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges.
Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance.
Le royaume est là, à quelques jours seulement. C’est pourquoi, après que les religieux d’abord et les scientifiques ensuite aient tenté vainement de répondre aux
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Les temps messianiques
interrogations des hommes, au soir du monde, ces derniers ont de plus en plus faim et soif de la vérité. Ils sont alors dans un jeûne qui leur occasionne de grands tourments, et beaucoup se tournent vers les innombrables voyants de la fin des siècles qui en profitent pour les dépouiller. Car, ceux qui se disent voyants, que voient-ils réellement ? Tout d’abord, ils vous voient venir. Puis ils vous sondent pour voir ce qui vous tracasse et quel est le degré de votre crédulité. Instruits de vos réponses, ils essayent alors de voir comment ils vont s’y prendre pour vous soustraire le plus d’argent possible. Ils font eux aussi, et tels ceux qui règnent, des simulacres pour vous convaincre qu’ils détiennent le pouvoir de vous éclairer sur votre avenir et de vous guérir. Puis, de même que les prêtres, ils vous fascinent avec quelques incantations, et vous demandent ensuite de l’argent comme le font tous ceux qui vivent à vos dépens. Et vous les croyez, parce que dans les ténèbres vous avez besoin de croire au salut. Et c’est en eux que vous le cherchez...
Mais l’on me dira : toi-même, n’es-tu point voyant ? Je réponds que si la compréhension de la science de Dieu qui permet de s’élever sur les hauts lieux depuis lesquels on voit loin derrière et loin devant est de la voyance, alors je suis voyant. Je dis qu’il ne peut y avoir de voyance sans compréhension de l’existence. C’est pourquoi Moïse et Emmanuel ne sont pas voyants ; disons plutôt qu’ils sont clairvoyants, car la lumière qui leur donne une vue lucide des choses provient de la science du Tout-Puissant qui leur fait connaître ce qui existe vraiment. Mais pour acquérir cette lumière, il faut être saint d’esprit, et louer seulement Celui par qui tout existe. C’est pourquoi j’ai dit que je ne parle point en mon nom, et que ma parole n’est point esprit d’homme mais Esprit de vérité.
Le veau d’or, dieu des hommes
Moins on recherche la vérité, plus on s’en éloigne et on s’affaiblit en conséquence. Ainsi, on comprend de moins en moins. Alors on instaure des valeurs étrangères auxquelles on se réfère. C’est de la sorte qu’au fil des siècles, l’homme en est arrivé à avoir des conceptions stupéfiantes de la vie. En exemple, bien qu’il soit la cause évidente de tous les maux et de la dévastation de la Terre, le veau d’or (le Dieu des hommes dénoncé par Moïse) n’apparaît toujours pas comme étant à détruire obligatoirement.
Ce que j’explique, c’est qu’en suivant les boucs et en obéissant à leurs règles, les hommes sont devenus si faibles dans le raisonnement et si inversés dans le jugement, qu’ils ne parviennent pas à déduire qu’il suffit d’ôter ce veau de la Terre (la monnaie des nations) pour faire disparaître la misère, la douleur, l’injustice, la guerre, la destruction et la dévastation ; ainsi que la corruption, la domination, la servitude, la maladie et sauver la postérité. Non, nul n’y parvient !
Devenus tous sourds, aveugles et lents à la compréhension par les siècles de ténèbres, il n’apparaît même pas aux saints d’esprit, que l’argent n’a servi qu’à faire des oppresseurs et des opprimés ; qu’il n’engendre que le pillage, la corruption des esprits, la détérioration de toutes choses, les villes monstrueuses, la formation de classes d’hommes, la guerre, la dévastation, la dégradation ; ainsi que la maladie, la misère, la souffrance, le désespoir, l’artifice, l’ébranlement de l’ordre originel établi entre toutes choses, et qu’il a fini malgré cela par avoir plus de valeur que la vie des humains ! Mais on ne peut plus ôter ce veau d’or, parce que tout est bâti avec lui et que plus rien ne tiendrait si on le retirait. Entraînant tout vers le bas, vers l’enfer par
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conséquent, il périra avec ce monde qui en a fait son dieu, son but, sa raison de vivre. Il n’entrera pas dans le monde à venir.
Les voies de la perdition
Comme Dieu l’a demandé, vous auriez dû vous abstenir de suivre les coutumes de vos pères. Mais vous agissez d’une manière semblable, car vous adorez les mêmes dieux, comme l’industrie, l’argent, le pouvoir, la gloire et le profit. Cependant, il y a une autre façon de se conduire que celle qui consiste à détruire ce par quoi l’on vit, en faisant fi de la postérité et de toutes les espèces de la création. Vous entendrez donc de moi un autre cantique que ce celui de vos dirigeants : produisons ! produisons ! peu importe si ce que nous produisons est nuisible au monde, pourvu que cela engraisse notre veau d’or, notre grand dieu qui nous fait vivre ! Devenir fous et vous détruire en produisant ce qui perd le monde, serait-ce votre passion et votre but ? Pensiez-vous que cela durerait toujours et à perpétuité, hommes de peu de lucidité ?
Pendant qu’il est l’heure, permettez-moi de vous baptiser. Et gardez votre cœur paisible, vous ne risquez rien. Ce qui arrive n’est pas la fin de la vie sur Terre, mais la fin de l’ignorance pour commencer. En effet, depuis les commencements jusqu’à présent, le monde n’a cessé d’emprunter des voies où se pratiquent des choses abominables que l’on ne peut effacer avec des simulacres mais seulement avec la connaissance de la vérité. Sinon avec quoi d’autre pourrait-on mettre fin aux iniquités et aux immenses destructions commises par les hommes : en éclairant des chandelles sur des briques ? Puisqu’on ne peut arrêter les méfaits de l’ignorance que par la connaissance, ne pensez pas alors que la lumière du berger soit de trop en ce jour.
Prêtez-moi donc l’oreille, parce qu’en étant sortis de la nature, vous vous êtes dénaturés forcément. Aussi plus personne ne s’aperçoit que le monde agonise à cause de la civilisation romaine sous laquelle vous vous trouvez. Pourtant, si vous vous retournez sur l’histoire des nations qui amènent la fin, elle vous conduira invariablement à cette civilisation. Car c’est Rome qui montra toutes les voies de la perdition sur lesquelles les nations se sont engagées, sans pouvoir revenir en arrière pour prendre une nouvelle direction. Elle est la source de tout ce qui s’additionne aujourd’hui, allant mettre un terme au monde. La Terre est souillée, contaminée, polluée, défigurée, pillée, meurtrie et prête à vous abandonner ! Cela à cause des romains qui ouvrirent les voies de la colonisation et de l’asservissement des peuples ; les voies des grands travaux qui changent l’ordre originel des choses ; les voies de l’industrie qui mécanisa le monde en apportant les saccages et les armes diaboliques que l’on connaît ; les voies de la corruption des mœurs ; l’enrichissement, l’exaction, le vice, la luxure, l’immoralité, la perversion et l’impudicité ; l’idolâtrie, la tromperie, la guerre et la préparation continuelle de la guerre ; ainsi que beaucoup d’autres choses encore qui pourrissent les esprits et que la loi de Moïse condamne.
Dieu n’est plus l’évidence et l’espérance des hommes à cause des romains, mais une légende pour le plus grand nombre. Dois-je alors faire silence ou parler du bout des lèvres comme Moïse ? Bien que cela ne vous apparaisse point, vos pensées et vos actes sont tous orientés dans la direction montrée par les romains. Mais, puisqu’on connaît l’arbre à ses fruits, examinez ! Vous verrez alors que de Rome et de ses abords sortirent des dominateurs en grand nombre et des hommes d’une
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extrême violence ; ainsi que des ravisseurs, des idolâtres, des trafiquants, des tricheurs et des fanfarons. Et c’est avec ce genre d’individus qu’elle se fit une religion pernicieuse et sanguinaire. Et c’est en raison de sa domination par la force qu’elle se proclama ville éternelle ! Mais voici que son éternité s’arrête devant les pieds du messager...
Ayez donc conscience qu’en ne pouvant interrompre sa progression vers l’abîme, le monde fera son dernier pas. Il n’ira pas plus loin, parce que tout ce qui pouvait être dit est dit, et que tout ce qui pouvait être fait est fait. Tout est consommé. Bâti sur le mensonge, il ne peut rien amener d’autre que la corruption des esprits, la destruction de la nature et la détérioration de l’ordre originel. Il est fini, parce qu’il ne peut que persister dans les voies de Babel. C’est pourquoi si vos dirigeants veulent changer ce qui vous fait crier contre eux, ils ne peuvent le faire qu’au détriment d’autre chose, et soulèvent tempêtes sur tempêtes. Et si je n’étais là au milieu de vous, ces tempêtes se développeraient et vous emporteraient jusqu’au dernier. Ces temps-là, ceux que vous vivez pendant que j’écris sur la Terre, sont les temps messianiques dans lesquels se manifeste celui auquel chacun est redevable de son salut.
Peut-être qu’alors parviendrez-vous à lire l’Écriture dans son sens véritable et à saisir pourquoi Jésus appelle Élie (Emmanuel) du haut de sa croix ? Oui, il se peut que vous y parveniez si les mensonges et les calamités du monde qui en sont les conséquences ne vous échappent pas :
Les intelligents règnent certes, mais les nations brûlent !
Les hommes s’entassent comme des sauterelles dans les villes et se corrompent ; La violence progresse ;
Les pays se couvrent d’armes diaboliques et de militaires avides de sang ; Les menaces s’accroissent, les guerres se multiplient ;
Les villes rongent les parties voisines en se développant comme des tumeurs; Des sites sont défigurés, d’autres contaminés ou interdits;
Et la campagne effraie désormais.
La servitude s’intensifie ;
Les faibles sont méprisés, opprimés ou rejetés;
Les pauvres sont délaissés, et les enfants manipulés;
Les vieillards sont abandonnés ;
Des peuples entiers souffrent de famine.
Les espèces sont dénaturées par ceux qui ne font aucun cas de la création;
Tout ce qui est naturel disparaît ou devient abominable aux yeux de tous.
La mer est pillée ;
La surface de la Terre est souillée et meurtrie, ses entrailles sont bouleversées;
Les forêts disparaissent ;
Les cours d’eau se putréfient ; L’eau potable diminue ;
Les machines de fer jettent les hommes et le bétail par-dessus bord, quand elles ne les écrasent et les tuent ;
Les maladies prolifèrent, s’aggravent et augmentent leur étendue;
Les espèces animales se raréfient, beaucoup ne sont plus que des souvenirs; L’ordre originel est gravement ébranlé.
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Les valeurs de l’existence défendues par la loi sont foulées au pied; La foi et l’espérance se sont envolées ;
La sagesse et le bon sens n’existent plus;
Les jeunes gens se désespèrent, un grand nombre se donne la mort.
Et vous ne seriez pas en mesure de remettre en cause vos propres convictions ? Ô ! Homme, où est ta gloire ?
Il se dit souvent que le monde souffre parce que les hommes ne sont pas suffisamment cultivés. Mais de quelle culture s’agit-il ? Faut-il comprendre que les calamités résultant des gens élevés et influents ne sont pas suffisamment grandes et nombreuses ? Fils de Satan ! Les nombreuses dévastations et le sang innocent que l’on fait couler chaque jour, en prenant pour prétexte le développement des œuvres matérielles et le profit, ne suffisent-ils pas ? La misère et les maladies qui ne manquent pas d’apparaître à l’issue de tels comportements, seraient-elles trop peu développées ? Toi qui règne à la tête de ta nation, où l’emmènes-tu ?
Vous marchez encore sur les sentiers des romains, et d’autant plus volontiers que celui qui s’installe à la tête de votre nation ne manque jamais d’aller à Rome chercher son autorité auprès du faux prophète, afin que son image parle à vos yeux. C’est pourquoi la Terre entière n’est plus le magnifique jardin des commencements, mais seulement un immense trafic de marchands et de voleurs qui dévastent tout, en ne laissant rien espérer d’autre que la fin. C’est la rétribution des scandales et de l’hypocrisie dus à la transgression de la loi de Moïse dont le but était d’empêcher ces choses.
J’ai déjà dit que si Dieu n’intervenait pas, en envoyant son fils unique, vous péririez tous. Or, puisque personne ne l’a encore vu tel qu’il est, c’est que cela s’entend aujourd’hui, avec moi.
Si quelqu’un veut venir après moi, dit Jésus, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.
C’est pour comprendre et aller dans le royaume que Jésus demande à celui qui veut aller après lui de renoncer à lui-même et de se charger de sa croix. Je vous conseille donc une fois encore de ne pas m’opposer ce que vous croyez, car je ne rivalise pas avec vous. Je vous montre au contraire, qu’en étant dans l’irréel pour tout, vous vivez sur cette Terre exactement comme il ne faut point y vivre et que le monde en meurt. Mais je vais vous instruire de la vie et vous soigner avec ma patience. Je ne me découragerai point et je ne me relâcherai point, jusqu’à ce que je fasse triompher la justice et que vous espériez en ma loi.
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Au temps de Moïse ce ne pouvait être le jour de manger la pâque, parce que, contrairement aux animaux, les hommes sont obligés de porter le mal à son comble pour en tirer leçon. Sinon, bien qu’on leur montre que ceci est bon ou mauvais pour soi ou pour autrui, ils ne le voient. L’homme est ainsi, parce qu’en s’apercevant qu’il peut tout changer, il se méprend sur son intelligence qui lui fait croire qu’il a le droit de faire tout ce qui lui plaît, en toute impunité. C’est pour cela qu’il faut un temps durant lequel Dieu laisse les hommes faire tout ce qu’ils désirent, jusqu’à ce qu’ils se donnent une cuisante leçon que les rescapés ne seront pas prêts d’oublier. Alors cette fois, quel que soit leur peuple, ils sauront parfaitement discerner le bien et le mal, et évaluer leurs conséquences.
L’avertissement de Jésus
D’après les nuages et le vent, vous savez le temps qu’il fera le lendemain. Mais lorsque vous levez les yeux sur les scandales et les calamités qui mettent aujourd’hui le monde en péril, vous n’apercevez pas les temps messianiques du soir du monde. Qu’est-ce donc qui vous frappe d’un tel aveuglement ? Les temps messianiques ne définissent-ils pas d’eux-mêmes les temps où arrive celui que les prophètes appellent le Messie ? Il s’agit du Fils de l’homme. Or, bien que ces temps-là soient manifestes aujourd’hui, personne ne l’attend ! Pourtant, Jésus vous demande plusieurs fois d’être prêts pour le jour de sa venue, notamment de cette manière :
Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tous temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.
Ceux qui ont foi en Dieu, croient en ses écritures et en Jésus qui est esprit des Écritures. Ils sont alors obligés de croire en moi, car qui annonce-t-il ? Les temps difficiles de ce jour témoignent, eux aussi, que le Père m’envoie pour ôter du monde
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tout ce qui nuit à la Terre et à ses habitants. Dira t’on alors : béni soit celui qui vient au nom du Seigneur pour sauver le monde ? En ne m’attendant pas, ne serez-vous pas plutôt enclins à placer des embûches sur mon chemin comme on le fait devant Jésus, ou à dire : cet homme a un démon ! Il n’est pas assis dans son bon sens, ne l’écoutons pas ! Ce sont là deux attitudes possibles, mais un seul salut.
Jeunesse et corruption du genre humain
Il sera démontré que le Soleil est une étoile fort jeune qui brille depuis peu de temps, et que lorsqu’il s’est éclairé la Terre entama des va-et-vient auprès de lui, qui déterminèrent les ères. Celles-ci sont les six jours de la création suivis du septième jour : le repos de Dieu. Mais les hommes ne purent apparaître que dans le quaternaire (le sixième jour) qui est le temps dans lequel la Terre s’est stabilisée devant le Soleil. Ne pouvant excéder dix mille ans d’âge, le monde humain est donc fort jeune. Et c’est en raison de cette jeunesse qu’il s’est corrompu ; parce que, tels des enfants qui savent tout, les hommes ne voulurent point pratiquer la loi de Moïse. Ils ne peuvent plus alors discerner le bien et le mal, ni voir quel genre de monde ils ont bâti.
Sachez que le bien et le mal s’entendent toujours pour la vie, et que ce n’est pas une création de Dieu mais choix de l’homme ! Dieu crée l’homme. Puis Il lui fait connaître Sa loi, en l’avertissant des choix qu’il fera dans ce qui est bien ou mal pour lui ou pour autrui, et ce qu’en seront les conséquences. Mais aujourd’hui, en transgressant effrontément cette loi, ne serait-ce que les dix commandements, vous êtes si affaiblis que vos oreilles n’entendront que faiblement ma voix. Il vous faudra alors faire des efforts considérables pour me suivre et être sauvés.
Bien qu’intelligents, vous n’avez pas encore saisi que Dieu est ce grand esprit qui crée et régit toute chose de l’univers. Il ne peut ainsi vous apparaître que vous êtes à l’image de l’univers dont vous êtes faits, et que si vous transgressez les commandements vous devenez comme des bêtes, alors que vous êtes destinés à devenir anges. Mais vous n’êtes pas encore des anges accomplis, vous les circoncis ; cependant, vous le deviendrez en m’écoutant. C’est pourquoi, quand vous entrerez dans le royaume que j’annonce pour le siècle prochain, vous entrerez dans le monde des anges qui peuplent la Galaxie et qui portent naturellement dans leur cœur ces commandements de Dieu :
Tu ne tueras point.
Tu ne porteras point de faux témoignages.
Tu ne convoiteras point ce qui est à autrui.
Tu ne déroberas point.
Tu ne commettras point d’adultère.
Tu honoreras ton père et ta mère.
Tu n’opprimeras point ton prochain, et tu ne raviras rien par la violence. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel en vain.
Tu ne te feras point de statues (des images taillées) pour les adorer. Tu travailleras six jours et tu te reposeras le septième jour.
Et Jésus ajouta :
Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toutes tes pensées, de toutes tes forces ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même.
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Or, au soir du monde, vous transgressez tous ces commandements. Toi qui lis, peux-tu passer une journée entière sans dire un mensonge ? Si tu passes la journée sans porter un seul faux témoignage, peux-tu faire de même durant une semaine, un mois, une année, toute ta vie ? Ce que je dis à tous, c’est que mes doigts suffiraient à compter ceux qui ne mentent point ; alors que l’on sait que le mensonge est le père des horreurs et des abominations ! Il n’existe jamais de bonnes raisons de mentir ; car, mentir, c’est induire autrui en erreur, c’est le conduire dans la fausseté. Or, les hommes font plus que mentir. Car beaucoup oppriment leur prochain et dérobent des biens par la violence, jusqu’aux pays d’autrui. Ils n’honorent point leur père et leur mère. Ils se prosternent devant des statues et autres idoles qu’ils adorent. Ils commettent l’adultère. Ils pillent et détruisent tout. Ils font la guerre, ravissent des êtres humains et tuent. Ils n’ont plus de considérations ni de respect pour leur prochain. Ils se moquent du devenir de leur progéniture qu’ils vouent par avance à la mort. Ils n’ont d’yeux que pour eux-mêmes !
Pour qu’il n’en soit pas ainsi, Dieu dit, dans l’ancien testament: Je ferai porter l’iniquité des pères sur les enfants.
Cela, pour que les pères soient responsables de leurs actes. Si donc la loi était pratiquée, il n’y aurait point d’enfants qui fassent usage du mensonge et de la violence, ni ne seraient dans le désespoir de ne point voir d’avenir pour eux. Alors, je vous le dis, si vous êtes menteur n’espérez pas pouvoir me suivre dans le sanctuaire et sauver votre vie, d’autant que je ne viens point chercher des gens corrompus pour les conduire dans le royaume de mon père. C’est pourquoi les politiciens, les trafiquants, les conquérants, les riches, les scientifiques, les militaires et les religieux sont quasiment tous mis à la porte, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. L’histoire de ce monde où ils règnent, témoigne qu’à leurs yeux les pauvres gens qu’ils oppriment n’ont pas plus de valeur que des criquets. Sont-ils alors de ceux qui aiment leur prochain comme eux-mêmes ? Ne croyez donc pas que ces gens-là ont l’habit de noces pour épouser la vérité, car ce sont les vêtements de Satan qu’ils portent ! Le royaume leur est fermé.
L’esprit qui anima Moïse est aussi l’esprit qui m’anime. Nos pensées sont les mêmes, nous ne différons en rien. Et ce n’est pas le hasard qui l’envoya en son temps et qui m’envoie aujourd’hui conformément à ce qui est écrit. Par conséquent, celui qui prêche l’Écriture et n’annonce pas le Fils de l’homme, parce qu’il dit qu’il est passé et parle en son nom, ou celui qui enseigne l’univers en affirmant que celui-ci a un commencement et une fin, et que c’est le hasard qui a tout créé, celui-là donc prononce des mensonges qui le condamnent aujourd’hui, comme ils condamnent tous ceux qui le croient. Pensiez-vous pouvoir vivre indéfiniment sous le couvert de tels mensonges qui conduisent l’humanité dans des fleuves de sang ? Les villes sont devenues Sodome et Gomorrhe car, lorsqu’on n’a plus de dignité, il n’y a plus que la corruption devant soi.
Contre cette déchéance, Dieu dit dans la loi:
Sur le travestissement :
Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne
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mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu.
Sur l’homosexualité :
Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.
Or, ces hommes qui s’enflamment pour d’autres hommes avec lesquels ils couchent, font-ils cas de la loi de Dieu qui les punit de mort ? Les homosexuels ne voient-ils pas aujourd’hui leur sang impur retomber sur eux, comme cela leur fut promis ? Ils ont cependant l’audace de dire qu’ils sont ainsi par la volonté de Dieu. Beaucoup sont prêtres, d’autres se disent chrétiens... Et, après avoir infecté le monde entier avec leurs maladies, ils veulent désormais imposer à tous leurs perversions et leurs lois ; car ils sont riches et occupent des postes élevés depuis lesquels ils s’adressent aux peuples pour conduire les enfants dans leurs voies.
Là encore, n’imaginez pas que ces êtres répugnants et immondes iront dans le royaume, qui est le sanctuaire, car Dieu n’habite que des hommes saints. Sachez qu’on ne naît pas homosexuel, mais qu’on peut le devenir par le milieu dans lequel on arrive ou par l’éducation que l’on reçoit. Il s’agit d’une infirmité spirituelle, d’un dérèglement provenant de l’iniquité des pères qui se porte sur les enfants ; car ces hommes abjects sont les victimes de l’infâme civilisation romaine dans laquelle le monde entier se trouve. Paul ne l’aurait-il pas suffisamment montré ? A leur sujet, il dit encore :
Dieu les a livrés à l’impureté selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes ; car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
N’imputez donc pas à Dieu ce que vous devez reprocher aux gens pervers, sinon vous seriez rejetés ; car vous vivez en Sodome et Gomorrhe sans le voir. Non, cela ne vous apparaît pas car, quand bien même vous êtes circoncis de cœur, vous innocentez et suivez ceux qui transgressent la loi. Faites alors attention à mes jugements et à vos propres jugements, parce que s’il vous est permis de blasphémer contre le Fils de l’homme, il ne vous sera pas permis de blasphémer contre le Saint-Esprit. Je dis que si vous blasphémez contre moi, cela vous sera pardonné, mais que si vous blasphémez contre le Saint-Esprit que je vous communique, vous serez coupable d’un péché éternel : vous périrez. Veillez donc à vos pensées, car la vie du royaume ne peut être infestée par ceux qui corrompent l’humanité – Le bonheur de vivre se trouve dans la pureté et non dans la souillure, dans l’esprit saint
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de l’homme et non dans l’esprit corrompu – Se sanctifier, c’est d’abord circoncire son cœur pour pouvoir pratiquer la loi : ces règles humaines de l’existence que Dieu a placées dans le cœur de l’homme en le créant.
Le noircissement du monde
Il est indéniable qu’en suivant les boucs (les hommes d’une très désagréable odeur), vous êtes sortis des règles de l’existence et de la Nature en soi. Vous êtes alors entrés dans un monde d’artifices et de chimères, dans un monde immoral qui ne correspond en rien aux raisons pour lesquelles vous êtes créés. C’est ce que les philosophes appellent l’évolution culturelle et le progrès scientifique... Sans voir toutefois qu’il s’agit de Babel et de la progression vers la fin.
Pour se prévenir de ce déclin, provenant de ceux qui imposent leurs règles, il fallait s’attacher à la loi de Moïse qui cernait les vraies valeurs de l’existence. Mais, en transgressant cette loi, les hommes ont perdu leur conformité à l’ordre originel et tout sens du jugement. Ils ont alors proliféré d’une manière outrancière dans ces derniers siècles. Ainsi le monde a crû démesurément et s’est noirci en chemin, bien que ce fut nécessaire pour que l’ivraie pousse, fleurisse, prospère, et soit arrachée à jamais.


le puits de la vérité
(l'eau vive)
Ceci est la représentation du monde tel qu’il était aux origines, et ce qu’il est devenu par l’iniquité grandissante due aux lois de ceux qui régnèrent depuis lors. On voit qu’au fil des siècles le monde s’est progressivement recouvert de ténèbres, parce que les hommes se sont toujours plus éloignés de la face de Dieu. Ce qui les a forcément rapprochés de l’enfer qu’il va falloir maintenant traverser en restant vivants. L’enfer vient des pensées inférieures qui amènent la technologie nécessaire à l’armement et à la mécanisation du monde, jusqu’à ce qu’il soit détruit.
On voit aussi le puits de la vérité sur cette figure, car la vérité existe et s’y tenait cachée depuis les commencements. Il s’agit du puits de la science que l’on creuse dans les éléments réels pour y trouver l’eau vive qui étanche la soif. Ce puits,
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commencé par Abraham, fut continué par Jacob. Et c’est toujours au bord de ce fameux puits que Jésus, fatigué de son long voyage (celui que j’ai fait), est assis lorsque la femme Samaritaine s’approche de lui, comme cette femme de la ville qui est venue au-devant de moi et dont j’ai déjà parlé.
La maléfique mécanisation
Maintenant chacun peut voir de tous ses yeux ce que fut l’accroissement continuel du mal, ne serait-ce que par les pointes en pierre des flèches d’autrefois qui sont progressivement devenues en fer, puis à ce jour atomiques et capables de dévaster en un instant le monde entier. C’est ainsi que les guerres devinrent toujours plus fortes, plus larges, plus meurtrières, en augmentant chaque fois les capacités destructrices des armes qui devinrent celles de la fin du monde. Et c’est cette course à l’armement qui suscita la mécanisation qui fait tout périr. Mais c’est seulement maintenant que vous vous apercevez que la mise en œuvre des matières premières, nécessaires aux grandes industries et à la force nucléaire, laisse derrière elle des montagnes de déchets toxiques et contaminés dont il faudra plusieurs siècles et millénaires pour qu’ils soient éliminés. Dans cette attente, le monde en souffrira jusqu’à la mort.
Il y a la Terre et, sur son sol, les hommes qu’elle a enfantés. Et entre la Terre et les hommes, ces derniers y ont placé désormais des machines de fer qui les aliènent et se substituent à eux. Mais pourquoi en est-il ainsi ? Parce que sans la connaissance l’homme est ténèbres, et tant qu’il est ténèbres il est insensé. C’est pourquoi les hommes dirent : faisons des machines pour remplacer nos gestes, et nous nous reposerons ! Alors ils se firent des machines pour remplacer leurs gestes et la force du bétail que Dieu a créé pour les servir. C’est ainsi que l’on vit apparaître les premières machines pour gratter et pour creuser la terre, pour transporter la terre et les minéraux qu’on en extrait ; et des machines pour travailler le fer et le bois. Après quoi les hommes firent des machines pour labourer, semer, moissonner, et celles pour passer le grain, l’ensacher et le moudre. Alors on les entendit dire aux chevaux : dehors ! Nous n’avons plus besoin de vous ! Et les hommes abattirent les chevaux que Dieu leur avait donnés.
Ils étaient fort contents de leurs choix, et dirent cette fois : maintenant faisons des machines qui remplaceront l’homme en entier ! On vit alors arriver des machines pour remplacer les gestes que l’on fait dans la maison ; d’autres pour former à grande vitesse des produits manufacturés ; d’autres encore pour bâtir et pour démolir ; d’autres pour compter, écrire ; et des plus grandes pour aller et venir sur la terre, sur l’eau, sous l’eau, dans les airs et dans l’espace ; d’autres pour abattre les forêts et broyer les arbres ; d’autres pour aplanir les collines, pour percer les montagnes, et pour ouvrir des routes et autres voies ferrées toujours insuffisantes dans les campagnes et au milieu des terres cultivées. Puis vinrent celles qui produisent elles-mêmes des machines, des petites et des grandes, d’autres pour les réparer, les entretenir et les remettre en circulation ; et aussi celles pour les transporter d’un pays à l’autre autour de la Terre. Ainsi, en quelques dizaines d’années seulement, on vit apparaître des machines pour la locomotion, la mobilité, et celles qui remplacent les gestes de l’homme ou l’homme tout entier. Le fer règne sur tout le globe !
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Voyant éclater leur intelligence à travers ces machines, les responsables des pays industrialisés étaient forts contents, mais un peu inquiets, car leur technologie suscitait des envies et des jalousies. Alors ils développèrent encore plus leur industrie pour se faire un arsenal de guerre redoutable ! C’est ainsi qu’ils firent cette fois des machines qui mémorisent, prévoient, calculent à la place de l’homme ; d’autres qui transmettent l’information tout autour du monde ; ainsi que les effroyables armes atomiques, chimiques et biologiques. Puis vinrent en dernier les indispensables satellites pour espionner les peuples par-dessus les nuages, et pour coordonner et conduire le dernier spectacle que le monde va donner aux étoiles...
Sans voir toutefois qu’ils en sont les acteurs, les fanfarons à la tête des pays industrialisés mangeaient et buvaient ensemble, puis chantaient et dansaient en se tenant la main, grisés par ces dernières machines et par la puissance qu’elles leur donnaient. Ils se tournèrent ensuite vers les autres peuples du monde qui n’avaient point suivi les voies de l’industrie montrées par les romains, et leur dirent : notre gloire éclate aujourd’hui à la face du monde ! Suivez-nous dans notre progression, jusqu’à ce que le bonheur se couche à la porte des hommes de tous les pays ! Nous vous aiderons, car l’heure de la mondialisation est arrivée !
Ils n’ont manifestement pas saisi ce qu’est Babel... Car voici le monde entier cette fois qui creuse la terre, qui la perce et la bouleverse pour la piller ou pour la recouvrir de ciment, de bitume, et autres machines de fer et engins de mort... Tout cela se fait dans un grand tumulte et dans d’innombrables vapeurs nocives, ainsi qu’avec beaucoup de fumées et de poussières qui remontent de tous les pays. On entend le souffle de Satan dans toutes les contrées... Les forêts brûlent ou sont abattues, et les quelques bêtes qui restent souffrent. Des cris et des gémissements se font entendre, mais ceux qui règnent ne les entendent point. Toute la Terre est en souffrance. Car non seulement les machines de fer brisent tout, détruisent tout, souillent tout, mais encore il y en a partout ! On en trouve dans les maisons et dans les cours, dans les villes et dans les campagnes ; sur les montagnes, sur les eaux et sous les eaux ; dans les airs et hors des airs ; elles occupent toute la place ! Lorsqu’on sort de chez soi, on s’y heurte ! Il faut constamment les éviter pour ne pas être écrasé...
A toute cette mécanisation destructrice, s’ajoute la course effrénée aux soins et aux profits qui font proliférer les hommes au détriment de toute la création. Alors ceux qui sont encore un peu lucides crient aujourd’hui : les hommes prolifèrent, il en arrive de partout ! Avec nos machines, pourrons-nous y faire face ? Car nous voyons que, plus il arrive d’hommes, moins il n’en faut pour produire ce dont nous avons besoin ! Qu’allons-nous faire maintenant de tous ces gens en trop qu’il faut exclure de nos sociétés et qui se retrouvent sur les cailloux ? Ceux qui ont encore un toit et un salaire, vont-ils continuer de les assister pendant des siècles ou finiront-ils par les jeter dans des puits abandonnés ? Nous allons au désastre ! Finissent-ils par dire, sans croire toutefois qu’il arrivera ; car, ajoutent-ils : nous avons confiance en l’homme... il se sortira de là !
Assurément l’homme, tu vas te sortir de là ; mais seulement comme je te le dis, moi. Ne vois-tu pas que le règne du fer et du veau d’or c’est la fin du règne de l’homme, comme Daniel, le prophète, t’en avait averti ? N’es-tu pas angoissé devant toute cette mécanisation qui défigure la Terre, qui produit cent fois plus que
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L’altération du monde
nécessaire, et qui souille, brise et jette par-dessus bord tout ce qui respire ? Pourtant, je vois que même ceux qui règnent à la tête des nations se mettent en alarme aujourd’hui, car après avoir crié à la multitude : produisons, produisons ! peu importe ce que nous produisons, pourvu que cela nous permette d’engraisser notre veau d’or, notre grand dieu qui nous fait vivre ! Ils crient maintenant : mangez, mangez ! consommez, consommez ! sinon il n’y aura plus de travail pour nos machines et ceux qui les conduisent, et nous irons au désastre ! Et voici qu’après avoir produit sans discernement et sans retenue, les hommes des pays industrialisés mangent et consomment jusqu’à épuisement, prennent et jettent en s’ensevelissant sous leurs déchets... C’est la désolation.
Les effets de la corruption
Trois choses conduisent invariablement à la fin : la TRANSGRESSION DE LA LOI, qui a pour effet de faire perdre le respect de tout ce qui existe ; LE COMMERCE qui est la course au profit ; et LA GUERRE qui est la recherche de la suprématie. Ce sont là les causes de la mécanisation du monde qui ne pouvait qu’amplifier le désastre. Mais cette croissance n’est pas ce qui vous fait reculer ni remettre en cause vos propres convictions, parce que je vous vois remplis d’inquiétude lorsqu’elle n’est pas suffisamment importante. Même la grande quantité de blessés et de morts quotidiens ne font frémir personne. Pourtant les bêtes sont écrasées en très grand nombre ; les gens sont surmenés, meurtris, mutilés, angoissés, tourmentés, souvent dépressifs et désespérés ; le climat est détérioré ; tout ce qui est naturel s’en va et laisse la place aux maladies virulentes qui commettent des ravages parmi les populations. Mais personne ne s’élève pour combattre ces abominations parce que, tous, vous les admettez !
La mécanisation a aussi pour effet de disloquer les familles, et de faire croître les villes démesurément. Aussi, comment des hommes, qui ont perdu toute dignité et tout bon sens, pourraient-ils voir que les villes qui se développent comme des tumeurs en rongeant les parties voisines sont la principale maladie de la Terre ? Mais la Terre va bientôt pousser un grand soupir de soulagement, lorsque les fléaux de la fin les auront effacées. Personne n’en est conscient cependant, car chacun de vous dit : j’ai confiance en l’homme ! Il saura redresser la situation...
Il est cependant aisé de voir que la doctrine de l’homme : argent – pouvoir – profit est une doctrine de mort. Car cela s’entend aussi par : rentabilité, qui fait perdre le sens de l’existence, ainsi que par : défense des intérêts, qui amène invariablement la guerre sous toutes ses formes. C’est pourquoi ce monde de courses est un monde de folies qui laisse derrière lui une quantité considérable d’enfants qui ne peuvent pas suivre ; ainsi que beaucoup de gens essoufflés qui s’ajoutent au grand nombre d’exclus qui se meurent sur les cailloux. Cependant, le monde ne peut être qu’à l’image de ceux qui le bâtissent. Et qui sont ceux qui le bâtirent, si ce n’est les rois, les religieux, les riches, les trafiquants, les conquérants, les scientifiques et les militaires ? Que peut être un monde bâti par de tels individus ? C’est un monde corrompu, un monde de guerres, de dominations, d’injustices, de destruction, de sang, de douleurs et de désespoir. Car, animés par leur vanité insatiable, les hommes élevés fertilisent le mensonge qui enfante la détresse.
Je te place devant tes sacrilèges, l’homme insensible, parce qu’en t’appuyant sur ceux qui te dirigent et te frappent, tu ne les vois pas. T’apparaît-il seulement
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L’altération du monde
qu’en ne pouvant nullement saisir l’univers et la vie qu’il renferme, les scientifiques sont grandement agacés par leur ignorance ? Alors ils dénaturent sciemment les plantes et les êtres vivants, créent les moyens de l’extermination du plus grand nombre, détruisent les conditions de vie naturelles, contaminent les sites et les êtres, bouleversent la Terre, élaborent des machines à tuer, et martèlent leurs mensonges pour les introduire dans l’esprit de tous. A la suite de cela, ils font aisément croire que les hommes existent par hasard et que la vie est un scandale, parce qu’ils ne peuvent s’empêcher d’être eux-mêmes scandaleux. Pensant néanmoins être d’une espèce supérieure, ces fils de Satan n’ont pas compté avec la venue soudaine de celui que l’Écriture annonce, de celui qui va être leur effroi. Leur surprise sera grande.
Toi, l’homme de la fin des siècles, ne cherche plus ta gloire, elle est devant toi, éclatante : il s’agit de la destruction de la Terre et de ses habitants ! Et parce que tu n’as pas voulu écouter les avertissements qui te furent donnés par l’Écriture, par l’Écriture tu vas périr. Vers qui alors vas-tu te tourner : vers tes prêtres ? ce sont des morts qui enterrent les morts. Vers tes savants ? ce sont des prétentieux qui conduisent le monde au désastre. Vers tes dirigeants ? ce sont des fourbes, rusés et vaniteux, qui ne pensent qu’à être idolâtrés. Qui te reste-t-il alors vers qui te tourner pour rester vivant ? Il ne te reste que le Fils de l’homme ! Alors écoute-moi, car dans le royaume où j’emmène ceux qui ont encore des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, il n’y aura plus de développement insensé des œuvres matérielles, ni la transgression de la loi qui rend l’homme indigne de vivre sur la Terre : ce joyau du ciel que Dieu a créé.
*
Bien qu’affaiblis par ceux qui vous dirigent, vous pouvez néanmoins saisir que Dieu n’a point créé une Terre magnifique et des hommes sur cette Terre pour que des machines jettent les hommes par-dessus bord, ainsi que les animaux, les forêts, les plantes et tout ce qui fait la joie de vivre. Il va donc falloir changer vos conceptions de la vie et du monde, et établir de nouveaux rapports avec le Très-Haut. Pour l’instant, pensez à Noé et au monde dans lequel il vit. Alors vous saurez ce qui arrive et entendrez tout ce que je dis.
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Le renouvellement de toutes choses
Avant de déterminer quelles sont les œuvres que l’on peut faire et celles que l’on doit bannir, il faut au préalable s’élever par l’esprit pour savoir qui est l’homme, pour discerner le bien et le mal, et vivre dans la dignité. Cela est tout l’objet de la compréhension de la science, et doit être connu des hommes du monde entier. Ce qui n’est point encore accompli, car on ne peut nullement savoir qui est l’homme et discerner le bien et le mal, en n’ayant d’yeux que pour le veau d’or qui change la Terre en lieu de solitude et en aire de désolation. Par conséquent, vous deviez être enseignés de la vérité.
La progression du monde
Il y a deux mille ans de cela, Jésus dit : J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Cela signifie que vos esprits devaient d’abord se former par les expériences acquises, pour pouvoir ensuite les porter. Mais si vous n’avez point entendu lorsqu’il disait que vos esprits devaient se former avant qu’ils puissent porter la vérité, alors vous n’avez point su ce qu’il adviendrait le jour où vous porteriez cette vérité, ni que ce jour viendrait à l’improviste. Cependant vous auriez dû le pressentir, et attendre la venue du royaume car, dit-il encore :
Il en est du royaume de Dieu, comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi. Et dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là.
Ceci montre que, quoi qu’ils fassent, les hommes se forment dans les âges et que, le jour où ils arrivent à maturité et apprennent la vérité, Dieu choisit les siens et les fait entrer dans son royaume. La moisson montrée en exemple est arrivée, il ne reste qu’à passer la faucille. Et c’est ce que je fais, car vos esprits réclament aujourd’hui autre chose que ce qui se pratique dans le monde. En effet, vous êtes tous en attente d’un événement qui apportera le changement. Mais nul ne sait ce qu’il adviendra.
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Le renouvellement de toutes choses
Vous devez également savoir qu’étant le dernier-né des prophètes, l’Agneau est le premier-né d’entre les morts qui peut donner la vie à qui il veut.
Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut, dit Jésus.
Il s’agit de la vie éternelle que l’on acquiert en toute certitude par la circoncision du cœur qui permet la compréhension de Dieu et de l’homme. Et je vous la donnerai, car nul autre que le Fils peut vous enseigner et vous ressusciter.
Plusieurs diront que je ne fais que répéter l’Écriture. Je ne la répète pas, je l’utilise pour vous ouvrir l’esprit sur ce qu’elle annonce et que nul ne peut saisir sans moi qui suis son accomplissement. Saviez-vous que l’Écriture est l’eau qui remplit la piscine de Béthesda dans laquelle je vous immerge pour vous baptiser, afin que vous puissiez voir ce que vous ne voyez pas ? Vous l’ignoriez. Mais votre esprit s’ouvre, parce que je change l’eau en vin ; c’est-à-dire que je change ce qui est sans couleur, sans odeur et sans saveur, avec ce qui se voit, se hume et a du goût.
Mais, toujours à cause des religions, comment auriez-vous pu savoir ce que faisait Jésus lorsque, sur le soir, au souper de ses noces, il change l’eau en vin devant ses disciples ? Vous ne le pouviez pas. Or, au soir du monde, chacun doit épouser la vérité, comme le fait Jésus ; sinon personne ne pourra survivre à ce qui vient. Aussi, et de peur que vous ne sachiez toujours pas comprendre ce que signifie changer l’eau en vin, voici toute la prophétie exprimée en douze points :

LE PASSÉ LE PRÉSENT L’AVENIR
ABRAHAM ISAAC JACOB
LE PÈRE LE FILS LE SAINT ESPRIT
L’HOMME LE BAPTÊME L’ANGE
LES TÉNÈBRES L’ASCENSION LA LUMIÈRE
LE MENSONGE LA CONNAISSANCE LA VÉRITÉ
LA SERVITUDE L’AFFRANCHISSEMENT LA LIBERTÉ
L’INIQUITÉ LE JUGEMENT LA JUSTICE
LA GUERRE LA FIN DES PUISSANCES LA PAIX
LE PREMIER TEMPLE LA DESTRUCTION DU MONDE LE SECOND TEMPLE
L’ANCIENNE JÉRUSALEM L’APOCALYPSE LA NOUVELLE JÉRUSALEM
LA MORT SPIRITUELLE LA RÉSURRECTION LA VIE ÉTERNELLE
LA PROPHÉTIE L’ACCOMPLISSEMENT LE RÈGNE DE DIEU

Le serpent que fit la Terre, révélera également et d’une autre manière le passé, le présent et l’avenir. Pour l’instant, positionnez-vous au centre de cette table, dans le présent, pour voir à votre gauche d’où vous venez et à votre droite où vous allez. Aujourd’hui, c’est le jour du renouvellement de toutes choses dont parle Jésus
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Le renouvellement de toutes choses
et qui est depuis toujours montré dans l’ancien testament. N’est-ce point là toute la prophétie ? Manquerait-il quelque chose ? Cette fois, même un aveugle voit ce qu’est l’eau changée en vin, car c’est toute l’histoire de ce monde qui est montrée par ces mots. Ne murmurez donc pas contre le Fils de l’homme qui ouvre aujourd’hui les portes du royaume aux circoncis. Suivez-le au contraire en toute confiance, parce que nul autre que lui ne peut vous délivrer et vous sauver.
La venue du Fils montre que ceux qui lisent l’Écriture sans comprendre ce qu’ils lisent, se sont fait une opinion inébranlable mais erronée sur l’ange et forcément sur le Christ. Aussi, ils n’hésitent point à braver la parole de Dieu, et s’élèvent pour dominer leurs semblables. Ce sont tous ceux qui s’emploient à être les premiers en toutes circonstances et que l’on appelle gagnants, pendant que l’on appelle perdants ceux qu’ils écrasent. Mais il est écrit que Dieu a en abomination tout ce qui est élevé. Et Jésus dit :
Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
Mais, à cause des religions, je sais que les mots Christ et ange vous irritent considérablement car, que n’ont-elles pas raconté à leur sujet depuis des siècles ! Écoutez-moi encore un peu là dessus. Propice à ouvrir l’esprit, l’ancien testament est le propitiatoire sur lequel se trouvent les deux chérubins. Il s’agit, comme on l’a vu, des deux anges de Dieu (Moïse et Emmanuel) dont les deux ailes se touchent, pour montrer qu’ils communiquent entre eux dans leur mission qui consiste à sauver le monde pour toujours. C’est pourquoi j’ai dit que je vous prends de la main de Moïse, qui vous fit traverser le désert jusqu’à moi, pour vous conduire dans le royaume. Mais parce qu’il est écrit que les ailes des deux chérubins se touchent, les intelligents qui lisent l’Écriture dans le sens des mots, ne manquent pas alors de voir l’ange avec des ailes d’oiseau... Non, l’ange n’est pas un volatile, car ses ailes signifient qu’il survole toutes choses du ciel et de la Terre, comme nous le ferons ensemble.
Ainsi élevé, le Christ marche au-dessus des eaux. Ces eaux sont les Écritures dans lesquelles je vous immerge pour vous baptiser, parce qu’elles témoignent à la fois de l’existence du Père, de son fils, du Saint-Esprit et du sort du monde. Si donc le mot Christ vous blesse la langue, remplacez-le par Schilo, signifiant celui contre lequel on ne peut rien, car ses jugements sont parole de Dieu. Veillez alors à ne pas faire semblant de l’écouter.
Pour me suivre en toute confiance, sachez que tous les soirs je m’élève par l’esprit sur la montagne de l’Éternel (sur la montagne des oliviers où se tiennent Moïse et Élie), pour vous transmettre dès le matin ce que j’ai entendu et qui vous permet de vous élever. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est écrit :
Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait.
Pourquoi alors Dieu dit à Moïse que ni homme ni bête ne devait s’approcher de cette montagne où Il l’appelait ? Parce qu’au temps de Moïse, nul ne devait encore
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Le renouvellement de toutes choses
savoir ce qu’est l’ascension que l’homme ferait au temps marqué. Mais aujourd’hui c’est l’heure de s’élever. C’est pourquoi j’ai déjà cité cette parole : Qui pourra s’élever sur la montagne de l’Éternel ? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper. Cela montre aussi que l’Écriture devait rester du pain sans levain et de l’eau jusqu’à ce jour, pour qu’elle soit changée en pain levé et en vin par le Fils de l’homme.
Le dernier prophète
Comme l’homme peut intervenir sur l’instrument qu’il a lui-même créé, le Tout-Puissant intervient sur l’homme qu’il suscite pour lui faire accomplir sa volonté. C’est pourquoi, lorsque ses deux témoins s’élèvent tour à tour sur la montagne où Il se tient et où Il les appelle, Dieu les remplit de Sa lumière jusqu’à ce que leur âme fusionne avec lui. Je certifie pour cela que Dieu est vrai. Les Écritures de Moïse sont véritables, comme le sont celles que vous avez sous les yeux ; car c’est Dieu qui s’exprime, ce n’est point nous qui le faisons. En vérité, si nous pouvons choisir les mots pour écrire, nous ne pouvons nullement choisir ce que nous avons à dire, car c’est sous la houlette de l’Éternel que nous parlons.
Bien que je me réjouisse de la bonne nouvelle de la venue du royaume, ne pensez pas cependant que je vous enseigne dans la joie, car c’est crucifié que je le fais. J’ai le cœur transpercé, je saigne abondamment au-dedans de moi. Et c’est avec mon sang que je forme les mots du livre allant vous sauver ; parce que je sais par quoi le monde va devoir passer. Aussi, quand vient le soir je suis blême et défiguré. La tristesse de mon âme ne me laisse point de répit.
Depuis longtemps je suis seul avec Dieu, enfermé dans ma cabane et lié de chaînes. Je vis des jours sans matin, sans midi, sans soir. La nuit m’apparaît un peu avant de m’endormir. Les miens ont disparu, et je ne sais où reposer ma tête. Tout cela est douloureux. Je porte ma croix, mais je ne renonce point ; car que vaut ma vie sur le plateau d’une balance et les vôtres ensemble sur l’autre plateau ? Vous êtes nombreux et je suis un. Mon sacrifice vous est donc avantageux.
Seul le Véritable peut boire la coupe amère que l’on a mise dans son sac, parce qu’il est le dernier prophète à venir dans le monde. Ce qui est représenté, en ce sens, par Benjamin qui va à la rencontre de Joseph, et dans le sac duquel la coupe est remise. J’explique que c’est avec un goût amer dans la bouche et avec le cœur au bord des lèvres que j’écris la vérité allant être connue de tous au soir du monde. Après quoi, vous n’aurez plus jamais besoin des prophètes ; car, sur la Voie, vous serez tous semblables à eux.
Ni ici, ni ailleurs dans la grande Roue, un monde vivant ne s’entend sans le Fils de Dieu qui offre sa vie en rançon pour le salut du plus grand nombre, et dont l’image se trouve en transparence dans toute l’Écriture qui l’annonce. Dans tous les nouveaux jardins du ciel, le moment venu, Dieu prévient les hommes par ses anges (les prophètes) qu’il enverra son fils unique au temps marqué, pour juger leur monde et asseoir son règne sur leur terre. Ce monde vit donc en sachant que le Fils de Dieu viendra en son temps, bien que les prêtres de Satan s’emploient à cacher le jour de sa venue. Puis il arrive à l’improviste comme un voleur, et fait connaître la vérité. Et c’est à cela que vous assistez aujourd’hui.
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Le renouvellement de toutes choses
Voyez alors qu’avec la science des choses célestes que je vous transmettrai, votre connaissance vous fera aller bien au-delà des Écritures que vous finirez par regarder comme les coquilles d’un œuf duquel vous serez sortis. Pensez à Sion en lisant cette parole, parce que c’est à elle que je pense en l’écrivant. Vous serez alors ressuscités, comme Jésus.
La nativité est le jour de la venue de celui qui fait connaître la vérité, en apportant à chacun les récompenses et les rétributions au temps marqué. Mais pour vous tous qu’était ce fameux jour ? A cause des prêtres de l’infâme, on a fait de la nativité un jour lamentable, un jour de mensonge que l’on prodigue sur les petits enfants, et un jour de folie qui ne vous donne point des visages resplendissants. Vous êtes devenus comme ces prêtres qui, à l’occasion de ce jour, appuient sur le fait que le divin enfant est né il y a deux mille ans, qu’il est mort et qu’il ne viendra plus... Peut-on alors mieux changer le rédempteur en mythe aux yeux de tous ? Pour vous tromper et masquer le jour de sa venue, saurait-on faire plus que ce qu’ils font avec leurs adorations de statue, leurs simagrées, leurs prières hypocrites, leurs rites, leurs chants, leurs intrigues, leurs incantations et leurs messes qui ne sont que des pratiques de Satan ? Je vous le dis, on ne peut faire mieux.
Des hommes vont encore périr à cause de l’infâme, car ceux qui ont fait du prince de la vie le symbole de la mort, promènent avec impudence son effigie sur les places publiques, clouée à un bois, pour montrer qu’il leur appartient et qu’ils l’utilisent à leur guise... Ils le placent aussi sur les cercueils et les tombeaux ; ou encore sur les chemins, au sommet des collines et sur les montagnes, parce qu’ils ne croient point en sa venue pour les jours ultimes. Comme le Père les hait, je les hais. Tous ceux-là disparaîtront au début du nouveau siècle, car nul ne peut ensevelir le Fils pour prendre possession de son héritage sans payer le prix de sa traîtrise. C’est pourquoi ils payeront leurs infamies au double du prix du sang innocent qu’ils firent verser depuis des siècles. Leurs œuvres les suivent et, avec leurs œuvres, ils se sont condamnés.
Cessez donc de croire que ceux qui confondent les vêtements d’Aaron avec des vêtements de tissu prêchent l’évangile ; car il n’y a rien d’autre que ce que je montre dans le tableau de la progression du monde et qu’ils ignorent entièrement. Lorsqu’on parle de l’évangile, c’est de la doctrine de Jésus dont on parle, c’est-à-dire de la bonne nouvelle de la venue du royaume, car évangile signifie : bonne nouvelle. Prêcher l’évangile, c’est forcément prêcher la venue du royaume de Dieu, qui est évidemment associée à Pierre qui vient en poser les fondations.
Qu’est-ce donc que la bonne nouvelle que prêchent les prêtres de Satan ? Serait-ce une nouvelle qui se serait produite il y a deux mille ans ? Elle manque de fraîcheur semble-t-il... Êtes-vous dans le royaume ? Avez-vous déjà été baptisés et ressuscités des morts par le Fils ? Nullement ! Cessez alors d’écouter ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Une prophétie n’est véritable que si elle s’accomplit. Or, elle s’accomplit, avec moi, au soir du monde, au temps marqué, en votre présence, sur toute la face de la Terre.
Le Fils et la colombe
La venue du royaume est LA BONNE NOUVELLE sur laquelle j’ai encore quelque chose à vous dire. Vous savez maintenant que je construis l’arche (ce livre)
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selon le modèle qui m’est montré en Noé. C’est pourquoi je fais entrer ceux qui ont des oreilles pour entendre dans le premier étage de l’arche (la première partie) pour éveiller leur conscience sur la réalité qu’ils ne voyaient point, et pour leur montrer qu’il y a une autre façon de vivre que celle qui consiste à détruire la Terre et ses habitants. J’ai reçu ordre d’y faire entrer indifféremment les justes et les injustes, afin que tous aient la possibilité de s’élever dans le deuxième, puis dans le troisième étage par la fenêtre duquel ils découvrent enfin ce qu’est le royaume, le règne de Dieu sur la Terre, qui est ce fameux pays où coulent le lait et le miel promis depuis toujours à la postérité d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Mais si cette opportunité qui est offerte aujourd’hui à l’ensemble des hommes pour sauver leur vie et les générations à venir est rejetée par le plus grand nombre, eh bien, que le plus grand nombre disparaisse ! Ce monde corrompu est leur monde, et avec leur monde ils doivent s’en aller.
Mais pour vous les saints anges, qui voyez déjà votre salut dans l’arche que je construis, sachez aussi que la colombe de Noé n’est nullement ce que les prêtres vous faisaient croire. Non, le sens de cette colombe est tout autre, et écoutez-moi. Vous avez lu que Noé lâche d’abord les corbeaux (symbole des ténèbres parce qu’ils sont noirs) ; puis il lâche une première fois la colombe (symbole de la lumière parce qu’elle est blanche) qui revient à lui en n’ayant point trouvé d’endroits de par le monde où reposer la plante de ses pieds. Ce qui montre que ce n’est pas encore l’heure du règne de Dieu. Puis, plus tard, il la lâche une deuxième fois. Et la colombe revient à lui, sur le soir, en tenant une feuille d’olivier cette fois dans son bec. Ensuite, Noé lâche à nouveau la colombe qui ne revient plus à lui. Vous savez aussi que Jean dit : Je vis descendre l’esprit sur la tête de Jésus comme une colombe. Sachez donc voir qu’il s’agit là d’une seule et même colombe, montrant au Fils de l’homme, sur le soir (le soir du monde), que sa personne et sa mission sont montrées en Noé.
C’est parce que le Fils est l’un des deux oliviers représentant les deux témoins de Dieu, que la colombe revient à Noé avec une feuille d’olivier dans son bec. Ainsi, elle montre qu’elle a trouvé celui qui vient sauver le monde. Après quoi la colombe ne peut revenir à Noé, parce qu’après la venue du Sauveur, le monde se trouve forcément dans le royaume. Il s’agit d’une allégorie assurément, mais dont le sens ne peut plus vous échapper. Croyez donc en moi.
Ce qui se produit au jour de Noé se produit au jour du Fils de l’homme. Abstenez-vous alors de croire plus longtemps que la colombe de Noé est le symbole de la paix ou qu’elle annonce la venue de la paix dans le monde tel qu’il est. Car, comment la paix pourrait-elle venir sur cette Terre, alors que ce sont les fils de Satan qui règnent dans toutes les nations et sur le monde entier ? Non, avec leurs devises et leur désir de domination, il ne peut y avoir de paix. Cela ne se peut mes enfants, car la paix ne s’entend pas sans la justice du ciel et sans la liberté originelle que vous connaîtrez bientôt, dès après la disparition de ceux qui empêchent leur venue.
C’est pourquoi, c’est seulement sur le soir que les nations voient passer cette fameuse colombe. Mais on ne peut la voir passer et saisir ce qu’elle annonce que si l’on se place au centre du tableau précédent, représentant toute la prophétie et son accomplissement. Or, dans ce jour-là, il ne peut s’agir de paix, mais de division venant de la séparation des hommes : les circoncis d’un côté et les incirconcis de
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Le renouvellement de toutes choses
l’autre, se faisant face. Si donc cette colombe vous apparaît clairement aujourd’hui avec une feuille d’olivier dans son bec, ne vous attendez pas à la paix immédiate. Car cette paix tant attendue par vous tous qui souffrez, ne pourra s’asseoir sur la Terre que dans le nouveau monde, où les méchants seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds.
La cité nouvelle
Si vous avez foi en la parole de l’Éternel (les Écritures), vous avez foi en son fils qui montre l’évolution du monde par les Écritures. Je dis encore que la science des Écritures et la science de l’univers, sont une seule et même science qui conduit invariablement à la ville sainte (faite de trois parties) que tous les anges du ciel habitent sur leur planète respective. Je parle de la nouvelle Jérusalem que je fais descendre du ciel et vers laquelle je vous conduis, car il n’est pas donné à un prophète de mourir hors de Jérusalem. Et c’est aussi en cela qu’on distingue un prophète d’une sauterelle, parce que celui qui enseigne Dieu sans conduire le monde dans la ville sainte n’est nullement prophète. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Au reste, craindriez-vous de vivre libres comme l’air dans le sanctuaire ? C’est cela la bonne nouvelle, parce que le monde où j’emmène les enfants de la promesse, est un monde où il y a peu d’hommes et beaucoup d’animaux de toutes les espèces, et un monde bâti par des saints d’esprit. Ayant retrouvé la dignité et le bon sens, ils ne touchent plus à la Terre qui a changé sa face, mais partagent leur savoir pour former, avec leurs familles respectives, une cité de premier ordre subvenant à tous ses besoins. Il ne s’agit plus alors d’un monde mécanisé, ni d’un monde urbain d’un côté et d’un monde rural de l’autre ; il s’agit uniquement d’un monde composé de cités autonomes et souveraines, faites de ces trois parties:
La Loi du ciel,
L’association des familles autour d’elle,
Et le milieu dans lequel la cité tire elle-même sa subsistance.
Assurément, il s’agit là de l’église que Jésus bâtit sur Pierre, et qui est une communauté sur laquelle seul Dieu règne avec sa loi. Beaucoup s’écrieront alors : serait-ce là un retour en arrière ? Allons-nous devoir vivre comme vivaient nos ancêtres ? Si tel est le cas, ne suivons pas le Fils de l’homme, il nous emmène dans la misère !
Non, ce n’est pas un retour en arrière, car les ancêtres n’avaient pas la même loi dans tous les pays, ni les connaissances que vous avez acquises durant des millénaires d’expériences. Il s’agit au contraire d’une avancée certaine, d’autant que savoir ce qui ne doit plus exister est un acquis considérable permettant de discerner le bien et le mal. Ce qui oblige ensuite à vivre en harmonie avec la nature, sans condamner les générations à venir. Et sur toutes les terres du ciel où les mondes nous précèdent, il en est ainsi. Nous verrons tout cela. Mais pour l’instant patientez, tout sera raconté.
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Les bases de la connaissance
Lorsque vint le moment de la naissance de l’homme, Dieu ne forma pas un couple unique sur un seul continent, mais plusieurs couples en tous pays, sous toutes les latitudes et en fonction du climat du moment. Nous comprendrons cela avec les déplacements de la Terre qui se firent après l’éclairement du Soleil. Car c’est en fin des va-et-vient, c’est-à-dire en fin des ères qui devaient d’abord se dérouler pour que la Terre devienne l’un des magnifiques jardins du ciel, que Dieu acheva de bâtir le monde par l’homme qu’il créa dans quatre couleurs.
Adam et Eve
Sur cette formation des hommes qui eut lieu au sixième jour, il est écrit :
Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme.
Quand on évoque l’homme et la femme, on évoque tous les hommes et toutes les femmes. Or, il est bien dit dans l’Écriture que Dieu créa l’homme et la femme, et non qu’il créa un seul homme et une seule femme desquels descendrait toute l’humanité. Non, Adam et Eve ne sont nullement ce couple originel auquel vous croyez, mais le nom de l’homme masculin et féminin depuis les commencements jusqu’à ce jour, et pour toujours.
Il est écrit aussi qu’Eve est la mère de tous les vivants, parce que la femme est effectivement la mère de tous les hommes. Mais aucun genre d’êtres vivants ne peut descendre d’un seul couple, car la consanguinité s’y oppose formellement. C’est pourquoi, lorsqu’un couple fut créé au moment favorable, d’autres couples de même genre furent créés pareillement, un peu plus loin et en même temps, à partir d’éléments semblables et propices à leur vie.
Cessez alors de croire que toute l’humanité descend d’un seul couple. Dieu condamne fortement l’inceste, cet acte immoral qui est l’un des plus grands facteurs de dégénérescence. Pourquoi aurait-il alors obligé ses enfants à commettre un tel péché aux origines ? Revoyez plutôt vos jugements sur les commencements de
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l’humanité ; car, à cause des religions, vos pensées sur la création ne sont point imprégnées de dignité.
Le péché d’Adam
Dès après qu’il eut créé le monde, Dieu défendit à l’homme de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, parce que ce n’était point encore l’heure où il pouvait discerner l’un l’autre. Il lui intima cet ordre :
Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
A la suite de quoi, le serpent dit à la femme :
Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
Séduite par ces paroles prometteuses du serpent, la femme mangea du fruit de l’arbre de la connaissance. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. Cela mit Dieu en colère, et Il réprimanda la femme. Puis Il dit au serpent :
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu la blesseras au talon.
Il réprimanda aussi l’homme. Puis Dieu vêtit Adam et Eve (aujourd’hui avec la connaissance). Après quoi Il dit :
Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement.
Toute l’histoire de l’humanité est exprimée dans ces quelques paroles du livre. On voit aussi que Dieu est l’immense esprit composé de l’esprit de tous les anges de l’univers, car Dieu dit : voici que l’homme est devenu comme l’un de nous. On voit également que l’une des raisons d’être de l’homme est la vie éternelle qu’il doit acquérir par élévation spirituelle. C’est pour cela que Dieu dit : empêchons-le maintenant... ce qui n’est point une interdiction, mais le renforcement du mérite de celui qui sera victorieux de l’épreuve de l’instruction. Si donc je vous ressuscite, vous serez victorieux et vous ne pourrez plus mourir.
L’Écriture dit que Dieu plaça l’homme dans le jardin pour le cultiver et le garder. Mais l’homme le détruit, parce qu’il transgresse l’ordre que Dieu lui a donné. Il n’aurait point dû écouter la femme qui, après avoir entendu le serpent, crut que l’on vit éternellement quoi que l’on fasse. C’est pourquoi, voulant toujours plus, elle a incité l’homme à manger de l’arbre de la connaissance. Et pour lui plaire, il fit des choses qu’il n’aurait point dû faire, cela conduisant à la fin du monde. Voilà ce que fut le péché d’Adam, le péché de l’homme ! Ce fameux péché originel s’est perpétré
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jusqu’ici, parce qu’en n’ayant pas encore en lui le discernement du bien et du mal, l’homme a pratiqué tout ce qui ne doit plus jamais être pratiqué. Il a agi en étant à côté de la vérité et non dans la vérité. Et, aujourd’hui où il apprend cette vérité, il en meurt ; parce qu’il voit que ses œuvres sont mauvaises et qu’elles vont lui retomber dessus. C’est pourquoi Dieu dit à l’homme : le jour où tu mangeras de l’arbre de la connaissance, tu mourras. Cela s’effectue, parce que ce jour-là on voit que le monde est fini et que l’on sait exactement pourquoi il est fini. C’est donc l’homme ancien qui meurt avec le monde qu’il a bâti, pour laisser place à l’homme nouveau et au règne de Dieu.
Mais, parce qu’elle enfante comme la Terre, en prolongeant ainsi l’œuvre du Créateur, la femme crut que l’homme ne serait point châtié s’il désobéissait à Dieu. Elle pensait au contraire, et comme le serpent le lui a dit, qu’au terme des six jours où le monde apprendrait la vérité, tous les hommes et toutes les femmes ouvriraient les yeux et seraient comme des dieux connaissant le bien et le mal. Elle ne saisit manifestement pas l’avertissement de Dieu, et se laissa aisément séduire par les paroles prometteuses du serpent. Il s’agit évidemment d’une allégorie là aussi (car les serpents ne parlent pas), pour montrer que, durant les ténèbres, l’homme n’écoute point Dieu son Créateur. Aussi, le monde qu’il bâtit est un monde de plus en plus douloureux.
On remarque qu’il y a bien eut inimitié entre la postérité du serpent (tout ce que la Terre produit) et la postérité de la femme (les hommes), car ces derniers sont irrespectueux de la création et détruisent tout, en sachant qu’ils condamnent leurs propres enfants. C’est donc aujourd’hui que la femme écrase la tête du serpent et qu’elle en est blessée, parce qu’elle voit enfin que c’est à cause de lui que l’opprobre est tombé sur elle et qu’elle fut mise hors du camp (hors du monde) durant des siècles. Mais, au soir du monde, sa pénitence est finie ; car Dieu la rappelle pour lui enlever son opprobre pour toujours.
L’Écriture dit aussi que l’homme s’attachera à sa femme et qu’ils deviendront ensemble une seule chair. Cela, parce que lorsque Adam et Eve sont attachés par les liens de l’amour, il s’établit entre eux la communion de leur être, qui est le mariage de leurs corps et de leurs cœurs. C’est alors qu’ils ne font qu’un. Mais vous qui croyez encore que le péché originel est un péché de chair, avez-vous lu quelque part dans l’Écriture que Dieu punit Adam et Eve pour s’être connus ? Non, le péché originel n’est nullement dû à l’acte de chair, mais à la désobéissance de l’homme envers son Créateur qui lui avait défendu de manger de l’arbre de la connaissance.
La tournure qu’a pris ce péché dans vos pensées est due à l’esprit pervers des chefs religieux qui ne peuvent s’empêcher de voir la femme corrompue à cause d’Eve qui fut séduite par le serpent. Redoutant alors de se souiller avec les femmes, non seulement ils les dénigrent et les repoussent, mais encore ils sont parvenus à faire croire au monde entier que le péché originel était dû à l’union corporelle de l’homme et de sa femme ! Ils vous ont mis ce mensonge en tête pour vous culpabiliser, afin de régner sur vous ; et ce qui en résulte est infamant ! Je vous le dis, connaissant leur affaire, rien ne manque dans leurs propos, pas même de rendre le Créateur détestable qui aurait créé la femme de sorte qu’elle soit un piège pour l’homme, alors quelle est sa récompense, son honneur et un don de Dieu. Avec les scientifiques, qui vous font croire que vous êtes les enfants du chaos et des singes en évolution, ces
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sépulcres blanchis sont vos pires ennemis car, eux, ajoutent que les enfants naissent depuis toujours du péché.
Je vois que la vision que vous avez d’Adam et Eve et du serpent, ainsi que de toute la prophétie, ne dépasse pas celles des petits enfants que les religieux éduquent avec des images, en leur faisant croire que l’Écriture se lit dans le sens de la lettre. Pourrez-vous alors me suivre ou persisterez-vous dans vos croyances insensées ? Écoutez ! Jusqu’à ce que Dieu appelle l’homme sur le soir, l’homme est nu (c’est-à-dire qu’il ne sait rien) et n’en a point honte. Mais dès qu’il est instruit par l’Éternel (que sa nudité est couverte) et que ses yeux s’ouvrent, il prend conscience de la réalité. Il voit alors ce qu’il n’avait vu, parce qu’il naît une deuxième fois. C’est pourquoi, lorsqu’il se lève, Adam marque à la fois l’achèvement du temps de l’ignorance et le commencement du temps de la connaissance. Ainsi, et comme l’Écriture en témoigne, on meurt en Adam et on renaît en Christ. Ce qui est le changement de l’homme et du monde, ainsi que l’accomplissement de la prophétie.
Le sein de la naissance
Il convient donc aujourd’hui de saisir la science de l’Éternel, pour avoir une représentation plus exacte de la création et de son devenir. Sinon, vers quoi faudrait-il orienter nos recherches pour savoir qui nous sommes et comment nous devons vivre ? Et qu’espérerions-nous trouver ? Assurément, la création est liée aux choses sidérales, aux astres. Or, puisque nous existons avec un corps de chair et une âme au sein de l’univers, nous en concluons forcément que cet univers duquel nous descendons est ainsi fait. Nous sommes bien enfants de l’univers et enfants des astres qui sont pensés, conçus et créés pour notre arrivée.
Quant à la procréation, elle s’entend par le sein des êtres vivants dans lequel se recréent les conditions originelles de naissance permettant la progéniture. Mais la création originelle (qui survient autour de chaque étoile), ainsi que la procréation qui s’en suit, se font toujours par l’Esprit qui remplit tout l’univers, où que l’on soit en lui. C’est toujours l’œuvre du Créateur car, contrairement à ce qui se dit, la créature ne donne point la vie. Elle recrée seulement et involontairement dans son sein les conditions originelles de naissance avec lesquelles l’enfant paraît à son tour. C’est pourquoi la création d’abord et la procréation ensuite sont toujours l’œuvre du Créateur et un même mouvement de naissance.
Dieu n’a pas créé le monde une fois pour toutes, car il le crée constamment et sans discontinuer. Et il en sera toujours ainsi, à chaque instant qui passe. Toutefois, pour se représenter entièrement ce mouvement constant de création et de naissance, pensez que le sein de la créature est tiré du sein de la Terre, que le sein de la Terre est tiré de celui de la Galaxie qui est entièrement habitée, et que le sein de cette dernière est tiré de celui de l’univers qui est également habité par des myriades de galaxies analogues à la nôtre. C’est pourquoi l’Écriture dit :
Tout ce qui existe sur la terre existe dans le ciel, et tout ce qui existe dans le ciel existe sur la terre.
Lorsqu’on crée un outil, c’est par besoin. Et lorsqu’on l’utilise, ce besoin disparaît. On ne le crée donc pas deux fois. Pareillement, le Tout-Puissant forme les
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astres par sa science ; puis, à partir des conditions de vie qu’ils offrent, il crée toutes les espèces successives jusqu’à l’homme, pour que l’homme soit sa demeure. Sur Terre, comme sur chaque nouvelle terre de la Galaxie, Dieu crée les hommes de sorte qu’ils se multiplient ensuite eux-mêmes, en étant responsables de leur postérité. Pour se représenter cela, prenons ces exemples : comme la forêt ne peut exister sans les arbres qui la composent ni ces derniers sans la forêt où ils se trouvent, ou encore : comme l’astre ne peut exister sans les particules qui le constituent ni ces dernières sans l’astre où elles se forment, Dieu n’existe point sans les hommes ni ces derniers sans Dieu. Mais la forêt est plus grande que les arbres, l’astre est plus grand que les particules, et Dieu est plus grand que les hommes qui lui servent de demeure partout dans son univers. Ce sont là les dimensions de Dieu et celles des hommes !
Les évidences de l’existence
Lorsqu’on explique à quelqu’un l’ouvrage que l’on vient de faire, on lui montre pourquoi et de quelle manière on l’a fait. Mais pour être entièrement juste dans les domaines de la science, il est nécessaire d’expliquer pourquoi l’homme existe tel qu’il est avec son esprit duquel son œuvre sort. L’œuvre d’un homme montre en elle-même celui qui l’a faite, les deux étant indissociables. L’homme produit des œuvres selon ses besoins. Mais d’aucune façon il ne fait la science qui l’a fait lui-même. Je vous demande alors de constater que ce qui sort de vos mains vient de votre esprit, et que vous-mêmes êtes forcément le fruit d’un esprit plus grand. Ce grand esprit c’est Dieu, l’esprit céleste qui remplit tout l’univers au milieu duquel les astres évoluent.
Puisque les œuvres humaines ne sont point conçues et créées par hasard (involontairement) mais par pure volonté, l’homme ne peut être en soi le fruit du hasard, sinon le hasard s’arrêterait à lui forcément ! Comment comprendriez-vous qu’une maison soit le fruit de la volonté de l’homme qui l’a bâtie à dessein, et que l’homme, lui, soit le fruit du hasard ? Mais pour créer un homme il faut plus d’intelligence que pour faire les œuvres qui sortent de ses mains. Et puisque c’est à dessein que l’on fait un ouvrage, on est soi-même fait à dessein. Et le dessein du Créateur est celui de faire venir les hommes pour qu’ils soient chacun Sa propre existence et vivent tout le chemin de la vie, tel qu’il est conçu dans la deuxième partie du livre. Entendez ici que le propre de l’homme c’est de pouvoir saisir la science par laquelle il existe, pour devenir éternel.
Il est pareillement incontestable que si l’on désire expliquer l’existence d’une maison, ainsi que les matériaux qui furent nécessaires à sa construction, on devra au préalable démontrer l’univers entier avec tous ses éléments. C’est-à-dire qu’on devra expliquer les étoiles, les planètes et leurs satellites qui composent les galaxies ; cela, en démontrant l’électromagnétisme par lequel ces astres existent et évoluent. Il en sera ainsi jusqu’à la formation de la Terre, de ses continents, de son eau, et des ères nécessaires à la création des espèces successives jusqu’à l’apparition des hommes et de soi-même au jour où l’on contemple cette maison. Vous le voyez, il faut percevoir le tout avant d’en arriver à la compréhension de soi et de l’œuvre que l’on fait.
Cela signifie également qu’on ne peut comprendre une chose ou un être à partir de ce que l’on observe d’eux. Non, on ne peut pas expliquer la Terre à partir de la Terre, ni le Soleil à partir du Soleil, ni l’homme à partir de l’homme ! On ne peut le faire qu’à partir des éléments qui amènent leur existence. Dans la deuxième partie
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du livre vous saisirez ces paroles. Car, comme une figure fort complexe peut être représentée par une esquisse fort simple, je montrerai aux yeux de tous la figure complexe de l’univers avec peu de traits. Et là vous comprendrez qu’il suffit de connaître l’essentiel pour être sur la voie, mais qui ne peut se révéler qu’avec des évidences indéniables, susceptibles d’aucune démonstration. La première de ces évidences, à l’origine de tout raisonnement, est celle-ci : puisque nous sommes tirés de l’univers et vivants, c’est que l’univers est lui-même vivant. Car il va de soi que ce qui est vivant ne peut naître de ce qui ne l’est pas...
Alors l’on dira : la matière est donc vivante ? Effectivement, la matière est vivante et les astres le sont. Mais les astres ont leur vie d’astre. Les plantes ont leur vie de plante. Les animaux ont celle de leur espèce ; et les hommes, qui sont le tout, ont en eux la vie de Dieu. Si je dis ici que l’esprit qui vous anime est une activité électromagnétique découlant de celle des astres et des particules qui les composent, ainsi que des mondes vivants, vous ne pouvez encore savoir de quoi je parle. Mais progressivement je vous le ferai saisir, en vous montrant que l’univers entier est une activité électromagnétique qui est à la fois : force, corps et esprit de l’Éternel. Alors tout s’éclairera en vous.
L’existence forcée
Dans l’univers, tout existe par raison. Et cette raison précède forcément la venue de la chose ou de l’être. Lorsque le besoin d’un outil se fait sentir, c’est la raison qui le détermine et qui fait agir en conséquence pour le former. La raison précède donc l’œuvre que l’on fait. Mais pour arriver à saisir la force universelle avec laquelle tout se forme jusqu’aux pensées, penchons-nous sur la réalité immédiate. Commençons par constater que tout ce qui existe en petit ou en grand, depuis la particule jusqu’à l’astre, est forcé d’être tel quel, et là où il se trouve au jour où on l’observe. C’est l’évidence même, montrant que l’existence forcée de toute chose supprime le hasard de sa venue. De plus, il y a obligatoirement une force qui l’oblige à exister. Cette force originelle et éternelle est la force de Dieu, qui est la force électromagnétique avec laquelle tout corps se forme et se meut.
Nous montrerons, dans la deuxième partie, que les astres et les particules ne peuvent exister les uns sans les autres. En effet, ce sont les astres existants qui donnent naissance aux particules qui, à leur tour, donnent naissance à de nouveaux astres par l’unique électromagnétisme qui n’est autre que l’activité de l’aimant. Les astres sont des aimants dont l’activité peut être poussée à l’extrême, comme cela se produit avec les étoiles. N’en doutez pas, ce sera démontré et saisissable par tous.
Convenez, pour l’instant, que la venue de toute chose effective est forcée, obligée d’être. Il faut par exemple cesser de dire que c’est la feuille de l’arbre qui pousse de sa propre initiative, ne serait-ce parce que les choses et les êtres qui n’existent pas encore ne peuvent avoir de volonté... Mais puisque ce sont les conditions de vie données par les astres qui créent le besoin d’existence de l’arbre avec ses feuilles, il faut en conclure que tout est obligé d’exister tel quel et non autrement. Dites : tout ce que j’observe autour de moi, est obligé d’exister tel que je le vois, sinon il n’y aurait rien ! Ce sera l’une des premières paroles véritables que vous prononcerez dans le réel. Par comparaison, la non raison d’existence d’une chose ne permet pas à cette chose d’exister, parce qu’il n’y a rien qui puisse l’amener. En étant obligé d’exister, on ne peut l’être par hasard mais par volonté et dessein.
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Abstenez-vous alors de croire que tout pourrait être différent, car si cela pouvait être autrement, ce serait autrement et toujours tel quel... On est donc certain que tout ce qui s’offre aux regards est obligé d’exister tel qu’on le voit.
Ce qui est virtuel n’est pas réalité, et ce qui est artificiel est hors nature. Mais l’obligation d’existence des choses ne peut s’entendre seule et isolément, parce que ce qui existe ne peut trouver corps que par relation avec ce qui fut. Or, puisque tout existe par ce qui fut, on en conclut forcément que tout existe pour ce qui sera, en assurant ainsi la continuité. Assurément, il s’agit là du passé du présent et de l’avenir que nous avons vu sur le tableau de la progression du monde. Toutefois, lorsqu’on les évoque on n’explique rien. Mais quand on constate que tout est obligé d’exister (le présent) par ce qui fut (le passé), pour ce qui sera (l’avenir), on commence à pressentir la force d’existence qui, en plus de supprimer le hasard, montre qu’il y a avancement et dessein. On en conclut forcément qu’il y a obligation d’existence, par relation avec ce qui fut, pour la continuité. Ce qui indique qu’il y a chemin de vie indépendant de la volonté humaine, et plus que cela, je vous le dis.
Lorsque nous aurons constaté comment les astres naissent, grandissent, engendrent et disparaissent chacun à leur tour, alors il apparaîtra nettement que ce n’est pas le temps qui passe, mais que c’est l’être vivant qui passe avec les astres qui en font autant. Car l’on est matière, sur un astre de matière, au sein de la matière du volume de l’univers qui change perpétuellement d’état. Alors, puisque l’avenir dépend de cela et non de la volonté humaine, et qu’on ne peut pas influer sur l’avenir, on doit cesser de crier : construisons ensemble notre avenir ! Car c’est comme si on disait : orientons le travail des astres à notre convenance, pour orienter notre marche dans le sens que nous voulons ! Peut-on seulement parler d’avenir lorsqu’on ignore qu’il y a un chemin de vie provenant de l’évolution des astres, et qu’il est le seul chemin pouvant être suivi par le monde ? On ne le peut. C’est pourquoi les hommes sont dans l’erreur pour tout.
Les éléments de l’univers
Lorsqu’on sait qu’un satellite devient une planète, puis une étoile selon les circonstances, peut-on dire qu’il existe trois sortes d’astres ? Cela est impossible, puisqu’il s’agit du même qui change. Cela est semblable pour la particule. Car la particule et l’astre qui est fait de particules, sont tous deux des corps solides qui changent par leur activité électromagnétique. Si un niais venait observer de temps en temps un poussin dans sa croissance, il ne saurait pas qu’il s’agit du même oiseau qui change, mais croirait regarder à chaque fois un autre oiseau. Eh bien les savants ont cette attitude devant les astres et les particules, parce qu’ils les voient différents dans leur nature et fort nombreux dans la diversité. Plus dénudés que les branches auxquelles on a retiré l’écorce, ils ne s’aperçoivent pas qu’il s’agit des mêmes masses qui changent, car ils ne peuvent concevoir que les particules et les astres sont des aimants qui naissent, se développent, engendrent et passent grâce à l’activité électromagnétique de la matière. Mais ne disent-ils pas qu’ils connaissent bien l’univers ?
Nous verrons que certaines planètes, comme Jupiter Saturne Uranus et Neptune, sont des corps solides entourés de gaz qui deviendront étoiles tour à tour dans le tiers inférieur de la Galaxie, vers le bord. Puis ces étoiles remonteront avec leurs astres vers le centre de la Galaxie où elles s’éteindront lorsqu’elles n’auront
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plus de matière à restituer à l’espace. Nous verrons ainsi ce que seront les mondes à venir qui sont en aval du Soleil, comme le sont Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter, et les mondes qui existent en amont du Soleil, en allant vers le centre de la Galaxie. Ces quatre mondes à venir, où il y aura des hommes, arriveront à leur tour dans ce jour singulier et redoutable où nous sommes ; et les mondes, en amont du Soleil, qui nous précèdent sur le chemin de la vie, sont déjà passés par ce jour.
Bien que l’homme soit encore comparable à une chandelle éteinte, le livre de vie l’éclairera. Il saura alors qu’étant la seule créature qui puisse raisonner et saisir les éléments avec lesquels tout existe, il est en soi le seul être de l’univers qui puisse accéder à la lumière. Par conséquent, il ne peut y avoir dans les galaxies une créature supérieure à l’homme. Patientez, et vous aurez cette connaissance qui illuminera votre face et vous révélera par ailleurs que l’univers n’est nullement chaotique mais stable et d’une grande subtilité. Car tout est créé à dessein, par amour, par raison, et dans une parfaite harmonie.
Il était donc impossible, à ceux qui se proclament savants, d’enseigner quoi que ce soit de véritable sur les astres et les mondes vivants du ciel auxquels notre monde appartient ; parce qu’ils voient l’univers composé uniquement de matière. Ils ne comprennent pas qu’il renferme à la fois l’esprit, la matière, l’âme, le corps, la force, le renouvellement et l’éternité que l’on définit comme ceci :

L’ESPRIT = Intelligence et fécondation.
LA MATIÈRE = Essence composant l’espace et les astres.
L’ÂME = Entité et continuité.
LE CORPS = Tout ce qui se voit et se touche.
LA FORCE = Activité électromagnétique des masses.
LE RENOUVELLEMENT = Cycle perpétuel de la matière.
L’ÉTERNITÉ = Présence constante des galaxies.

Si donc l’on ne s’aperçoit pas que l’univers est composé de ces éléments, il n’y a aucune compréhension ni élévation possibles. Mais lorsqu’on prend conscience qu’il est bien ainsi, on ne peut que s’approcher de la vérité, les voies de l’égarement étant ensevelies. Fondues ensemble, ces sept parties ne peuvent être dissociées ni étudiées séparément. Et c’est en elles que je vous conduis pour vous tirer du séjour des morts et vous sauver. Lorsque vous aurez mangé à ma table, plus rien de cela ne vous sera étranger. C’est alors qu’il vous apparaîtra ce qu’étaient les ténèbres et la folie des hommes qui en résultait.
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Conception du monde
Lors de mon ascension dans le ciel, je vis que les hommes furent créés au commencement de l’ère quaternaire. Par la suite, sur la longue route qui me mena à la rencontre de mon frère, je les examinais avec beaucoup d’attention. Et je vis que quels que soient leur pays et leur couleur, tous portaient en eux les règles de vie de l’humanité révélées par la circoncision du cœur. Je vis aussi que ces règles étaient écrites dans la loi de Moïse que beaucoup transgressaient en se perdant et en condamnant le monde. C’est un grand malheur, me dis-je, car ils croient fermement qu’ils sont aujourd’hui les hommes les plus intelligents que la Terre ait portés ! Il faut donc que tu les fasses remonter aux origines, pour qu’ils voient enfin ce qui leur en coûte d’obéir depuis toujours à des boucs qui réglementent leur vie et leurs pensées.
L’esprit de groupe
Mais pour saisir les commencements du monde terrestre, il faut savoir qu’il existe depuis toujours autant de terres habitées dans le ciel qu’il y a d’étoiles, et que ces mondes sont tous reliés entre eux par la matière qui compose l’espace, et avec laquelle les astres se forment. N’imaginez donc plus l’espace intersidéral (entre les astres) et intergalactique (entre les galaxies) dépourvu de matière. Imaginez-le au contraire entièrement constitué de cette matière éthérée et subtile (l’essence) à partir de laquelle les astres se forment et se renouvellent, en étant tous reliés. Ainsi, vous serez armés pour comprendre la suite des explications.
Il faut également savoir que les ondes sont des vibrations de la matière, et que si certaines d’entre elles se propagent dans l’espace, c’est grâce à cette essence qui compose ce dernier. Or, de tous les êtres vivants émanent des ondes, et notamment celles qui forment la pensée humaine. L’esprit c’est la pensée qui remonte de soi et qui s’envole pour laisser la place à d’autres pensées qui s’élèvent à leur tour, en créant ainsi un courant de pensées en soi et hors de soi. Il est en effet nécessaire que la pensée s’évapore pour qu’elle puisse se renouveler continuellement. L’esprit émane donc constamment de l’homme, comme un parfum. Et il peut se fondre avec d’autres esprits semblables pour n’en faire qu’un seul et plus grand que l’on appelle esprit de groupe.
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Conception du monde
Une personne seule et isolée peut réfléchir tranquillement, alors qu’elle ne peut plus le faire au milieu d’une foule dense qui lui happe l’esprit. On peut comparer cette foule à un incendie qui aspire les petites flammes qui le composent, ou à un groupe qui absorbe tous les individus qui le constituent. Un esprit ainsi formé est un esprit grégaire pouvant changer une multitude en un seul organisme, comme cela apparaît avec une meute de chiens qui chassent ensemble, ou à travers un banc de poissons qui se meuvent comme un seul, ou dans une nuée d’oiseaux qui évoluent dans le ciel comme un corps unique, ou dans une multitude de lucioles qui s’éclairent et s’éteignent en même temps. On peut le voir aussi avec d’autres êtres encore qui, groupés et serrés, forment pareillement un seul corps et un seul esprit directeur auquel tous obéissent. Cette forme grégaire des choses et des êtres est générale dans l’univers, car tout ce qui existe est composé de la sorte.
L’esprit céleste
Quel est le rapport de ces phénomènes de l’esprit de groupe avec le monde et Dieu ? Voici : comme l’esprit remonte de l’homme, il remonte aussi d’une foule, d’une ville, d’un peuple, de tous les peuples de la Terre et de toutes les terres du ciel. Et les étoiles ont un souffle qui propage dans l’espace cet esprit qui remonte des terres qu’elles éclairent et des mondes qui s’y trouvent, si bien que tous ces esprits ajoutés et mêlés n’en forment plus qu’un seul dans tout l’univers. Sans limite d’intelligence et de grandeur, il est l’esprit éternel du Tout-Puissant, cet esprit qui crée un monde vivant sur chaque nouvelle Terre. Car le vivant qui se trouve dans l’intérieur des êtres ne vient point des êtres mais de l’extérieur, et de tout l’univers forcément ! Il s’agit du souffle de Dieu qui existe et se propage partout.
Nous voyons ainsi, et pareillement à des petites lumières groupées qui fusionnent en une seule grande lumière, que les esprits des hommes fusionnent et forment un esprit grégaire immense qui s’élève dans l’éther. Il apparaît alors que tous les astres de l’univers évoluent au sein de l’esprit céleste et que, bien qu’unique, ce grand esprit est la somme de l’esprit des anges qui sont les êtres humains les plus nombreux de l’univers. Ceux-ci existent de toute éternité, parce que Dieu et les anges sont un. C’est pourquoi les anges ne peuvent s’identifier qu’à Dieu. Jésus l’explique lorsqu’il dit qu’il est au sein du Père et que le Père est en lui ; cela, parce que les saints d’esprit sont les demeures de Dieu. Ne voyez donc pas un mystère dans la résurrection des morts s’opérant aujourd’hui par le Fils qui change l’esprit de l’homme en celui de l’ange. Car c’est aussi pour cette raison que Dieu dit encore dans la genèse :
Mon esprit ne restera pas toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans.
Cela, parce que le temps de l’homme est court. Il ne dure que peu dans l’individualité et dix mille ans dans le sens de l’humanité. Après quoi l’homme s’éclaire, son esprit change et devient ange, sinon il disparaît.
Formation des êtres
Pour saisir notre propre existence sur cette Terre et dissiper les ténèbres, soyons conscients que la création des végétaux, des animaux et des hommes est le
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Conception du monde
fruit d’une volonté. En effet, puisque aucune créature n’a pu naître de sa propre initiative depuis que le Soleil brille et que la Terre a de l’eau, il fallut forcément une initiative première à partir de laquelle le monde fut créé. L’initiative étant toujours issue d’une volonté et une volonté d’un esprit, cet esprit, qui existe de toute éternité et qui créa le monde, c’est Dieu.
N’étant point nés à côté de l’univers mais en son sein, notre propre existence prouve formellement que l’univers de Dieu est vivant. Parce que je dis à nouveau qu’on ne peut être vivants dans un univers qui ne serait pas vivant lui-même.
Mais, lorsqu’on ouvre les yeux sur le réel, on voit alors que les savants sont fort éloignés de la vérité. N’ignorent-ils point qu’avant de briller le Soleil était une étoile en préparation, comme Jupiter, Saturne, Uranus ou Neptune ? Bien qu’ils n’en aient connaissance et ne sachent que la Terre fut bousculée de sa place lorsque le Soleil s’est éclairé, et qu’elle fit ainsi des va-et-vient qui sont l’origine des ères, ils ne cessent cependant d’affirmer qu’ils savent parfaitement ce que fut l’origine du monde... Ainsi, ils n’hésitent point à dire que tous les êtres furent d’abord marins et que, le long des ères, ils sortirent progressivement de la mer grâce au changement de leur corps qui leur permit de vivre sur la terre ferme... D’autres ajoutent, qu’après cela, quelques êtres terrestres furent déçus et redevinrent marins...
Assurément, les êtres sont formés à partir de l’eau liquide et des substances minérales qui s’y dissolvent, mais cela aussi bien dans les bassins que sur terre ! Vous semble-t-il qu’il serait plus aisé à un poisson d’attraper des pieds et un nez pour sortir de la mer où il a été formé, qu’à l’eau de le faire par le biais des pluies et de produire des êtres vivants sur les terres émergées ? Pourquoi donc seule l’eau de mer produirait-elle des êtres et non celle qui forme les cours d’eau, les lacs, les étangs, les marais, et autres lieux humides où se dissolvent pareillement les sels minéraux ? Y aurait-il quelques empêchements scientifiques ?
En vérité je vous le dis, les êtres de ce monde et des mondes du ciel sont pensés et connus depuis toujours. C’est pourquoi, ils sont composés à partir de ce qui existe dans leur milieu originel, marin ou terrestre, pour pouvoir y vivre et s’y multiplier. Aucun être ne peut donc quitter son milieu avec lequel il fait corps. Car non seulement il n’y a aucune raison à ce qu’il le quitte, mais encore il ne peut disposer des moyens de le faire.
Non, chaque espèce a sa fonction dans le monde que Dieu bâtit et il la garde. C’est pour cette raison qu’aucune espèce ne se modifia dans le temps, par adaptation de cette espèce à un milieu différent de celui de ses origines et qui lui aurait été forcément hostile. Vous pensez qu’il en fut ainsi cependant, à cause des savants qui voient évoluer une créature dans le temps, comme le fait un nuage qui passe dans le ciel en changeant constamment de forme... Pourtant, si les créatures premières étaient devenues les suivantes et celles que nous connaissons aujourd’hui, n’aurait-il point fallu qu’elles passent par de longs moments singuliers et incompréhensibles, se trouvant entre l’espèce qu’elles quittaient et celle qu’elles allaient devenir ?
Si donc, et comme cela est affirmé par les scientifiques, une algue marine choisie par le hasard fut progressivement transformée en poisson osseux qui, ne pouvant plus rester dans l’eau, fut changé progressivement en rongeur terrestre, puis en singe moyen et, dans ces derniers temps, en grand savant, quel était donc le
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nombre de formes inconnues de cette créature pendant sa longue évolution qui la fit passer par tous ces genres ? Telles les formes changeantes d’un nuage, ce nombre est forcément illimité...
Si donc il y a transformation continuelle des espèces en d’autres espèces, pourquoi alors sur la chaîne de l’évolution d’une créature ne trouvons-nous que les traces d’êtres connus, et aucune trace des innombrables créatures intermédiaires qui les séparent ? Ces créatures intermédiaires et toujours différentes qui ne laissèrent aucune trace de leurs pieds et de leurs os, sont-elles des entre-espèces invisibles ? Ce sont les chaînons manquants ! répondent les scientifiques, sans prendre le temps de remarquer que les chaînons d’une chaîne, eux, peuvent tous laisser leurs empreintes sur le sol avant que la rouille n’accomplisse son œuvre.
La construction du monde
L’observation des êtres antérieurs ou contemporains montre à l’évidence que les espèces ont été créées telles qu’elles sont, en réponse des conditions de vie offertes, et qu’aucune d’entre elles n’est transformiste ni n’eut d’ancêtres de ce genre. Toutes furent composées telles qu’on les connaît, chacune à leur tour, à partir de ce qui existait en leur jour, dans leur ère, et en fonction de ce que devait être le monde. Cela fut ainsi depuis le précambrien jusqu’au quaternaire dans lequel nous nous trouvons.
Écoutez-moi ! Existant de toute éternité, Dieu connaît depuis toujours les mondes qu’il crée avant même de les créer. C’est pourquoi, lorsqu’il conçoit et donne forme à une espèce, il la fait en fonction de tout ce qui existe en ce jour-là et de tout ce qui existera après elle. Il arme donc la créature pour se nourrir de ce qui existe au jour où il la forme, et l’arme aussi pour se défendre des prédateurs qui viendront ensuite.
Tendez-moi donc l’oreille, car le monde n’est pas le premier des mondes du ciel, mais un monde parmi les mondes qui existent autour des étoiles. Dieu bâtit le monde pour que l’humanité vienne et soit son temple où il habite. Il bâtit le monde comme l’homme bâtit sa maison qui a toujours des ressemblances avec celles qui la précèdent et celles qui lui succèdent. Comme l’homme connaît sa maison avant de la bâtir, Dieu connaît le monde qu’il bâtit avant d’entreprendre ses travaux. Lorsque l’homme construit sa demeure, il ne change pas les fondations en murs, ni les murs en charpente et en toit qui ne reposerait sur rien. Dieu fait de même. Il ne change point la forme des espèces qu’il a créées, et qui ont une fonction précise, en d’autres espèces jusqu’à ce que l’homme soit. Comme vous bâtissez votre demeure, Dieu bâtit la sienne à son image.
Comprenez-vous tout ce que je dis ? Je dis que les créatures sont pensées et que, pour subsister, elles sont composées en fonction de ce qui existe en leur jour et de ce qui existera après elles. Elles sont créées selon un ordre dans lequel chacune trouve sa fonction et sa raison d’être telle qu’elle est. C’est en effet leur fonction dans le monde qui détermine par avance leur morphologie, leur métabolisme et leurs aptitudes. Comme vous faites une fenêtre en fonction de son rôle préétabli dans la maison et des matériaux existants, le Créateur forme un être de la même manière.
Dieu est parfait, et tout ce qu’il conçoit et crée est parfait. C’est pourquoi Il tire du milieu naturel l’être correspondant à ce milieu. Un poisson, un oiseau est
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donc un être parfait. Et c’est parce qu’il est parfait qu’il peut demeurer et perpétuer son espèce. Or, ce qui est parfait est fini, achevé, et ne peut être modifié de l’intérieur ni de l’extérieur ; sinon cette perfection s’en va et emporte l’être à plus ou moins long terme. Le comprenez-vous ?
Pensez toujours que le milieu naturel et l’être tiré de ce milieu sont un. Si donc le milieu naturel d’une créature change, cette créature, qui est un être achevé dès sa formation, ne peut être transformée pour suivre le mouvement. Au contraire, elle en subit les conséquences et disparaît. Une autre est alors créée en fonction des conditions de vie nouvelles. Voyez ainsi que les formes, les attributs et les aptitudes d’une créature lui sont donnés de l’extérieur par l’esprit, en fonction du milieu où elle est tirée pour y demeurer.
En raison de cette évidence, il ne faut plus dire qu’une plante ou une bête s’est dotée elle-même d’attributs, ou encore qu’elle a développé une quelconque stratégie pour s’adapter à des conditions nouvelles de vie. Non, pensez plutôt qu’elle a été formée telle qu’elle est, pour qu’elle subsiste durablement dans son milieu naturel. C’est pourquoi, n’affirmez plus que la nature a des pouvoirs car, le seul pouvoir dont elle dispose, c’est celui de garder son caractère originel pour demeurer.
Attachez-vous plutôt à voir que les êtres sont des compositions réfléchies, pensées et créées par Dieu dans l’ordre originel auquel se rattachent toutes les espèces. Voyez également que lorsqu’une espèce était formée dans un milieu déterminé, elle enrichissait d’autant ce milieu par sa présence à partir duquel l’espèce suivante était créée, en étant bien souvent prédatrice de la précédente. Entendez ici que la créature est toujours la juste réponse, et la somme de ce qui existe dans le milieu où elle est composée.
Ainsi, de compositions en compositions nouvelles, on en arrive à l’homme qui est la somme de toutes. Il est donc placé au sommet de la création, parce qu’il porte forcément en lui tout ce que les autres créatures réunies portent en elles. Étant dernier-né sur Terre, l’homme est l’héritier de tous les êtres qui le précédèrent. Il n’est donc pas une espèce comme les autres, car il n’est pas fondation ni mur ni charpente ni toit, comme le sont les espèces dans leur genre, il est maison tout entière dans laquelle Dieu habite. Plus aucun être ne pouvait donc être créé après l’homme qui est forcément l’être le plus grand qui puisse exister. Ici ou ailleurs, il est toujours le représentant de la Divinité.
La Terre est un des innombrables jardins du ciel qui, à partir de l’eau, des minéraux et des changements climatiques, s’est continuellement enrichie d’espèces nouvelles jusqu’à ce que l’homme soit. L’on voit ainsi que sans les végétaux et les animaux qui précédèrent Adam et Eve, ceux-ci n’auraient pu être créés. Et c’est pour qu’ils dominent sur tout, que Dieu leur donna un corps qui se tient debout ; car, debout, signifie la domination. C’est pourquoi les bêtes qui se déplacent face contre terre redoutent l’homme, d’autant qu’elles ressentent qu’il est comme Dieu. En raison de cela, plus une bête est intelligente plus elle craint l’homme et plus volontiers elle se soumet à lui, parce qu’elle ressent mieux que les autres bêtes ce qui vient d’être dit.
L’étude des changements climatiques, consécutifs aux va-et-vient que la Terre fit par-devant le Soleil, fera apparaître plus clairement encore que les espèces
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végétales, animales ou humaines, n’ont jamais été l’objet d’un changement de morphologie ou d’aptitudes, mais qu’elles furent toutes créées selon leur genre, en fonction de ce qui existait en leur temps, et telles que nous les connaissons. Rien n’a changé en elles. Que l’on cesse alors de prétendre que l’homme est une bête comme les autres, qu’il marchait autrefois à quatre pattes et qu’il s’est exceptionnellement redressé le long des âges, parce que cela ne rend pas resplendissants d’intelligence ceux qui l’affirment, ni ne les couvre de dignité. Non, l’étude des astres nous montrera dans la certitude que l’homme fut créé dans quatre couleurs, il y a peu de temps, et tel qu’il est de nos jours.
Les différences entre créatures
Nous démontrerons également qu’il n’y a jamais eu de dérive des continents, mais seulement la formation de ceux-ci par changement de température du sol qui les fit émerger là où ils sont. Ces importants changements de température du sol, de l’eau et de l’air qui se produisirent tout au long des ères et qui déterminent aussi le climat, font que tout fut différent depuis les commencements jusqu’à présent. Par conséquent, les créatures qui naquirent le long des ères tout autour de la Terre et en tous pays, portaient forcément en elles ces différences qui permettent la structure du monde et l’esprit qui émane de lui.
Écoutez et comprenez : si deux naufragés se retrouvaient chacun sur une île différente et qu’ils désirent tous deux construire une embarcation pour se sauver, ils ne pourraient la faire qu’en fonction de ce qu’offre leur île et non de ce qui n’y est pas. Mais, quoique ressemblantes, ces deux barques seraient différentes, parce que les éléments pour les faire ne seraient pas identiques sur chaque île.
Eh bien, c’est pour ces mêmes raisons indéniables qu’il existe des différences entre les créatures qui ne peuvent sortir ensemble du même endroit et de choses semblables. Il s’avère alors qu’entre races, qu’entre peuples, et qu’entre familles et individus de ces peuples, il y a des différences de perceptions, de déductions, d’interprétations, et par conséquent de comportements. Ce qui est fort enrichissant et parfait pour le monde.
Puisqu’il en est ainsi pour deux êtres voisins et originaires du même pays, cela sera encore plus marqué entre deux individus de race différente habitant côte à côte. C’est pourquoi, si l’autochtone se conduit dans son pays comme il convient de le faire avec les éléments qui s’y trouvent, l’étranger, lui, se conduira comme il le ferait dans son pays d’origine. Ce qui ne manquera pas de créer des sources de conflits, l’étranger étant la mauvaise réponse des lieux et du peuple.
Par fraternité, on peut aller dans tous les pays du monde pour rendre d’amicales visites à leurs habitants et partager le savoir avec eux. Mais on jette le trouble si on y établit son domicile, et la confusion si l’on s’y multiplie. Je dis que chaque individu doit habiter son pays originel avec lequel il fait corps et non celui d’autrui où il n’y est pas la bonne réponse. Nous reviendrons là dessus après l’étude des formations, et chacun comprendra enfin ce qu’est la grande discorde qui règne au soir du monde, dans toutes les nations.
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Ne pouvant qu’ajouter ou enlever, l’homme ne peut que composer à partir de ce qui existe déjà. Et même s’il copie la nature, il ne peut nullement changer l’eau et les sels de la terre en olives, ou en figues, ou en châtaignes, ou en pommes, ou autres fruits. Personne ne peut créer cela, pourtant la Terre sait fort bien le faire. Elle produit aussi toutes sortes d’arbres, de plantes, d’herbes, de fleurs et de grains ; ainsi que des insectes, des poissons, des oiseaux, des reptiles, des quadrupèdes, d’autres animaux, et des hommes. Elle engendre également les saisons, les pluies, les eaux qui coulent et qui dorment ; car, telle une mère, elle procure aux êtres qu’elle enfante tout ce qui est nécessaire à leur existence.
Les faux dieux
Mais les scientifiques, eux, dépourvus de respect et de conscience, élaborent volontiers des machines de fer qui abattent les arbres, d’autres qui les broient et détruisent leurs fruits avec les êtres qui s’en nourrissent ; d’autres encore qui creusent la terre, la bouleversent, la défigurent et la polluent. Et ils n’hésitent pas à créer d’effroyables maladies, des armes diaboliques et autres machines de guerre, jusqu’aux armes nucléaires pour tout exterminer. Ils agissent ainsi, parce que leur vanité est telle, qu’ils sont extrêmement jaloux d’être étrangers à la conception des êtres que la Terre produit dans la perfection. C’est pourquoi, ils jettent l’effroi pour être les maîtres du monde et tout changer à leur image, jusqu’aux hommes ; sinon il leur est préférable de tout anéantir...
Se croyant fermement au-dessus du Créateur, et ne pouvant supporter plus longtemps que la création ne sorte de leurs mains, ces hommes, qui se sentent à part et supérieurs au reste de l’humanité, n’hésitent pas alors à changer la nature par des manipulations de gènes, de cellules, ou d’embryons. Place ! Place ! Écartez-vous ! Écartez-vous ! Crient-ils à la foule, nous venons prendre en main la Terre entière et toute la création pour corriger ses imperfections ! Nous allons changer les plantes, les bêtes et les hommes pour tout améliorer, affirment-ils ! Mais quelles sont leurs œuvres ? En les observant attentivement, il apparaît qu’elles détériorent tout, en créant la misère, ainsi que d’innombrables maladies et beaucoup de souffrance. A cause d’eux, tout ce qui est naturel disparaît, et l’ordre originel est ébranlé. Ils n’ont
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pas entendu que Dieu est jaloux des œuvres qu’il a faites. Toutefois ils vont l’entendre je vous le dis.
Mais pour s’imposer à la face du monde, ces fils de ténèbres, qui renient l’Éternel, devaient se trouver un autre créateur convenant mieux à leur immense vanité. Ils le cherchèrent et le trouvèrent dans un jeu de dés appelé : HASARD, et l’imposèrent aux esprits. Celui-ci étant alors devenu le père de tout, il leur fallait une mère ; ils se la firent avec l’ÉVOLUTION. Une raison à la vie s’imposait alors, ils la trouvèrent dans la NÉCESSITÉ D’EXISTER. Ils devaient cependant concevoir un commencement à l’univers, ils le façonnèrent avec l’EXPLOSION soudaine, à un moment précis, d’une matière mystérieuse, existant de toute éternité et venant de nulle part, qui ne pouvait errer plus longtemps dans l’espace sans limite. Mais, en pensant que cette explosion extraordinaire et le chaos qui s’en suivit avaient donné naissance aux galaxies bien ordonnées dans leurs mouvements et à tout ce qui s’y trouve, ils étaient fort soucieux ; car, pour ne pas avoir inventé l’éternité avec leur commencement de l’univers, il était urgent d’y trouver une fin... Ils la cherchèrent de tous côtés et finirent par la voir dernièrement dans leurs fameux TROUS NOIRS, qu’ils ne localisent pas à l’intérieur de leur crâne toutefois mais à l’extérieur, dans l’espace, et forcément loin d’ici, où ils avalent goulûment les galaxies qui ont assez duré. Où peuvent-elles aller, s’interrogent-ils alors ? Ceux qui imaginent fort bien cela les font passer dans un UNIVERS PARALLÈLE au nôtre. De quoi est-il fait ? D’ANTIMATIÈRE évidemment ! répondent les plus rusés, qui utilisent ce subterfuge pour s’aménager une sortie devant ceux qui les interrogent... Mais il leur fallait déterminer une certaine durée à leur univers qu’ils limitent dans le temps. Aussi, avec beaucoup de générosité, ils l’autorisèrent à vivre pendant VINGT MILLIARDS D’ANNÉES... Quinze sont déjà passées, disent-ils...
Ainsi, ils ont créé un univers à leur image et dans les dimensions de leur grandeur, et un univers particulier qu’ils se sont empressés d’enfermer dans leurs lois, de peur qu’il n’en sorte. Puis ils enseignent ces inepties aux enfants, mais en faisant d’abominables grimaces d’inquiétude toutefois, parce qu’ils savent fort bien que des mensonges aussi énormes ne peuvent tenir longtemps. Ces hommes-là sont dépourvus de raison ! Pourtant ils sont toujours interrogés et écoutés, parfois vénérés... Ils tiennent ainsi le monde dans leur main.
La réalité
Si un rocher se détache de la montagne et roule jusque dans la plaine où il s’arrête, peut-il se trouver ailleurs que là où il s’est arrêté ? Il ne le peut ; parce que sa forme, son poids, son aspérité, sa place initiale, sa vitesse acquise ; ainsi que le relief, la consistance du sol et tout ce qu’il a rencontré sur sa route n’ont pu le conduire ailleurs, sinon il serait allé ailleurs. Il est donc forcé d’être où il se trouve. Si maintenant on lance une poignée de petites boules en direction d’un trou dans lequel l’une d’elles finit par tomber, celle-ci y tombera-t-elle par hasard ou parce qu’elle y est également obligée ? Tout comme le rocher, elle ne peut aller ailleurs et ne peut éviter de tomber dans le trou. Maintenant si l’on bâtit une maison, celle-ci existe-t-elle par hasard ou par volonté pure ? Elle existe par volonté. Ces trois exemples montrent à l’évidence que les choses sont obligées d’exister telles qu’elles sont. Rien de ce que l’on voit ne peut être autrement ; sinon ce serait autrement, et toujours obligé d’être tel quel.
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Il est pour cela incontestable que chaque chose a une raison d’être, là-même où elle se trouve, et que son existence est forcée – Le hasard n’existe donc en rien – Il n’est pas une science, ni la Science, il n’est qu’un mot refuge et non une explication. Mais puisque les savants l’invoquent pour tout et font cependant des œuvres par raison, des œuvres pensées et réfléchies, comment ne s’aperçoivent-ils pas alors que si c’est le hasard qui les a fait eux-mêmes, celui-ci est forcément intelligent ? Je le dis différemment : puisqu’ils affirment être les fruits du hasard, alors que leurs œuvres sont les fruits de leurs réflexions, ne faut-il pas comprendre qu’à travers eux le hasard se dote lui-même d’intelligence, de raison, de volonté et de desseins ? S’il n’en est pas ainsi, alors il faut admettre que ces êtres hasardeux font des œuvres par hasard, c’est-à-dire sans réfléchir et sans but. Aussi, que ce soit par leurs travaux ou par leurs propos insensés, les scientifiques sont des êtres irresponsables, montrant qu’ils sont fort dangereux. Ils doivent pour cela s’en aller avec tous ceux qui, comme eux, ne saisissent pas que le hasard ne prend corps que dans l’esprit de celui qui ne comprend pas ; et que c’est en raison de cette infirmité de conscience qu’il s’en fait sa science, son refuge, son Dieu. Peut-il alors respecter la Terre et ses habitants ?
C’est pour ces raisons évidentes que Dieu a demandé à l’homme de ne point manger l’arbre de la connaissance, car ceux qui le font avant l’heure veulent rivaliser avec Lui. Ce qui est la pire chose qui puisse arriver à l’homme ; parce que, changer la nature des choses et des êtres ébranle l’ordre originel et voue le monde à disparaître – On ne peut pas domestiquer la Nature, on ne peut que la détruire – C’est pourquoi, et bien que l’esprit puisse tout sonder jusqu’aux profondeurs de Dieu, la curiosité humaine ne doit point amener à modifier ce par quoi l’on vit, comme le font avec insolence ceux que vous connaissez. Sont-ils plus que le Créateur pour modifier ses œuvres ? Puisque l’homme n’a rien créé et qu’il existe lui-même indépendamment de sa volonté, il ne doit en aucun cas transformer la Nature qui est la source de son être. Car, la vie, c’est la conscience et l’amour des œuvres de l’Éternel, ce n’est pas ce qui les détruit.
La vie future
Quoique l’humanité soit fort jeune sur la Terre, elle est cependant sur le point de mettre fin à toute vie par ses activités nuisibles. Mais dès que ceux qui font fi des êtres auront disparu à jamais du monde, le monde pourra continuer librement son chemin. Tous les anges du ciel connaissent ce chemin, qui est aussi le leur, parce que les étoiles suivent la même voie avec leur propre monde. Cela est ainsi, parce que les étoiles qui s’éclairent se retrouvent au bord de la Galaxie, puis elles se dirigent lentement vers le centre de cette dernière où elles disparaissent lorsqu’elles ont épuisé leur matière. Durant ce déplacement, les étoiles changent de taille, de couleur et de température. C’est ce qui fait changer le monde qu’elles éclairent tout au long de leur parcours. C’est pourquoi je dis que tous les anges connaissent ce chemin.
Nous verrons, en effet, que quand Neptune, puis Uranus, puis Saturne, puis Jupiter deviendront étoiles tour à tour, elles feront augmenter à chaque fois le diamètre apparent du Soleil auquel elles sont attachées. Ainsi le Soleil finira par devenir lui-même une étoile géante. Sa lumière, sa chaleur et sa couleur seront alors plus douces. Par conséquent, notre monde changera d’autant et aura un aspect différent de celui de nos jours. Si donc nous regardons le monde en bas de la Roue et
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là où nous sommes, il a l’aspect que nous connaissons. Mais si nous l’observons lorsque le Soleil sera une étoile moyenne, il a un aspect autre, et autre encore lorsque le Soleil sera une étoile rouge géante. La Terre connaîtra ainsi des mondes différents. Et il en est de même pour tous les mondes du ciel. C’est pourquoi l’Écriture dit :
Toute famille de la terre tire son nom des familles du ciel.
Cela signifie également que les étoiles existent pour qu’Adam et Eve apparaissent sur l’un de leurs astres et deviennent anges au temps marqué.
Dans la deuxième partie du livre, ces changements solaires et ces mondes à venir sont représentés par une spirale. Celle-ci guide tous mes propos sur l’existence, parce qu’elle illustre aussi les renaissances successives de l’âme humaine qui se produiront lors de ces variations. On s’en instruira. Quiconque comprendra alors que la raison d’être des astres est de produire des âmes qui sont les demeures de Dieu partout dans l’univers, car tout est créé par Dieu, pour lui-même. C’est pourquoi je dis que vous n’êtes point : vous, mais : Lui.
L’origine de la vie n’est donc pas à rechercher ici bas, car elle existe de toute éternité partout dans l’univers, et se manifeste sur chaque Terre nouvellement formée. Ne sachant qu’il en est ainsi, l’homme ne parvient toujours pas à savoir qui il est, ni d’où lui vient l’esprit qui le distingue des autres créatures. Pensant alors qu’il est né pour mourir et non pour vivre éternellement, il marche le dos courbé et souffre continuellement, parce qu’il craint la mort. Mais l’homme n’est pas qu’un corps mortel. Il est d’abord une âme de laquelle remonte son esprit. L’âme est le fruit du vécu, le témoin de ce que l’on vit, destinant Adam et Eve à la vie éternelle par des renaissances successives qui seront relatives aux changements solaires que l’on a évoqués.
Une âme, qui mérite de poursuivre son existence, vivra dans toutes les époques se trouvant sur le chemin de vie dont on vient de parler. Mais jusque-là, sans la connaissance du sidéral, l’homme ne comprenait pas l’existence ni la raison d’être de son âme, d’autant qu’il ne pouvait fondre sa vie dans celle de l’univers. Se demandant alors s’il restait quelque chose de sa personne après sa mort, il se laissait tenter par toute chose. Mais le livre de vie de l’Agneau l’éclairera. Il saura alors pourquoi Dieu l’a appelé dans le monde des vivants.
Pour le moment, Adam et Eve ne savent pas encore qu’il faut tout l’univers pour qu’ils existent, et tout ce qui provient d’en haut pour qu’ils soient animés de vie. C’est pourquoi l’homme recherche toujours l’origine de la vie sur Terre, et croit pouvoir un jour donner lui-même la vie aux instruments qu’il se fait... Il pense également qu’à l’aide de quelques médecines, il pourra un jour vivre éternellement par son corps. S’estimant au-dessus du Créateur, ses jugements sont inversés dans tous les domaines de la science. Aussi il ne comprend pas que la mort du corps est indispensable pour mettre un terme aux âmes qui ne méritent plus d’exister. Cette notion de mérite lui échappe, car il ne se sent pas concerné. Alors il croit pouvoir faire tout ce qu’il lui plaît, sans en être affecté.
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(15) Puisqu’il n’y a aucune parcelle de l’univers qui ne soit matérielle, y compris l’espace, il est certain que l’âme est matérielle et que tout ce que l’on vit s’inscrit dessus comme sur un livre. L’essentiel n’est pas alors de savoir où elle se trouve dans le corps, ni quelle forme Dieu lui donne. Il convient mieux de comprendre sa réalité et sa destinée.

Voici le souffle de Dieu descendant d’en haut sur Terre pour créer l’homme et l’animer de vie, et la façon dont l’esprit se forme à partir de lui. Ce que l’on reçoit du ciel, sous forme d’ondes subtiles, se compare aux écritures déjà imprimées sur l’âme avec ce que l’on a vécu, et forme l’esprit qui remonte de soi. D’où la nécessité de vivre depuis l’enfance dans le milieu naturel où tout est vrai. En effet, si les écritures de l’âme sont entachées de mensonges et d’actes crapuleux, il est certain que l’esprit qui remonte d’elle est inapte à saisir la vérité, car une telle âme est morte. Alors que si elle est inscrite de choses bonnes et véritables, elle fait écho à ce qui descend d’en haut sans le déformer. Elle est alors vivante.
Veillez donc à ne pas perdre votre âme, qui est votre trésor le plus précieux. C’est en raison de cela que Jésus dit :
Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?
Pour l’homme, rien n’est en effet plus précieux que son âme qui le destine à la vie éternelle. Aussi, voyez que quand on vient au monde, on ne se dirige pas vers la mort chaque jour mais qu’on entre dans la vie pour toujours. Si donc vous m’écoutez et marchez avec Dieu, vous n’aurez plus la crainte de vieillir ; au contraire, vous serez heureux de le faire pour parachever les écritures de votre âme. Et vous ne craindrez plus la mort. Car, désormais, vous savez que l’âme est
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comparable à une graine qui donne naissance à une nouvelle plante au moment favorable. L’âme est intemporelle et indestructible. Elle traverse ainsi les âges dans l’inconscience, jusqu’au jour où elle s’entoure à nouveau d’un corps de chair qui lui est nécessaire pour vivre. Ainsi, lorsqu’on meurt, on ouvre aussitôt les yeux dans un autre monde éclairé par un Soleil nouveau ; car l’âme passe d’un monde terrestre dans un autre monde terrestre plus éloigné, sans être consciente du temps qui les sépare. Enseignés de l’univers, vous le comprendrez.
A quelle œuvre peut-on comparer l’âme humaine ? Pensons qu’elle est un corpuscule, mais semblable à un support indestructible portant des images, des sons, des paroles et des mouvements qui s’impriment par les ondes, et pouvant être restitués à volonté à l’aide d’un appareil conçu à cet effet. Comparons alors le corps humain à cet appareil. N’entendez pas cependant que l’homme sache faire un tel instrument à la fin des six jours et que Dieu ne sache le faire depuis toujours ; car c’est Dieu qui crée l’homme. Et l’homme sait produire de tels appareillages parce qu’il est lui-même ainsi fait dans la perfection.
Avec la connaissance, j’ai vaincu la mort. Et vous vaincrez la mort avec moi si vous persistez à m’écouter, car je suis envoyé sur Terre pour garder éternellement vivante la postérité d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. C’est pourquoi j’ai dit que ceux qui faisaient partie du peuple de la promesse et qui sont morts reviendront à la vie au temps favorable, comme reviendront ceux qui mourront dans le sanctuaire, qui est le royaume de Dieu.
Méfiez-vous alors de ceux qui disent : nous n’avons qu’une seule vie, faisons ce que nous voulons ! Car avec une telle ignorance, ils transgressent ouvertement tous les commandements de la loi, ayant pour objet de garder les hommes debout. Étant devenus immoraux, ils mentent, commettent l’adultère et répudient ; ils se souillent, dérobent, oppressent, tuent et détruisent tout ! Devraient-ils alors vivre éternellement ? Déjà sortis du mérite de la vie, qu’ils se corrompent donc encore; car, eux, n’auront effectivement qu’une seule vie.
Si la Terre était parfaitement lisse, imaginez-vous tout ce que l’on pourrait écrire dessus avec une plume et de l’encre ? On peut, avec des ondes, en écrire autant sur l’âme, qui n’est peut être qu’une particule, qu’un neutron, Dieu le sait. Mais une première vie n’écrit qu’une infime partie de ce qui s’écrira tout au long de la grande spirale. C’est pourquoi, loin de l’avoir achevée, vous commencez juste l’histoire de votre vie. Ce qui ne peut être le cas de ceux qui n’ont pu résister à la tentation qui est descendue sur la Terre pour éprouver les habitants. Ne tremblez pas de frayeur cependant, à cause de vos péchés, vous les circoncis. Parce que si vous me saisissez aujourd’hui, cela signifie que ces péchés n’étaient pas de nature à anéantir votre âme. Ils vous sont pour cela pardonnés.
Le temps et la durée de vie
Veillez alors à ne plus vous sentir à part de la Terre. Sinon, pareillement à ceux qui règnent, vous ne pourriez avoir de respect pour elle et tout ce qu’elle produit avec générosité. Attachez-vous de préférence à saisir qu’on ne peut naître vivants d’astres qui seraient morts, et que de ce fait la Terre est vivante.
Or, puisque les astres ont une vie propre, ils travaillent intérieurement et extérieurement comme ce sera démontré. Pour l’instant, sachez que leur travail
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L’interprétation de la science
extérieur consiste à tourner sur eux-mêmes et autour de leur étoile qu’ils sollicitent et activent pour s’en nourrir. C’est ce que font les planètes autour du Soleil. La Terre tourne sur son axe en vingt-quatre heures et autour du Soleil en une année. Et l’horloge que l’homme se fabrique n’indique nullement le temps qui passe, mais seulement le mouvement de rotation de la Terre sur son axe et autour du Soleil. Elle ne montre que la vitesse et la durée avec laquelle la Terre tourne, et duquel mouvement tout le monde dépend. En raison de cela, on sait que le temps n’existe pas en soi. Comment existerait-il, puisqu’il n’est que la mesure du mouvement d’un corps matériel ? N’ayant aucune consistance, le temps ne passe nullement. C’est vous qui passez sur une Terre qui passe à la même vitesse, mais qui dure plus longtemps.
Pour uniformiser et mécaniser le monde, l’homme se fit des unités de mesure auxquelles il se référa. Et le temps est l’une d’elles. Mais puisque le temps n’a pas de consistance, c’est-à-dire aucune réalité matérielle, il faut s’abstenir de mesurer avec lui. Il faut aussi abolir toutes les autres unités de mesure, parce que quand on mesure on ne connaît que la mesure et non la chose mesurée... Avec quoi pourrait-on mesurer les profondeurs illimitées de l’univers, ainsi que son éternité ? Peut-on également mesurer la raison d’existence des choses avec un instrument ? Utilisez seulement le bon sens, et vous ne vous tromperez pas.
Ne confondez donc plus l’outil que l’on utilise pour cultiver avec ce que l’on cultive. Mesurer, calculer ou rechercher la précision n’est que dispersion de l’esprit et éloignement certain de la compréhension, parce que l’univers n’est point composé de nombres, de calculs et de choses précises, mais seulement de raisons d’existence. Pour cela, l’univers, qui comprend l’espace et les galaxies, n’est nullement mesurable ou quantifiable.
Il est incontestable que ce n’est pas en mesurant la durée de vie d’un homme qu’on empêchera cet homme de passer sur Terre ; parce que le corps, qui est un corps fini et parfait, ne peut changer de formes. De ce fait, il ne peut suivre indéfiniment le travail de la Terre qui, avec le Soleil, change continuellement les conditions de vie des êtres.
Passer, c’est naître et vieillir, puis abandonner son corps. Car, s’il n’y avait point de vieillesse, il n’y aurait point de jeunesse évidemment. Que vaudrait alors la vie dans ces conditions ? Non, la vie ne s’entend pas sans le vieillissement et la disparition du corps qui est nécessaire pour sanctionner les âmes imméritantes et permettre aux autres de poursuivre leur chemin par des renaissances successives. Sachez alors que le vieillissement est l’une des perfections de la vie, et non un scandale comme le soutiennent les intelligents.
Il est encore une chose communément admise dans cette fin des siècles, c’est cet immense mensonge de plus de la part des scientifiques qui affirment avoir augmenté la durée de vie de l’homme de plus de trente ans ! De quarante ans, disent-ils, qui était sa durée de vie autrefois, nous l’avons portée à soixante-quinze ans aujourd’hui ! A la suite de quoi, vous dites : les scientifiques sont des dieux ayant le pouvoir de rallonger la vie des créatures ! Soutenons-les dans leurs recherches qui aboutiront à la vie éternelle, pour les bons comme pour les mauvais !
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L’interprétation de la science
Et moi je vous dis que leur affirmation est une vanité et une confusion de plus car, dans les temps antiques, la durée de vie des hommes était égale à celle d’aujourd’hui. Moïse en témoigne dans le quatre-vingt-dixième psaume, lorsqu’il prie le Père de tourner ses regards sur eux. Il dit :
Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons nos années s’évanouir comme un son. Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.
Puisque Moïse mentionne clairement que la durée de vie des hommes était autrefois de soixante-quinze ans en moyenne, et non de quarante ans, comment alors les scientifiques de ce jour osent-ils prétendre l’avoir portée à soixante-quinze ans ? Encore un peu, et ils affirmeraient sur les toits que les êtres sont les ouvrages de leurs mains !
Sans eux et tous ceux qui, comme eux, imposent leurs règles aux peuples, la durée de vie serait aujourd’hui de cent vingt ans. C’est ce que Dieu dit dans l’Écriture car, depuis la stabilisation de sa distance au Soleil, la Terre n’a cessé d’améliorer les conditions de vie. Tenez-vous alors éloignés de ceux qui confondent la science du Créateur avec laquelle on existe, avec celle des savants par laquelle on périt.
Sachez également qu’avant Moïse les hommes déterminaient leur âge en années lunaires. A chaque nouvelle lune, ils ajoutaient une année au nombre de leurs années. Il suffit alors de diviser, disons, par treize (les treize mois lunaires) pour comprendre qu’Adam qui vécut neuf cent trente ans selon l’Écriture, vécut un peu plus de soixante et onze de nos années actuelles. Seth vécut neuf cent douze ans, soit : soixante-dix ans. Enosch vécut neuf cent cinq ans, soit : soixante-neuf ans et six mois. Et ainsi de suite pour tous les âges donnés en années lunaires.
Mais cessons de parler de ces âges que vous aviez probablement saisis dans leur durée effective. Allons plutôt explorer les profondeurs de l’univers pour voir les mondes qui s’y trouvent. Cela changera vos regards et votre esprit sur la réalité.
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Les mondes de l’univers
L’esprit et la matière n’étant point séparables, la science des Écritures et la science de l’univers sont ensemble une seule et unique science. Les prophètes la connaissaient. C’est pourquoi, et bien qu’ils eussent écrit le Livre il y a des milliers d’années, ils parlent déjà du globe de la Terre, ou du cercle de la Terre pour montrer qu’elle est ronde ; de l’atome de la poussière, indiquant qu’il y a plus petit que ce que l’on voit ; des étoiles et leurs astres, signifiant que les étoiles ont des astres comme le Soleil a les siens, et que notre monde n’est pas une exception. Ils parlent aussi de la Roue remplie d’yeux en dedans et en dehors, montrant la Galaxie entièrement habitée ; des liens des pléiades et des cordages de l’Orion, révélant les attaches matérielles des astres ; et d’autres choses encore qui témoignent de leur grand savoir.
L’espace et les galaxies
Il n’est pas indispensable d’observer ce que renferme l’univers avec des télescopes, parce qu’il ne peut être pressenti et démontré que par son seul côté matériel. Pour le saisir pleinement, il faut comprendre d’abord qu’il est un volume entièrement composé de matière ; c’est-à-dire qu’il est le contraire du vide. En effet, tout comme le temps, l’espace n’existe que par la matière qui le forme. C’est pourquoi j’ai dit qu’entre les astres et entre les galaxies, l’espace est un volume tout en matière éthérée. On est certain qu’il en est ainsi, parce qu’un volume ne s’entend nullement par des formes ou par des limites, mais uniquement par la matière qui le compose et au sein duquel il y a des distances, des intervalles. Il est pour cela fort aisé de voir que l’espace intersidéral et intergalactique est un volume intégralement matériel, ne serait-ce que par les distances qui séparent les astres et les galaxies. Mais bien d’autres choses nous montreront que l’espace est entièrement formé de matière éthérée et subtile à l’origine des particules qui composent les astres, et ces derniers les galaxies.
Pour qu’il n’y ait pas de confusions dans vos esprits, sachez pour toujours que les galaxies qui meublent l’espace de loin en loin sont des roues composées d’étoiles avec leurs astres, et de nuages de vapeurs et de poussières provenant de leur travail. Avec la famille solaire, nous sommes à l’intérieur de l’une de ces roues et parmi les
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mondes qu’elle renferme et qui sont aussi nombreux que les étoiles. Ces mondes sont la raison d’être des galaxies qui remplissent l’espace.
Pour savoir ce qui se déroule au sein des galaxies, donnons ici quelques explications succinctes sur leur composition. Sachons d’abord que, comme les êtres se renouvellent, les astres qui composent une galaxie se renouvellent pareillement. C’est pourquoi une galaxie est le plus grand corps constitué par la matière qui s’intègre et se désintègre en permanence, par l’activité électromagnétique des astres qui sont des masses aimantées. Nous verrons qu’un astre est une sphère dont la partie métallique occupe quasiment tout le volume, et que cette sphère est aimantée par l’astre duquel elle descend.
L’aimantation est une activité, un mouvement de matière qui forme d’abord la magnétosphère de l’astre, puis les électrons qui constituent les lignes de force et les anneaux encerclant cet astre. La magnétosphère est l’essence de l’espace qui descend sur l’astre en se condensant et en faisant pression sur tous les corps. Cet apport d’essence occasionne ensuite la formation des lignes de force qui partent d’un hémisphère et arrivent sur l’autre après avoir formé des anneaux dans l’espace. Ces anneaux invisibles encerclent l’astre de loin en loin, à l’aplomb de l’équateur. Et ce sont eux qui finissent par donner naissance à d’autres sphères aimantées, plus petites, qui sont leurs satellites. Ceux-ci croissent à leur tour, et deviennent des astres à part entière. Un enfant pourra en saisir les explications.
Pour l’instant, retenons seulement que les astres qui constituent une galaxie sont des masses aimantées ayant chacune une magnétosphère. Ces magnétosphères, qui se font sentir très loin dans l’espace, s’ajoutent les unes aux autres pour n’en former plus qu’une seule et immense qui entoure la galaxie. Inversement à cela, les étoiles de cette galaxie brûlent et se consument en rendant à l’espace l’essence qui leur a donné corps. C’est ce qui constitue le vent solaire et le vent de toutes les étoiles qui forment ensemble un très grand souffle galactique et une immense lumière. Cela étant, les galaxies sont entourées à la fois d’une magnétosphère (qui est comparable à une aspiration) et d’un souffle (qui est comparable à une expiration), car la magnétosphère est l’essence qui arrive sur elles, et le souffle est l’essence qui en repart. La magnétosphère est l’apport de matière, qui fait partie de l’INTÉGRATION. Le souffle est la dépense de matière, qui fait partie de la DÉSINTÉGRATION. Apport et dépense continuels de la matière donnent existence aux galaxies qui, de la sorte, se renouvellent perpétuellement.
Naissance et formes des galaxies
Comme la particule naît d’une autre particule et l’astre d’un autre astre, la galaxie naît pareillement d’une autre galaxie. Il s’agit d’abord d’un amas d’étoiles qui, tel un embryon, se forme au sein de la roue, puis en sort et se développe ensuite. Lorsqu’un amas se détache de la branche d’une galaxie qui lui donne naissance, il a la forme d’une boule qui tourne sur son axe, et qui prend peu à peu une forme aplatie. Ce mouvement de rotation, que la petite galaxie acquiert, est dû aux étoiles qui s’éteignent en son centre ; parce que le grand vide occasionné par la disparition soudaine de l’immense magnétosphère d’une étoile qui s’éteint, se comble aussitôt par les étoiles environnantes. Cela forme une aspiration, une force motrice qui entraîne les étoiles vers cette région où elles disparaissent lorsque leur masse est entièrement consumée. Une étoile se consume, et vient le moment où elle est
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Les mondes de l’univers
entièrement consumée. Mais la durée mise pour se désintégrer est infiniment plus longue que celle qu’il lui fallut pour se former.
(8) Tout ce qui est dit sera mis à observation. Pour l’heure, notons que c’est la disparition des étoiles géantes et âgées qui entraîne les autres étoiles vers le cœur de la Roue. Ce mouvement fait aussi tourner la Galaxie sur elle-même et forme ses branches qui s’enroulent en spirale. Et par la force centrifuge qu’elle exerce, cette rotation crée aussi la séparation des étoiles d’inertie différente. En raison de cela, on doit se représenter les familles lourdes en masses (telle la famille solaire) dans le tiers inférieur, les familles moyennement lourdes dans le tiers du milieu, et les familles légères dans le tiers du centre, formant le bulbe de la Galaxie. Il en est ainsi, parce qu’une famille stellaire s’allège en masses au fur et à mesure que ses planètes destinées à briller la quittent. La famille solaire connaîtra cet allégement progressif, lorsque Neptune, puis Uranus, puis Saturne, puis Jupiter deviendront étoiles et la quitteront chacune à leur tour.

Voici notre Galaxie, vue sur la tranche. Cette image nous fait prendre conscience qu’une telle magnificence ne peut exister dans l’espace sans raison, sans but, sans volonté et sans dessein. Toutefois, si grande soit-elle, elle n’est qu’un petit point lumineux parmi les myriades de myriades de points semblables répartis dans l’espace illimité. Mais elle apparaîtrait telle qu’on la voit ici si l’on en sortait et qu’on la regardait de l’extérieur. Imaginons alors que nous nous en éloignions avec la Terre, jusqu’à ce qu’elle nous apparaisse ainsi sur l’horizon. Elle est si grande qu’il faut tourner la tête vers la gauche puis vers la droite pour voir ses extrémités. Ainsi sa magnificence nous apparaît.
Depuis le bord jusqu’au Soleil, il s’agit d’une petite distance dans laquelle nous trouvons les mondes du genre animal, comme ceux qui nous précédèrent sur la Terre, et celui des hommes. Et à partir du Soleil jusqu’au centre, il y a, dans cette grande distance, les mondes d’anges dans lesquels nous entrons avec la famille
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Les mondes de l’univers
solaire qui se dirige vers le centre de la Roue. Mais partout où nos regards se portent, il y a des terres avec de la verdure, des mers et des êtres. Car dans cette immense maison, il n’existe pas un seul endroit où il n’y a pas de créatures vivantes, pas d’étoiles qui brillent en vain et inutilement.
Les profondeurs de l’univers
Si nous pouvions voir notre Galaxie couchée au-dessus de l’horizon, comme si nous en étions sortis avec la Terre et que nous la regardions de loin, n’est-ce pas le plus grand et le plus beau spectacle auquel nous assisterions ? Imaginons alors qu’avec la Terre seule nous partions plus loin encore dans l’espace intergalactique, jusqu’à ce que nous nous trouvions à mi-distance de la galaxie voisine vers laquelle nous allons. Depuis cet endroit, cette galaxie et la nôtre sont de même taille et fort petites à nos yeux. On remarque alors qu’on ne distingue plus leurs étoiles. Nous ne voyons que la lumière générale des deux galaxies et non leurs étoiles que nous ne pouvons plus distinguer. Partout où nous regardons dans l’espace, nous apercevons des points lumineux semblables. Ces points ne sont pas des étoiles mais des galaxies, des myriades de galaxies en tous sens et de loin en loin qui occupent tout le volume de l’univers. Quel spectacle !
Maintenant éloignons-nous à volonté de nos deux galaxies, et allons à la rencontre des suivantes aussi vite que nous le ferions en marchant sur les pierres d’un gué. Avançons ! Avançons ! Et faisons-le pendant mille de nos années ! Durant tout ce temps, jamais nous ne rencontrons de fin, et jamais nous ne sommes dans le néant où il n’y a point de lumières visibles, car partout les galaxies luisent au loin. Éloignons-nous encore, toujours en ligne droite, et pendant cent millions d’années cette fois ! Nous ne nous heurtons jamais à une barrière, nous ne rencontrons jamais de mur, car il n’y a ni limite ni bord ni fin. Les points lumineux sont toujours devant nous. On en aperçoit ici et là, formant des traînées dans l’espace, mais il y en a partout ! Cela fait maintenant cent millions d’années terrestres que nous avons perdu de vue notre Galaxie, et nous avançons toujours... toujours... toujours... L’univers, c’est toujours.
En revenant maintenant doucement sur Terre, on comprend mieux ce qu’est l’éternité dans ce voyage car, si elle n’existait pas, avec quoi pourrions-nous limiter le volume et la durée de l’univers ? Avec le mot fin ? Il suffit d’imaginer des limites pour s’interroger immédiatement sur ce qui les forme ou sur ce qu’il y a derrière, car l’esprit ne peut s’arrêter à des limites. Aussi, partout où nous étions, Dieu se trouvait. Et c’est avec ses yeux que nous regardions l’immensité durant notre déplacement qui nous a fait côtoyer des myriades de mondes vivants, des myriades de mers remplies de peuples, de navires, et de prairies dans lesquelles paissent les troupeaux. Mais, là-bas, où était notre référence pour nous situer dans l’immensité ? Que valaient notre heure et notre année terrestre dans ces lointains espaces ? Nous étions seuls avec l’Esprit céleste, sans autre repère que les points lumineux s’étendant à l’infini, dans toutes les directions.
Puisqu’on ne peut faire un volume de vide... il est certain que vous n’avez point voyagé au sein de l’espace dépourvu de matière, mais dans l’essence avec laquelle le volume spatial et les astres se forment. Aussi, écoutez-moi ! Au milieu de toutes ces roues où vous étiez allés, et qui sont composées de myriades d’étoiles avec leurs astres, pensiez-vous vraiment qu’une seule de ces étoiles (notre Soleil)
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Les mondes de l’univers
éclairait un monde vivant ? Aviez-vous le sentiment que toutes les autres étoiles brillaient vainement et inutilement dans le ciel ? Quand nous démontrerons que ce sont les planètes qui font briller les étoiles, personne ne pourra plus croire qu’une seule de ces planètes (la nôtre) est habitée parmi ces myriades de roues. Ce voyage, qui éclaire l’esprit sur les profondeurs de l’univers, fait de lui-même prendre conscience que le Soleil n’est pas l’Étoile, ni la Terre la Planète de l’univers, mais qu’ils ne sont que des astres parmi d’autres astres semblables qui composent la Roue.
Mouvement et déplacement des galaxies
Le mouvement de rotation de notre Galaxie ne peut nous apparaître depuis la Terre. Cependant, en nous trouvant vers le bord (dans le tiers inférieur) et loin du centre de cette grande roue, nous nous déplaçons dans l’espace à une vitesse inouïe ! Et les distances que nous parcourons sont effrayantes ! En nous déplaçant de la sorte, comme sur un cercle, nous nous éloignons constamment de certaines galaxies et allons à la rencontre d’autres. Celles dont nous nous éloignons à vive allure nous apparaissent forcément plus rouges que blanches, tandis que celles dont nous nous approchons nous apparaissent plutôt bleues que blanches, parce que la vitesse de notre déplacement fait varier leur couleur à nos yeux. Or, ce phénomène du changement de couleur aggrave considérablement le défaut de vision des savants. Car, en voyant les galaxies s’éloigner d’eux, alors que ce sont eux qui s’éloignent d’elles, ils ne peuvent s’empêcher d’en conclure que l’univers est en expansion... C’est ce qu’ils enseignent.
En nous trouvant près de l’extrémité d’une branche courbe, nous voyons davantage les roues desquelles nous nous éloignons que celles vers lesquelles nous allons. Et c’est en raison de notre propre déplacement que les savants voient l’univers comme une gigantesque boule constituée de galaxies qui ne cessent de s’éloigner les unes des autres, poussées par le souffle de l’explosion initiale qui les aurait formées. Mais s’il en était ainsi, ne faudrait-il pas que l’espace où cette expansion se produit soit illimité ? Ce qui n’a pas de limite est forcément éternel. Seul l’espace serait éternel à leurs yeux ? Qu’est-ce qui forme cet espace selon eux, et jusqu’où l’imaginent-ils ? Fait-il partie de l’univers ou n’en fait-il point partie ? Ne leur faut-il pas répondre à ces questions ?
Par ailleurs, si on s’éloigne rapidement et à volonté de leur immense boule de galaxies (qui est la totalité de l’univers pour eux), on finirait forcément par la voir grosse comme un amas d’étoiles, puis comme la Terre, puis, plus loin encore, comme un petit point qui réduirait réduirait encore jusqu’à disparaître des regards... Qu’est-ce donc que ce minuscule et étrange univers au milieu de l’espace illimité, et semblable à un grain de sable qui disparaît rapidement des regards ? N’est-il pas un défi à la raison ?
Non, l’univers n’est pas une petite chose locale et temporaire qui existerait à partir d’une explosion du rien venant de nulle part, et qui se serait produite par hasard... Il est le domaine de Dieu qui n’a point de limites de profondeur et de durée, car vous avez vu qu’il existe partout et toujours, voyageurs célestes ! Vous ne pouvez donc pas avoir de vie propre, parce que vous avez la vie du Tout-Puissant en étant l’une de ses innombrables demeures. Comme aucun corps n’a de poids propre, aucune créature n’a de vie propre, sa vie étant celle de Dieu qui existe partout. Cette révélation vous donnera consistance et une raison évidente d’avoir des mains et des
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pieds autour d’un cœur. Croyez qu’il en est ainsi, parce que la vie existe où que l’on soit dans l’univers, et se manifeste sur toutes les planètes où il y a de l’eau liquide. Or, il sera montré qu’il y a autant de terres habitées qu’il y a d’étoiles ! Voyez alors que nous ne sommes point seuls mais nombreux dans l’éternelle immensité.
Les proportions des masses
Durant notre très long voyage, nous nous sommes aperçus que, si grandes soient-elles, les galaxies n’étaient en vérité que d’infimes points brillants dans le lointain. Et nous avons également remarqué que nous étions constamment au centre d’une sphère délimitée par ces points brillants encore perceptibles aux regards. Aussi, qu’il s’agisse d’un astre ou d’une galaxie entière, ces corps ne sont en vérité que des corpuscules dans l’immensité. Il en est ainsi, parce que dans le volume sans fin de l’univers, la dimension des objets n’est qu’une affaire de distance séparant les objets de soi. Ce qui se remarque aisément dans notre propre Galaxie, où les étoiles nous apparaissent comme d’infimes points brillants sur la voûte céleste.
Comment serait-il alors possible d’observer les planètes des étoiles depuis la Terre ? Nous ne pouvons y parvenir, car même Jupiter nous apparaît comme un petit point lumineux dans le ciel, alors qu’il est à notre porte. Nous l’apercevons parce qu’il est proche de nous. Mais s’il se trouvait aux confins de la famille solaire, nous ne le verrions déjà quasiment plus, car une planète ne renvoie que faiblement la lumière de son étoile. Il est pour cela inconcevable de pouvoir observer visuellement les planètes des étoiles, même les plus proches. Nous ne le pouvons, surtout que quand le disque d’une planète est entièrement éclairé par son étoile (comme la pleine lune) par rapport à nous, cette planète se trouve forcément à l’arrière plan de cette étoile. Aussi le peu de lumière renvoyé par ce point infime se fond dans la puissante lumière de l’étoile que nous observons. C’est pourquoi, même avec un grand télescope, il est impossible de remarquer les planètes des familles stellaires autres que la famille solaire.
La discrétion des anges
Connaissant fort bien la matière et la force qui composent ensemble l’univers, je dis que, quelle que soit son apparence, la force n’est autre que matière en mouvement. Il n’y a pas des forces, mais la force. Les ondes font également partie de cette force unique, car elles sont toujours des vibrations occasionnées dans la matière, des vibrations diverses qui se répercutent de loin en loin au sein de cette matière. C’est d’ailleurs parce que l’espace (le volume illimité de l’univers) est constitué d’essence que les ondes peuvent se propager et s’interpénétrer dans cet espace. Chose qui ne pourrait se faire avec des électrons, car, si petits soient-ils, ils sont des corps qui se heurteraient. Non, les ondes ne sont que vibrations de la matière, et non émissions d’électrons. Nous reviendrons sur les ondes en temps voulu pour les expliquer. Et là vous saisirez que tous les mondes du ciel sont reliés entre eux.
S’il en est ainsi, direz-vous, pourquoi alors les anges de la Roue ne se font-ils pas connaître ? Pour quelle raison ne se manifestent-ils pas, alors que nous pouvons aujourd’hui communiquer avec eux par les ondes ? Je réponds à cela que seuls les hommes de la Roue désirent communiquer avec d’autres mondes, et non les anges qui connaissent toute la vérité. Or, dans la Roue, les mondes d’hommes qui sont
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Les mondes de l’univers
approximativement dans notre temps et encore dans les ténèbres, se trouvent forcément à l’opposé de nous dans la Galaxie et fort éloignés. Il n’y a donc aucune possibilité de communiquer avec eux. Par ailleurs, vouloir communiquer avec d’autres mondes est l’expression de la grande détresse de l’homme ignorant qui, ne connaissant point encore la vérité, se sent seul et abandonné dans l’immensité.
N’ayant rien à leur dire, les anges ne cherchent nullement à communiquer avec les hommes. N’est-il pas écrit que le Fils viendrait vous conduire dans toute la vérité, au temps marqué ? Il est en effet nécessaire que ce soit lui qui vous conduise en elle ce jour-là, pour séparer les fils de ténèbres des fils de lumière. Il doit juger et mettre un terme au monde corrompu ; parce que la destruction quotidienne de la Terre et de ses habitants doit cesser pour laisser la place au sanctuaire et au règne de Dieu.
Le moment venu, le Schilo (le Christ) vient donc mettre un terme à toute autorité, toute puissance et toute domination sur chaque Terre où Dieu l’envoie. Toutefois, ce n’est point le même homme de chair et d’os qui arrive dans ces mondes, mais l’esprit de vérité, qui est pareil ici ou ailleurs dans l’univers et dans l’homme que Dieu suscite pour le servir. La vérité est unique. Et si les mots choisis pour la dire varient quelque peu d’un monde à l’autre, ils n’en expriment pas moins la réalité. Et tous entendent.
Ainsi, chaque monde du ciel voit un jour le Schilo arriver avec puissance, pour arrêter avec son doigt le train du monde allant à la perdition. Il le fait par l’écriture, en expliquant patiemment aux hommes ce qu’il en est exactement du réel. Le Fils unique est unique seulement dans le monde où il se lève. Car je viens de dire que le Père a autant de fils semblables qu’il a de mondes vivants dans son univers. Et ses fils se ressemblent en tout point, parce que Dieu est l’esprit qui les anime, l’esprit unique de vérité.
Les mondes du ciel qui se trouvent en amont du Soleil, sont donc tous passés par ce jour singulier de la venue du Christ. Alors il va de soi que les anges s’abstiennent de manifester leur présence, d’autant qu’ils ne pratiquent pas les ondes à la manière des hommes, et aussi parce que ce qu’ils pourraient révéler, le Fils le révèle. Non, aucun d’eux ne se substitue à celui auquel ils sont redevables de leur salut, comme le seront ceux qui poursuivront leur vie dans le royaume de Dieu.
Si donc les anges du ciel expliquaient eux-mêmes la vérité, ils anéantiraient forcément la mission du Fils qui consiste à vous éclairer, à vous séparer des boucs, et à sauver vos vies. Comprenez-vous que s’ils communiquaient avec le monde par les ondes, ils le feraient obligatoirement avec les scientifiques, les militaires, et autres chefs qui dominent les peuples ? Dans ce cas, ces hommes par qui vient la fin en sortiraient fortifiés et grandis, tandis que les pauvres gens humbles de cœur en seraient pour toujours leurs victimes. Il n’y aurait donc point de purgatoire. Alors les princes des ténèbres régneraient jusqu’à ce qu’ils amènent l’extinction de toute vie. Voilà pourquoi les anges du ciel ne se mêlent point de ce monde ni d’autres mondes, car étant eux-mêmes passés par le purgatoire, ils savent que le Fils viendra au temps marqué leur faire connaître la vérité et les sauver des puissances maléfiques.
Jusqu’à sa venue, la plupart des hommes se croient seuls dans l’immensité. D’autres imaginent l’univers peuplé de monstres se faisant la guerre en permanence,
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comme le font les hommes ténèbres de ce monde. Mais nul ne pense aux anges paisibles des deux sexes connaissant la vérité, parce qu’ils ne savent pas encore ce qu’est la raison d’être des astres, ni que les hommes saints deviennent anges le moment venu. Et tels vous étiez car, pour princes, vous aviez les enseignants du mensonge et les organisateurs de la destruction massive du monde. Comment alors auriez-vous pu savoir que les seuls monstres de la Roue sont ceux qui détruisent leur Terre et ses habitants ? Ils sont parmi vous. Ils règnent en vous tenant sous leur autorité. Et vous les connaissez !
Puisque le mal infirme la vie et l’arrête, alors que le bien lui laisse libre cours et la protège, lequel des deux doit vaincre l’autre ? Sont-ce les hommes qui conduisent le monde à sa ruine qui doivent régner sur la Terre ou ceux qui marchent dans les voies du Tout-Puissant ? Si donc ceux qui règnent aujourd’hui pouvaient communiquer avec les mondes du ciel, ou aller de monde en monde comme ils l’espèrent, ils agiraient sur eux comme ils agissent sur vous depuis l’antiquité. Qu’adviendrait-il alors d’un monde naissant, comme celui qui paraîtra autour de Jupiter, si les chefs des peuples, les trafiquants, les conquérants, les riches, les prêtres, les scientifiques et les militaires de notre planète pouvaient y accéder ? Ce monde lointain deviendrait leur victime comme notre monde l’est devenu, et il ne pourrait même pas arriver au jour où nous sommes ! C’est pourquoi Dieu ne permet pas à ce genre d’individus de communiquer avec les autres mondes, ni de se déplacer dans la Roue. Dieu les rejette, parce qu’ils ne furent que pour montrer le mal, le pousser à son paroxysme et disparaître à jamais.
Sachez également voir que ce qui se pratique aujourd’hui sur toute la Terre existe pour la venue du Fils et le changement de monde qui s’en suit. Rien n’y manque dans aucun domaine. Tout est prêt à me servir, et à servir Celui qui m’envoie. C’est pourquoi l’on me verra arriver dans le monde entier aussi vite que l’éclair, sans que quiconque ait le temps de s’y opposer et tel que Jésus l’annonce.
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Vous, les saints anges, vous êtes de la race du Père dans toutes les roues, car Dieu vous a créés à sa ressemblance. Ne doutez pas alors de ce que je dis sur votre nature divine, car les hommes qui deviennent anges sont Dieu ensemble dans tout l’univers. Et pour mieux en être conscients, mettez-vous à nu, et allez vous baigner encore et plusieurs fois dans l’espace intergalactique, au milieu des roues remplies de myriades de mondes vivants. Vous en reviendrez avec des regards plus clairs et de plus justes pensées sur les dimensions de l’univers, et de meilleurs sentiments sur les profondeurs de Celui qui vous donne l’être, le souffle et le mouvement.
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Observations du réel
L’étude des mondes de l’univers satisfera votre esprit qui aspire aujourd’hui à connaître la vérité. Mais l’homme ne peut comprendre que ce qui lui est donné de voir. Or, il s’aveugle lorsqu’il développe ses facultés dans une seule discipline, parce qu’il ne peut plus percevoir l’ensemble des réalités. Il peut alors devenir excessif et dangereux car, occupé par ce qu’il fait, son esprit ne peut plus définir ce que doit être la conduite de l’homme. Le bon sens le quitte, et la déraison l’emporte bien souvent. Il est donc utile que je vous montre les astres tels qu’ils sont et comme personne ne les a encore imaginés. Après quoi, vous saurez que le monde terrestre appartient au nombre des mondes célestes qu’il convient de connaître pour savoir qui nous sommes et comment nous devons vivre sur notre Terre bien-aimée.
Définitions du réel
Mais, il est fort difficile d’expliquer les choses célestes avec les mots du vocabulaire. En effet, tant que l’homme ignore que tous les astres du ciel sont des aimants (des corps solides par conséquent) qui naissent à partir d’autres aimants, et que leur activité est la force unique de l’univers, on ne trouve pas toujours les mots correspondants dans son vocabulaire. Pour y remédier, composons ce petit lexique qui facilitera la compréhension :
MATIÈRE : éther subtil, ou essence, qui constitue l’espace et les masses.
GALAXIE : roue composée de masses aimantées.
MASSE : particule et astre.
PARTICULE : aimant le plus petit, constitué d’essence.
ASTRE : aimant le plus grand, constitué de particules.
AIMANT : masse métallique dotée d’une activité électromagnétique, comprenant magnétosphère - lignes de force - anneaux.
MAGNÉTOSPHÈRE : essence de l’espace qui descend sur l’aimant en faisant pression sur les corps, et en donnant naissance à des corpuscules par condensation.
LIGNE DE FORCE : boucle formée par les électrons qui quittent l’hémisphère nord et reviennent sur l’hémisphère sud de l’aimant en passant dans l’espace.
ANNEAU : cercle d’électrons en orbite autour de l’aimant et provenant des lignes de force. Il est constitué de deux parties côte à côte, tournant en sens inverse.
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Observations du réel
ÉLECTROMAGNÉTISME : étude de l’activité des masses aimantées, que sont les particules et les astres.
ÉLECTRICITÉ : courant de la matière : magnétosphère - ligne de force - anneau.
CHAMP MAGNÉTIQUE : espace dans lequel l’activité de l’aimant se fait sentir.
FORCE, ÉNERGIE : mouvement de la matière.
TEMPS : perception humaine de la durée des phénomènes.
TEMPS TERRESTRE : les vingt-quatre divisions (heures) de la rotation de la Terre sur son axe, et les douze divisions (mois) de sa révolution (année) autour du Soleil, servant à mesurer la durée des phénomènes.
VITESSE : allure de déplacement ou de transformation d’un corps, pouvant être mesuré en temps terrestre.
ESPACE : volume d’essence, permettant existences et distances des masses.
INTÉGRATION : essence devenant masse.
DÉSINTÉGRATION : masse redevenant essence.
PESANTEUR : corps accusant la pression magnétosphérique.
APESANTEUR : corps échappant à la pression magnétosphérique.
ANTIPESANTEUR : corps s’élevant contre la pression magnétosphérique.
ÉTOILE : aimant principal activé par ses aimants secondaires.
PLANÈTE : aimant secondaire évoluant autour de l’aimant principal.
PLANÉTOILE : planète-étoile se préparant à briller : Neptune - Uranus - Saturne - Jupiter.
SATELLITE : petit d’une planétoile évoluant autour de celle-ci en la sollicitant.
NOVA : planétoile venant de s’éclairer.
NÉBULEUSE : nuage de vapeurs, de brumes et de cristaux s’éloignant d’une nova.
CHAMBARDEMENT : bouleversement créé dans la famille d’une nova (changement de position des planètes).
ONDES : vibrations diverses occasionnées dans l’essence, les fluides et les solides.
ASTÉROÏDES : corps solides évoluant dans l’espace et arrachés aux astres lors de collisions ou d’explosions volcaniques.
NUAGE GALACTIQUE : poussières, fumées et vapeurs provenant du travail et de la fin des astres.
CRÉATURE : être créé par l’Esprit céleste à partir des astres.
ESPRIT CÉLESTE : souffle de Dieu qui crée et anime les êtres.
HOMME : ange en formation.
ÂME : écritures du vécu, destinées à la vie éternelle.
ANGE : homme éclairé soumis à son créateur.
DIEU : Être suprême, Créateur et Maître de Son univers.
Ces mots éclairent l’esprit car, tirés du réel, ils montrent que l’univers est une immense force dotée d’intelligence et de raison.
Composition des galaxies
(3) Consacrée aux formations célestes et terrestres, la deuxième partie du livre démontrera que chaque étoile éclaire son propre monde et qu’elle brille grâce à ses astres. On saura alors qu’une galaxie est une composition de sphères métalliques aimantées, entourées ou pas d’un manteau, qui ont une activité variable selon qu’il s’agit d’un satellite, d’une planète ou d’une étoile. Elle est un corps composé, qui n’est pas figé mais toujours en travail, sans quoi elle n’aurait aucune possibilité d’existence. Ce travail est la continuelle INTÉGRATION – DÉSINTÉGRATION de la
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Observations du réel
matière que nous avons évoquée, nous montrant par ailleurs que le volume de l’univers est entièrement fait d’essence. Car il va de soi que ce mouvement de matière ne peut se faire que dans l’espace où cette matière est prise et restituée...
L’univers comprend à la fois l’essence de l’espace, et les galaxies sans nombre qui trouvent corps grâce à cette essence. L’essence est donc LA MATIÈRE. Les galaxies, au milieu desquelles nous avons précédemment évolué, sont ainsi comparables à des troupeaux d’astres qui paissent tranquillement cette essence qui sert à les former et à entretenir leur perpétuel renouvellement. Mais si dans un troupeau quelconque il y a plus de naissances que de disparitions, ce troupeau grandit d’autant ; et le contraire se produit s’il y a plus de disparitions que de naissances. Par conséquent, si ces deux phénomènes contraires ne sont pas d’égale importance, le troupeau grandit ou diminue. Mais s’il y a équivalence des naissances et des disparitions, le troupeau reste tel qu’il est. Un troupeau peut ainsi diminuer plus ou moins vite et augmenter ensuite. Il en est de même pour les galaxies qui se nourrissent de l’essence de l’espace. Il suffit alors d’en saisir une pour toutes les saisir, parce que l’activité électromagnétique ne permet pas l’existence de galaxies de nature différente.
Une galaxie renferme aussi des nuages de cristaux de glace, de poussières diverses et de fumées, ainsi que de nombreux corps errants, telles les comètes et les météorites. Ces nuages et ces corps ne sont nullement l’origine des astres comme l’enseignent les astronomes, mais les conséquences de leur travail et de leur disparition. S’ils ne sortent de la Galaxie, ce n’est point parce qu’ils sont attirés par les astres qui la composent, mais parce que l’immense magnétosphère générale qui entoure la Galaxie fait pression sur tous les corps qu’elle renferme. Cela sera démontré, car c’est grâce à la magnétosphère des astres que l’on pèse.
Ceci nous montre qu’il ne faut pas se tromper de côté sur l’origine des formations. Sinon on devient semblable à ceux qui ne démontrent que leur stupidité lorsqu’ils disent que ce sont les nuages de la Galaxie qui donnent naissance aux étoiles. Dans l’inversion de la réalité, ils n’ont pas leur pareil, car a-t-on jamais vu la fumée (les nuages) être la cause du feu (les étoiles) ! Un nuage de fumée est la conséquence du feu et non la cause ! Je vous le dis, s’ils s’imaginaient qu’il existe des astres carrés, ils finiraient par prouver leur existence, comme ils prouvent avec de longs mensonges le commencement et la fin de l’univers...
Mais avant d’étudier la naissance des astres, leurs mouvements réguliers, et voir comment ils s’échauffent, se développent, forment leur manteau, ainsi que les continents, l’eau, les volcans et l’atmosphère, il faut d’abord s’apercevoir, avec l’INTÉGRATION – DÉSINTÉGRATION perpétuelle de la matière, que l’univers n’est nullement chaotique comme le prétendent les savants, mais qu’il est au contraire stable, calme et d’une grande subtilité d’existence. Car tout ce qui est masses (les galaxies) est matière intégrée, et tout ce qui n’est pas masses (l’espace) est matière désintégrée. Il est stable par conséquent, car il y a autant de matière qui s’intègre que de matière qui se désintègre dans un même mouvement. C’est pourquoi seuls l’équilibre, l’harmonie et la constance règnent dans l’univers.
Aspect de la famille solaire
Pour avoir une meilleure vue d’ensemble de l’activité céleste, sachons que le Soleil avec ses astres (les planètes) était, dans les temps fort reculés, semblable à
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Observations du réel
Jupiter avec ses satellites qui l’entourent. Ces derniers croissent et se développent. Et quand ils auront atteint la taille et le nombre de nos planètes, l’atmosphère de Jupiter explosera, en créant d’une part le chambardement dans sa famille, et d’autre part en éclairant cet astre. Lorsque cela se produira, Jupiter sera alors une étoile nouvelle dans le ciel (une nova), et une famille semblable à la famille solaire. Il aura également une planète qui se couvrira d’eau et sur laquelle viendront les hommes. Mais en vérité, il sera le dernier à briller. C’est Neptune qui brillera le premier, puis Uranus, puis Saturne, et Jupiter en dernier. Car ces astres, qui sont des corps solides, ont une activité similaire qui les conduit doucement à devenir étoile. Tous suivent un processus identique et la même voie.
Nous verrons prochainement que les astres sont tous des aimants, et que ceux-ci sont composés d’une masse métallique entourée d’une magnétosphère, de lignes de force, et d’anneaux créateurs et nourriciers. Sans exception, tous les astres naissent des anneaux d’une planète qui se prépare à briller. Lorsqu’on perçoit ces phénomènes, il suffit alors d’étudier l’activité électromagnétique des aimants de la famille solaire pour voir que les autres familles stellaires de la Roue sont toutes comparables.
Il est donc indispensable d’étudier l’activité électromagnétique de l’aimant qui est la source de cette force incontestable avec laquelle tout existe et se meut. Mais il faut auparavant avoir à l’esprit qu’il n’existe qu’une seule sorte d’aimant et que, de ce fait, il ne peut y avoir qu’une seule sorte de particule et d’astre. Il n’y a que l’activité électromagnétique des aimants qui, pouvant être poussée à l’extrême comme sur le Soleil, donne à ces aimants des tailles et des aspects différents. Mais ils sont de même nature et uniques dans leur genre.
C’est pour cela que l’électron, le proton et le neutron, qui composent les atomes des astres, ne sont pas trois sortes de particules mais trois aspects de la particule unique qui change. Et il en est forcément de même pour le satellite, la planète et l’étoile. Car, particules et astres, sont des aimants qui changent de taille et d’aspect en fonction de leur activité. Or, comme il n’y a qu’une seule sorte d’aimant, c’est bien sur celui-ci que nous devrons nous pencher pour comprendre l’activité universelle, ainsi que l’univers entier. Et c’est ce que nous ferons.
Le courant créatif
Mais, pour pouvoir nous approcher de l’activité des aimants, il convient de remarquer d’abord que les choses existent dans un ordre qui n’est point réversible. Par exemple, l’enfant grandit pour devenir adulte, comme le fait aussi le petit satellite, et non le contraire. De même, c’est la planète qui devient étoile et non l’étoile qui devient planète. Pareillement, les étoiles s’en vont irrésistiblement vers le cœur de la Roue et l’ordre demeure en elle. Et l’image de la Galaxie nous montre que l’essence de l’espace descend sur elle, puis en remonte, en lui donnant corps. Pour qu’il y ait existence, il faut donc qu’il y ait COURANT DE MATIÈRE. Or, tout est sujet à courant.
Toute existence est à l’image d’un fleuve dont le courant est formé par ce qui l’alimente d’un côté et le consomme de l’autre. Ce qui est semblable pour un courant électrique ne pouvant se faire que par l’APPORT et la DÉPENSE continus de la matière qui le constitue. Des observations minutieuses nous montreront toujours que chaque
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Observations du réel
chose existe par le phénomène d’apport et de dépense, n’appartenant qu’au courant que voici :

Ici est représenté symboliquement le principe d’existence de tous corps fluides ou solides, organiques ou inorganiques. Cela concerne la galaxie entière avec tout ce qu’elle renferme, qui est en soi un corps composé se trouvant toujours entre l’APPORT et la DÉPENSE de la matière qui le constitue. Toute chose existe par ce phénomène simple et évident. Rien n’y est étranger. Et tout en vit.
On peut voir aussi à travers cette image l’inspiration et l’expiration des êtres, ou bien l’apport et la dépense des aliments qui les maintiennent en vie. On peut également imaginer la pluie dans l’apport, le fleuve dans le corps, et la mer dans la dépense. On peut encore se représenter la figure en position verticale et voir en elle un arbre avec ses racines dans l’apport, et ses feuillages dans la dépense des substances lui donnant corps.
Mais si l’on imagine qu’il s’agit d’un fleuve et que l’eau qui coule s’est glacée en partie, on remarque que les parties fluides se sont partiellement solidifiées, et que le restant de l’eau qui coule au contact de la glace fera augmenter le volume de cette glace, en supposant que le froid persiste ou augmente. On constate alors que les parties qui forment ce courant peuvent être fluides ou solides selon les conditions de température, et que les parties fluides peuvent augmenter le volume de la partie solide sur laquelle elles se soudent par un incessant apport. Ce qui, comme nous le verrons, est également le principe d’existence du satellite. Car celui-ci naît de l’anneau d’une planète ; et cet anneau, qui est un courant, le fait grandir ensuite de la même façon.
Quiconque peut remarquer qu’un homme, un arbre, un fleuve, un courant électrique, ou un astre, ainsi que tout ce qui s’offre aux regards, se trouve toujours entre l’APPORT et la DÉPENSE de la matière qui leur donne existence. Puisqu’il est évident que tout est à cette image, comment alors les astres ne trouveraient-ils pas existence par l’intégration (apport) et la désintégration (dépense) de la matière qui les compose ?
Le sens de ce courant universel, montré par la figure, est aussi l’origine du MASCULIN – FÉMININ qui sont les deux parties inverses et complémentaires avec
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Observations du réel
lesquelles s’effectuent l’existence et le prolongement des mondes. Car, comme l’homme et la femme donnent naissance à l’enfant, le Soleil et la planète donnent naissance au satellite par le même principe.
Intégration – désintégration
(19) Un astre est un aimant qui s’intègre d’abord par un apport de matière de l’espace plus grand que la dépense, et se désintègre ensuite par une dépense plus grande que l’apport. Jupiter deviendra comme le Soleil. Pour l’instant, il reçoit davantage de matière qu’il n’en dépense par son échauffement, et il croît. Quand il brillera comme le Soleil, c’est-à-dire quand sa masse commencera à se désintégrer, il dépensera davantage de matière qu’il n’en recevra. Sa masse diminuera alors lentement, comme voici :

DÉSINTÉGRATION
(diminution de la masse)
INTÉGRATION
(augmentation de la masse)
5 – Intégration et désintégration d’une étoile
On voit ici, d’une façon simplifiée, l’essence de l’espace intégrer la masse d’une étoile qu’elle fait croître jusqu’au moment où cette essence retourne à l’espace en désintégrant cette même masse qui subsiste tant que ce mouvement de matière s’effectue. La croissance d’un astre s’avère alors limitée, car elle passe par un seuil (une limite) qui amène sa désintégration. Ce seuil est l’explosion de l’atmosphère qui déclenche le processus de désintégration de la masse, faisant que l’astre est désormais une étoile.
Pour que nous puissions saisir les détails des formations, je montre d’abord le contexte dans lequel se trouve la famille solaire que nous allons étudier. Jusqu’ici, nous avons mis en évidence que les étoiles n’étaient en vérité que des petits points lumineux se tenant espacés les uns des autres par leur souffle, et se mouvant ensemble dans la Roue. Or, pour que les étoiles et leurs astres soient animés de mouvements doux et réguliers, comme le mouvement de rotation de la Terre qui tourne doucement et régulièrement, il est nécessaire que ces astres aient une densité et une inertie considérables qui ne peut leur être données que par une masse métallique. Cette masse (qui est du ferronickel) est le noyau aimanté qui occupe quasiment tout le volume des planètes telle la Terre, et qui se trouve aussi au centre des planétoiles, tel Jupiter, et des étoiles, tel le Soleil.
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Observations du réel
Contrairement à ce qui se dit, et bien que cela puisse vous étonner, sachez que la taille du noyau de la Terre n’est guère inférieure à la taille du noyau de Jupiter, et que le noyau de ce dernier n’est guère inférieur à celui du Soleil qui, en raison de sa jeunesse, est l’un des plus gros noyaux existant dans la Galaxie. Il en est ainsi, parce que l’activité des aimants ne permet pas de grandes différences de taille entre les noyaux des astres. Ce qui diffère beaucoup, selon les circonstances, c’est leur activité électromagnétique et l’atmosphère qui en résulte.
C’est pourquoi, il faut veiller à ne pas confondre le globe atmosphérique de Jupiter ou du Soleil avec leur masse métallique. Sinon on risque de devenir scientifique et d’affirmer qu’il existe de grandes différences dans la taille et la nature des astres, et que plusieurs d’entre eux, notamment les étoiles, ont des dimensions monstrueuses...
En raison de sa jeunesse, le Soleil est encore une petite étoile qui deviendra grande, puis géante au fur et à mesure de son ascension qui l’emmènera au cœur de la Roue où elle s’éteindra, telle une chandelle qui s’est entièrement consumée. Toutefois, durant sa vie, ce n’est pas sa masse mais son globe lumineux et apparent qui augmentera considérablement de taille. Cela par décroissance de son activité, due à ses planétoiles qui le quitteront tour à tour lorsqu’elles se seront éclairées comme lui. Ainsi, son globe grandira pendant que sa masse diminuera, comme on le voit sur la figure ci-dessus. Il en est de même pour toutes les étoiles qui changent constamment d’activité, de taille, et d’inertie.
Le Soleil était antérieurement comme Jupiter, et il s’est éclairé il y a un peu moins de deux cent mille ans. Ce qui n’est pas son âge certes, puisqu’il était avant cela en formation avec ses astres. Mais c’est l’âge du début des ères et du début de la création que l’on entend à partir du jour où il s’est éclairé.
Dans le deuxième étage de l’arche, il apparaîtra que lors de l’éclairement du Soleil, les planètes furent plus ou moins bousculées de leur place, et que l’ordre originel dans lequel elles se trouvaient en fut quelque peu modifié. Le Soleil est donc une étoile jeune : les ères, que nous visualiserons avec des figures explicatives, nous le certifieront. Ce qui toutefois se remarque sans elles, ne serait-ce qu’en raison des quatre planétoiles que le Soleil possède encore, et aussi parce que le monde ignore qu’il en est ainsi...
Le cheminement des étoiles
Contrairement à ce que l’on entend dire, le Soleil n’est pas une étoile isolée, loin s’en faut ! Par ailleurs, il ne faut point voir sa masse d’un côté et celle de ses planètes de l’autre, car la masse solaire et les masses planétaires sont liées ensemble par des attaches matérielles, qui sont les magnétosphères, les lignes de force et les anneaux. Par conséquent, la masse de la famille solaire est une et considérable. Et, en raison de sa jeunesse, elle est l’une des plus grandes masses qui soient dans la Roue.
Cela étant, on comprend qu’en raison de la grande force centrifuge qui s’opère sur les astres par la rotation de la Galaxie sur son axe, les étoiles jeunes et lourdes en masses (comme la famille solaire) descendent forcément vers le bord de la Roue avant de remonter vers le cœur de celle-ci où elles s’évanouissent. En effet, la force centrifuge ne permet pas aux étoiles de remonter vers le bulbe de la galaxie
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Observations du réel
tant que leur masse ne s’est pas allégée. Or, et ainsi qu’on l’a dit, celle-ci s’allège au fur et à mesure que leurs planétoiles les quittent en devenant étoiles elles-mêmes.
Mais comme le Soleil est jeune et possède encore ses quatre planétoiles (Jupiter - Saturne - Uranus - Neptune) qui alourdissent sa masse d’ensemble, on peut penser qu’il descend probablement encore vers le bord de la Roue. S’il en est ainsi, une observation minutieuse nous montrera que les étoiles de notre branche se déplacent en grand nombre dans un sens, parce que c’est nous, avec le Soleil, qui nous déplaçons en sens inverse...
Ainsi, les étoiles jeunes descendent d’abord en périphérie de la galaxie et remontent ensuite vers le bulbe où elles s’éteignent en bout de course. Car, après avoir épuisé la matière de leur masse aimantée, leur énorme globe lumineux implose et disparaît à tout jamais. Entraînées dans ce mouvement d’implosion vers son point central, les quelques planètes qui les ont accompagnées se fracassent les unes contre les autres, en ne laissant que des nuages de poussières de fer, de fumées, de matières minérales et de vapeurs. Ce sont ces nuages abondants que l’on observe dans la Galaxie. A cet instant, c’est la fin d’une famille stellaire, que l’on ne peut nullement voir depuis la Terre.
Mais bien longtemps avant que cela n’arrive, les anges, dont le nombre n’a cessé de diminuer, quittent leur planète et s’en vont recommencer une fois encore leur vie sur une planète jeune et vierge au commencement d’une étoile. Ce sont ces géants de l’esprit, ces fils de Dieu qui sont venus sur Terre à l’aube du monde humain, comme il est dit dans la Genèse. Restez avec moi, et vous comprendrez comment cela est possible et qu’il en fut bien ainsi.
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Deuxième partie
LE CYCLE DE LA MATIÈRE
Connaissance
des mondes de l’univers
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La matière
La connaissance de la vérité s’acquiert progressivement par la méditation qui élève l’homme saint d’esprit sur les hauts sommets de la montagne de l’Éternel où toute la réalité lui apparaît. C’est pourquoi il fallut la première partie du livre pour montrer que le monde était dans l’erreur en ce qui concerne la prophétie et son accomplissement. Vous ne pouvez plus alors être surpris que Dieu envoie son fils au soir du monde pour l’accomplir, et pour que vous l’accomplissiez avec lui. Mais, ici, les hautains et les forts en paroles m’ont déjà quitté, et vous êtes moins nombreux à m’écouter. Ne restent que ceux qui comprennent que l’homme ne peut vivre en harmonie avec la nature, s’il ignore l’essentiel de la science de l’Éternel par laquelle il existe. Soyez donc attentifs aux premières explications de cette deuxième partie du livre, car elles sont comme des clefs qui permettent d’ouvrir toutes les portes, et de voir ce qu’aucun homme n’a encore jamais vu et d’entendre ce qu’il n’a jamais entendu.
Les états de la matière
Après avoir observé la Galaxie de l’extérieur et pris conscience à la fois de sa grandeur et de sa petitesse dans l’immensité, ainsi que de notre position en elle, nous allons maintenant étudier L’INTÉGRATION - DÉSINTÉGRATION des masses avec lesquelles nous existons. Nous serons constamment guidés par ces deux mots, signifiant également APPORT - DÉPENSE. Car il va de soi que sans apport il ne peut y avoir de dépense ni de dépense sans apport, et par conséquent aucun corps formé et maintenu par ces deux parties. Comme l’esprit s’explique par Dieu et Dieu par l’esprit, la particule s’explique par l’astre et l’astre par la particule ; car en raison de l’éternité, toute chose trouve existence par ce qui existe déjà et pour ce qui sera. Rien ne débute ni ne se termine, tout change d’état.
De peur qu’ils voient et comprennent, Dieu fait marcher sur les mains ceux qui le rejettent. Notre connaissance de la matière doit donc différer de celle des savants qui, ayant rejeté Dieu, marchent sur les mains et voient de la sorte tout à l’envers... Ces hommes, dont le jugement est inversé, ne peuvent plus s’apercevoir par exemple que si, avec de la neige, on façonne des petites boules et qu’avec ces
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La matière
dernières on en façonne une plus grande, la matière est la neige qui les constitue et non les boules elles-mêmes. Pareillement, il faut s’abstenir de voir la matière de l’univers dans les masses que sont les astres et les particules qui les composent, car il n’y a pas de particules fondamentales de la matière. Non, la matière est uniquement l’essence qui constitue le volume de l’univers (l’espace) et le corps des masses, les petites (les particules) et les grandes (les astres). Observons plutôt le volume de l’univers et les masses qui s’y forment, comme un volume de poudre fine et subtile à l’intérieur de laquelle se formeraient des grumeaux.
Écoutez ! Puisque avec des petites boules de neige on peut en composer une plus grande de même nature, il est incontestable que plusieurs petites sphères aimantées et collées les unes aux autres, forment une sphère aimantée plus grande, de même nature, et ayant forcément des propriétés identiques. Or, puisque l’astre (la grande boule) est un gros aimant reconnaissable par sa magnétosphère, ses lignes de force et ses anneaux, desquels naissent les satellites, il est certain que les particules (les petites boules) qui le composent sont des aimants semblables, ayant aussi une magnétosphère, des lignes de force et des anneaux donnant naissance à des satellites. Il n’y a que leurs dimensions qui changent et non le principe de leur existence.
L’aimant est donc astre dans la grande dimension et particule dans la petite dimension, qui sont les deux masses extrêmes de l’univers. On voit ainsi la particule à travers l’astre, l’astre à travers la particule et les deux à travers l’aimant. Il convient alors d’étudier l’aimant pour saisir la formation et l’activité de toutes les masses de l’univers. Nous n’évoquerons pas les atomes toutefois, qui sont des combinaisons de particules, d’autant qu’il s’agit de domaines dont nous ne devons point nous préoccuper. Non, nous nous en tiendrons à l’aimant qui est l’illustration de toute l’activité sidérale.
Toujours en ce qui concerne la façon d’observer l’état de la matière, peut-on dire, après avoir brisé une pierre, que celle-ci était composée de tant de morceaux, ou bien qu’on l’a obligée à se briser de la sorte ? Donnera-t-on à ces morceaux des noms différents, comme le font ceux qui donnent des noms divers aux morceaux de la particule qu’ils réussissent à briser dans leur accélérateur ? Pareillement, et comme cela a déjà été expliqué, si chaque semaine on observe un poussin dans sa croissance, on ne voit pas chaque fois un oiseau différent, mais le même qui change de taille et d’aspect. C’est pourtant la confusion que font les observateurs de la matière, qui voient à chaque fois une particule autre dans l’unique particule qui change en se développant. Alors, sans hésiter, ils lui donnent autant de noms qu’ils font d’observations sur elle... Comme ils affirment que les astres naissent tels qu’ils sont, ils affirment pareillement que les particules naissent telles qu’elles sont... Ce qui complique ma tâche, parce que vous les croyez.
Le Soleil est aussi un aimant car, comme toutes les étoiles, il possède une immense magnétosphère, des lignes de force et des anneaux conséquents sur lesquels se trouvent les planètes. Elles-mêmes ont une magnétosphère, des lignes de force et des anneaux sur lesquels se trouvent les satellites que ces anneaux ont créés. De ce fait, tous ces aimants, plus ou moins actifs, sont reliés entre eux par des attaches matérielles jusqu’au Soleil. On en conclut alors forcément que la famille solaire est un ensemble homogène composé d’aimants ayant chacun une action sur
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La matière
les autres, et qu’il en est de même pour toutes les étoiles. Nous le montrerons, avec explications et figures.
La magnétosphère
En se référant au grand nombre de planètes et de satellites appartenant à la famille solaire, on en déduit que le nombre de planètes et de satellites se trouvant dans une galaxie est approximativement cinquante fois plus élevé que le nombre d’étoiles. Une galaxie est donc un corps composé d’une énorme quantité de masses qui attirent l’essence de l’espace sur elles, et plus précisément sur les particules qui les constituent. Or, puisque la magnétosphère est ce tout premier mouvement de l’essence de l’espace qui descend sur les astres (intégration), c’est par elle qu’il faut commencer les explications sur l’aimant. Après quoi, nous comprendrons l’activité d’ensemble des aimants de la famille solaire, parmi lesquels aucun d’eux ne peut exister séparément.
Dans électromagnétique, il y a électron et magnétique. Or, seule l’essence est magnétique, parce qu’elle seule forme les corpuscules à l’approche et au contact de l’astre sur lequel elle descend. Ces corpuscules (que l’on appelle électrons) forment ensuite les lignes de force, puis les anneaux, et ces derniers les satellites. La magnétosphère est donc un fluide matériel et une force qui devient créatrice de masses par l’intermédiaire des anneaux. Voici comment elle descend sur l’aimant :

Si l’on donne la valeur de mille à l’essence de l’espace, ce secteur de magnétosphère (que l’on imagine s’étendant à l’infini) montre la concentration de cette essence qui s’effectue au fur et à mesure qu’elle se rapproche du noyau. Ce qui a pour effet de faire de plus en plus pression sur les corps, et de créer des particules.
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La matière
Venant de très loin, la magnétosphère se fait sentir très loin par conséquent. Elle s’épaissit (se densifie) à l’approche du noyau de l’astre. Mais pour mieux se représenter sa formation et son action, aidons-nous de cet exemple : si l’on compose un cercle avec des milliers de petites bouches rapprochées qui aspirent de l’air indépendamment les unes des autres, on comprend qu’une seule de ces bouches aspirera moins d’air et moins loin que ne le feront les milliers de bouches ensemble. Il en va de même pour les particules qui composent un astre, car chacune d’elles attire l’essence de l’espace, en formant ensemble une immense aspiration se faisant sentir fort loin, disons à l’infini. Ce sont donc bien les petites magnétosphères des particules qui, ensemble, constituent la gigantesque magnétosphère de l’astre. Ce qui nous montre que l’essence de l’espace descend sur les particules qui constituent l’astre, et non sur l’astre lui-même.
La magnétosphère et la pesanteur
La magnétosphère de l’astre s’avère être ainsi le premier mouvement de la matière de l’espace à l’origine de toute force et de toute masse existant dans l’univers. Comment illustrer son action sur les corps ? Si en aspirant fortement on avale une poussière, on n’a pas aspiré directement la poussière, mais l’air qui l’a entraînée dans son mouvement. Si l’on crée la même aspiration à travers un voile, la poussière sera appliquée sur le voile cette fois par la pression de l’air. Ceci est l’explication de la pesanteur que l’on ressent sur le sol, car tout corps accuse la pression magnétosphérique qui s’exerce sur lui. On comprend alors que rien ne pèse hors de l’influence d’une magnétosphère.
Faite par l’essence qui arrive de l’espace, la magnétosphère est une force qui descend sur le noyau de l’astre en entraînant les corps dans son mouvement. Elle est forcément matérielle, car il est certain que sans matière il ne peut y avoir de force. La figure précédente montre aussi ce qu’est l’augmentation progressive de cette force magnétosphérique. En conséquence, un corps pèsera moins s’il est loin de l’astre que s’il en est près ou à son contact. Si donc un corps pèse tel poids au niveau de la mer, il pèsera davantage dans les profondeurs et moins en altitude. Ce n’est donc point la densité des corps qui change, comme l’affirment ceux qui inversent les phénomènes, mais la densité de la magnétosphère qui fait pression sur eux.
En vérité, la pression magnétosphérique ne s’exerce nullement sur les corps eux-mêmes, mais sur les particules qui les composent. Cela, parce que les particules sont faites d’essence et que cette essence en mouvement ne peut les traverser, pas plus que la neige qui tombe ne peut traverser les boules que l’on façonne avec elle. Il est alors hors de doute et indéniable que la pesanteur est la conséquence de la pression magnétosphérique qui s’exerce uniquement sur l’ensemble des particules qui composent les corps.
La magnétosphère est une force centripète qui entraîne les corps vers l’astre ou les maintient sur lui en faisant pression sur eux. Il ne faut point cependant confondre cette pression magnétosphérique sur les corps avec une quelconque attraction directe de l’astre sur eux. Une pression et une attraction ne sont point la même chose, leur différence étant celle que l’on trouve entre pousser et tirer. Nous verrons bientôt que le noyau d’un astre occupe quasiment tout le volume de cet astre, et qu’il n’attire que l’essence de l’espace qui entraîne les corps dans son mouvement.
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La matière
Lorsqu’un fruit tombe sur le sol, il ne faut pas penser que tous les corps s’attirent entre eux... C’est pourtant ce que l’on apprend aux enfants, en leur faisant croire à une attraction universelle, appelée gravité. Non, si le fruit tombe sur le sol, c’est parce que la magnétosphère terrestre, qui fait pression sur lui, l’entraîne dans son mouvement. Ce qui n’a rien à voir avec une quelconque attraction réciproque. Par ailleurs, si des corps se rapprochent, comme cela se produit lorsqu’on place des brindilles sur de l’eau contenue dans un récipient, cela n’est dû qu’aux électrons se trouvant dans l’eau. En effet, avec leur magnétosphère, ils se tirent et s’accrochent partout où ils le peuvent. Ici, ils saisissent les morceaux de bois qu’ils entraînent au bord du récipient où ils s’accrochent pareillement. Il s’agit de la capillarité.
Autre exemple : en puisant sa magnétosphère dans celle de la Terre, la Lune diminue d’autant et localement la pression magnétosphérique terrestre. De ce fait, lors de son passage, la Lune allège tous les corps terrestres qui sont en dessous. C’est ce qui, avec le Soleil, provoque les marées.
Mais, puisque les corps sont composés de particules et que les particules sont des aimants, faut-il croire que tous les corps s’attirent entre eux ? Il n’en est rien. Une pierre, par exemple, est composée de grains. Ces grains sont des cristaux composés eux-mêmes de particules qui se sont soudées les unes aux autres lors d’un refroidissement qui fit contracter la matière sur elle-même. Ces particules soudées de la sorte sont devenues neutres (des neutrons), parce qu’elles ont perdu leur activité. Une pierre n’a donc aucun pouvoir d’attraction. Rejetez alors la fameuse attraction universelle de ceux qui ignorent que les astres sont des aimants et qui, de ce fait, ne peuvent donner aucune explication cohérente à la pesanteur. Rejetez-la, car il s’agit d’un verrou qui ferme la porte de l’entendement.
La magnétosphère et la particule
Pour mieux suivre la suite des explications, commençons par examiner la particule. La figure précédente nous montre qu’en descendant sur l’astre et en se condensant progressivement à son approche, jusqu’à son contact, l’essence de l’espace engendre d’infimes points de masse (des corpuscules) qui sont le début des particules ; car, tout comme l’astre, la taille et l’activité des particules évoluent. Étant magnétique, l’essence forme des corpuscules magnétiques. Ceux-ci sont entourés de leur propre magnétosphère qui les fait croître, et que l’on peut appeler électrons dès leur formation.
Dans le sens des proportions, l’essence est à la particule ce que la particule est à l’astre. Ce qui évoque la subtilité de cette essence. En effet, si par l’esprit on peut diviser le corps de l’astre en particules, on ne peut diviser le corps de la particule en d’autres corpuscules de plus en plus infimes. On peut certainement briser une particule en divers morceaux, mais on ne peut, par des subdivisions, descendre jusqu’à l’essence qui la forme.
La figure suivante représente l’évolution de la particule élémentaire depuis son premier point d’essence jusqu’à ce qu’elle soit proton ; car, comme le fait un astre, la particule augmente son activité, tout en se développant elle-même selon les circonstances. Jusqu’à ce qu’elle obtienne une taille moyenne, elle est seulement magnétique ; c’est-à-dire qu’elle n’est entourée que d’une magnétosphère. Ensuite, en devenant proton, elle devient électromagnétique, parce qu’elle s’entoure de
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La matière
lignes de forces qui forment des anneaux sur son plan équatorial, à partir desquels naissent d’autres électrons satellites.
7 – Naissance et évolution de la particule
En quelque sorte, on observe sur cette image la création et la procréation des particules. Ce qui est semblable pour les astres qui, eux aussi, donnent naissance à des satellites de la même façon. Io, Europe, Ganymède, Callisto, satellites de Jupiter, sont les électrons nés de ce dernier. Jupiter est lui-même un proton dans la grande dimension, et le Soleil est un proton semblable qui brûle. Tous suivent un processus identique qui sera expliqué.
Tant que la particule est dans la première période de son évolution (électron), elle est seulement réceptrice, car elle ne fait que recevoir l’essence qui compose sa magnétosphère et sa masse. De ce fait, elle est passive et de signe NÉGATIF. Magnétique seulement, elle peut devenir, avec ses semblables, courants électriques à tous les degrés de cette première partie de son développement. N’ayant que leur magnétosphère, ces particules ont en effet beaucoup d’aisance pour s’accrocher aux conducteurs ou former dans l’espace les spirales des lignes de force de l’aimant.
Mais lorsque la particule entre dans la deuxième période de sa croissance (proton), elle s’active. Elle devient alors électromagnétique car, tout comme les astres, elle s’entoure de lignes de force, puis d’anneaux qui engendrent des électrons satellites. Émissive, elle est de signe POSITIF cette fois. Aussi, durant cette deuxième période de sa croissance où elle est émissive (proton), elle ne peut plus former des courants électriques qui ne peuvent se faire qu’avec des particules magnétiques, c’est-à-dire négatives et pouvant s’accrocher les unes aux autres. Non, les protons ne peuvent nullement constituer des courants, mais seulement des corps gazeux ou liquides selon les circonstances.
Lorsque la particule se trouve au milieu des deux parties de son évolution (comme sur la figure), elle cesse d’être négative et devient positive. C’est pourquoi, à ce degré d’évolution, on l’appelle POSITON. Ce qui toutefois ne peut être qu’un nom provisoire de la particule qui change. En effet, si à chaque fois qu’on l’observe durant sa croissance, on lui donne un nom différent (comme lepton, électron, positon,
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La matière
méson, proton, neutron, neutrino et autres) on ne peut pas saisir sa réalité car, donnés inconsidérément, tous ces noms jettent la confusion dans l’esprit. Il faut retenir seulement les noms d’électron, de proton et de neutron, car ceux-ci suffisent amplement à voir le changement de la particule élémentaire.
Le neutron était un proton qui, en raison d’un choc par exemple, a perdu toute son activité électromagnétique, comprenant : magnétosphère, lignes de force, anneaux et satellites. Il est donc neutre, car il n’émet ni ne reçoit. Il est alors un excellent support pour les protons qui s’accrochent à lui avec leur magnétosphère. Ce qui compose les atomes cette fois : les noyaux qui forment les corps. Sachez toutefois qu’un neutron peut, selon les circonstances, se réactiver et redevenir proton. Ce phénomène compliquerait considérablement les choses à nos yeux si nous essayions de comprendre les combinaisons de particules et leurs réactions qui s’étendent à l’infini. Aussi, nous nous en abstiendrons.
Autres effets de la magnétosphère
L’homme entend pour la première fois que l’espace est entièrement formé d’essence et que cette essence constitue la magnétosphère qui descend sur les astres en faisant pression sur les corps. C’est ce qui occasionne la pesanteur et engendre des particules qui n’existent qu’en un seul genre. Nous voyons alors que l’essence compose la masse des particules et que, dans la dimension, cette essence est à la particule ce que la particule est à l’astre.
Par ailleurs, sachez qu’en créant un flux qui va du pôle sud au pôle nord de l’astre, pour former ensuite dans l’espace les lignes de forces qui partent de l’hémisphère nord et reviennent sur l’hémisphère sud, l’essence oriente l’aiguille de la boussole toujours dans la même direction. Ce courant est force, et une force est matérielle. C’est donc cette force matérielle, occasionnée par le flux d’essence, qui oriente l’aiguille de la boussole vers le nord.
Pensez aussi que c’est la magnétosphère qui charge d’électricité les nuages et provoque les éclairs par temps chaud. Et c’est toujours grâce à elle que votre cœur bat, que vous avez le mouvement et que les ailes des insectes s’agitent à grande vitesse. Elle est la source de tous les corps. Et les corps l’utilisent pour se mouvoir et vivre.
Par conséquent, et en raison de ce que l’on a déjà vu sur la densification progressive de la magnétosphère, on comprend qu’un être s’élevant loin dans l’espace s’affaiblira de plus en plus dans une magnétosphère dont la densité est bien inférieure à ce qu’elle est sur le sol où se trouvent les conditions de vie des êtres. Nous sommes faits de tout ce qui existe. Or, la magnétosphère fait partie des éléments de l’existence, et n’en est pas le moindre je vous le dis. Car, comme elle charge les nuages d’électricité, elle charge pareillement les êtres pour vivre et se mouvoir, mais d’une force beaucoup plus ténue et délicate.
De toute évidence, avec les explications prochaines de l’aimant, celui qui le voudra, saisira fort bien la magnétosphère et la particule unique qui change. Pour conclure donc, ne retenons que l’image de la magnétosphère et de sa condensation progressive. Pensons également que c’est elle qui crée la pesanteur, et qui donne naissance à la particule à l’approche et au contact de l’astre.
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La force universelle
Sans matière, il ne peut y avoir de force et, sans force, il ne peut y avoir de masses. Et il n’existe pas plusieurs forces de par l’univers, mais seulement des aspects différents de la force universelle qui concerne l’essence, les magnétosphères, les lignes de force, les anneaux, les particules, les astres ainsi que les êtres vivants. Or, l’aimant vers lequel nous allons en est la représentation, parce que son activité est à la fois l’origine et le fruit de cette force unique, qui est aussi appelée énergie.
Le courant électrique est cette énergie créatrice qui donne naissance aux petits satellites par l’intermédiaire des magnétosphères, des lignes de force et des anneaux. On voit de la sorte l’essence de l’espace devenir progressivement masses. Ce qui nous montre que l’essence captée par l’aimant d’un générateur, qui en fait une ligne électrique, provient de l’espace intergalactique. En effet, l’essence de l’espace est condensée une première fois par la magnétosphère générale de la Galaxie ; une deuxième fois par la magnétosphère du Soleil qui se trouve au sein de celle de la Galaxie ; une troisième fois par la magnétosphère de la Terre qui se trouve au sein de celle du Soleil ; et enfin une quatrième fois par la magnétosphère de l’aimant du générateur qui se trouve au sein de la magnétosphère terrestre. Ainsi condensée quatre fois successives, l’essence de l’espace finit par devenir d’infimes corpuscules. L’électricité, formée par ces corpuscules et produite par l’homme, est donc dérobée en dernier lieu à la magnétosphère terrestre.
Le circuit électrique
Lorsque les électrons cheminent en colonne, ils forment une ligne électrique. Les lignes de force qui partent de l’hémisphère nord dans l’espace et arrivent sur l’hémisphère sud de l’aimant, sont également des lignes électriques dépourvues de conducteurs. Un courant électrique est par conséquent une ligne de force, pourvue ou dépourvue de conducteur. Le conducteur, tel son nom, conduit seulement. Mais, étant faite d’électrons, l’électricité est forcément matérielle ; car si petits soient-ils, les électrons sont de véritables masses. Ce qui signifie que si ces masses se réunissent soudainement sur un seul point, elles donneront naissance à une masse plus grande, à un satellite par exemple. Et si elles continuent d’arriver à flot sur ce satellite, elles le feront croître d’autant. Cela est véritable et certain.
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La force universelle
(4) Avec les éclairs d’orage, de tout temps les hommes virent la force électrique et sa puissance. Et lorsqu’ils trouvèrent les moyens de la produire, ils copièrent les astres sans le savoir. Mais ils ne le savent toujours pas, sinon ils connaîtraient l’activité des astres, et tout l’univers leur serait révélé. La compréhension de cette activité tient donc à peu de chose, seulement à comparer le générateur à l’astre, comme ceci :

Voici la concordance du générateur et de l’astre qui sont tous deux des aimants ayant besoin du côté APPORT et du côté DÉPENSE des électrons pour s’activer, car sans dépense il n’y a point d’apport possible et point de courant. Ici, sur la figure de gauche, la dépense est représentée par une résistance. Et, sur la figure de droite, cette dépense est représentée par un anneau (vu ici en coupe) qui, nous le verrons, ne manquera pas de donner naissance à un satellite qui sera lui aussi une véritable résistance électrique. Sur ces résistances, les électrons sont dépensés partiellement, et ce qu’il en reste retourne au générateur ou à l’astre. Il y a donc nécessité d’un circuit. Celui-ci est formé par les conducteurs aller et retour sur le générateur, et par les lignes de force aller et retour sur l’astre, qui sont pareillement des lignes électriques mais dépourvues de conducteur.
Ne voyez que ce qui est montré, et pensez que l’astre est entouré d’une quantité considérable de lignes de force et non d’une seule comme sur la figure de droite. Si l’on augmentait pareillement le nombre de circuits et de résistances autour d’un générateur, celui-ci fonctionnerait davantage, car plus les résistances sont nombreuses plus le générateur (qui est aussi l’astre) produit de l’électricité. Cela, parce que l’aimant du générateur restaure constamment les lignes électriques en produisant la quantité consommée. Cela nous montre que, dans un cas comme dans l’autre, c’est la dépense qui commande l’apport.
Les conducteurs électriques
Tout cela nous mettra sur la voie. Pour l’instant, pensons qu’un fil électrique resterait un conducteur si on en faisait une sphère. Les astres sont aussi des sphères conductibles reliées les unes aux autres par les lignes de force et les anneaux. Mais,
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pour expliquer l’activité des astres, il convient de voir au préalable que les électrons ne cheminent pas à l’intérieur de la masse des conducteurs comme cela se dit, mais autour d’eux. Lorsque l’électricité est trop grande et forcée de passer partiellement dans le métal conducteur, ce métal s’échauffe par résistance et va jusqu’à fondre. Et c’est ce phénomène de résistance qui fait fondre la surface du noyau de l’astre autour duquel s’opère la soudure des électrons, faisant croître son volume.
Nous verrons que, quel que soit l’astre (satellite, planète ou étoile), son noyau est en ferronickel, qui est le pur produit de l’électricité, c’est-à-dire de toute l’activité électromagnétique. De ce fait, ce métal est le meilleur des aimants. Mais nous comprenons que si l’électricité passait dans la masse des conducteurs et non autour, tout le volume du noyau d’un astre serait chaud d’une façon uniforme. Il serait chaud mais resterait solide, car il n’existe rien qui puisse maintenir en fusion constante une telle masse.
De plus, si le noyau d’un astre était entièrement en fusion, il ne pourrait être aimanté. Par conséquent, il n’aurait point de magnétosphère, de lignes de force, d’anneaux et de satellites. Tel n’est pas le cas, parce que le noyau est froid et rigide depuis le centre jusqu’à la surface qui, elle seule, est chaude et en fusion sur peu de profondeur. Ce qui n’est nullement un obstacle à son aimantation, qui est son activité électromagnétique.
Il est donc primordial de démontrer que l’électricité ne passe nullement dans toute la masse des conducteurs. Comment pouvons-nous y parvenir ? Tout d’abord, comprenons ce qu’est un conducteur métallique. Les métaux sont faits de cristaux. Et les cristaux sont les conséquences du refroidissement de la matière, qui les découpe en se contractant. Dans le métal en fusion, il n’y a pas de cristaux, ceux-ci ne pouvant se former que lors de son refroidissement.
Mais dans le métal rigide, fait de cristaux, il y a des interstices dans lesquels le courant électrique peut passer en partie. Ce courant est fait par des électrons qui sont des masses. Et les cristaux sont faits également de particules (de petites masses) soudées les unes aux autres par l’énorme pression exercée par le retrait d’un corps qui se refroidit. C’est pourquoi les électrons ne peuvent pas passer à l’intérieur des cristaux eux-mêmes, ils passent sur eux. Et plus ces cristaux sont serrés les uns contre les autres selon la densité du métal, moins le courant passe dans ce métal. Pensez que si un courant de mille passe sur un conducteur, dix ou vingt de ce nombre peuvent passer entre les cristaux du conducteur, c’est-à-dire dans une moindre proportion.
Ici, je vous demande d’être très vigilants sur les proportions. Soyez-le, parce que lorsqu’on parle d’un conducteur électrique de près de treize mille kilomètres de diamètre comme l’est le noyau de la Terre, il ne s’agit pas d’un conducteur de treize dixièmes de millimètre pouvant fondre entièrement. Pour suivre, ayez cela à l’esprit.
Par ailleurs, et en raison de la croissance de la particule, l’électricité est forcément proportionnelle à la taille des corpuscules qui la forment. En ce sens, lorsque les scientifiques disent que l’électricité est formée par les électrons et que ces électrons sont eux-mêmes chargés d’électricité négative, avec quoi pensent-ils que cette dernière est faite ? Entendraient-ils qu’un électron chargé d’électricité serait comme une lune chargée de lunes ?
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La force universelle
Non, l’électricité existe à tous les degrés de densification de l’essence, et cela jusqu’à ce qu’elle atteigne la taille du positon. En raison de quoi, il n’y a pas une grosseur d’électricité, mais autant de tailles électriques qu’il y a de changements de taille de la particule négative : de l’électron. Mais restons-en là à ce sujet, et continuons à démontrer que le courant électrique n’a pas la possibilité de passer dans toute la masse des conducteurs. Cela étant indispensable à la compréhension de la formation des astres.
Conduction et résistance électriques
La magnétosphère des électrons permet à ces derniers de se maintenir ensemble et de se tirer les uns les autres, en s’accrochant sur le métal ou autre support. C’est pourquoi une ligne de force électrique enroulée autour du conducteur est obligée de suivre ce conducteur. Mais si cette ligne de force électrique est puissante, elle crée (par frictions) un grand échauffement sur le conducteur jusqu’à le faire fondre. En effet, plus le conducteur se dilate par échauffement, plus le courant passe dans sa masse et élève sa température. Un conducteur refroidi et fortement contracté sur lui-même, permettra donc une meilleure conduction de l’électricité, car les cristaux plus serrés forcent le courant à passer davantage à l’extérieur où la circulation est plus facile. Et il est connu qu’un conducteur froid conduit mieux et plus d’électricité qu’un conducteur chaud. Maintenant nous en connaissons la raison.
Nous savons également qu’un conducteur électrique monofilaire conduit moins d’électricité qu’un conducteur multifilaire de même section. Ce qui ne s’explique que par le fait que l’électricité chemine bien autour des conducteurs, plus nombreux dans le cas du conducteur multifilaire. Dans ce sens, on sait aussi qu’un conducteur gainé conduit moins bien l’électricité que s’il est nu, la gaine étant une gêne pour le passage du courant.
Par ailleurs, si un courant électrique passe sur un conducteur ayant une forte densité de masse (comme celle du cuivre), il y a peu d’échauffement provoqué par la friction des électrons. Cela, parce que cette densité importante oblige les électrons à passer dehors, sur la surface du métal. On en déduit que le métal qui offre un bon état de surface est un bon conducteur, car la circulation des électrons s’en trouve facilitée.
Ainsi, si l’on compose un conducteur en soudant bout à bout des longueurs égales de cuivre et de fer ayant une section identique, on constate qu’en faisant passer le courant à volonté, le fer fond en premier pendant que le cuivre est tout juste chaud. Comment est-ce possible, puisque le point de fusion du fer est de cinq cents degrés plus élevé que celui du cuivre ? Cela se produit, parce que l’électricité passe davantage dans les fissures intérieures du fer, en occasionnant une plus grande friction des électrons et, par là même, plus de chaleur. Pour la même raison, le fer conduit moins bien l’électricité que ne le fait le cuivre qui a des grains plus serrés. C’est donc bien pour cela que le cuivre s’échauffe moins que le fer, et qu’un conducteur très refroidi conduit mieux que lorsqu’il ne l’est pas.
Lorsque le métal conducteur s’échauffe au passage de l’électricité, cela est dû aux frictions des électrons sur ce métal. Ce qui indique aussi que les électrons sont bien des masses, et que l’électricité est bien un courant de ces masses,
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La force universelle
c’est-à-dire de matière. Cela est incontestable, sinon le conducteur ne pourrait s’échauffer. On doit alors en déduire que l’échauffement d’un conducteur électrique est d’autant plus grand que ce conducteur offre une grande résistance, comme le fer par exemple. Or, le noyau terrestre est une énorme sphère en fer (en ferronickel) qui, placée sur un des vastes anneaux solaires, est parcourue par des forces électriques gigantesques. Ce sont ces forces qui échauffent l’astre par résistance et qui provoquent la fonte de sa surface.
Nous constaterons que le noyau terrestre se trouve à une trentaine de kilomètres sous le niveau de la mer. Il équivaut de la sorte quasiment au diamètre de la Terre. Ce qui est également semblable pour toutes les planètes et leurs satellites. Dans ce sens, pensez que si nous pouvions prendre la Lune dans une main, en grattant légèrement avec l’ongle, nous atteindrions de suite son noyau en fer qui, lui, est froid en surface et pour les raisons qui seront expliquées. Et ce serait la même chose ou presque si on faisait cela avec la Terre, sauf qu’on se brûlerait le doigt... Car, je vous le dis, le noyau des satellites, des planètes et des étoiles, représente la quasi-totalité des masses de la Galaxie.
Plusieurs hommes firent autrefois des expériences simples qui sont oubliées aujourd’hui, mais fort utiles cependant pour expliquer l’activité des astres. La figure ci-dessous illustre l’une d’entre elles qui est ainsi relatée par son auteur :

On charge d’électricité cette sphère. Puis on l’enferme dans une autre sphère creuse formée par la réunion de deux hémisphères pourvus d’un manche isolant. Après avoir assemblé les hémisphères, touchons la sphère chargée avec la surface intérieure des hémisphères, puis coupons le contact que nous venons d’établir en séparant les deux hémisphères. On constate alors que la sphère chargée d’électricité est revenue à l’état neutre : toute l’électricité de la boule est passée sur les deux hémisphères creux. Puisque les hémisphères ont pris toute l’électricité, on en conclut aisément que celle-ci était répartie uniquement à la surface de la boule.
Cette expérience, apparemment anodine, démontre cependant que les électrons se localisent bien à la surface des conducteurs et non dans leur masse. Si donc les électrons ne peuvent point pénétrer cette petite boule de l’expérience, combien moins ils ne peuvent le faire avec l’énorme noyau d’un astre ! Cela s’ajoutant à ce que l’on a déjà vu, il est indéniable que l’électricité emprunte les chemins les plus faciles et passe bien à l’extérieur des conducteurs. Voyons alors l’électricité comme un tourbillon autour des conducteurs. Ce tourbillon est aisément
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La force universelle
rendu visible avec la limaille que l’on saupoudre sur un carton traversé par un fil métallique sur lequel passe l’électricité.
Créations dues à l’électricité
(23) Un prophète a-t-il besoin de toutes ces expérimentations pour expliquer les choses célestes, direz-vous ? Non, avec Moïse qui a défini exactement les ères qui sont les six jours de la création, ainsi que le septième jour, nous montrerons que cela n’est pas utile. Mais vous, vous avez besoin des expériences faites avec la matière pour être conduits dans toute la vérité et la saisir pleinement. Continuons donc dans cette voie. Elle nous emmènera jusqu’aux pieds de Moïse. Et là, comme moi, vous l’entendrez et comprendrez toutes ses paroles. Vous saurez alors ce qu’il en est du chemin de la vie.

corps électrisé formant une pointe
Cette autre étude du comportement électrique, également oubliée, a été effectuée autrefois par celui qui a écrit :
Quand un corps électrisé présente une pointe, l’électricité se porte surtout sur cette pointe. A ce moment-là, les molécules d’air voisines sont attirées, puis, après contact, repoussées. Si cette répulsion est assez vive, il se produit un courant d’air capable de souffler la flamme d’une chandelle.
Ceci donne la main au Fils de l’homme car, avec cette dernière expérience dont il faudra se souvenir, on démontrera comment fonctionnent Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, ainsi que le Soleil et toutes les étoiles ! Pour le moment, remarquons sur cette image que les électrons provoquent un courant, une force suffisamment puissante pour souffler les gaz en feu de la chandelle, des gaz qui seraient soufflés pareillement s’ils n’étaient pas en feu.
Les hommes ne voient point le rapport de l’électricité avec la famille solaire, sinon ils sauraient forcément que tous les astres existent et fonctionnent grâce à elle. Mon propos n’est point toutefois d’expliquer tout ce que nous pouvons produire avec l’électricité, mais au contraire de montrer tout ce qu’elle-même produit pour nous, à commencer par les astres. Pour cela, il faut au préalable voir l’électricité à travers la magnétosphère d’un astre, puis à travers les lignes de force qui s’en vont et reviennent dans l’espace (tels des boucles) après avoir engendré des anneaux (tels des cercles) et leur satellite. Il fallait également comprendre que l’électricité ne
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La force universelle
chemine point dans toute la masse des conducteurs, mais essentiellement autour d’eux, et comment les électrons les échauffent à leur passage.
(27) Il nous reste donc à observer ce qu’il advient des électrons sur une résistance électrique (qui peut être le noyau d’un astre) et comment ils forment du ferronickel (le métal du noyau) lorsqu’ils se soudent entre eux. Voici comment cela se produit :

Point de fusion du cuivre : 1080°, du tungstène : 3460°
11 – Résistance et formation de perles de ferronickel
Remarquons tout d’abord sur la figure (1) que l’effet de résistance se produit essentiellement parce que les électrons sont soudainement obligés de passer par un chemin rétréci où ils se serrent et se frictionnent, en créant leur propre usure et un grand échauffement du conducteur. Le point de fusion du filament doit donc être élevé en conséquence. Ce qui est le cas pour le tungstène qui sert à faire les filaments des lampes et dont le point de fusion est trois fois plus élevé que celui du cuivre. S’usant dans leur course, les électrons restituent à l’espace l’essence qui compose leur corps, mais sans quitter le conducteur. Ils s’usent seulement tout en continuant leur chemin, sinon il se produirait une rupture dans la ligne électrique.
On voit aussi sur la première figure que les électrons cheminent dans le même sens. Supposons alors que l’on retire le filament et que l’on mette ensuite en contact les deux conducteurs. Cette fois, il se produira un grand échauffement (un éclair) qui fera fondre l’extrémité des deux brins conducteurs. La deuxième figure montre cela et que le courant des deux brins se dirige vers le point de contact en provoquant un éclair, mais aussi la formation de petites perles de ferronickel...
Ce phénomène de création de perles ne peut se produire tant que les électrons vont dans le même sens, mais il se produit lorsque les électrons vont à contresens, se heurtent et se soudent. Et il est connu que lorsque deux conducteurs provoquent un éclair (un court-circuit), les électrons des deux brins se dirigent vers le lieu du court-circuit, ainsi que le montre la deuxième figure. C’est pourquoi je dis, et cela est connu, que toute manifestation électrique produisant un éclair, comme lors d’un orage, est aussi en mesure de produire de fines perles de ferronickel. Retenons alors que l’électricité peut devenir métallique selon les circonstances. Ce qui nous permettra de comprendre la naissance et le développement des astres.
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L’aimant
La famille solaire fut créée comme le furent et le seront toutes les autres familles stellaires. Les étoiles sont en effet des soleils comme le nôtre, qui ont également des astres : des planètes avec leurs satellites. Et le Soleil éclaire un monde vivant, comme toutes les étoiles éclairent aussi leur propre monde. Tel est le raisonnement que l’on doit tenir et qui montre qu’il n’y a qu’un seul principe d’existence avec lequel on peut tout expliquer. Par conséquent, il n’est nul besoin de grandes expérimentations, ni de mesures et d’appareillages pour trouver ce principe qui consiste à exister l’un par l’autre, comme cela se fait naturellement par l’apport (intégration) et la dépense (désintégration) des parties qui forment un courant.
Après avoir examiné l’électricité (ce qu’elle est en soi, ce qu’elle produit et ce que sont ses conséquences), observons maintenant l’activité d’un aimant fait par l’homme, pour qu’il nous serve de référence. Ainsi, nous pourrons voir les lignes de force dans leur formation, leurs parcours et leur rôle. Nous saurons alors comment les électrons qui les forment arrivent à se mettre en orbite et à composer les anneaux qui engendrent les satellites : ces petits astres qui deviendront par la suite des planètes ou des étoiles.
Un petit aimant n’est évidemment pas en mesure d’avoir une magnétosphère suffisamment puissante pour entraîner tous les corps comme le fait un astre. Il n’est cependant pas différent de celui qui est sous nos pieds, seule la puissance de son activité diffère. De plus, un aimant fait par l’homme n’est pas lié à d’autres à la manière des satellites, des planètes et des étoiles qui font partie d’un ensemble électromagnétique. Soyons donc vigilants dans les comparaisons pour ne pas nous perdre dans des invraisemblances, à la façon de ceux qui sautillent devant les étoiles en criant : nous sommes savants ! nous sommes savants ! alors qu’ils ignorent tout et confondent volontiers le Créateur de toutes choses avec le hasard et Sa science avec leurs extravagances.
L’aimantation du métal
Nous savons qu’un solénoïde est un fil métallique enroulé en hélice sur un cylindre qui, parcouru par un courant, crée un champ magnétique comparable à
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L’aimant
celui d’un aimant droit. On s’en sert pour aimanter des barreaux métalliques, car l’activité électromagnétique du solénoïde se transmet au métal qui reste aimanté lorsqu’on le retire de ce cylindre fait par le fil conducteur. Ainsi fait, un aimant peut à son tour aimanter un morceau de fer que l’on place dans ses champs magnétiques, car ce phénomène est transmissible.

12 – Aspect de l’activité électromagnétique
Après avoir retiré le barreau ci-dessus du solénoïde, on constate qu’il est aimanté. Le solénoïde lui a donc transmis la vie car, lorsqu’un morceau de métal est aimanté, il est actif. Les lignes de force (qui apparaissent lorsqu’on pose l’aimant sur un carton saupoudré de limailles) existent pareillement tout autour de lui. Elles forment ainsi des cocons les uns dans les autres et de plus en plus grands. On peut aussi les imaginer comme des étages de lignes de force qui encerclent les aimants, pouvant être planétaires.
Un aimant a toujours deux pôles distincts : le pôle NORD qui se forme par les départs des lignes de force, et le pôle SUD qui se forme par leur arrivée. Le pôle nord est donc émissif (positif), et le pôle sud réceptif (négatif). La figure ci-dessus montre que les lignes de force qui quittent le pôle nord et reviennent au pôle sud, en passant dans l’espace, sont obligatoirement courbées dans leur trajectoire par la pression magnétosphérique de cet aimant. Mais nous n’observons ici que trois éléments de l’aimant (qui sont le métal, les lignes de force et la magnétosphère), alors qu’il a aussi son plan d’anneaux que nous allons bientôt examiner.
Lorsqu’il s’agit d’un aimant fait par l’homme, il est activé par de faibles courants électriques, capables cependant de déplacer des limailles de fer. Ce qui est
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L’aimant
une gêne considérable pour le fonctionnement de l’aimant, parce que chaque limaille est une résistance à l’avancement des électrons ; et cela augmente d’autant sa faiblesse.

Comme on le voit sur la première figure, lorsqu’un corps (en ferronickel par exemple) est placé dans les champs magnétiques d’un aimant, il s’aimante à son tour et reste aimanté lorsqu’il est retiré de ces champs. L’aimant remplace donc le rôle du solénoïde.
Mais les scientifiques, eux, disent que les lignes de force de l’aimant préfèrent passer dans ce corps plutôt que dans l’espace. Cela est inexact, car en sachant que les électrons s’accrochent sur le métal grâce à leur magnétosphère, on ne peut plus penser que ces lignes de force ont un choix. Disons plutôt qu’elles sont obligées de se dévier sur ce corps métallique, à cause des électrons qui s’accrochent sur lui et sur tout conducteur.
Maintenant, imaginons que l’on redresse l’aimant courbé de la figure ci-dessus, jusqu’à ce qu’il soit droit. Cette fois, on voit les lignes de force passer tout autour de lui, comme elles le feraient si on en faisait une sphère semblable à la figure de droite. Si donc le petit corps de fer carré s’aimante dans les champs des lignes de force de l’aimant courbé, il est certain qu’un corps semblable et rond s’aimantera pareillement s’il est placé dans les champs d’un aimant sphérique, tel le second dessin.
Je vous demande de porter une vive attention aux images ci-dessus, parce que, sur celle des deux sphères, nous pouvons déjà imaginer une planète et son satellite, ou encore la Terre et la Lune, ou le Soleil et la Terre.
Ces figures font également apparaître que les pôles des deux petits corps de fer sont inversés par rapport aux pôles des deux gros aimants ; ce qui vient du fait qu’un côté reçoit, alors que l’autre émet. Cela nous montre également que la Terre et les autres planètes ont leurs pôles inversés par rapport à ceux du Soleil, et que les satellites des planètes ont eux aussi leurs pôles inversés par rapport à ces dernières.
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L’aimant
Toutefois, l’objet de ces dessins n’est pas d’expliquer ces choses, mais d’expliquer la transmission de l’aimantation, qui nous rapproche un peu plus de l’activité céleste.

14 – Aspect d’une ligne de force de l’astre
Ces illustrations sont deux vues différentes d’une seule des multiples lignes de force qui entourent un aimant. Celle de droite montre que la magnétosphère est une force centripète qui inflige une courbure constante à la trajectoire de cette ligne électrique. Ce qui l’oblige à décrire cette grande boucle dans l’espace, depuis l’hémisphère nord jusqu’à l’hémisphère sud. La figure de gauche montre, quant à elle, que les lignes de forces engendrent un anneau sur leur plan perpendiculaire, à l’aplomb de l’équateur. Mais il faut imaginer ces lignes de forces nombreuses, côte à côte tout autour de l’astre, et entraînées ensemble par le mouvement de rotation de ce dernier.
Formation des anneaux
Que des particules soudées entre elles soient en orbite autour d’un aimant planétaire, comme lorsqu’elles forment un corps solide, ou qu’elles soient en orbite en étant libres, cela est semblable. Si petits soient-ils, les électrons sont des masses ayant une inertie. Ils sont animés d’une vitesse fort élevée qui exerce sur eux une force centrifuge considérable lorsqu’ils décrivent les plus grandes spires des lignes de force, à l’aplomb de l’équateur. C’est pourquoi, beaucoup échappent aux lignes de force en cet endroit et se mettent en orbite autour de l’astre, de part et d’autre de ces lignes, et perpendiculairement à ces dernières. Ainsi, ils forment progressivement deux anneaux côte à côte et tournant en sens contraire. Créés par une seule rangée de lignes de force (par un seul étage), ces deux anneaux sont les deux parties d’un
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L’aimant
même ensemble entraîné par l’astre duquel il dépend. Voici illustré, ce phénomène de création d’anneaux :
 

lignes de force (vue  en coupe)



15 – Aspect des forces et des formes de l’anneau
La première figure montre les lignes de force d’une seule rangée, coupées au point le plus haut. Elles tournent toutes sur elles-mêmes, dans le même sens. On voit des électrons s’échapper de ces lignes, car leur très grande vitesse de rotation (qui exerce sur eux une force centrifuge considérable) les propulse de part et d’autre de la ligne médiane. Ainsi, les premiers électrons qui se mettent en orbite autour de l’astre en entraînent d’autres à leur suite. De la sorte, l’anneau qu’ils commencent à former se densifie peu à peu. Il devient alors progressivement une masse diffuse, une masse fluide importante qui alors attire toujours mieux les électrons des lignes de force. C’est pourquoi, lorsqu’il en sera rempli (saturé), cet anneau donnera naissance à une perle de ferronickel, à un satellite. Nous y viendrons.
Pour l’instant, l’image du haut nous montre que les lignes de force tournent sur elles-mêmes de gauche à droite, en donnant le sens de rotation des deux demi-anneaux qu’elles produisent dans l’espace. Mais elles peuvent, tout aussi bien, tourner sur elles-mêmes de droite à gauche sur un autre étage, en inversant de la sorte le sens de rotation de leurs demi-anneaux. Le dessin du bas, où ne figurent plus les lignes de force, montre à la fois la zone centrale dans laquelle il ne peut y avoir des électrons, et les polarités qui se créent.
Comme la Terre tourne à la fois sur son axe et autour du Soleil, les lignes de force tournent sur elles-mêmes et autour de leur astre qui les entraîne toutes ensemble dans son mouvement. Une ligne de force n’est pas un fil rigide, mais un courant, un fluide fait par des électrons. Plusieurs d’entre eux se mettent en orbite pendant que les autres continuent leur trajet au sein de la ligne allant d’un pôle à
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L’aimant
l’autre. Ces lignes déversent donc partiellement leurs particules sur l’anneau qui s’en remplit. Cela est semblable lorsqu’on prend un peu d’électricité sur un conducteur, ce qu’il en reste n’en continue pas moins de circuler sur celui-ci. Ici, c’est la même chose : un peu d’électricité est prise continuellement. Sinon, si toute l’électricité des lignes de force était absorbée par les anneaux, il ne pourrait plus y avoir de retour de ces lignes au pôle, et le système entier ne pourrait exister, faute de circuit. Alors rien ne serait possible.

Ceci représente l’évolution d’un anneau au sein de la magnétosphère de l’astre. On y remarque la dispute continuelle des forces centrifuge et centripète qui s’exercent sur lui, comme sur tout corps en orbite et en apesanteur. Par la force centrifuge, le demi-anneau extérieur tend à s’éloigner de l’astre, tandis que, par la force centripète, le demi-anneau intérieur tend à s’en rapprocher. Mais ni l’un ni l’autre ne peut y parvenir ; cela, en raison de leur polarité différente et de l’attirance qui se crée entre eux avec leur magnétosphère. Tout cela distingue les deux demi-anneaux qui n’en forment qu’un seul et qui est entraîné, dans son ensemble, par la rotation de l’astre sur lui-même.
Au fur et à mesure que l’anneau augmente sa densité, par l’apport incessant d’électrons, il peut être considéré comme du métal fluide ou comme une grande masse diffuse. Il suffit alors qu’il s’établisse un contact entre ces deux demi-anneaux, pour qu’il se produise un court-circuit qui donnera naissance à une grosse perle de ferronickel. Celle-ci se refroidira alors aussitôt dans sa masse, puis s’aimantera dans les champs magnétiques de la planète, et obligera tous les électrons de l’anneau à passer sur elle. Ce qui échauffera sa surface cette fois, et fera augmenter sa taille par soudure des électrons.
On dira, peut-être, que si un astéroïde conductible se positionnait au centre de cet anneau, il pourrait établir le contact entre les deux demi-anneaux qui s’effondreraient alors sur ce point en donnant naissance à une perle métallique.
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L’aimant
Non, le noyau métallique d’un astre n’apparaît pas de cette manière. Nous verrons par la suite que l’activité du Soleil est variable, et qu’une augmentation soudaine de son activité se répercute forcément sur la planète. Ce qui suffit à fournir un surcroît de charge à cet anneau planétaire, et provoque de la sorte le contact qui donne forme à une perle de ferronickel. Celle-ci est un petit satellite dont nous suivrons la croissance.
Évolution des anneaux
(21) Afin que les phénomènes nous apparaissent dans l’exactitude de leurs dimensions, il faut penser qu’ils se forment dans le temps qui leur est propre. Par rapport à nous, ce temps est fort long s’il s’agit d’astres, et fort court s’il s’agit de particules. Ici, nous parlons de la formation des anneaux d’un astre, qui est donc fort longue à nos yeux. De plus, bien qu’ils se forment tour à tour et progressivement, imaginez qu’il y a autant d’anneaux autour d’un astre actif (tel Jupiter par exemple) qu’il y a d’étages de lignes de force. Ces anneaux sont par conséquent plus petits en diamètre près de l’astre que s’ils en sont éloignés.

Nous voyons ici que les lignes de force ne partent pas essentiellement autour du pôle nord dans l’espace, mais quasiment sur tout l’hémisphère nord et reviennent sur tout l’hémisphère sud après avoir engendré les anneaux. Cela étant, les lignes qui partent près de l’équateur et sur une plus grande circonférence, sont forcément les plus nombreuses et celles qui donnent naissance à l’anneau proche de la planète. Celui-ci est toujours le dernier-né.
Les anneaux se forment chacun à leur tour à l’aplomb de l’équateur (tout en haut des lignes de force) et s’écartent lentement de l’astre par augmentation progressive de leur circonférence. On peut comparer cela à des ondes sur l’eau qui s’en vont au loin. Il faut regarder ainsi l’éloignement des anneaux, en pensant toutefois que durant toute une vie d’homme, on ne pourrait assister à aucun
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L’aimant
changement de position de ces anneaux, tant est grand et long ce phénomène. Cependant, ils s’écartent de l’astre dans le temps, en éloignant avec eux le satellite qu’ils portent pour laisser la place à d’autres enfantements.
Au fur et à mesure de l’augmentation de la circonférence de l’anneau, qui s’éloigne ainsi de l’astre, on comprend que le départ des lignes de force suit le mouvement et se déplace vers les pôles de l’astre. C’est pourquoi, et ainsi que la figure le représente, les lignes les plus anciennes sont celles qui entourent les pôles. Elles sont aussi celles qui portent leurs électrons sur le plus lointain des anneaux, qui est aussi le plus ancien et le plus grand.
Les anneaux se forment progressivement dans le temps, les uns à la suite des autres. Un premier anneau apparaît près de la planète, et il donne naissance à un satellite. Puis il s’écarte lentement par augmentation de diamètre en emmenant le satellite avec lui. A la suite de quoi, il se forme un deuxième anneau et un deuxième satellite, puis un troisième et ainsi de suite...
L’astre entraîne ses anneaux dans sa rotation. Et c’est forcément le plus proche de l’astre qui tournera le plus vite. Cela, parce que plus les anneaux sont éloignés, plus les électrons mettent du temps pour effectuer une révolution entière, en raison de l’augmentation de la circonférence. Si donc on imagine une planète sur chacun des anneaux de la figure ci-dessus, en pensant qu’il s’agit de l’ensemble électromagnétique du Soleil au centre duquel il règne, on remarque que ces planètes seront obligées de tourner sur elles-mêmes, puis autour du Soleil dans des années de différentes durées.
Du fait qu’elles sont des résistances électriques, plus les planètes absorbent les anneaux, plus elles sollicitent le Soleil. Ce qui a pour effet de faire descendre d’autant sa magnétosphère sur lui et de l’activer en conséquence, comme ce sera expliqué. Mais cela témoigne que ce sont bien les planètes qui font fonctionner le Soleil, et qu’il en est obligatoirement de même pour les autres étoiles.
Le nombre d’anneaux et de satellites
Qu’est-ce qui limite le nombre des anneaux d’un astre ? C’est le nombre de satellites que la planète peut engendrer et nourrir avant de devenir étoile. Il est évident qu’une planète a des capacités ne pouvant être dépassées. Et il est probable qu’elle doit avoir une grande taille et une activité comparable à celle de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune pour pouvoir engendrer des satellites. L’enfantement commence dès que son activité permet la formation et la saturation d’un premier anneau duquel naît un satellite, puis un deuxième et d’autres encore, et se termine probablement juste avant qu’elle ne se mette à briller. Quel est alors le nombre de ses satellites ? Il est comparable au nombre d’enfants qu’une femme puisse mettre au monde. Il peut être réduit ou plus grand, selon les conditions et les circonstances. Disons qu’une planète destinée à devenir étoile peut engendrer une douzaine de satellites, et nous serons fort près de la réalité. Mais il y a aussi des adoptions, comme cela sera montré.
Ainsi, l’anneau le plus éloigné de l’astre bénéficiera du plus petit nombre de lignes de force. Mais comme il est aussi le plus grand en circonférence et en surface, il sera le moins dense. Il ne connaîtra donc plus jamais la saturation comme ce fut le cas lorsqu’il a engendré le satellite qu’il nourrit désormais. Non, comme on l’a vu,
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L’aimant
l’anneau qui se sature et donne naissance à une perle de ferronickel est celui qui se trouve près de l’astre, parce qu’il est le plus petit en diamètre et celui qui est formé par le plus grand nombre de lignes de force. Par conséquent, si l’on imagine les anneaux colorés, il faut les voir foncés près de l’astre, et de plus en plus clairs au fur et à mesure qu’ils s’éloignent de lui.
L’interdépendance des aimants
La magnétosphère a un rôle prépondérant sur la formation des anneaux; car, sans elle, la mise en orbite des électrons ne pourrait se faire, comme ne pourrait s’effectuer la rotation des satellites autour de leur astre. Mais la magnétosphère d’un astre actif, comme le Soleil ou les planétoiles, augmente d’importance au fur et à mesure de l’augmentation du nombre de ses satellites. En effet, le satellite se nourrit de l’anneau. A son tour, l’anneau se nourrit des lignes de force, et celles-ci de la magnétosphère qui descend d’autant sur la planète. De ce fait, le satellite absorbe indirectement la magnétosphère de la planète qui lui a donné naissance. On en conclut alors que plus un astre a de satellites, plus puissante est sa magnétosphère. Et celle-ci croît encore proportionnellement à la croissance de ces satellites. La pression magnétosphérique d’un astre est donc variable, et change la pesanteur en conséquence.
Sur la figure qui précède, on peut imaginer une planète sur chaque anneau et voir ainsi ce qu’il en est exactement dans la famille solaire. Par exemple, on observe que le Soleil (qui est un aimant tournant sur lui-même) entraîne dans sa rotation sa magnétosphère, ses lignes de force, ses anneaux et ses planètes. On remarque aussi que ses anneaux, formés de deux demi-anneaux tournant en sens contraire, participent à la rotation des planètes sur leur axe ; et que les planètes, avec leur propre champ d’anneaux, sont inclinées par rapport au plan des anneaux du Soleil. Il est en effet impossible que l’axe des planètes soit perpendiculaire à ce plan, sinon leurs anneaux se mêleraient aux anneaux du Soleil sur lesquels elles évoluent. Ce qui ne peut se produire.
On voit ainsi que tout est lié dans une famille stellaire. En effet, les astres ne peuvent exister seuls, pas plus que les membres d’une famille humaine n’existent seuls. L’activité électromagnétique d’un astre ne concerne donc pas seulement cet astre, mais l’activité de tout un ensemble d’astres auquel il appartient. Ce qui, disons-le encore, est semblable aux familles humaines. Car le principe d’existence des astres que nous étudions, est le principe d’existence de tous les corps et de toute composition de corps de l’univers.
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Vous trouverez les réponses aux questions que vous vous posez. Pour l’instant, et afin que tout cela reste clair, imaginez le satellite naître de l’anneau de la planète dans lequel il puise ce qui est nécessaire à sa croissance. Voyez ensuite cet anneau lui-même puiser dans les lignes de force qui l’alimentent, puis les lignes de force puiser dans la magnétosphère qui descend abondamment sur la planète, puis la magnétosphère de la planète puiser dans celle du Soleil, celle du Soleil dans celle de la Galaxie, et cette dernière puiser dans l’espace intergalactique. Ainsi, il vous apparaît d’où viennent les astres, et dans la formation desquels tous les éléments de l’univers sont impliqués. Ce qui indique que nous sommes sur la bonne voie.
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Naissance et croissance des astres
Aujourd’hui, l’électromagnétisme montre que nous sommes fort loin de ce que l’on enseigne aux enfants, en leur faisant croire qu’à partir d’un nuage primitif (il y a quinze milliards d’années de cela), les étoiles sont nées d’un côté et les planètes de l’autre avec des satellites au milieu, et tous animés de mouvements réguliers. Je vous le dis, lorsque vous sortirez de telles énormités de vos méditations sur l’univers, et que vous vous référerez aux prophètes et au Fils de l’homme, alors vous sortirez du sommeil de l’inconscience et le monde changera ; car vous verrez, entendrez et comprendrez ce qui fut, et ce qui sera.
Afin qu’il en soit ainsi, entendez que le Soleil était autrefois comparable à Jupiter aujourd’hui et que, lorsqu’il s’est éclairé (comme le fera Jupiter), il a provoqué par son souffle le bouleversement de l’ordre établi dans sa famille. Cela s’étant produit, Pluton, la Lune, Mercure, Mars, Vénus peut-être, ont quitté leur anneau originel et se sont refroidies, tandis que la Terre, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ne l’ont point fait. Bien que bousculées, ces dernières planètes sont restées sur leur anneau qui n’a jamais cessé de les échauffer. Ainsi, et contrairement à celles qui quittèrent leur anneau, leur activité n’a jamais cessé de croître. C’est pourquoi plusieurs d’entre elles, et notamment les plus lointaines, produisent des satellites. Et lorsque ces derniers auront atteint le nombre et les dimensions des planètes actuelles du Soleil, ces planètes lointaines deviendront étoile à leur tour. Observons alors le processus qui les amène à créer leur propre famille stellaire dans le ciel.
Formation du noyau de l’astre
Telle la femme, la planète se développe jusqu’à ce qu’elle soit en âge de procréer. Lorsque ce moment est arrivé, le premier anneau créé se sature par un apport plus grand que la dépense qui est consécutive à l’expansion de cet anneau. Et l’on assiste à la naissance de la perle satellite. Puis, comme on l’a vu, cet anneau écarte le satellite afin de laisser la place à d’autres enfantements. Ce sont donc les anneaux qui, après avoir donné naissance aux satellites, établissent l’ordre dans une famille planétaire qui deviendra une famille stellaire.
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Naissance et croissance des astres
(4) Sur la figure ci-dessous, on observe l’instant où se produit le point de contact et comment le flot d’électrons, se dirigeant sur ce point, devient une grosse perle de ferronickel. Lorsque cette perle de métal fluide se refroidit, elle devient une masse rigide sur laquelle toute l’électricité de l’anneau passe désormais, en la faisant croître, comme nous allons le voir.

Lorsque ce phénomène de création du satellite se produit, il y a un gros éclair dans le ciel, visible de fort loin. Toutefois, si cette naissance se produisait autour de la Terre, l’éclair serait certainement pris pour un autre phénomène. On pourrait croire, par exemple, qu’il s’agit de l’augmentation soudaine de la brillance d’une étoile qui apparaîtrait en plein jour...
Croissance du noyau
Dans ce processus de naissance de l’astre, on remarque aussi que, quelle que soit la direction des électrons en orbite, ils sont tous attirés vers le point de contact. Nous savons maintenant que cela est connu de ceux qui, lors d’un court-circuit, ont remarqué que le courant installé sur le conducteur aller et retour se dirige vers le point de contact pendant la brève durée du phénomène. Ici, il en est de même, la perle métallique naissante attire à elle tout le courant. Positionnée entre les deux demi-anneaux qui ne peuvent fondre, elle est désormais un point de court-circuit constant. De ce fait, elle est forcément une résistance électrique qui, après s’être refroidie dans sa masse et aimantée dans les champs magnétiques de sa mère, s’échauffe en surface par le passage de l’anneau, jusqu’à fusionner. De la sorte, il se crée la soudure permanente des électrons qui sont l’APPORT. Ce phénomène s’opère uniformément sur le pourtour de la sphère, en la faisant croître, et devient ainsi la DÉPENSE continuelle de l’électricité formant l’anneau. La compréhension de la croissance du satellite n’est donc que la compréhension de ce qu’est une soudure...
Cette soudure se produit uniformément tout autour de la sphère et plus précisément sous le métal en fusion où la masse est rigide et froide. Même dès après sa naissance, d’aucune façon un astre ne peut fusionner ni rougir jusqu’au cœur, parce que sa surface fond avant que la chaleur ne pénètre profondément. Pour bien se représenter cela, il faut savoir que la chaleur est faite d’ondes qui, nous le verrons en son temps, sont elles-mêmes des vibrations de l’essence qui compose l’espace et les masses. C’est pourquoi la chaleur, faite par des ondes, ne peut que quitter la
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Naissance et croissance des astres
masse, comme des sauterelles qui, prenant appui sur le sol, bondissent et s’élèvent. En raison de cela, la masse énorme d’un astre (son noyau) ne peut être que froide et rigide à l’intérieur. Seul son pourtour s’échauffe jusqu’à fusionner.
Pour rester dans la simplicité, pensez que les astres naissent des anneaux d’une planète, et qu’ils s’en nourrissent ensuite pour grandir. Or, puisque les électrons en orbite engendrent ces sphères de ferronickel, on en conclut que ce métal constitue quasiment la masse entière de tous les astres de l’univers ; car le manteau des astres est fort peu important en comparaison de leur noyau qui occupe presque tout leur volume.
Le devenir des satellites
L’étude du chambardement de la famille solaire nous amènera à acquérir la certitude que le Soleil s’est éclairé, il y a fort peu de temps, à la suite de l’explosion de son atmosphère. Lorsque cet événement s’est produit, la Lune, Mercure, Mars et Vénus probablement, avaient leur taille d’aujourd’hui, parce que ces astres, qui se sont refroidis après avoir quitté leur anneau, n’ont plus évolué. La Terre, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, elles, ont légèrement augmenté de volume depuis lors, parce qu’elles n’ont point quitté leur anneau, pour les raisons que nous verrons.
J’évoque déjà ici ce qui s’est produit, pour expliquer que les petits satellites se développent jusqu’à ce qu’ils aient approximativement la taille de nos planètes actuelles et que, lorsque ce moment arrive, leur mère s’éclaire soudainement. Ainsi apparaît une nouvelle famille stellaire. L’astre, qui s’éclaire selon le processus que nous étudierons, s’appelle une nova (une étoile nouvelle). Et ses satellites, qui subissent pendant un moment le bouleversement de leur position, sont alors appelés planètes, mais n’en continuent pas moins d’évoluer. Nos planètes étaient donc autrefois les satellites du Soleil qui ne brillait pas encore.

Entre ces deux figures, représentant le noyau d’un même satellite, il s’est déjà passé beaucoup de temps sidéral. Entendez que cent mille ans pour un astre, c’est comme une heure pour l’homme, et que cent mille ans pour l’homme c’est comme une heure pour la particule ; la durée variant avec leur taille. On voit ici que
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Naissance et croissance des astres
le satellite n’est qu’une grosse perle de ferronickel à sa naissance, puis qu’il grandit jusqu’à ce qu’il atteigne la taille de la Terre. Là, sa croissance est atténuée par ses dimensions car, plus le noyau est grand moins il grandit vite.
Développement et mouvement des satellites
Les satellites ne peuvent croître indéfiniment, parce qu’une planétoile, qui a une activité déterminée, ne peut permettre leur développement au-delà de ce que lui autorise sa puissance. Cette limite de croissance est montrée par la taille de nos propres planètes qui est la taille des satellites lorsque leur mère devient étoile. Mais lorsque celle-ci brille, ses astres croissent encore. La Terre augmentera de volume probablement tant que le Soleil augmentera d’activité. Puis la croissance de la Terre s’arrêtera, en fonction de la décroissance de l’activité solaire le long des âges.
Pour l’instant, observons que le satellite dernier-né est évidemment le plus petit, le plus chaud et celui qui se développe le plus vite. Inversement, le premier-né sera le moins chaud, l’un des plus gros sinon le plus gros, et celui qui grandira proportionnellement moins vite. Ce qui est toujours comparable aux enfants d’une famille. Mais, même déjà grand, un satellite n’est jamais froid. Son activité est toujours considérable, moins intense toutefois que celle du dernier-né qui se trouve dans les forces vives de sa mère. Ces explications nous permettront ensuite de déduire pour quelle raison tel satellite est ainsi et tel autre est autrement.
 
 




rotation directe    rotation de la planète

20 – Sens de rotation des satellites
(13) Nous voyons ici que la planète entraîne ces deux anneaux et leur satellite dans le sens de sa propre rotation. Mais, puisque c’est le sens de rotation des spires des lignes de force qui détermine le sens de rotation des deux demi-anneaux, ceux-ci peuvent tourner dans un sens comme sur la figure (1) ou dans l’autre comme sur la figure (2), en inculquant leur mouvement à leur satellite. Ici, le satellite (1) tourne sur son axe dans le sens direct de rotation de la planète sur elle-même, alors que le satellite (2) tourne sur son axe dans le sens rétrograde. Leur trajectoire est identique cependant, mais l’un tourne d’un côté tandis que l’autre tourne en sens inverse. Ceci est fort important à remarquer, parce que, jusqu’à ce jour, nul ne pouvait expliquer
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Naissance et croissance des astres
pourquoi certains satellites tournaient dans le sens inverse du sens de rotation de leur planète. Lorsque la planète devient étoile, ses satellites (qui deviennent alors des planètes) conservent leur mouvement de rotation. C’est pourquoi il y a aussi des planètes qui tournent dans le sens rétrograde.
Ce que nous venons de voir est le modèle de rotation de tous les astres du ciel, y compris les étoiles. Toutefois, tant que le satellite n’a pas atteint la taille d’une planète et qu’il est très petit, il ne tourne probablement pas encore sur son axe. Disons que lors d’une révolution il présente encore la même face à la planète qui lui a donné naissance, parce qu’il n’est pas encore bien rond. Il est en déséquilibre de forme. Mais cela ne durera pas toujours car, devenu planète avec une taille et une activité conséquentes, il s’arrondira plus régulièrement et finira par tourner sur lui-même, comme ceci est représenté par la figure.
Formation du manteau des satellites
Il faut être très attentif en ce qui concerne l’échauffement des astres produit par le passage de l’anneau sur lequel ils évoluent, parce nous avons vu que cet échauffement ne peut se faire dans toute leur masse mais seulement à l’extérieur de celle-ci, même quand ils sont petits. Pour bien le saisir, rappelons-nous que les électrons passent sur les conducteurs et non en dedans, et souvenons-nous de la sphère chargée d’électricité qui reste localisée à sa surface.
Mais ces explications sur la naissance, la croissance et le développement des satellites, nous éclairent sur la provenance et le mouvement de tous les astres. Il faut maintenant adjoindre à cela la formation de leur manteau, qui commence dès la naissance du noyau, et plus précisément dès qu’il rougit sur son pourtour. C’est pourquoi le manteau s’entend depuis le bord du noyau jusqu’à la surface du sol.
Tout d’abord, comprenons qu’un astre naît toujours au sein d’une galaxie où se trouvent d’abondants nuages de poussières, de fumées, de vapeurs, de cristaux divers, et de toutes sortes de corps. Ces produits errants dans l’espace, qui tombent en permanence sur notre sol, proviennent tous du travail des astres et de leur extinction se produisant dans le cœur de la Galaxie, au terme du chemin de leur vie. Nous le découvrirons, et nous verrons que rien n’est inutile dans le ciel où tout est perfection.
Nous comprenons que, dès après sa naissance, le noyau aimanté peut déjà s’envelopper d’une certaine couche de ces poussières galactiques traversées par la famille stellaire à laquelle ce satellite naissant appartient. Et, lorsqu’il s’échauffe et rougit sous ces poussières, commence alors le processus chimique qui ne cessera de faire croître son manteau tout au long de sa croissance. Nous ne pourrions donc point voir rougir le noyau du satellite, car lorsque cela se produit, il est déjà entouré d’une mince couche de poussières de l’espace. Mais au contact du noyau, ces matières fondent peu à peu sous la chaleur. Elles forment alors, avec les nombreuses substances qui remontent du métal en fusion, ce que l’on appelle le magma.
Les poussières de l’espace amorcent donc le processus chimique de la formation du manteau que le noyau poursuivra et amplifiera jusqu’à ce qu’il ait des dimensions comparables à celles du manteau terrestre ; car le manteau provient du magma et de ses transformations. En effet, la lave est la partie fluide du magma qui change d’état par l’écart de température qui ne cesse de se creuser depuis le bord du
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Naissance et croissance des astres
noyau jusqu’à la surface du sol. Ainsi, on voit que le manteau du satellite se développe continuellement, qu’il est chaud dans sa partie basse au contact du noyau, et de moins en moins chaud dans son épaisseur jusqu’à la surface du sol où il est plus froid et forme une croûte.
Il ne faut point confondre toutefois la quantité de matière qui arrive de l’espace avec celle produite par le noyau, car cette dernière est beaucoup plus grande que la précédente. Mais les poussières de l’espace ne proviennent-elles pas des oxydes produits par les noyaux des astres, et par eux seulement ? Il en est ainsi. C’est pourquoi, quelle que soit sa provenance, cette matière est le produit de l’activité électromagnétique qui est elle-même la physique et la chimie. La fusion du fer (du ferronickel) crée aussi toutes sortes de gaz comme l’hélium, l’hydrogène et d’autres encore qui finissent par se retrouver dans l’atmosphère.
Pour la connaissance, il est important de comprendre que le noyau se développe SOUS la partie chaude et fluide de la matière, et que le manteau, lui, se développe SUR cette dernière. Il est également manifeste que les gaz produits par la chaleur du noyau remontent à la surface en provoquant la formation de grandes bulles qui éclatent. On peut comparer cela à une pâte qui bout doucement, mais à la mesure de l’astre.
Ces éruptions de gaz ne peuvent pas laisser de traces tant que le manteau les laisse passer librement. Mais lorsque les couches supérieures, longtemps exposées au froid, finissent par former une croûte étanche aux gaz, ces gaz se localisent alors progressivement sous ces couches et finissent par les soulever. Cela forme des dômes à la surface de l’astre, pouvant être gigantesques et qui, à la suite de leur éclatement, engendrent des cratères : des cirques. Avec ces explications évidentes, le mystère des cratères s’en va. Car il va de soi qu’ils ne sont nullement faits par des météorites, même si ces dernières laissent quelques traces sur les sols. Non, seuls les gaz en sont responsables, nous le démontrerons.
Les satellites de Jupiter
Maintenant, quittons le principe d’existence des astres, et examinons avec attention la famille de Jupiter avec seulement ses quatre principaux satellites qui confirmeront largement ce que nous enseignons sur la naissance et la croissance des astres. Mais avant cela, rappelons-nous que tout astre dans le ciel, qu’il soit satellite, planète ou étoile, est un aimant, un corps solide par conséquent, dont l’activité électromagnétique est variable. Or, les scientifiques apprennent aux enfants que les planétoiles et le Soleil sont des boules de gaz... Non, le Soleil n’est pas une boule de gaz, ni Jupiter, ni aucun astre ! Comment serait-il possible en effet que des boules de gaz aient une magnétosphère, des lignes de force et des anneaux avec des satellites en orbite qui, eux, ne sont pas du gaz ? Et de quelle façon ces satellites non gazeux pourraient-ils grandir, s’éloigner, tourner régulièrement sur eux-mêmes, et être à des distances bien déterminées de la planète qui, elle, serait gazeuse ?
Non, parce qu’ils se repoussent, les atomes de gaz remplissent toujours leur contenant. Dans le ciel, les gaz se comportent de la même manière. Ils ne peuvent nullement se mettre en boules et devenir des aimants, car il est manifeste que les astres sont des aimants. Ce qui implique qu’ils soient métalliques et non en gaz ! Repoussez alors l’idée que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont des boules de
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Naissance et croissance des astres
gaz ; car ce sont des corps solides, des astres massifs entourés de gigantesques atmosphères. Par conséquent, il faut cesser de prendre ces atmosphères pour la totalité de leur masse.

Callisto Ganymède Europe Io
21 – Les satellites de Jupiter

Voici Jupiter et la position de ses principaux satellites dans le rapport approximatif de leur masse. Pour simplifier l’image, ces masses aimantées sont ici dépourvues de croûte, de magma et d’atmosphère. Mais on remarque que les satellites les plus gros sont les plus éloignés de Jupiter, et l’on en connaît maintenant les raisons. On comprend aussi fort bien que Io (le plus proche) ait une forte activité électromagnétique qui se manifeste par des éruptions de gaz, alors qu’Europe, Ganymède et Callisto (plus loin et un peu moins actifs) sont déjà davantage recouverts de glace et de cratères, provenant aussi de ces abondantes éruptions qu’ils connurent antérieurement.
Nous avons vu que le satellite est très chaud lorsqu’il est petit et que, de ce fait, il s’entoure progressivement d’un manteau qui ne cesse de s’épaissir durant sa croissance. Exposées au froid, les couches supérieures deviennent de plus en plus fermes et donnent davantage de difficultés aux gaz pour sortir. C’est pour cette raison que des cirques laissés par les éruptions gazeuses existent en abondance sur Ganymède et Callisto, plus âgés qu’Europe et Io.
Penchons-nous alors sur ces quatre principaux satellites de Jupiter avec lesquels on saisit tous les satellites, toutes les planètes et même les étoiles ! Car plusieurs de ces quatre petits astres, sinon les quatre, deviendront étoile à leur tour. On peut donc les considérer comme s’il s’agissait de l’évolution d’un seul dans le temps. Voici comment il faut les observer :
• IO, le dernier-né des quatre, est le plus proche de Jupiter. Il est pour cela fort actif et son noyau est très chaud. Encore de moindre épaisseur, son manteau souple et chaud est aux prises avec les gaz qui, abondamment produits, remontent à la surface
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Naissance et croissance des astres
où ils font éruption et composent peu à peu son atmosphère. Le volcanisme est donc fort intense pour le moment.
EUROPE, plus âgé que Io, est davantage éloigné de Jupiter et un peu moins chaud intérieurement. Son activité est moins intense. De ce fait, le froid extérieur domine à la surface. En raison de quoi, les gaz se liquéfient et produisent de l’eau qui se glace sur le sol. Mais sous cette glace, et en raison de la chaleur interne, l’eau existe probablement aussi à l’état liquide, infiltrée dans le manteau. Toutefois, parce que le froid contracte, les couches supérieures du manteau commencent à se rétracter sur elles-mêmes en engendrant des crevasses et de petites failles sous la glace. Nous verrons par la suite que ces failles furent sur la Terre l’origine des dorsales qui délimitent nos continents en partie immergés, car la Terre, comme tous les astres, était autrefois semblable à ces satellites.
GANYMÈDE, plus âgé que les deux précédents, est plus gros et un peu moins chaud qu’Europe, car les effets de résistance électrique diminuent au fur et à mesure de la croissance du noyau. Son activité est donc réduite en proportion. Néanmoins, le noyau reste chaud extérieurement et produit toujours des gaz en conséquence qui se condensent et se glacent pareillement sur le sol. Mais, plus longuement exposées au froid extérieur qui les affermit, les couches supérieures du manteau finissent par devenir plus étanches aux gaz. Ceux-ci s’accumulent alors progressivement sous ces couches et forment de gigantesques dômes qui éclatent tour à tour le long des siècles, en engendrant des cratères. Les poussières, produites par ces éruptions, jonchent le sol glacé.
CALLISTO, plus âgé et plus éloigné des forces vives de Jupiter, a davantage de cratères que Ganymède, parce que le phénomène de leur formation fut répété plus longtemps le long des âges. C’est pour la même raison qu’il y a encore plus de glace et de poussières qui recouvrent le sol, car chaque éruption de gaz se termine par d’abondantes cristallisations et d’abondants nuages de poussières.
Ces explications des satellites de Jupiter nous font entrer dans le concret, et confirment l’enseignement sur l’activité électromagnétique. De plus, en expliquant la formation du manteau des satellites et celle de leur atmosphère qui se condense et se glace en partie, on explique la formation des planètes qui furent toutes des petits astres semblables dans les temps anciens où le Soleil était lui-même comme Jupiter aujourd’hui.
Avec ce que le monde connaît aujourd’hui des satellites de Jupiter, vérifions alors s’ils sont bien conformes à ce que nous enseignons. Comme cela a été montré, Io est encore une petite résistance se trouvant dans un très grand courant électrique. Alors qu’en s’éloignant de Jupiter et en grandissant, il deviendra une résistance plus volumineuse dans des forces qui deviendront moins vives pour lui. Par conséquent, son activité sera obligée de décroître en proportion.
Mais ceux qui ignorent l’activité électromagnétique des astres et qui, de ce fait, inversent tous les phénomènes, disent évidemment que ce n’est pas l’activité mais la densité des satellites qui diminue au fur et à mesure qu’ils sont éloignés de Jupiter... Ceci est une très grande erreur de jugement, car la densité des aimants en ferronickel est invariable. Ce qui change, c’est leur activité électromagnétique et les influences que cette activité exerce sur les corps et sur les astres environnants.
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Naissance et croissance des astres
Référons-nous cependant aux observations des astronomes, et remplaçons densité par activité. Et regardons ensuite une dernière fois ce qu’il en est sur ces satellites, afin que chacun connaisse la vérité :

0  NOM DISTANCE ACTIVITÉ ÉTAT
    Callisto 1 883 000 Km 1,85 recouvert de cratères
    Ganymède 1 070 000 Km 1,94 quelques cratères
    Europe 670 900 Km 2,97 recouvert de glace
    Io 421 600 Km 3,53 éruptions de gaz

Dans ce tableau, on voit à la fois la distance qui sépare chaque satellite du centre de Jupiter, leur activité électromagnétique, ainsi que leur état de surface. En fonction des explications précédentes, si on éloignait Io de Jupiter et qu’on le fasse remonter à côté de Callisto (comme s’il s’agissait du même astre qui se développe et change), on verrait son activité décroître proportionnellement à l’augmentation de sa taille et à sa distance de Jupiter. Ce qui occasionnerait le refroidissement de sa surface, ainsi que l’inévitable formation de cratères et de glace qui, peu à peu, recouvriraient le sol.
C’est ici la confirmation que tout ce que l’on a vu sur les satellites est entièrement vérifiable et certain. Fixez votre attention sur le changement progressif de l’activité et de l’état de surface du satellite que l’on éloignerait de Jupiter, et il vous apparaîtra que les explications sont justes.
Il ne faut pas penser cependant que Jupiter brillera avec ses quatre principaux satellites tels qu’ils sont ; car ils grossiront encore beaucoup dans les âges, ainsi que Jupiter. Il est également possible que ce dernier n’ait pas encore fini d’augmenter le nombre connu de ses satellites. Et c’est peut-être parmi les plus petits que nous n’avons pas évoqués, ou ceux à venir, que se trouve sa Terre qui donnera naissance à un monde analogue au nôtre. Toutefois, l’essentiel n’est pas de savoir lequel sera l’élu, mais qu’il en sera ainsi dans cette famille et qu’il en est de même pour toutes les familles du ciel.
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Jupiter et ses semblables
La raison d’être d’une étoile est de donner naissance à un monde vivant, au sommet duquel Dieu crée l’homme, pour que l’homme soit son temple où il habite. Dans le nouveau testament, il est dit :
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ?
Or, pour se représenter l’activité de la matière qui conduit à l’humanité, au temple de Dieu donc, on doit comparer l’existence des familles d’astres (telle la famille solaire) à celle des familles humaines. En effet, comme toute famille a une généalogie, les familles d’astres ont pareillement une généalogie, car êtres et astres sont issus de l’unique principe d’existence qui est l’intégration - désintégration perpétuelle de la matière qui occasionne le renouvellement de toutes choses. Mais, comme rien ne peut bénéficier des mêmes circonstances, il en résulte des différences. Par exemple, on peut trouver onze enfants dans une famille et trois enfants dans une autre, même si cette dernière est plus âgée. Il y a également des adoptions possibles. Tous les enfants n’ont pas une taille unique ni un aspect semblable ; car, de deux frères, le plus jeune peut être le plus grand. Cela vaut aussi pour les astres.
La continuité électrique
Pour la première fois, oreille humaine entend dire que les astres naissent petits, s’entourent d’un manteau et se développent, et aussi comment ils tournent sur eux-mêmes et autour de leur étoile avec des mouvements réguliers et ordonnés. Enrichis de cette connaissance, nous allons maintenant observer comment certains satellites deviennent semblables à Jupiter, puis à Saturne, puis à Uranus, puis à Neptune. On peut, là aussi, considérer ces quatre astres comme s’il s’agissait d’un seul que l’on observerait dans quatre époques différentes de sa croissance. Son évolution est consécutive à la fois à l’activité de sa propre famille et à l’activité de l’ensemble de la famille solaire. Effectivement, tout comme le Soleil, qui a un immense champ de lignes de force et un vaste plan d’anneaux sur lesquels les planètes évoluent, Jupiter et ses semblables ont chacune un champ de lignes de
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force et un plan d’anneaux sur lesquels évoluent leurs satellites nés de ces anneaux. Un satellite est ainsi relié à sa mère. Cette dernière est elle-même reliée au Soleil par l’intermédiaire d’un des anneaux de ce dernier sur lequel elle se trouve. Il y a par conséquent CONTINUITÉ ÉLECTRIQUE entre tous les astres d’une même famille. Ce qui ne permet à aucun d’évoluer séparément, d’ailleurs il ne le pourrait pas.
Nous parlons donc d’un unique ensemble électromagnétique et d’une seule activité. En effet, les satellites sollicitent leur mère qui, à son tour, sollicite le Soleil avec les autres planètes. Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune se nourrissent des anneaux solaires, comme leurs satellites se nourrissent de leurs propres anneaux. Ce qui engendre une activité conséquente du Soleil, une activité en réponse aux sollicitations continuelles auxquelles il est soumis. C’est pourquoi j’ai dit plusieurs fois que ce sont les planètes qui font briller les étoiles. Nous allons donc développer le processus qui amène une planète à s’éclairer.
Chaleur et atmosphère des planétoiles
En fonction de ce que l’on sait maintenant sur l’activité de l’aimant, on comprend que plus les planètes engendrent des satellites, plus elles s’activent pour les nourrir. Lorsqu’on parle de leur activité électromagnétique, on entend aussi leur échauffement. Or, puisque Jupiter (que nous gardons en exemple) est un astre fortement sollicité par ses satellites, il est forcément très chaud, surtout qu’il est situé sur un vaste anneau solaire qu’il n’a jamais quitté depuis sa naissance. Cet anneau solaire, d’un grand diamètre, entraîne Jupiter dans sa rotation. Mais cet astre, avec sa masse et celle de ces satellites, représente une grande inertie. Par conséquent, l’anneau solaire, qui tourne beaucoup plus vite autour du Soleil que ne le fait Jupiter, produit un grand échauffement sur cet astre, qui est une véritable résistance électrique sur cet anneau. Et cette chaleur croît par l’augmentation de sa propre activité assurément, mais aussi parce que l’activité du Soleil augmente proportionnellement à la croissance et à la multiplication des masses planétaires qui le sollicitent. Ce qui augmente d’autant la force de ses anneaux sur lesquels elles évoluent. La température qui règne sur ces planètes est donc continuellement en progression.
Lorsque l’explosion de l’atmosphère du Soleil éclaira ce dernier, le souffle de cette explosion bouscula fortement les premières planètes. Et celles qui échappèrent à leur anneau cessèrent leur activité et se refroidirent. Mais les planétoiles (plus loin que la ceinture d’astéroïde) accusèrent moins fortement le souffle et ne quittèrent point leur anneau respectif. Leur échauffement fut donc continuel et en progression constante jusqu’à présent, si bien que cette haute température transforme toujours en vapeurs le mince manteau qu’elles avaient avant que le Soleil ne s’éclaire. L’épaisseur du manteau d’un astre ne dépasse probablement jamais une trentaine de kilomètres. C’est pourquoi, je dis que Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter sont en train de changer leur manteau en gaz par l’énorme chaleur de leur noyau. Viendra un jour où il ne restera plus qu’une mer en fusion, qui sera directement en contact avec leur atmosphère. Et lorsqu’il en est ainsi sur une planète, celle-ci est sur le point de devenir une nova. Neptune, la plus âgée, est certainement la plus proche de ce moment, alors que Jupiter, la plus jeune, en est encore très éloignée.
Ainsi, les gigantesques atmosphères des planétoiles sont dues à l’intense production de gaz qui crée un volcanisme effréné, mais aussi à l’eau qui leur est
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parvenue de l’ancienne atmosphère du Soleil. En effet, nous verrons que les gaz de l’atmosphère du Soleil explosèrent, et qu’une partie de cette atmosphère se déploya dans l’espace sous forme de couronne au sein de laquelle les astres évoluèrent tour à tour. Je le dis déjà, ce phénomène est l’origine de l’eau de la Terre. Mais cette couronne fut un apport d’eau plus considérable encore pour les planétoiles qui ne bougèrent point de leur place. Et cette eau se trouve dans leur atmosphère, mélangée aux autres gaz qu’elles produisent par elles-mêmes.
On comprend aisément que si la chaleur du noyau de ces astres ne se faisait directement sentir dans l’épaisseur de l’atmosphère, les gaz qui la constituent se liquéfieraient forcément et tomberaient sur le sol où ils formeraient un océan de glace. On est alors obligé d’en conclure que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune ne peuvent plus avoir un manteau semblable à celui de la Terre qui isole le noyau de l’atmosphère. Non, l’aspect de ces énormes masses d’air indique formellement qu’une forte chaleur règne en elles, et qui ne pourrait être avec un épais manteau isolant. Par conséquent, puisque l’atmosphère de ces astres est formée d’aussi abondants nuages, alors qu’il fait très froid dans leurs parages, c’est que l’immense chaleur du noyau se fait sentir très haut.
Expliquons pourquoi il en est ainsi. En exemple, nous savons que la formation des nuages terrestres est due à la condensation des gaz atmosphériques qui se liquéfient lors d’une brusque chute de température ; car l’eau est un corps qui passe de l’état gazeux (l’air) à l’état liquide (la mer) puis à l’état cristallin (la glace) lorsque la température chute, et inversement lorsque la température croît. Ce changement d’état est le cycle complet de l’eau qui occasionne la pluie, la neige, la glace ainsi que des pressions et des dépressions dans l’atmosphère. Or, si dans la région du ciel où nous sommes, la chaleur solaire permet la formation du cycle de l’eau (parce que la Terre n’est ni trop près ni trop loin du Soleil), dans les parages de Jupiter et plus encore dans ceux de Saturne, d’Uranus et de Neptune, la chaleur provenant du Soleil est si basse dans ces régions du ciel qu’elle ne permet nullement la formation d’un tel cycle. C’est pourquoi, l’existence de leur atmosphère tout en nuages et dans un tel gigantisme révèle une énorme et permanente chaleur interne, provenant de l’effet de résistance électrique de l’astre. Cela est incontestable et certain ; car, si tel n’était pas le cas, ces nuages deviendraient pluies, puis glace sur le sol de l’astre. Un enfant peut le concevoir.
La tache ovale de Jupiter
Depuis la Terre, nous pouvons observer l’atmosphère géante des planétoiles et plus particulièrement celle de Jupiter au bord de laquelle nous discernons une tache permanente, rouge et ovale. Ces atmosphères sont toutes constituées de bandes claires et sombres que l’on distingue sur leur disque. Pour comprendre pourquoi il en est ainsi, sachons d’abord que, dans sa rotation, l’astre entraîne son immense magnétosphère qui, de la sorte, est plus ou moins vrillée. Ainsi, un corps venant du ciel ne peut tomber d’une façon absolument verticale. Pareillement, les électrons de l’anneau solaire sur lequel Jupiter évolue arrivent de l’extérieur sur cet astre, en voyant leur trajectoire plus ou moins vrillée par la magnétosphère. Cela étant, l’anneau solaire qui s’engouffre dans l’atmosphère se déforme et ne constitue plus un cercle parfait à l’approche de l’astre. Il convient de le remarquer, pour pouvoir comprendre le positionnement de la tache rouge sur le disque de Jupiter ;
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car il est évident que cette tache est faite par l’anneau plat du Soleil qui s’ovalise progressivement jusqu’au contact du noyau rond.

22 – Passage de l’anneau solaire sur Jupiter
Ici sont représentés le noyau et l’immense atmosphère de Jupiter, ainsi que l’anneau solaire qui arrive au contact du noyau et en repart plus ou moins déformé. Désormais, nous savons que Jupiter est une sphère aimantée sur laquelle les électrons de l’anneau solaire sont obligés de passer, et que ce flot d’électrons peut souffler les gaz à son passage, comme nous l’avons vu avec l’exemple de la chandelle. On en conclut alors que cet anneau, plat et large dans le lointain, se densifie et s’ovalise forcément à l’approche de la sphère métallique, et crée de la sorte une turbulence de forme ovale dans l’atmosphère, depuis le bord de celle-ci.
Par sa grande largeur, cette fameuse tache ovale montre nettement la taille du noyau métallique de Jupiter. Et on la voit rouge parce que, formée par l’anneau qui s’engouffre dans l’atmosphère, elle ne peut réfléchir la lumière solaire de la même façon que ne le fait le reste de l’atmosphère composé d’une couche de cristaux de glace en haute altitude. Elle nous apparaît donc rouge pour cette raison. Et elle ne se déplace nullement sur le disque de Jupiter comme l’affirment ceux qui la surveillent attentivement. Non, elle reste au même endroit par rapport à l’anneau solaire qui la forme. Si on l’observe sur le disque dans des positions différentes chaque année, comme si elle faisait le tour de l’astre dans un sens et dans l’autre, c’est que l’angle d’observation depuis la Terre a changé. Jupiter met en effet plus de onze de nos années pour accomplir une révolution entière, en étant fortement incliné sur son axe par rapport au plan des anneaux du Soleil. Aussi, tous les ans, on aperçoit cette tache positionnée différemment sur son disque, par changement d’angle d’observation. Elle ne fait donc pas le tour de l’astre, même si elle en donne l’apparence.
Comme l’anneau solaire tourne forcément plus vite autour du Soleil que ne le fait Jupiter, ce dernier fait résistance et s’échauffe fortement. Or, comme sur toute résistance, il y a forcément une entrée et une sortie du courant formé par les
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Jupiter et ses semblables
électrons. Il y a donc une différence certaine selon que l’on regarde le côté où l’anneau pénètre dans l’atmosphère ou le côté où il en sort. Du côté où il en sort, les électrons sont arrachés à la sphère, tandis que du côté où il entre, les électrons descendent sur la sphère en se concentrant. Cela signifie que la section de l’anneau ne peut pas être identique de part et d’autre au contact de l’astre, et qu’il ne peut exister une tache semblable des deux côtés.
(13) Produite par l’anneau solaire, cette forme ovale révèle à l’évidence que le diamètre du noyau de Jupiter est de peu supérieur à celui de la Terre qui entrerait tout juste dans la grande largeur de cette forme. Il en est forcément de même pour les noyaux de Saturne, d’Uranus et de Neptune qui, étant plus âgés, ne sont que légèrement plus gros que celui de Jupiter. Cela nous donne aussi une vision plus exacte de la taille du noyau solaire, et par là même de toutes les étoiles ; car tous les astres sont issus de l’unique phénomène électromagnétique. Les astres ne peuvent alors pas avoir les énormes différences de taille que les savants vous faisaient croire dans les ténèbres de ce monde.

anneau du Soleil ovalisé
(vu sur la tranche)
(14) Voici, telle qu’on l’observe, l’image extérieure de Jupiter. Cette image montre l’anneau sur la tranche, déjà ovalisé depuis assez loin ; d’où son épaisseur sur la figure. Il apparaît alors que l’anneau du Soleil est comme un pieu immuable dans l’atmosphère de Jupiter, et que cela ne peut qu’engendrer un retard des gaz qui s’y heurtent dans leur rotation. Puisque, comme toutes les planétoiles, Jupiter tourne rapidement sur son axe en entraînant sa masse atmosphérique dans sa rotation, on assiste forcément au brassage de cette atmosphère à partir de ce pieu immuable sur lequel les gaz et les cristaux de haute altitude se heurtent. Son atmosphère est donc obligée de se centrifuger, et de former ainsi les bandes claires et sombres que l’on observe. La centrifugation est la séparation des constituants d’un mélange par la force centrifuge. Ces bandes en sont la conséquence, car elles résultent de la séparation des gaz liquéfiés sous forme de brouillard ou de cristaux
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en haute altitude, et auxquels gaz se mélangent les fumées et les poussières provenant de l’intense volcanisme qui règne sur cet astre.
Formée de l’extérieur par l’anneau solaire, la tache rouge de Jupiter n’est donc pas d’origine interne ; et elle ne pouvait nullement être saisie à partir des observations que l’on faisait d’elle depuis la Terre. Mais puisque les planètes qui se préparent à devenir étoiles suivent le même processus électromagnétique, on en déduit que la fameuse tache ovale doit exister pareillement sur Saturne, Uranus et Neptune. Toutefois, comme sur ces planétoiles tout est plus avancé que sur Jupiter, cette tache est peut-être moins visible et différente d’aspect, d’autant que les anneaux du Soleil sur lesquels elles règnent sont différents, eux aussi, en étant plus vastes et plus éloignés. Mais c’est le phénomène qui importe et non son aspect. Il est obligé cependant que ces planètes se ressemblent et que leur atmosphère de grande épaisseur soit brassée par les anneaux solaires sur lesquels elles évoluent.
En raison de toutes ces évidences, il vous apparaît que je n’arrange pas les faits pour qu’il en soit ainsi, mais que ce sont eux qui s’unissent pour qu’il n’en soit pas autrement. L’expérience de l’électricité soufflant les gaz de la chandelle le démontre amplement, car il est évident que l’anneau solaire peut aisément créer une turbulence dans l’atmosphère. C’est pourquoi, à elle seule, la tache ovale est le témoignage formel que Jupiter est une sphère métallique légèrement plus grande que la Terre, ainsi qu’une résistance électrique et non une boule de gaz ! Soyez donc fort attentifs aux explications de Jupiter ; car, avec ses satellites, son atmosphère et sa tache rouge, cet astre est en lui la preuve irréfutable que l’électromagnétisme universel est bien tel qu’il est enseigné par le Fils de l’homme.
Phénomènes atmosphériques
Pour comprendre l’aspect des planètes que l’on étudie, il faut savoir que tous les astres actifs, chauds par conséquent, produisent de l’eau avec les gaz qui remontent à la surface où ils se liquéfient. Or, l’eau est composée d’oxygène et d’hydrogène. On sait également que l’hydrogène est abondamment produit par le fer porté à haute température. Par conséquent, le noyau de ces astres en produit beaucoup et, de ce fait, l’eau abonde dans la Galaxie. Mais, avec de tels gaz toujours centrifugés et séparés dans les siècles, avec leur compression incessante venant de l’augmentation de puissance de la magnétosphère, avec un échauffement interne grandissant qui finit par créer une mer de métal en fusion tout autour de l’astre, et aussi avec d’énormes éclairs qui ne cessent de se produire dans ces gaz, il ne manque vraiment rien pour déclencher une gigantesque déflagration au terme du processus en cours. Cette explosion est donc obligée, nul ne peut le contester.
On a déjà vu que, tout comme les enfants, le dernier-né des satellites est toujours celui qui augmente le plus rapidement de taille. Pareillement, Jupiter semble être le plus actif dans ce sens. Cela vient du fait que le Soleil brille depuis peu de temps, et que Jupiter se trouve plus près de lui et de ses forces vives que ne le sont Saturne, Uranus et Neptune. Néanmoins, il n’est pas le plus avancé dans le processus qui conduit ces astres à briller. En exemple, Saturne (plus âgé) a une magnétosphère qui est proportionnellement plus puissante que celle de Jupiter. De ce fait, son atmosphère est plus compressée et plus réduite en taille que celle de Jupiter. Depuis la Terre, cela donne l’impression que Saturne est un astre beaucoup plus petit que Jupiter. Mais il n’en est rien. Car, comme Saturne, Jupiter réduira lui aussi le
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diamètre de son atmosphère par l’accroissement progressif de la pression de sa magnétosphère. Mais la diminution du diamètre de l’atmosphère qui s’en suivra ne signifiera pas une quelconque diminution de la production des gaz par le noyau, parce que ceux-ci ne cesseront d’être produits avec toujours plus d’abondance en raison de l’accroissement de chaleur. Par conséquent, il faut se représenter la magnétosphère de ces planétoiles comme un contenant indestructible au-dedans duquel les gaz ne cessent de monter en pression et en température, tout en réduisant leur volume. Et c’est forcément l’hydrogène, abondamment produit par la fusion du noyau, qui provoquera l’explosion. Cependant, tant que la compression des gaz n’est pas encore suffisamment forte pour calmer ces grandes turbulences atmosphériques qui mélangent les gaz, la déflagration ne peut se produire, parce qu’elle est retardée d’autant.
Pour le moment, l’atmosphère de Jupiter croît sensiblement, en augmentant d’autant son diamètre extérieur. Il en est ainsi, parce que l’activité de cet astre n’est pas encore suffisamment forte dans son ensemble pour entamer le phénomène inverse, qui réduira son atmosphère à la dimension de celle de Saturne puis d’Uranus et de Neptune. Ce qui calmera les turbulences, favorisera la centrifugation et la séparation des cristaux, et permettra à la chaleur interne de gagner tout le volume atmosphérique. Et c’est là que l’explosion surviendra ! Mais, pour l’instant, Jupiter est encore fort loin de ce moment où il brillera. Encore trop ample et pas suffisamment épurée, son atmosphère n’est pas prête à exploser, surtout qu’elle est encore fortement chargée de gaz, de fumées et de poussières provenant de l’intense volcanisme.
C’est donc en raison de son ample atmosphère, que Jupiter semble être une planète géante, et la plus grande de toutes celles de la famille solaire. De même, à cause de sa grande activité, le Soleil paraît être beaucoup plus grand que ses astres devant devenir comme lui, alors qu’il ne l’est pas en réalité. Car, comme cela a été dit et ainsi que nous allons le voir prochainement, la masse métallique du Soleil n’est que légèrement plus grande que celle de Neptune, d’Uranus, de Saturne et de Jupiter. C’est pourquoi, il ne faut pas confondre le bord de leur atmosphère avec le diamètre de leur noyau métallique. Certes, il y a des différences dans les tailles des astres. Mais elles restent dans les proportions des conditions offertes par l’électromagnétisme. Comme il y a de grandes et de petites femmes, et que cela ne les empêche pas de vivre ni de fonder une famille, il en est de même pour les planètes du Soleil et de toutes les étoiles.
D’aucune façon le phénomène électromagnétique ne permet d’engendrer des astres monstrueux, chose évidente lorsqu’on sait que Jupiter et ses semblables deviendront étoiles. Par la suite, nous verrons pourquoi le diamètre apparent des étoiles est de plus en plus grand en allant vers le cœur de la Galaxie. Pour l’instant et pour bien saisir ce que sera l’évolution de Jupiter dans le ciel, pensez constamment qu’au bout de la lignée qu’il forme avec Saturne, Uranus et Neptune, on peut ajouter le Soleil qui fut ce qu’ils sont aujourd’hui. Pour être plus près encore de la réalité, représentez-vous la croissance ininterrompue du Soleil cette fois à travers Io, Europe, Ganymède, Callisto, puis à travers Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et, en dernier, tel qu’il est aujourd’hui. Ainsi, il vous apparaîtra mieux ce que fut l’évolution de notre étoile du jour, depuis sa naissance. En sachant désormais ce que fut le processus qui a conduit un satellite de la mère du Soleil à devenir notre propre
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étoile, alors nous pouvons aisément expliquer ce qu’il adviendra d’elle jusqu’à ce qu’elle arrive dans les temps éternels au cœur de la Galaxie, où elle s’éteindra lentement. Et ce sera expliqué.
Les anneaux visibles
Pourquoi Saturne est-il entouré d’un anneau plus visible que ceux de Jupiter, d’Uranus et de Neptune ? Cet anneau est une représentation de toute l’atmosphère de Saturne. Plusieurs phénomènes existants peuvent le former. Pour comprendre, revenons à Jupiter. Il est en effet possible qu’en sortant de l’atmosphère, l’anneau solaire (qui forme la tache ovale) entraîne de petites quantités de gaz dans l’espace. La force centrifuge exercée par la rotation de l’astre, mettrait alors ces matières facilement en orbite sur le premier anneau d’électrons qui les entraînerait dans son mouvement. Ce qui marquerait la fin de la naissance des satellites. Cela serait semblable pour l’anneau de Saturne qui, toutefois peut avoir une autre origine. C’est-à-dire qu’autrefois son atmosphère était si grande qu’il est possible que le bord ait été léché par le premier anneau d’électrons de cet astre. Cet anneau aurait ainsi absorbé une grande quantité de l’atmosphère et serait devenu visible. Puis il se serait écarté progressivement de cette atmosphère, pendant que celle-ci se comprimait. Ce qui aurait augmenté peu à peu l’écart qui les séparait.
Peut-être que Jupiter connaîtra également le même processus. Quant à Uranus et Neptune, eux aussi ont des anneaux semblables mais moins visibles. Leurs anneaux, composés de cristaux existent cependant, d’autant qu’il y a encore un autre phénomène fort probable qui peut intervenir pour les former. En effet, en fonction des fluctuations de l’atmosphère des planètes dont on parle et qui est soumise à des compressions et des échauffements de plus en plus forts, de petites quantités d’hydrogène épuré explosent de temps en temps en haute altitude. Le souffle projette de la matière dans l’espace sous forme de protubérances, et beaucoup de cette matière va enrichir les anneaux déjà visibles faits essentiellement de cristaux. Il faut également ajouter aux gaz atmosphériques, les produits provenant de l’intense volcanisme qui règne sur ces astres, comme les poussières, les fumées et divers corps pouvant être mis ensuite en orbite par les explosions de gaz.
Avec toutes ces explications, nous comprenons mieux pourquoi l’anneau visible de Saturne est une représentation de toute son atmosphère. Tous ces corps provenant de l’astre lui-même se centrifugent sur l’anneau et s’assemblent en formant des sillons qui se touchent les uns les autres. Ce qui rend l’anneau assez compact dans son ensemble. Et cela peut, avec l’aide des électrons, le faire entrer en vibrations sur de plus ou moins grandes superficies, ainsi que cela a été observé il y a peu de temps.
Les explosions atmosphériques
Quels que soient leur taille, leur âge, ou encore leur position au sein de la Galaxie, les étoiles sont toutes de même nature et d’anciennes planétoiles. Leur activité n’est autre que le fonctionnement électromagnétique de l’aimant dans toutes ses possibilités. Il y a l’avant-étoile quand elle ne brille pas encore, et l’après-étoile quand elle brille à la suite de l’explosion de son atmosphère. Puisqu’on sait maintenant que le noyau des planétoiles est du ferronickel, dont la surface en fusion produit de grandes quantités d’hydrogène, il suffit d’observer l’atmosphère de
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ces astres pour voir qu’elles se préparent à exploser. Il est en effet impossible que les gaz produits continuellement se séparent, se compriment et s’échauffent toujours plus, sans qu’une immense et longue explosion n’y mette un terme.

On voit ici le noyau de l’une de ces planètes, ainsi que son atmosphère qui est comprimée et contenue par la magnétosphère. L’immense chaleur qui remonte du noyau participe aussi à cette compression. Il est évident que dans de telles atmosphères composées d’aussi abondants nuages, les pluies sont incessantes et ne parviennent probablement pas à atteindre le sol sans être à nouveau vaporisées. Mais puisqu’il s’agit d’une couronne de gaz allant exploser, le cœur de cette explosion se trouvera obligatoirement tout autour de celle-ci, comme le montre ce croquis. Les particules se propulseront donc dans deux sens opposés. Toutes celles qui se trouveront à l’intérieur du trait discontinu seront projetées vers le noyau métallique qu’elles attaqueront en éclairant l’étoile. Tandis que toutes celles qui se trouveront à l’extérieur de ce trait, seront projetées vers l’espace en entraînant le restant atmosphérique qui n’aura pas explosé. Il y aura donc deux effets contraires que nous développerons. Nous aurons ainsi une connaissance parfaite de la famille solaire et de tout l’univers.
Pour l’instant, retenons qu’une partie seulement de l’atmosphère sera vivement propulsée du côté de l’espace par le souffle de l’explosion. Au début du phénomène, cet immense nuage aura un aspect comparable à celui d’un globe. Mais en raison de la rotation de l’astre qui lui a donné naissance, et de la magnétosphère qui se fait sentir à l’infini, ce nuage deviendra progressivement une couronne qui augmentera de surface et de diamètre en s’éloignant. Si l’on parle de Jupiter qui s’éclaire, ce nuage de vapeur d’eau sera illuminé par le Soleil certes, mais aussi par
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Jupiter lui-même qui sera la nouvelle étoile qui brillera au centre. Cela étant, ce nuage éclairé par deux étoiles sera visible de fort loin et pendant de nombreux siècles. Ces explications nous montrent également que toutes les étoiles du ciel sont un jour entourées d’un tel nuage.

25 – Phénomènes consécutifs à la déflagration atmosphérique

Les planètes que l’on étudie sont des étoiles en préparation. Supposons alors que les satellites de Jupiter aient atteint la taille des astres du Soleil et que Jupiter soit sur le point de s’éclairer. Précédons alors son éclairement. Et imaginons que son atmosphère vienne d’exploser, comme le représente cette figure. Indépendamment de l’éclairement de l’astre que cette explosion provoque, on constate que, selon leur taille et leur position, les satellites sont bousculés de leur place originelle d’une façon différente, ainsi que les flèches proportionnelles le représentent. On voit aussi que le globe de vapeur d’eau (fortement illuminé) s’éloigne rapidement dans l’espace où il finira par s’évanouir le long des siècles. Ce sont là les deux effets de l’explosion atmosphérique qui éclaire l’étoile et provoque le bouleversement de l’ordre établi des satellites. On remarque également que cette couronne de vapeur passera tour à tour sur chacun d’eux. En sachant qu’il en fut ainsi pour la famille solaire, nous comprenons déjà que cette nébuleuse est bien l’origine de notre eau.
Lorsqu’elle devient étoile, la planète possède plusieurs satellites assez importants et non quatre seulement. On imagine alors fort bien le bouleversement des satellites provoqué par le souffle de l’explosion. On comprend, en effet, que les plus petits et les plus proches de l’astre seront probablement chassés de leur anneau par le souffle ; et que les plus gros et les plus lointains ne le seront pas, le souffle étant déjà très atténué dans leurs parages. Ceux qui seront chassés de leur anneau se
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Jupiter et ses semblables
refroidiront, tandis que ceux qui ne le seront pas s’échaufferont considérablement, sans discontinuer. Ce sont là toutes les différences que l’on peut déjà remarquer dans la famille solaire, c’est-à-dire sur les planètes qui connurent ce chambardement lorsque le Soleil s’éclaira.

26 – Nébuleuse entourant les étoiles récentes

La figure précédente nous a montré la formation et le développement du nuage de vapeur d’eau qui s’en va dans les confins. Ici, nous observons ce que fut l’évolution de ce nuage dans le temps et bien après qu’il soit passé sur l’astre le plus éloigné de l’étoile nouvelle qui brille au centre et qui en est l’origine. Dans cette image, on peut voir la nébuleuse de la Lyre avec ses deux étoiles (l’une étant l’étoile nouvelle au centre et l’autre sa mère vers le bord), telles qu’on les observe en ce jour depuis la Terre. Nos planétoiles seront un jour entourées, elles aussi, d’une telle couronne visible par des observateurs lointains ; car chaque étoile nouvelle possède la sienne, sans exception. C’est pourquoi on en observe beaucoup dans le ciel.
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Les écluses du ciel étant maintenant ouvertes, on sait qu’il n’y a point d’interruption dans le phénomène électromagnétique depuis la densification de l’essence intergalactique (par la Galaxie elle-même) jusqu’à ce qu’elle devienne un satellite, puis une planète telle Jupiter et jusqu’à ce qu’elle brille. Voyons alors, dans un même mouvement, l’essence former la magnétosphère, puis les lignes de force, puis les anneaux et les satellites qui s’échauffent et se développent pour devenir comme Jupiter. Ensuite, observons sa tache rouge faite par l’anneau ovalisé du Soleil, puis son atmosphère qui se compresse et s’échauffe de plus en plus jusqu’à son explosion, et enfin le nuage de vapeur qui s’éloigne dans les confins sous forme de couronne. Tout ce processus, simple et d’une grande cohérence, est sans rupture et d’un seul mouvement des parties qui le forment. Ne soyez donc point incrédules mais croyez, comme je crus lorsque tout cela me fut révélé.
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Le Soleil
L’étude de l’activité de l’aimant a mis en évidence la façon dont les anneaux font naître les satellites et comment certains d’entre eux finiront par devenir étoile le jour où leur atmosphère explosera. Il n’est pas difficile de comprendre qu’avant de briller, un astre doit se préparer à le faire, car il va de soi que l’étoile ne naît point étoile. Non, avant l’explosion de son atmosphère, l’astre est une planète et, dès l’explosion, il est une étoile. Mais il s’agit du même aimant qui, d’un état passe à un l’autre. Jusqu’à l’explosion atmosphérique, cet aimant s’intégrait et, à partir de cette explosion, il commence à se désintégrer. Cette déflagration, qui est un point obligé par lequel il doit passer, limite sa croissance. Ce qui montre qu’aucune masse du ciel ne peut atteindre une masse supérieure à celle d’une étoile qui s’éclaire. Cette explosion nous fait assister à la naissance d’une étoile nouvelle (à une nova) autour de laquelle se forme progressivement une couronne de vapeurs qui passe tour à tour sur chaque planète, avant d’aller enrichir les nuages abondants de la Galaxie.
La déflagration atmosphérique a aussi pour effet d’attaquer la surface de la masse du noyau. L’explosion s’installe alors dans la continuité, et l’astre brille en permanence. Comment une explosion peut-elle être continue ? Il faut tout d’abord comprendre qu’une explosion ne peut être parfaite que s’il y a retour des particules sur le corps qui se désintègre. Un corps peut fort bien exploser dans son volume, parce que la matière qui le forme assure elle-même le retour des particules pendant le bref instant où une portion explose. Mais la déflagration est d’autant plus parfaite et durable si le corps qui explose se trouve au sein d’un contenant indestructible, comme l’est la puissante magnétosphère des planétoiles.
La formation du mur solaire
Nous savons désormais que le noyau d’un astre est en ferronickel et qu’un noyau composé de ce métal ne peut nullement exploser dans sa masse. Pourtant, ce noyau entretient l’explosion qui s’est produite à l’extérieur de celui-ci et au contact de sa masse à partir de laquelle il se désagrège lentement et de façon fort simple, ainsi que nous allons l’examiner. Pour saisir ce qui se produit, imaginons que les hommes existent côte à côte sur toute la surface du globe terrestre et qu’à un signal, tous dirigent un jet d’eau vers le ciel, au sommet duquel se trouve une boule en
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Le Soleil
équilibre. Cela aurait pour effet de former un véritable mur de boules lorsque celles-ci auraient atteint une vitesse ascensionnelle nulle et un poids nul, pour avoir été arrêtées par la pression de la magnétosphère. Ce qui signifie que le mur de boules serait en apesanteur totale. Si l’on suppose maintenant que la pression magnétosphérique augmente rapidement, cela a pour effet de rapprocher d’autant le mur de boules du sol. On peut comparer le comportement de ces boules à celui d’une balle que l’on fait rebondir entre la main et le sol ; car, lorsqu’on descend la main plus près du sol, la balle accélère son mouvement ou au contraire le ralentit lorsqu’on recule la main. Eh bien, c’est exactement ce qui se produit tout autour du noyau de l’étoile après l’explosion de l’atmosphère.

27 – Formation du mur de l’étoile

Ceci est l’image d’un aimant qui passe de l’intégration à la désintégration de sa masse. Il s’agit d’une planète (tel le Soleil autrefois) qui se met soudainement à briller. Je rappelle que le Soleil était auparavant semblable aux planétoiles dont le noyau finira par se découvrir, en offrant ainsi une mer de métal en fusion porté à très haute température. Et c’est à cet instant que leur atmosphère sera prête à exploser. Nous avons vu que Neptune est certainement le plus près de ce phénomène qui change une famille planétaire en famille stellaire. Durant cette longue explosion atmosphérique, il se produira la formation de ce fameux mur, qui est un globe, et que ces images expliquent en toute simplicité.
L’explosion peut fort bien mettre deux à trois de nos jours pour se répartir uniformément autour du globe, tant les dimensions concernées sont grandes. Elle a donc le temps de souffler tout le métal, surtout que celui-ci n’est en fusion que sur peu de profondeur. Projetés du côté de l’espace, les atomes de ce métal façonnent immédiatement le mur à la distance permise par la magnétosphère. Ce mur est probablement semblable à une fine couche de métal qui englobe la masse, mais il est
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Le Soleil
forcément indestructible, parce que la magnétosphère qui le contient est elle-même indestructible. L’explosion peut ainsi continuer entre la masse qui se désagrège et le mur qui se reconstitue continuellement. La masse s’use, parce que les particules qui la composent sont continuellement arrachées à sa surface par celles qui s’agitent. Le mur s’use également depuis l’extérieur de celui-ci où la très haute température le change en gaz. Mais il se régénère continuellement de l’intérieur par les particules qui proviennent de la masse. Pour bien saisir ces mouvements et transformations, examinons d’abord la magnétosphère solaire.
La magnétosphère solaire
Maintenant, nous savons que ce sont les planètes qui, par leur sollicitation et leur appétit, font ensemble fonctionner leur étoile. Il est donc certain que la puissance magnétosphérique du Soleil est égale à la puissance magnétosphérique de toutes ses planètes réunies. Ainsi que cela a été expliqué, les planètes consomment les anneaux du Soleil sur lesquels elles évoluent. De ce fait, elles tirent sur ses lignes de force et par conséquent sur sa magnétosphère qui descend sur lui d’autant. C’est pourquoi, la magnétosphère du Soleil est égale à la somme des magnétosphères de ses planètes et de leurs satellites. Elle est si dense près de lui, qu’on peut la voir en partie depuis la Terre lorsque le Soleil est occulté par la Lune. Il s’agit de cette fameuse couronne lumineuse qui entoure son disque.

28 – Distance du mur selon la pression magnétosphérique

Ces trois images montrent que si un changement d’activité intervient dans l’ensemble des masses planétaires, ce changement fait varier d’autant la pression magnétosphérique du Soleil. Ainsi, plus les masses planétaires (avec leurs satellites) augmentent en nombre, en taille et en activité, plus la magnétosphère solaire augmente sa pression et comprime son mur, comme on le voit. Inversement, si ces masses diminuaient, la pression magnétosphérique du Soleil diminuerait également en faisant reculer le mur cette fois. Et cette diminution de la somme des masses qui activent le Soleil se produira chaque fois qu’une de ses planètes deviendra étoile. Cela signifie que l’activité et les dimensions du Soleil changent et changeront encore plus que ce qui est représenté.
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Le Soleil
Outre ces variations de diamètre du mur, qui se font en fonction de la pression magnétosphérique du moment, ces trois figures illustrent également de quelle manière les atmosphères se compriment lors de la croissance des satellites. Il faut donc veiller à ne pas confondre le diamètre plus ou moins grand des atmosphères avec celui des masses des astres. Les masses sont approximativement les mêmes, leurs différences de taille n’étant comparables qu’à celles qui existent entre les hommes. Cela signifie que le noyau du Soleil, qui est très jeune et pas encore usé, n’est nullement disproportionné par rapport au noyau de ses planètes. Il n’y a que l’activité électromagnétique qui varie considérablement, en donnant l’apparence d’énormes inégalités entre les astres. Cependant il n’en est rien. La masse du Soleil n’est que légèrement supérieure à celle de Neptune, celle de Neptune à celle d’Uranus, celle d’Uranus à celle de Saturne, celle de Saturne à celle de Jupiter, et cette dernière à celle de la Terre. Il n’y a donc que peu d’écart entre le noyau terrestre et le noyau solaire.
Nous avons vu que l’astre naît tout petit d’un anneau et qu’il se développe par sa surface sur laquelle se soudent les particules qui constituent cet anneau. Mais lorsque le noyau brille dans le ciel, sa masse s’use et réduit son volume cette fois. Cette usure se fait toujours par la surface du noyau, qui est continuellement attaquée par l’explosion se produisant entre elle et le mur. Sur le Soleil donc, comme sur toutes les étoiles, s’opère ce que l’on appelle la fission et la fusion. La fission, qui est la désintégration des atomes arrachés à la masse, s’exerce entre cette masse et le mur qui se régénère par ce biais. Quant à la fusion, qui est le changement instantané de l’état d’un corps en un autre état, elle s’exerce à l’extérieur du mur. La masse isolée au centre du globe (du mur) se désagrège alors lentement, en subissant cette activité ininterrompue.
La fission solaire
Sur la figure représentant l’explosion atmosphérique, le trajet des particules est représenté par les petites flèches qui partent du cœur de l’explosion, frappent la masse et soufflent le métal en fusion. Les atomes de ce métal forment alors un globe métallique creux sur lequel les particules se heurtent avant de revenir sur la masse, et ainsi de suite. Il s’agit d’une explosion continue qui, comme on l’a dit, arrache d’autres particules au noyau. Ces particules restaurent donc constamment le globe creux, tout en désagrégeant le noyau. Il s’agit de la fission qui s’exerce sur le noyau et non dans le noyau lui-même.
Voyez donc le mur (le globe) se soulever dès l’explosion atmosphérique et s’éloigner de la masse centrale jusqu’à la distance permise par la magnétosphère solaire. Ainsi, il apparaît que le mur repousse d’autant et sans l’interrompre toute l’activité électromagnétique qui s’exerçait autour du noyau. Ce qui montre que l’aimant n’est plus le noyau désormais, mais le mur ; car le noyau a perdu ses propriétés et est devenu semblable à un gros neutron parfaitement isolé au centre. Son rôle est celui de durer pour maintenir le mur en formation.
Observons alors de plus près ce qui se passe à l’intérieur de ce globe au centre duquel règne le noyau métallique. L’explosion atmosphérique engendre le mur assurément, mais aussi un trou dans l’essence de l’univers. En effet, par l’activité des particules qui vont et viennent depuis la surface de la masse jusqu’au mur, l’essence, qui est continuellement ramassée par ces particules agitées, finit par
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Le Soleil
disparaître à l’intérieur du globe. On peut comparer cela à une boule de neige lancée horizontalement qui ramasserait la neige qui tombe. Ce phénomène a également été constaté par les scientifiques. En effet, lorsqu’ils accélèrent des particules dans un accélérateur qu’ils ont conçu à cet effet, ils remarquent que celles-ci grandissent démesurément. Qu’est-ce donc qui pourrait faire grandir ces particules accélérées dans l’essence, si ce n’est ce qui est montré avec l’exemple de la boule de neige ? C’est bien, ils donnent la main au Fils de l’homme... Si donc des particules ramassent ici l’essence de cette façon, c’est aussi qu’ailleurs toutes font la même chose. Il s’avère alors que lorsque l’essence finit par disparaître dans le globe où s’exerce la fission, ce globe creux est comme un trou dans le volume d’essence de l’univers, un trou où cette essence n’existe plus.
En raison de cette absence d’essence, et en fonction de la dureté du noyau et du mur soumis à des pressions gigantesques, il apparaît que les particules arrachées voyagent quasiment sans délai d’un point à l’autre. Les trajets des particules sont ainsi comparables à des étais rigides placés entre la masse et le mur. Ceci est pour montrer qu’il n’y a aucune souplesse dans ce fonctionnement d’ensemble, qui est comme un bloc unique, ne pouvant avoir que la dureté de masse d’une particule pour comparaison.
Lorsque nous aurons étudié les ondes, il apparaîtra alors que dans ce globe dépourvu d’essence, il ne peut plus y avoir de vibrations de cette essence, c’est-à-dire de chaleur, de lumière et de bruits. Ce qui signifie que le froid extrême, comme on ne peut l’imaginer, est atteint au cœur de l’étoile. La chaleur s’entend par la plus ou moins grande présence de forces vibratoires (d’ondes), et le froid par leur plus ou moins grande absence. Ici, c’est leur absence totale. C’est pourquoi je dis que le froid extrême ne peut exister qu’au cœur des étoiles. Ce qui n’est point paradoxal toutefois, parce que la chaleur extrême existe pareillement à l’extérieur du mur, comme nous allons le voir. Mais il s’agit de la température absolue, achevée ; parce que le froid et la chaleur extrêmes se rejoignent de part et d’autre du mur de fort petite épaisseur.
On comprend également que la formation de ce trou dans l’univers fait supporter à la masse l’énorme pression exercée par l’essence de l’espace. La dureté de la masse du Soleil est donc semblable à celle d’un neutron, d’autant que cette masse se trouve dans le froid extrême qui n’existe pas ailleurs et qui contracte la matière au-delà de ce que l’on peut imaginer. Seul l’esprit peut entr’apercevoir ce que sont la consistance et l’aspect de la masse soumise à ces conditions extrêmes ne pouvant appartenir qu’aux étoiles. Mais arrêtons-nous là dans ces considérations, car seule la particule, qui est un bloc intégral et indivisible composé d’essence, peut nous servir de comparaison. Nous ne pouvons donc en dire davantage sur la masse des étoiles.
Il faut seulement retenir qu’à l’intérieur du mur solaire, le froid, le silence, l’obscurité, la dureté, la pression, la vitesse, la densité et l’isolement sont extrêmes. Ils ne peuvent être dépassés ailleurs, où que l’on soit dans l’univers. Bien qu’il me plaise d’enseigner le Soleil, cela me fait frémir tant les puissances concernées sont immenses. Vous m’écoutez, mais moi j’assiste à ce qui se passe dans ce globe où règne la masse, et cela me remplit de grandes émotions. Je vous le dis, quand la science de l’Éternel aura sur vous l’effet qu’elle a sur le Fils de l’homme, Dieu pourra
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Le Soleil
se reposer ; car plus aucune de ses merveilleuses œuvres n’échappera aux regards de ses enfants qui en sont les héritiers.
Comprenons par ailleurs que par l’absence totale d’ondes et par l’immense pression magnétosphérique qui s’exerce sur le mur et la masse, la dureté de cette dernière rend l’étoile tout à fait fiable et durable, parce qu’il ne peut rien lui arriver d’autre que ce qui se produit. Je dis qu’aucune étoile (petite ou grande) ne peut exploser davantage ni plus vite qu’elle ne le fait. C’est pourquoi le Soleil demeurera ainsi et dans une activité variable jusqu’à ce que son noyau soit entièrement consommé, comme il le sera au terme de son chemin qui le conduit au centre de la Galaxie où il s’éteindra. En effet, on comprend mieux ici que lorsqu’il n’y aura plus la masse au centre qui lui donne forme et existence, son mur immense s’effondrera. Quand cela se produira, c’est aussi toute la magnétosphère qui disparaîtra, en occasionnant un grand vide magnétosphérique qui se comblera aussitôt par les magnétosphères des étoiles environnantes. C’est ce phénomène qui rapproche les étoiles et provoque l’aspiration des branches de la Galaxie, en la faisant ainsi tourner sur elle-même.
La fusion solaire
Pour se représenter maintenant la fusion qui s’exerce à l’extérieur du mur, il faut d’abord faire la différence entre brûler et exploser. Pour cela, imaginons que l’on enferme une galaxie entière dans un contenant solide de telle sorte qu’elle le remplisse. Eh bien cela aurait pour effet de la faire exploser aussitôt. Cette explosion se produirait, parce qu’une étoile souffle et que par ce souffle, qui s’appuierait sur la paroi du contenant solide, elle se reculerait vivement en engendrant la collision en chaîne de tous les astres. Ce qui provoquerait forcément une déflagration, comme celle qui se produit lorsque les protons d’un gaz brûlent en étant contenus. Une galaxie faite d’étoiles qui brûlent est un feu semblable. Cela signifie qu’un gaz ne peut exploser que s’il est contenu, sinon il brûle seulement. Voilà la différence.
Puisque ce sont les planètes avec leurs satellites qui actionnent ensemble les étoiles, on est obligé d’en conclure également que la chaleur externe du Soleil est pour le moins égale à la somme de la chaleur de ses astres. Il s’agit évidemment d’une température fort élevée qui crée la fusion cette fois. Ici, sur le Soleil, à l’extérieur du mur où s’exerce désormais l’activité électromagnétique qui isole la masse au centre, la chaleur et la pression sont tellement fortes qu’elles changent instantanément le mur en gaz, au fur et à mesure qu’il se régénère. Il s’agit d’un formidable phénomène de source. Produits en abondance par le mur, les gaz combustibles explosent ou brûlent en haute altitude, comme s’ils jaillissaient d’un conduit et s’élevaient en forme de tornades. C’est ce qui engendre les magnifiques protubérances que nous pouvons observer depuis la Terre.
Ainsi, sur le Soleil, la fusion n’est pas plus séparable de la fission que ne l’est le jour de la nuit sur Terre, car sans fission en premier il ne peut y avoir de fusion durable ensuite. Mais il s’agit là de l’électromagnétisme poussé dans son extrême activité, et qui n’a nullement besoin de matières dites radioactives pour provoquer la brillance des étoiles. Aussi, pour ne point nous perdre, n’essayons pas de mesurer ces phénomènes de température et de pression extrêmes que seule la puissance des astres peut atteindre. Il est du ressort du Créateur de faire exister le Soleil par Sa science ; celui de l’homme étant seulement de le comprendre et de jouir de ses
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Le Soleil
bienfaits. Abstenons-nous alors de toute mesure. Et contemplons maintenant notre astre du jour dans toute sa splendeur.

Voici notre étoile dans toutes ses parties actives. On observe le noyau entouré de la zone de fission, délimitée par le mur, à l’extérieur duquel se produit la fusion et ses effets. Le mur est porté à des températures et à des pressions telles qu’il se change instantanément et continuellement en gaz. Et ce sont ces gaz, fortement compressés par la magnétosphère, qui forment les gigantesques tornades que l’on a évoquées et qui occasionnent des protubérances. Ces explosions continuelles sont également les points brillants, tels des éclairs, que l’on observe sur le fond plus sombre de son disque.
Si donc nous observons le Soleil sans passer au préalable par le processus qui nous a conduits jusqu’à lui, nous pouvons croire, à cause de ces protubérances,
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Le Soleil
qu’il est entouré de boucles semblables à des petites lignes de force. Mais le Soleil n’a d’autres boucles que celles formées par ses lignes de force que tout astre actif possède, et ne pouvant se trouver qu’à cheval entre deux hémisphères : celui qui émet les lignes de force (le nord) et celui qui les reçoit (le sud). Ces protubérances ne sont donc nullement des boucles électromagnétiques, mais de gigantesques projections de gaz en feu, dues aux incessantes explosions d’hydrogène fortement comprimé et issu du mur porté à très haute température. Ces gaz tourbillonnants s’élèvent parfois très haut et reviennent en décrivant des boucles, parce que la puissante magnétosphère solaire les rabat aussitôt. Par la suite, nous verrons que l’activité du Soleil est variable, notamment tous les onze ans. Ces changements d’activité provoquent de grandes protubérances, ainsi que les aurores boréales qui sont produites par l’accroissement d’essence émise par le Soleil, ainsi que par l’augmentation de puissance des lignes de force solaires arrivant simultanément sur les deux pôles terrestres.
Autres dimensions du Soleil
Bien que cela puisse vous troubler, sachez que le disque du Soleil nous apparaît beaucoup plus grand qu’il ne l’est en réalité. Je dis que le Soleil est nettement plus petit qu’on ne le voit. Car, en raison de son puissant rayonnement, tout ce que l’on observe de lui est très amplifié. Il est connu que lorsqu’un corps est une source lumineuse ou fortement éclairé, il paraît plus grand qu’il ne l’est. Ici, c’est semblable, parce que nous parlons de la plus grande source lumineuse qui puisse exister. Il est donc évident et certain que les dimensions solaires (comme le disque, les protubérances, les tâches noires ou les explosions), sont très inférieures à ce qu’elles nous apparaissent depuis la Terre.
Nous verrons prochainement que la grande atmosphère en feu du Soleil est continuellement brassée par l’anneau de l’étoile de laquelle il descend, et que c’est ce phénomène qui donne à cette atmosphère l’apparence d’être vrillée. Cet anneau de l’étoile mère du Soleil, forme également les gouffres sombres (les taches noires) qui barrent son disque, comme l’anneau du Soleil forme la tache ovale de Jupiter.
Pensons également que notre astre du jour est comme une source qui rend l’essence à l’espace où elle fut prise pour le former. Il convient aussi de remarquer que l’essence n’est pas directement restituée par le mur solaire, mais par les gaz qui explosent et brûlent. L’essence forme les particules ; et seules les particules peuvent, en se désintégrant, restituer l’essence à l’extérieur du mur. L’INTÉGRATION FORME LES PARTICULES ET CES DERNIÈRES LES ASTRES. ET LA DÉSINTÉGRATION DÉSAGRÈGE L’ASTRE QUI REDEVIENT PARTICULES. Et ce sont les particules qui rendent l’essence en brûlant. Cela signifie que l’étoile rend l’essence à l’espace par l’intermédiaire des particules et non directement.
Dorénavant, nous savons que l’activité électromagnétique concerne la magnétosphère, les lignes de force, les anneaux, et les masses que ces anneaux produisent. Or, pour qu’elle puisse demeurer autour de la masse lors de l’événement stellaire, il faut évidemment que cette activité se trouve à l’extérieur de cette masse et non à l’intérieur de celle-ci. Car il est certain que si l’électricité passait dans la masse des conducteurs, le Soleil ne pourrait être démontré. Mais puisqu’il est démontré, il confirme, lui aussi, l’authenticité de tout ce que j’enseigne sur l’activité électromagnétique qui sert à intégrer et à désintégrer les masses pour qu’il y ait
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Le Soleil
renouvellement perpétuel. Ainsi, l’éternité, qui est la perfection des perfections, apparaît clairement à tous.
Sur le Soleil, la dépense quotidienne de matière est considérable. Et s’il n’y avait que l’usure de sa masse pour la compenser, notre étoile disparaîtrait bien vite. Certes, cette masse s’use, mais en petite quantité et fort lentement. En effet, l’activité électromagnétique apporte à l’extérieur du mur quasiment toute la matière qui est consommée par la fusion de ce dernier. La durée de vie du Soleil sera donc très longue. Un homme met neuf mois pour venir au monde et vit ensuite cent fois plus longtemps ; c’est-à-dire neuf cents mois en moyenne, soit : soixante-quinze ans. Pareillement, il faut un certain temps pour former un soleil, et ce soleil dure également le centuple du temps qu’il fallut pour le former. C’est pourquoi je dis que la durée de vie du Soleil sera fort longue, elle sera de cent myriades d’années. Tel en est le nombre juste que j’ai entendu et qui correspond à la durée de vie des âmes.
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Cette image nouvelle du Soleil est bouleversante, parce que c’est la première fois que le regard de l’homme pénètre jusqu’au cœur de notre étoile et dans sa réalité. Devant une telle perfection, je suis rempli de grandes émotions. En vérité, j’entends aussi ses bruits, j’assiste à ses mouvements, j’entre dans sa gloire ; car tout ce que j’explique est une succession de faits pouvant être soumis à observations et vérifiés. Dieu me fait percevoir son univers merveilleux, depuis l’imperceptible lointain jusqu’au centre de mon âme, afin que ses œuvres ne m’échappent et que je puisse les enseigner. C’est pourquoi je vais d’émerveillements en stupéfactions qui me font constamment respirer l’émoi.
Le Père m’a orienté sur le chemin qui conduit à l’existence du Soleil, en me montrant qu’il était l’aboutissement d’un long processus électromagnétique. C’est pourquoi sur le chemin de la vérité où je vous emmène il n’y a point de lacunes ni de portes fermées qui obstruent le passage. Avec le témoignage d’un simple aimant fait de mains d’homme, on a démontré Jupiter et ses satellites, ainsi que la façon dont il sera amené à briller le moment venu. Nous savons alors et en toute certitude que le Soleil était autrefois comme lui. Mais vouloir expliquer le Soleil à partir de ce que l’on observait de lui, était une entreprise vouée à l’échec.
Toutefois, sachez que c’est en voyant ce qui n’avait jamais été montré, et en entendant ce qui n’avait jamais été raconté, que les grands, les intelligents et leurs prêtres s’emploieront à vouloir anéantir ce que je dis. Mais à vous les humbles qui donnez comme moi valeur de vie aux astres, je vous demande ceci : comment ceux qui ignorent parfaitement l’activité électromagnétique universelle pourraient-ils connaître le Soleil ? La famille solaire leur étant étrangère, ils ne peuvent pas savoir que les étoiles existent grâce à leurs astres qui les obligent à briller pour éclairer chacune leur monde. A partir de quoi, les galaxies dans leurs mouvements, leur renouvellement et leur raison d’être, ne peuvent que leur échapper. Et l’homme, pour qui tout existe, reste un mystère à leurs yeux.
Cependant, ne vous y trompez pas ! Il faut deux mois pour lire le livre de vie, deux années pour ouvrir les yeux, deux siècles pour en mesurer les bienfaits, et deux mille ans pour qu’il aille de soi en chacun. Il est d’un long effet.
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Les mondes à venir
Plusieurs astres de la famille solaire augmentent de taille. Ce qui a pour effet de faire croître proportionnellement la puissante magnétosphère du Soleil, ainsi que son activité qui est celle de sa grande jeunesse. C’est pourquoi, et en raison du resserrement du mur, qui est consécutif à l’augmentation continue de la pression magnétosphérique, le Soleil est en train de diminuer lentement son disque apparent, tout en augmentant sa luminosité et sa chaleur. Toutefois, lorsqu’une de ses planètes brillera, elle manquera dans la somme des masses qui l’activent. La puissance de la magnétosphère du Soleil sera alors réduite d’autant. Ce qui aura pour effet de faire reculer le mur de la masse cette fois, et de ralentir son activité. Le Soleil commencera alors à augmenter de diamètre.
Lorsqu’une planétoile brillera, le Soleil chauffera un peu moins forcément, et éclairera davantage dans le rouge. Mais après ce relâchement sensible, son mur tendra à nouveau à se rapprocher de sa masse, car les planètes restantes n’en continueront pas moins de grandir avec leurs satellites. Et ce resserrement se fera avec un Soleil d’un diamètre apparent beaucoup plus gros qu’en ce jour, parce que ce phénomène de décroissance d’activité se reproduira chaque fois que l’une de ses planétoiles brillera.
Notre astre du jour deviendra alors de moins en moins chaud et de plus en plus grand, jusqu’à ce qu’il nous apparaisse gigantesque. Le moment viendra où il sera si vaste dans le ciel qu’il faudra tourner la tête à gauche et à droite pour voir ses bords quand il se lèvera sur la Terre. Ce sera un merveilleux spectacle que l’on peut déjà imaginer mais qu’il est difficile de décrire, tant est grande une pareille splendeur. Il est certain cependant que son activité électromagnétique l’obligera à changer de la sorte. Ce qui est parfait, parce que le Soleil doit durer autant de temps que ses astres qui le font briller. C’est ici l’une des nombreuses perfections de l’électromagnétisme, voulant que l’un existe par l’autre dans une même durée, pour faire vivre un monde.
Chacune à leur tour, les planétoiles solaires deviendront des étoiles à part entière. Cela se produira pendant le long chemin de vie du Soleil qui remonte avec la Terre et ses servantes (Mars, Vénus, Mercure, La Lune) vers la région du cœur de la
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Les mondes à venir
Roue. Et bien que les planétoiles s’éclaireront soudainement, le Soleil changera lentement en réponse ; parce qu’une étoile nouvelle a encore besoin de sa mère dans ses débuts, et continue de la solliciter par l’anneau sur lequel elle évolue. L’activité électromagnétique s’exerce ainsi dans la souplesse et avec douceur. C’est pourquoi chaque fois qu’une planétoile brillera dans le ciel, le Soleil s’assiéra lentement dans une nouvelle allure de fonctionnement.
Les changements de mondes
Parce qu’elles deviendront successivement étoiles, Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter indiquent quatre époques différentes et un monde toujours autre dans la durée de vie du Soleil. Mais parce que sa lumière et sa douce chaleur seront répandues d’une façon quasi uniforme sur tout le globe, les réserves de glace diminueront au fur et à mesure de son changement d’activité. Ainsi, cette fonte des glaces compensera la croissance de la Terre, et les étendues d’eau demeureront. Ce sera un monde toujours plus beau dans les siècles, surtout que la connaissance ne cessera d’augmenter et de vous accorder avec lui. Voilà ce qu’est l’avenir proche et lointain de votre âme, allant jusqu’au terme du Soleil et de la Terre.
Cela montre combien les étoiles varient durant leur existence. Toutefois, ces variations, dues aux planètes devenant étoiles, ne sont pas à confondre avec les variations autres qui résultent de l’influence des astres en orbite. En effet, lorsque dans leur rotation les planètes passent les unes près des autres, nous comprenons qu’elles s’influencent réciproquement par leur immense magnétosphère, et que ce phénomène se répercute inévitablement sur le Soleil qui varie en conséquence. Mais ces changements-là ressemblent davantage à l’humeur d’un père selon ce que font ses enfants ; alors que ceux que nous montrons avec les planètes devenant étoiles, ressemblent aux changements du père durant sa vie.

Voici une représentation de ces changements solaires qui se produiront dans le temps. La première figure montre le Soleil tel qu’il est aujourd’hui, ainsi que la position de la Terre en orbite. Ensuite, chaque figure successive le représente avec
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Neptune, puis Uranus, puis Saturne, puis Jupiter en moins dans sa famille ; d’où la progressive augmentation de son disque. Mais lorsqu’il aura l’aspect de la cinquième figure, il aura parcouru une bonne distance du chemin de vie qui l’emmène au cœur de la Galaxie. Aura-t-il fait alors le quart, le tiers, la moitié ou davantage du chemin qu’il doit parcourir ? Je ne le sais. Cependant je certifie qu’il ne cessera de grandir jusqu’à ce qu’il soit semblable aux étoiles géantes et rapprochées qui peuplent la région du cœur de la Galaxie. Plus il grandira, plus son activité sera réduite et plus sa durée de vie sera longue. C’est pourquoi, même à partir de l’aspect qu’il aura sur la cinquième figure, il lui restera encore un très long chemin de vie à parcourir avec la Terre et son monde vivant.
Ces images montrent à chaque fois la masse, le mur et le disque entier formé par l’atmosphère en feu du Soleil. On remarque que plus la masse centrale diminue plus grand est son mur, ainsi que son globe atmosphérique apparent. Mais tant qu’un point important de masse subsistera au centre, le mur demeurera, quelle qu’en soit sa dimension, parce que c’est ce point central qui oblige sa formation.
Pour mieux apprécier ces changements solaires, la Terre est à chaque fois représentée avec un même diamètre d’orbite. Mais il n’est pas certain que son orbite reste ainsi, car c’est tout l’ensemble du système électromagnétique du Soleil qui changera. Cependant, que l’orbite terrestre change ou non au fur et à mesure que le Soleil se transforme, cela ne pourra avoir aucune mauvaise conséquence pour le monde qui sera toujours la juste et bonne réponse des conditions de vie offertes par nos astres. Il ne faudra donc pas être inquiets lorsque les planètes extérieures à la ceinture d’astéroïdes deviendront étoiles à leur tour, et que le globe solaire grandira en conséquence, parce que sa chaleur sera toujours idéale et sa lumière toujours plus douce. Mais en connaissant la vérité désormais, vous ne pourrez pas être dans l’inquiétude. Au contraire, ces événements seront attendus, et vous serez impatients qu’ils se produisent.
Et qu’adviendra-t-il des planètes qui accompagneront le Soleil jusqu’à son terme ? Comme cela a été dit, lorsque les étoiles ont entièrement usé leur masse et que leur mur s’effondre soudainement, les planètes qui les accompagnent sont toutes entraînées dans ce mouvement d’implosion. Elles disparaissent donc avec lui, car elles se dirigent vivement vers ce point central où elles se fracassent les unes contres les autres de plein fouet. Il en résulte alors de gigantesques vaporisations, ainsi que d’énormes quantités de poussières de terre, de fer et des myriades de petits corps dans la région du cœur. Ceux-ci deviennent ensuite des comètes allant d’étoile en étoile, en s’usant à leur passage jusqu’à ce qu’il n’en reste rien, si ce n’est ce qui forme les précieux et abondants nuages de la Galaxie. Mais bien avant que cela ne se produise, le monde s’en est allé.
Nos étoiles doubles
Lorsque Neptune s’éclairera, on la verra dans la journée comme une très grosse étoile, mais plus petite que le Soleil ; et nul n’aura peur, comme c’eut été le cas sans la connaissance de la vérité. Quand cela arrivera, il faudra penser à ce que nous avons évoqué précédemment, et être dans l’allégresse devant cet accroissement de l’épanouissement de la vie. Si les hommes ont toujours eu peur des phénomènes du ciel, c’est qu’ils ne comprenaient pas ce qui se produisait avec les astres qui sont au service de la vie. Or, on ne risque absolument rien sur cette Terre, ni des
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phénomènes de l’électromagnétisme, ni des anges qui remplissent la Roue. Non, Dieu créa la Terre pour qu’elle soit notre plaisir et notre joie, et non pour que les hommes disparaissent par des phénomènes indépendants de leur volonté, auxquels ils ne pourraient échapper. C’est pourquoi, dès après les jours difficiles qui viennent et dont seuls les hommes sont responsables, le monde vivra paisiblement à l’abri de tout danger.
Dans les temps à venir, il y aura souvent deux étoiles côte à côte dans la famille solaire ; l’une sera le Soleil, et l’autre, l’une de ses planétoiles qui brillera à son tour. Ainsi, on entrera à nouveau dans le monde des étoiles doubles. Et cela durera longtemps, le temps qu’il faudra pour qu’elles s’éloignent l’une de l’autre. Mais les conditions de vie changeront, car le Soleil changera lui aussi. Cependant, quelles que soient ces nouvelles conditions de vie, les créatures en seront toujours la réponse selon la science du Tout-Puissant dont on ne peut sonder l’intelligence.
En vérité, je vous le dis, toutes ces manifestations dans le ciel ne seront nullement la régression des conditions de vie, mais leur expansion à l’infini qui fera croître toujours plus le bonheur de l’existence. Ne vous attendez donc à rien de mauvais sur la Terre et dans le ciel, mais au contraire à l’épanouissement de la vie qui est indispensable aux renaissances et aux mondes nouveaux. Vous ne connaissez qu’un aspect du monde, qui est celui des commencements. Il y en aura d’autres cependant que vous ne pouvez définir à l’avance, mais que vous pouvez pressentir désormais en étant éclairés.
La destinée dans l’au-delà
Comme on vient de le voir, le Soleil grossira et deviendra de plus en plus rouge. Le monde se trouvera alors dans une lumière magnifique que l’on peut déjà se représenter. Par incidence, les couleurs et les conditions de vie changeront sur Terre, ainsi que les créatures. Plus rien ne sera alors pareil dans cette marche qui conduit les hommes dans des mondes toujours plus merveilleux. Il s’agit des mondes de l’au-delà (au-delà d’ici) qui se trouvent sur le chemin de vie du Soleil, et des mondes terrestres que votre âme vous fera connaître avec des renaissances corporelles successives. Voilà votre avenir, qui ne dépend nullement des doctrines et des œuvres humaines, mais qui dépend seulement de la Force Céleste qui prédétermine, crée, anime et régit toute chose.
Si, par l’esprit, vous suivez le travail des astres, le temps n’aura aucune signification à vos yeux ; car vous pourrez aller des sources à la mer comme bon vous semble, et du bord jusqu’au cœur de la Galaxie si tel est votre désir. Il suffit de suivre l’électromagnétisme dans ses œuvres. Et viendra le jour où vous parviendrez à exclure le temps avec aisance comme je le fais. Alors vous pourrez voir comme moi les images du chemin de vie où il n’y a que douceur et allégresse, et vos pensées vous rempliront d’amour pour Celui par qui tout existe.
Associez donc les changements à venir du Soleil avec le chemin de la vie, qui est aussi l’arbre de vie et la destinée de votre âme, si vous prenez part à la résurrection des morts aujourd’hui. En fonction de vos choix, vous choisirez de rester éternellement sur ce chemin et de vivre tout ce que l’univers offre aux âmes méritantes. Car vous êtes responsables de votre destin, qui est sans fin si vous êtes dans le mérite de conserver la vie que Dieu vous a donnée.
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31 – Le chemin de la vie des astres et des âmes
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Voici, en une seule image, les changements solaires et les mondes du futur, ainsi que le chemin de vie de votre âme si vous résistez aux tentations pouvant vous perdre. Abstenez-vous donc de dire : la destinée de chaque homme est tracée par avance, et quoi que l’on fasse on ne peut rien changer ! Un funambule marchant sur un fil a aussi sa destinée tracée devant lui ; et il ne dit pas : quoi que je fasse, je ne peux rien changer pour moi ! Non, il sait qu’en conservant l’équilibre il restera debout et que, dans le cas contraire, il tombera. En ce qui concerne le chemin de vie, qui est effectivement la destinée de chacun, c’est semblable. En pratiquant le bien, vous resterez debout et le suivrez ; alors qu’en pratiquant le mal, vous chuterez et en sortirez définitivement. C’est aussi cela la vérité et la raison de la connaître.
Si vous n’étiez point maîtres de votre destinée, cela signifierait que le choix de bien faire ou de mal faire vous serait enlevé. Vous seriez alors irresponsables dans tous les domaines de la vie, et l’intelligence de l’homme ne serait pas nécessaire ni n’existerait. Faites donc preuve de la même lucidité que l’acrobate, en utilisant la loi du ciel comme balancier pour garder l’équilibre. Alors vous marcherez tout au long du chemin sans jamais tomber.
Comme on le voit sur cette image, la durée de vie du Soleil équivaut au temps qu’il mettra pour parcourir toute la branche de la Galaxie. Pour le moment, il est avec la Terre tout en bas de cette branche, car il ne brille pas depuis cinq milliards d’années comme les intelligents vous le cornent bruyamment et constamment aux oreilles, mais depuis un peu moins de deux cent mille ans. Avec les va-et-vient de la Terre qui déterminèrent ses époques, on en acquerra la certitude. Mais qu’est-ce que deux cent mille ans représentent dans la durée de vie des astres et du monde ? Ils sont comme le premier souffle d’un enfant dans le nombre de souffles de la durée de ses jours. Telle est l’exactitude des temps éternels dans lesquels je vous emmène si votre âme est dans le mérite de continuer son existence. Aurez-vous alors toujours le cœur à vous opposer à mon baptême devant les merveilles que je montre ? Cela ne vaut-il pas quelques réprimandes ?
Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Aujourd’hui, c’est l’accomplissement de cette parole de Jésus, qui montre également que la vérité était à découvrir.
Pour ensevelir ce que j’explique sur les mondes à venir, ne faudrait-il pas invalider ce que j’enseigne sur l’électromagnétisme ? Et avec quoi pourrait-on ôter la parole du Fils, qui est parole de Dieu ? On ne peut le faire avec les éléments de l’activité de l’aimant, ni avec la tache ovale et rouge de Jupiter, ni avec ses satellites, ni avec son atmosphère qui explosera, ni avec la couronne de vapeurs qui s’éloignera de lui, ni avec le Soleil, ni avec les étoiles doubles, ni avec quoi que ce soit d’autre, parce que tout le réel s’y oppose. Et pourquoi voudrait-on anéantir ce que je montre sur l’univers ? N’est-ce point éclairant et conforme à l’espérance de vos âmes ? Confortez-le au contraire pour faire disparaître la pesanteur de l’ignorance.
En survie sous les menaces des incirconcis qui règnent dans le monde, vous étiez aveuglés, apeurés, perdus et sans but. Alors qu’avec mon baptême, vos yeux
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s’ouvrent et votre espoir renaît. Mais en vérité, vous êtes descendus vers ce jour de lumière depuis les sources originelles. C’est pourquoi je puis restaurer votre âme, en vous montrant pour l’instant et par la suite tout ce que le Créateur lui réserve par les renaissances auxquelles elle prendra part. N’est-ce point là ce que vous espériez connaître un jour ? Devant l’ampleur et la magnificence de ce qui est placé sous vos yeux aujourd’hui, que valent vos projets d’avenir ?
Les recommencements
Nous savons maintenant que les planètes et le Soleil cesseront ensemble leur existence. Mais quand vient ce moment ultime, il y a déjà longtemps que les conditions de vie se sont éteintes et qu’il n’y a plus d’êtres vivants. C’est pourquoi jusqu’au terme du chemin de vie spiralé, on ne trouve que les anges qui sont devenus comme Dieu. Et j’ai entendu que, bien avant la fin de leur étoile, ils s’en vont recommencer ce chemin pour vivre ce qu’ils n’ont point encore vécu. A l’aide d’aimants dont on parlera, ils descendent d’étoile en étoile jusqu’au bord de la Roue pour assister à la naissance de l’humanité sur une Terre nouvelle. C’est pourquoi, dans la genèse, l’Écriture rapporte sur les commencements :
Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros, qui furent fameux dans l’antiquité.
Ces géants ne l’étaient pas de corps mais d’esprit, faisant d’eux des héros, parce qu’ils étaient la descendance directe des anges. Et ce mariage par le sang, à l’aube de l’humanité, est un devoir à accomplir sur le chemin de la vie. Ensuite, quand ces anges ne sont plus, il n’y en a point d’autres qui se manifestent ; car l’homme doit devenir ange lui-même, comme cela se produit aujourd’hui.
Toi le circoncis, tu marches vers le bonheur sans savoir que ton âme est un fruit qui te donnera un corps autant de fois que nécessaire, pour te rassasier de toutes les merveilles à venir. Mais, en ce jour de gloire, ton cœur va te paraître soudainement trop petit pour pouvoir contenir ton amour envers le Créateur qui réserve de tels trésors à ses enfants bien-aimés.
Tu sais maintenant que tes mains ne sont pour rien dans le chemin de la vie, et que tes œuvres ne sont pas ce qu’elles devraient être. Mais que pourrais-tu dire de plus devant les splendeurs de lumière, de forme, de douceur et d’activité de vie des mondes que je te montre et qui t’attendent ? Tu ne peux que te prosterner devant Celui par lequel tout cela existe déjà dans le ciel et existera sur la Terre, et le prier de ne point te supprimer la magnificence de tels spectacles.
Veille donc sur ton âme, car te trouver dans le monde des vivants est la plus grande chose qui puisse t’arriver. Mais désormais, tu ne peux plus mourir, car la connaissance annule l’ignorance et la mort qui lui est attachée. Crois en moi. Je suis le fils de la vie éternelle, celui qui te montre les merveilleux cieux qui t’attendent et sous lesquels tu iras si tu marches avec Celui par qui tout existe. Tu n’existais pas, tu existes, et tu existeras toujours si tu aimes Dieu de toute ton âme. Glorifie son nom.
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Les familles stellaires
Nous savons désormais que la déflagration atmosphérique éclaire l’étoile et provoque le bouleversement de ses satellites, et que la famille solaire a connu ce phénomène. Mais avant de développer ce qui se produisit avec nos propres astres dans les temps anciens, poursuivons encore un peu du côté des étoiles. Il est en effet nécessaire d’examiner leur vie en groupe pour bien situer notre monde solaire parmi les mondes du ciel.

32 – Les liens des astres : les anneaux et les magnétosphères

Les liens des Pléiades et les cordages de l’Orion dont parle l’Écriture, sont les puissantes magnétosphères et les anneaux que l’on voit ici et qui relient les astres entre eux et notamment les étoiles. Et c’est en raison de ces attaches que les astres peuvent former une galaxie qui tourne sur elle-même, sans que cette rotation ne les essaime par la force centrifuge. Bien qu’invisibles, ces liens sont matériels, car eux seuls permettent l’existence des familles stellaires et le prolongement des mondes.
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Les familles stellaires
Lors de l’explosion atmosphérique, les satellites sont repoussés au loin par la déflagration et sont ensuite maintenus à distance par le souffle de l’étoile. Ainsi, dès après l’éclairement du Soleil, les va-et-vient décrits par les planètes se firent loin de lui, beaucoup plus loin que leur position initiale. Par exemple, aujourd’hui toute la famille de Jupiter s’inscrit dans un globe. Mais, dès que cet astre brillera, ce globe sera en expansion sous le souffle de l’étoile nouvelle et deviendra immensément plus grand qu’il ne l’est de nos jours.
L’influence réciproque des étoiles
Une étoile aspire continuellement l’essence de l’espace et la souffle ensuite en quantité un peu plus grande, parce que sa masse se consume lentement. Ce qui n’est pas encore le cas pour Jupiter qui aspire seulement. Mais lorsque cet astre brillera, son souffle ira grandissant et le repoussera d’autant du Soleil, parce que cette fois il y aura deux souffles dirigés l’un contre l’autre. Et toutes les étoiles se repoussent de la sorte, jusqu’à ce qu’elles se stabilisent à distance déterminée, c’est-à-dire là où leur force de répulsion (leur souffle) et leur force d’attraction (leur magnétosphère) s’équilibrent. Pour cette raison, deux étoiles ne peuvent pas se heurter. Et même si une force mystérieuse les projetait l’une contre l’autre, leurs souffles opposés contiendraient leur mouvement et les repousseraient.
Il est évident que l’influence réciproque des étoiles est aussi celle des galaxies qui sont composées d’étoiles... Effectivement, tout comme les étoiles, les galaxies se maintiennent à distance par leur souffle. Je dis qu’en s’attirant les unes les autres par leur immense magnétosphère qui les oblige à rester groupées, et à former de la sorte de longues traînées dans l’espace, les galaxies se maintiennent également à distance par leur souffle respectif. Car si une étoile souffle, toutes le font, en formant ainsi un très grand souffle capable de maintenir le troupeau (la galaxie) à distance d’un autre qui en fait autant.
En raison de cela, il y a impossibilité totale de rencontre entre les galaxies, surtout qu’il n’y a point de force qui les propulse les unes contre les autres. Non, si les roues de l’univers se déplacent un peu, ce n’est que pour trouver l’équilibre entre leur attraction et leur répulsion qui les positionnent dans l’espace. Ce qui ne les empêche nullement de tourner tranquillement sur elles-mêmes. S’il n’en était pas ainsi, vous ne seriez pas ; car, sans cette constante imposée par les souffles et les magnétosphères, rien n’existerait. Cessez donc de croire, comme il se dit, que les galaxies se fracassent les unes contre les autres.
Quand on regarde les étoiles doubles dans le ciel, on voit la mère et la fille. Par exemple, lorsque Neptune sera une étoile, celle-ci tournera encore autour de notre étoile du jour pendant longtemps, tout en s’écartant d’elle progressivement. Mais la masse grandissante des astres de Neptune obligera celle-ci à ralentir sa rotation autour du Soleil, par l’augmentation d’inertie de cette masse. Cela durera jusqu’à ce que Neptune cesse de tourner autour de lui. Il en sera ainsi en raison de l’augmentation progressive de l’inertie de cette famille d’astres, et parce qu’en étant devenu une famille autonome dans le ciel, Neptune fera décroître d’autant l’activité du Soleil, comme on l’a vu.
Puisqu’une étoile est toujours la descendance d’une autre, pendant un temps il y a forcément la mère et la fille plus ou moins proches dans le ciel. Et c’est en raison
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de cela qu’on voit de grandes quantités d’étoiles doubles, de systèmes binaires dont on a déjà parlé. Parmi les étoiles doubles, il peut y en avoir une qui tourne autour de l’autre assez vite, une autre moins vite, une autre pas du tout, ou les deux peuvent le faire autour d’un centre imaginaire. Disons que pendant que la fille est petite elle tourne autour de sa mère, mais qu’en grandissant, elle ralentit sa course pendant que sa mère décline de force, et que cela les amène toutes deux à évoluer autour d’un foyer imaginaire. Toutefois ces phénomènes de changement d’inertie peuvent aussi occasionner la rupture des attaches qui relient ces étoiles. C’est ce qui engendre alors des groupes d’étoiles (des constellations) liées les unes aux autres, comme on en voit tant dans le ciel.
Les amas d’étoiles
(9) Un groupe d’étoiles peut aussi former progressivement un amas considérable au sein d’une galaxie. Par le biais des naissances, un groupe de quelques étoiles (une constellation) peut en effet former une petite galaxie au sein de la grande, comme un enfant se forme au sein de sa mère. Si donc cet amas se produit, parce que la force centrifuge de la galaxie ne peut rompre les liens qui attachent les étoiles ensemble, il ne va cesser de se développer par les nouvelles étoiles naissantes. Mais l’inertie grandissante d’un tel amas, dans une galaxie qui tourne en exerçant sur lui une grande force centrifuge, ne peut rester sans conséquences. En effet, lorsque l’amas ne pourra plus suivre le mouvement de rotation de la galaxie, il prendra du retard dans ce mouvement et finira par se retrouver à l’extrémité de la branche à laquelle il échappera. On peut observer ce phénomène dans le ciel, où l’on assiste à la naissance d’une véritable petite galaxie.

ployée sous l’effort, la branche se relâche
coupure en cours

33 – Naissance d’une galaxie

(10) Cette galaxie montrée en plan est connue. On voit qu’après s’être dirigé à l’extrémité de la branche, l’amas est en train de rompre les liens qui le reliaient à la grande roue. Cela se produit d’autant mieux que les étoiles de la petite galaxie vont en sens inverse. Et leur séparation est visible par le manque d’étoiles au lieu indiqué. On note également le relâchement de la branche mère, qui était ployée sous l’effort.
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Il est donc incontestable que l’on assiste ici à la naissance d’une galaxie. Et c’est une des merveilles du ciel que l’on contemple et qui n’est pas la moindre, parce qu’on voit de quelle façon les galaxies se forment et se multiplient.
Nous savons que quand les étoiles sont usées et s’éteignent, elles laissent un immense vide magnétosphérique qui se comble aussitôt par les magnétosphères des étoiles environnantes. C’est donc ce phénomène de disparition qui entraîne les étoiles vers le centre de la roue, en obligeant cette dernière à tourner sur elle-même. Comme la condensation de l’air crée une dépression dans l’atmosphère qui s’enroule en spirales en entraînant tous les nuages, les masses qui disparaissent au centre de la Galaxie créent également une dépression qui entraîne toutes les étoiles, en formant ainsi les branches spiralées de la Galaxie. On peut aussi comparer ce phénomène de dépression à une lente implosion.
Un amas est une galaxie embryonnaire, une boule constituée d’étoiles et d’un très grand nombre de planètes avec leurs satellites. Il acquiert un mouvement de rotation lorsqu’il se détache d’une branche. Et, comme on vient de le voir, ce mouvement s’accélère ensuite, au fur et à mesure que les étoiles qui le composent se déplacent vers le centre où elles disparaissent au terme de leurs jours. Ce phénomène de disparition est donc bien moteur. C’est pourquoi, lorsque ces amas se détachent et se retrouvent dans l’espace intergalactique, ils tournent de plus en plus vite et s’aplatissent, jusqu’à ce qu’ils stabilisent leur vitesse par l’augmentation de leur diamètre et du nombre d’astres. En attendant, ces petites galaxies prennent la forme de toutes sortes de roues. Mais quelle que soit leur forme le jour où on les observe, ces amas ont tous L’INTÉGRATION – DÉSINTÉGRATION pour existence et force motrice. Ils ne sont donc point à part dans l’univers, comme beaucoup le croient.
L’image ci-dessus nous montre aussi que le développement d’une galaxie est limité ; sinon, elle grandirait démesurément, faisant que l’univers ne serait qu’un amas d’étoiles à l’infini... Ce qui ne peut se produire, parce que l’intégration et la désintégration simultanées de la matière ne le permettent pas. Je ne sais si cela vous frappe, mais cette naissance d’une petite galaxie est l’illustration même du principe d’existence des astres que j’enseigne. Ce qui vous éloigne encore plus de ceux qui affirment que les galaxies trouvèrent ensemble existence à la suite d’une soudaine explosion locale du néant, qui se produisit à un moment donné, par rien et par hasard, dans l’espace qu’ils croient limité et ne faisant point partie de l’univers...
La stabilité de l’univers
Comme on l’a dit, lorsque dans un troupeau le nombre des naissances dépasse celui des disparitions, ce troupeau augmente de taille. Contrairement, lorsque les disparitions sont supérieures aux naissances, ce troupeau s’évanouit lentement. Il en est de même pour les galaxies qui peuplent l’univers. Toutefois, ce qu’il est important de connaître, ce n’est point le nombre de galaxies, car il s’agit d’un nombre sans commencement ni fin, mais qu’il y ait autant de matière intégrée (les astres) que de matière désintégrée (l’espace) ; sinon, il va de soi qu’il y aurait instabilité et inexistence des galaxies.
L’univers est donc stable, parce que L’INTÉGRATION et la DÉSINTÉGRATION se font simultanément en quantité semblable. Cela est comparable à l’inspiration et l’expiration d’une même quantité d’air. Imaginez qu’il n’y ait que l’intégration : il n’y
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aurait point d’étoiles qui se désintègrent et le volume même de l’univers ne pourrait exister, pas plus qu’il n’existerait s’il n’y avait que la désintégration. Non, ces deux mouvements contraires sont parfaitement équivalents. Ce qui est indéniable. Mais les scientifiques, eux, le dénieront car, forts limités dans le raisonnement, ils ne peuvent saisir l’intégration et la désintégration perpétuelles des astres.
Parce que l’univers éternel est un continuel renouvellement des masses qui le composent, il faut toujours considérer un commencement et une fin à ces masses. Il en est ainsi pour les particules, les astres, et les galaxies. C’est pourquoi avant de devenir la grande Roue dans laquelle nous sommes, notre Galaxie était une petite boule d’étoiles, un amas qui naquit au sein même d’une autre galaxie. Ce qui fut son commencement. Puis cet amas se retrouva dans l’espace intergalactique. Là, il se développa et acquit son propre mouvement.
Cela s’est produit il y a longtemps, longtemps, toute la durée qu’il fallut à l’épanouissement d’une telle merveille au sein de laquelle chacun de vous peut dire maintenant : me voici dans le monde des vivants ! Ce qui est pareillement prononcé autour de chaque étoile qui nous précède dans la Roue, et aussi dans la galaxie mère, grand-mère, et arrière-grand-mère qui existent toujours dans l’espace.
Tout comme les astres qui les forment, les galaxies ont une généalogie qui se perd dans l’immensité des temps que l’on ne mesure qu’avec l’éternité. Ici encore, nous sommes forts éloignés des propos de ceux qui, reniant Dieu, donnent une origine singulière à l’univers. Ils sont alors obligés d’y trouver une fin, sans quoi ils auraient inventé l’éternité... Ils rendent donc l’univers cataclysmique, instable et forcément temporaire. Ce qui est sans raison.
Non, vous n’êtes point les enfants du chaos, mais les enfants de l’amour, de l’intelligence et d’une subtile harmonie. En raison de la douceur et de la très grande fiabilité de l’activité électromagnétique de la matière, qui est la science et la force du Tout-Puissant, tout est stable et calme dans l’univers éternel. En son sein, le cataclysme dévastateur est absolument exclu.
Il est désormais manifeste que si on ne connaît pas le principe d’existence des astres (intégration – désintégration), qui est aussi le principe d’existence des êtres, la compréhension de l’univers est tout à fait exclue. Et si l’on ne saisit point Dieu qui est la raison d’être de l’univers, cette fois toutes les portes se ferment devant soi, et tout jugement est inversé par rapport au réel. Comment serait-il alors possible que ceux qui scrutent le ciel en permanence, en ne connaissant point le principe d’existence des astres et des mondes, puissent saisir les merveilles qu’ils observent ? Ils constatent seulement ce qui s’y trouve et imaginent des choses sans comprendre. Alors, pour se faire valoir, ils injurient Dieu avec des propos diffamant qui blessent la conscience, jusqu’au cœur des enfants. Mais retenons notre colère contre ces hommes, qui furent, et qui ne sont déjà plus.
En fonction de ce qu’on vient de voir sur les galaxies, dont la raison d’être est de faire vivre des mondes au sommet desquels il y a toujours l’homme, on dira : en ce qui concerne la vie et son évolution, celle-ci se manifeste-t-elle au sein d’un amas comme elle se manifeste dans une galaxie adulte ? Je réponds d’abord que la vie n’évolue jamais, car il s’agit de la vie du Père qui est éternelle et parfaite, et que ce qui est éternel et parfait n’évolue pas. Ce sont les créatures créées en réponse aux
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conditions de vie du moment qui diffèrent jusqu’à la venue des hommes, et non la vie qui est en elles. Et c’est la durée du travail des astres qui importe pour le chemin de la vie, et non la distance qu’ils parcourent au sein de leur galaxie.
Comparons toujours la galaxie à un troupeau ; parce que ce qui se produit au sein du troupeau, tant par les naissances que par les disparitions, se produit dans une grande roue. Comme il y a de petits et de grands troupeaux, il y a des petites et des grandes galaxies. Et comme dans un grand ou un petit troupeau les individus sont semblables, les astres et les mondes sont semblables dans une petite ou une grande galaxie.
Il est certain que ce n’est qu’avec l’étude de la famille solaire qu’on peut comprendre les formations galactiques. En effet, si l’on ignore que c’est la planète qui devient étoile après avoir enfanté des satellites, on ne peut nullement expliquer l’existence et le mouvement des galaxies, pas plus que leur raison d’être qui est celle de faire vivre des myriades de mondes. Et puisque des étoiles naîtront dans la famille solaire, on comprend que le Soleil ne peut emmener ses astres destinés à briller et faire vivre leur propre monde. Le Soleil arrivera donc au cœur de la Galaxie avec seulement Mars, la Terre et la Lune, Vénus et Mercure.
L’étoile liée au Soleil
Le souffle du Soleil, dirigé contre le souffle des autres étoiles, donne l’impression que ces étoiles sont fort éloignées de nous. Certes, elles le sont comme cela apparaîtra avec l’étude des ondes, mais pas autant qu’on le dit. C’est pourquoi, et en sachant que Jupiter sera lié au Soleil lorsqu’il brillera comme lui, on en conclut que le Soleil doit être aussi lié à une étoile. Comme l’anneau du Soleil a une action sur l’atmosphère de Jupiter, et que l’expérience de la chandelle démontre que les électrons peuvent souffler des gaz même en feu, on en conclut que le Soleil est réellement lié à une autre étoile par un anneau, parce que cet anneau laisse également des traces dans son atmosphère en feu. Ces traces sont ces fameuses taches noires qui barrent son disque et qui sont comparables au gouffre fait par l’anneau du Soleil dans l’atmosphère de Jupiter.
Une planète ne souffle pas, mais une étoile le fait. Et ce souffle occasionne des différences de comportement des anneaux au contact de l’astre. Donc, si Jupiter (qui ne souffle pas) réunit les conditions de la formation d’une tache ovale d’un côté de son disque, il ne peut en être de même pour le Soleil qui souffle avec puissance l’essence qu’il restitue à l’univers. C’est pourquoi l’anneau sur lequel le Soleil est assis n’est pas concentré comme celui sur lequel se trouve Jupiter, mais dilaté au contraire par son souffle. Et les électrons de cet anneau vont au contact de sa masse comme ils le peuvent, en formant des taches (des gouffres) qui apparaissent noires par contraste avec le restant en feu de l’atmosphère.
Comme l’anneau du Soleil fait vriller l’atmosphère de Jupiter, l’atmosphère en feu du Soleil est vrillée elle aussi par le même phénomène. Cela se remarque, parce que les taches alignées sur son disque ne se situent pas exactement sur son équateur, mais un peu en biais par rapport à celui-ci, comme c’est aussi le cas pour la tache rouge de Jupiter. Toutes ces constatations nous obligent à conclure que le Soleil est toujours lié à une étoile. Et lorsqu’on sait que le Soleil brille depuis très peu de temps, cela renforce cette conclusion.
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Les familles stellaires
Nous avons vu que Neptune sera probablement la première étoile à briller dans la famille solaire. Puis ce sera le tour d’Uranus, puis de Saturne et en dernier de Jupiter. En imaginant que ces quatre étoiles brillent déjà et qu’elles soient alignées dans le ciel (l’inertie grandissante le permet), et au bout desquelles le Soleil se trouve, on voit que Jupiter est l’étoile la plus proche du Soleil. Ce qui est semblable pour l’enfant dernier-né qui se trouve toujours le plus près de sa mère. Si le Soleil est issu d’une famille nombreuse, il est dans cette famille ce que les étoiles Neptune, Uranus, Saturne ou Jupiter seront dans sa propre famille. S’il est positionné comme Neptune, il est forcément la première étoile qui brille dans sa famille originelle. Dans ce cas, il reste trois étoiles en préparation dans sa famille, ou deux s’il est comme Uranus, ou une s’il est comme Saturne, ou aucune s’il est comme Jupiter.
En sachant que le Soleil augmente soudainement son activité tous les onze ans, nous sommes plutôt enclins à penser qu’il est comme Saturne. Cela, parce que ce changement régulier d’activité est dû à l’influence d’une planète sœur qui tourne autour de sa mère en onze ans, comme Jupiter le fait autour du Soleil. En effet, quand Saturne brillera et se reculera du Soleil, Jupiter (pas encore étoile) n’en continuera pas moins à tourner autour du Soleil en onze ans. C’est un même schéma. On peut alors en conclure que le Soleil doit occuper dans sa famille originelle la place qu’occupe Saturne dans la sienne. Ce qui signifie qu’il y aurait au moins une ou deux étoiles sœurs du Soleil qui sont ses aînées, et une étoile à venir qui serait sa cadette et celle qui l’influence tous les onze ans lors de son passage. Par conséquent, en amont du Soleil, il y aurait un ou deux mondes cousins du nôtre, et en aval un monde à venir. Si deux mondes nous précèdent réellement sur le chemin de la vie, ce sont des mondes d’anges qui nous connaissent fort bien, et des mondes qui sont passés par là même où notre propre monde passe aujourd’hui. Quant au monde à venir, en aval, il sera ce que notre propre monde fût depuis que le Soleil brille ; car tous les mondes de la Galaxie suivent la même voie.
Ces révélations ne vous remplissent-elles pas de joie ? Ah ! mes enfants, dans le ciel plus rien n’est pareil à vos yeux, et dans vos cœurs tout change. La vie trouve tout son sens cette fois. Car n’est-il point merveilleux de savoir que l’on n’est point seul dans l’immensité, et que l’on demeure éternellement dans des mondes toujours différents ? La grandeur du Tout-Puissant est notre joie, et son amour notre force, car Il a appelé chacun de nous dans le monde des vivants pour être Ses demeures et Son temple. Maintenant, nous le comprenons.
Sur cela, Jésus répond à ceux qui lui reprochent d’appeler Dieu son Père:
En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.
Puisque Jésus dit que Dieu montrera à son fils des œuvres plus grandes que celles qui sont l’objet des Écritures, c’est que vous êtes dans l’accomplissement de cette parole aujourd’hui, avec moi qui vous montre aussi que Dieu et les hommes sont un dans l’immensité de l’univers.
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Les ondes
La Galaxie nous paraît avoir des dimensions effrayantes parce que nous sommes petits par rapport à elle. Mais lorsqu’on la regarde de l’extérieur et de loin, en sachant qu’elle est entièrement remplie d’autant de mondes qu’il y a d’étoiles, on s’aperçoit que la vie ne souffre nullement des distances qui séparent ces étoiles. Mais, pour saisir pleinement tout ce qui se produit en son sein et voir que nous ne sommes point isolés des autres mondes, nous devons étudier ce que sont réellement les ondes et la façon dont elles sont perçues.
Les ondes et la matière
Comprenons d’abord que les ondes sont des mouvements vibratoires, à fonction périodique, ne pouvant se former et se propager que dans un milieu matériel. Il y a les ondes que l’on dit magnétiques, faites exclusivement dans l’essence, comme celles qui se propagent depuis le sol jusque dans l’espace et que l’on appelle ondes radioélectriques. Et il y a les ondes que l’on dit matérielles, qui sont des vibrations effectuées seulement dans les corps gazeux, liquides ou solides. Que ce soit dans l’essence ou les corps, toutes se propagent dans la matière par répercussions successives du phénomène qui les a créées. Or, puisque l’espace est matériel, nous sommes véritablement reliés à tous les astres et mondes de l’univers par l’essence et les ondes qui la parcourent.
Là encore, nous devons ôter ce qui se dit habituellement au sujet des ondes, parce que celles-ci ne sont nullement composées par des électrons qui voyagent dans l’espace, ni par des particules d’énergie lumineuse sans masse, imaginées par les scientifiques, qu’ils appellent photon en ce qui concerne la lumière, ou phonon s’il s’agit d’acoustique. A leurs yeux, un photon serait-il comme un petit flambeau qui éclaire le paysage ? Et un phonon serait-il comme un petit timbre qui indique ce qui se produit ? Comment les imaginent-ils ? Non, tout cela n’est point véritable ! Par ailleurs, il ne peut pas y avoir d’ondes électromagnétiques produites par des électrons, sinon lorsque les hommes procèdent à des émissions d’ondes, il faudrait qu’ils projettent une quantité considérable de matière dans l’espace. Il en serait ainsi, et ce serait forcément le chaos. Par ailleurs, les ondes ne peuvent pas davantage être faites avec des particules d’énergie lumineuse sans masse (les
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Les ondes
photons) ; parce que, sans masse, signifie sans corps et forcément sans matière ni réalité. Il n’existe que des mouvements vibratoires de la matière.
Perception des phénomènes
(4) Voir, ressentir la chaleur, entendre, sont des phénomènes dus exclusivement à ces vibrations produites dans l’essence et les corps. C’est pourquoi le Créateur nous a donné des yeux qui interceptent et interprètent certaines vibrations de l’essence et des oreilles qui, elles, interceptent et interprètent certaines vibrations des corps. Mais, parce que les phénomènes vibratoires sont d’une grande complexité, il faut se méfier du langage et des mots qui ne traduisent pas toujours leur réalité. Par exemple, si l’on dit : j’aperçois une lumière au loin... on dit une sottise, car la lumière ne se voit pas. Si elle se voyait, on serait dans un éblouissement constant, parce qu’on ne verrait qu’elle et non les objets. Non, ce que l’on aperçoit, ce n’est pas une lumière mais un point éblouissant qui fait vibrer l’essence jusqu’à soi. Pareillement, si l’on dit : le son se propage dans l’atmosphère... on dit encore une sottise ; parce que le son, en tant que tel, n’existe que lorsque les forces vibratoires sont captées par l’oreille. Hors de l’oreille, le son n’est que vibrations.

Cette image symbolise en haut l’univers plein (par la rangée de boules en contact) et, en dessous, l’univers que l’on suppose vide (par la seule boule allant se déplacer en son sein). Si l’on frappe sur la première boule de la rangée du haut, la dernière boule de cette rangée bougera immédiatement comme si elle était reliée à la première par une barre rigide. Et si, avec la même force, on frappe cette fois sur la boule seule du dessous, celle-ci parcourra la distance pour aller d’un point à l’autre, en mettant un délai.
Pour que la rangée de boules du haut représente l’essence de l’espace, on imagine les boules de toutes parts, se touchant les unes les autres. Quant à la boule seule, elle est la représentation d’une particule qui traverserait tout l’espace, comme le croient les savants qui mesurent les distances séparant les étoiles avec le temps que mettrait un photon ou un électron pour aller de l’une à l’autre. En raison de
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Les ondes
quoi, ils n’hésitent point à dire que nous voyons les étoiles dans le passé, parce que leurs fameuses particules mettent un certain temps pour venir d’une étoile jusqu’à nous et signaler qu’elle brille au loin, à tel endroit ! Cependant, si l’on voyait les étoiles dans le passé, telles qu’elles étaient il y a des millions et des milliards d’années lumière comme ils disent, il est incontestable qu’on verrait aussi toutes choses dans le passé, même celles qui sont sur terre, loin ou près de nous. Cela étant, chacun existerait en étant plus ou moins en avance sur tout ce qu’il voit...
Mais il n’en est pas ainsi car, en raison de l’incompressibilité de l’essence qui bouge dans tout son volume, les étoiles nous apparaissent immédiatement telles qu’elles sont à l’instant où nous les observons. Regardez à nouveau la figure du haut, et imaginez le marteau et les vibrations qu’il provoque comme étant l’étoile et la dernière boule de la rangée comme si elle était en contact avec vous, et vous comprendrez qu’il n’existe aucune vitesse de la lumière, d’autant que cette dernière n’existe nullement. Non, ce qui illumine, éclaire et rend visible les choses, ce n’est pas la lumière, mais le déplacement de l’essence et son interception, comme cela est représenté par la rangée de boules.
Un éclair d’orage fait vibrer très loin l’essence qui est incompressible, et on le voit immédiatement, sans délais ; tandis que le bruit de cet éclair nous parvient plus tard. Il en est ainsi, parce que l’atmosphère qui vibre au contact de l’éclair, elle, est compressible. Par conséquent, il y a forcément délai de répercussion du phénomène dans l’air. Je l’explique autrement : l’air est composé de particules qui sont plus ou moins écartées les unes des autres. L’eau, elle, est composée de particules qui se touchent. Un corps solide de densité supérieure, comme le métal par exemple, est composé de particules qui cette fois sont soudées les unes aux autres. Ainsi, des vibrations faites dans l’air, qui deviennent des sons pour les oreilles, s’évanouiront beaucoup plus vite que celles faites dans l’eau qui, elle, est incompressible, ou dans un corps solide qui l’est également. Par exemple, si on donne un coup sur un corps solide d’une extrême dureté, ce coup sera immédiatement entendu sur toute la surface de ce corps, parce que le corps vibre dans tout son volume. Dans ce cas, il n’y a aucun délai de répercussion du coup, contrairement aux délais que l’on observe dans l’eau ou dans l’air.
La chaleur est faite par des vibrations de l’essence qui se propageront beaucoup plus vite dans l’air (où les particules sont espacées) que dans l’eau (où les particules sont serrées). Ces vibrations de l’essence, qui sont ressenties comme chaleur par le corps vivant, ont également pour effet de faire vibrer et d’écarter les particules qui composent les fluides. Dans l’atmosphère par exemple, ces vibrations font diminuer la densité de l’air en écartant les particules qui le composent. C’est pour cette raison que l’air chaud s’élève ; car, de densité inférieure à celle de l’air environnant, il est obligé de s’élever. En raison de cela, sur la Lune, un ballon rempli d’air chaud resterait sur le sol, parce qu’il n’y a pas d’atmosphère.
Si maintenant on imagine non plus une rangée, mais une multitude de boules côte à côte et en tous sens, on comprend qu’en frappant sur l’une d’entre elles on obtiendrait le même résultat qu’avec une seule rangée, mais avec déploiement de la force. Et si l’on faisait de même avec une surface immense remplie de boules, celles-ci seraient beaucoup moins dérangées de loin en loin à cause du déploiement. On frapperait sur un seul point, alors que l’ensemble du volume bougerait. Une
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Les ondes
étoile est aussi un seul point dont la force dérange tout le volume de l’essence jusqu’à soi. Cela étant, on voit plus ou moins l’étoile selon sa distance.

35 – Flux de l’essence dans le volume de l’univers

Voici deux autres illustrations qui montrent que les étoiles sont telles qu’on les observe, et non telles qu’elles étaient dans le passé. L’image de gauche représente un secteur de magnétosphère par le flux descendant sur l’astre, et l’image de droite un secteur du souffle de l’étoile par le flux qui remonte d’elle. Si c’était des trémies dans lesquelles on met du grain et que l’on se trouve soi-même au milieu, on ne ressentirait pas le grain couler à la même vitesse ni avec la même force selon que l’on serait près ou loin du petit côté. En conséquence, si nous étions nous-mêmes la boule foncée de la figure de gauche, nous pèserions beaucoup plus près du petit côté de la trémie, à cause du grain qui coulerait plus fort à cet endroit. Inversement, si nous étions la boule claire, nous pèserions beaucoup moins en étant placés en haut où le grain, moins dense, coulerait moins fortement sur nous. Cependant, près ou loin du petit côté de la trémie, le grain coulerait dans tout son volume, en étant plus ou moins déplacé.
La figure de droite montre que le flux émanant de l’étoile se dirige dans l’espace en déployant son action. Alors, puisque tout le grain bouge en même temps dans son volume, et que cette force se ressent où que l’on soit en lui, il est manifeste qu’on voit les étoiles telles qu’elles sont et non telles qu’elles étaient dans le passé. Entre elles et nous, tout le volume de l’essence vibre en même temps, quoi qu’étant plus ou moins fortement déplacé. Ici sur la Terre, nous sommes, disons, dans la trémie du Soleil et proche de ce dernier, comme la boule claire de la figure de droite. Lorsque nous regardons une autre étoile, nous sommes aussi dans sa trémie, mais cette fois, dans la position de la boule foncée, plus éloignée, qui sent immédiatement vibrer le grain, mais un peu seulement. C’est pourquoi, nous apercevons à peine l’étoile et, inversement, beaucoup le Soleil. Et cela s’accentue par le fait que le souffle du Soleil tend à écraser le souffle des étoiles. Pour toutes ces raisons, nous
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Les ondes
croyions fermement que les étoiles étaient beaucoup plus éloignées de nous qu’elles ne le sont en réalité.
La chaleur et la lumière
Pourquoi la chaleur et la lumière sont-elles perçues lorsqu’on est assez près de l’étoile, alors que seule la lumière est perçue lorsqu’on en est fort éloigné ? C’est toujours à cause du même phénomène du grain qui bouge beaucoup et avec plus de force vers le petit côté. Le grain est toujours de même nature, il n’y a que sa façon de bouger qui change. Et c’est ainsi pour l’essence qui est de même nature près ou loin du Soleil, et dont on perçoit les vibrations comme lumière et chaleur, ou lumière seulement selon la distance. Ajoutons à cela que lorsque nous éclairons un feu sur Terre, nous sommes à la fois dans la petite trémie du feu et dans la grande trémie du Soleil. Nous percevons donc les deux sources. Mais le feu qui forme une petite trémie n’est pas en mesure de faire vibrer l’essence aussi loin que ne le fait le Soleil. On ne peut donc le voir de très loin.
Si on dispose d’une petite résistance électrique que l’on porte au rouge pendant la nuit, et que l’on se recule d’elle, on aura tôt fait de ne plus la voir à environ trois cents pas. Au contraire, en s’avançant vers la résistance, on l’entrevoit de plus en plus distinctement. Et enfin, plus près encore, on ressent la chaleur en plus de la lumière. Cela est indéniable. Si donc les photons existaient et voyageaient allègrement à plus d’un milliard de kilomètres à l’heure comme l’affirment les savants, n’arriveraient-ils pas ici à parcourir trois cents pas durant toute la nuit, à partir desquels on ne voit plus la résistance ? Y aurait-il un empêchement ? La vraie réponse, c’est qu’une petite résistance électrique ne peut provoquer qu’un petit dérangement de l’essence environnante, alors qu’une étoile porte ses vibrations au-delà de la Galaxie.
Avec ces réalités, dont l’évidence ne peut échapper, nous sommes loin des photons voyageurs qui vont d’un point à un autre sans rencontrer d’obstacles. Par ailleurs, si les photons existaient et se déplaçaient uniformément à trois cent mille kilomètres à la seconde, pourquoi alors apercevrions-nous un incendie au loin pendant la nuit et pas un feu de camp à la même distance, dans une autre direction ? Y aurait-il, là aussi, un interdit à ce que les photons du petit feu nous parviennent avec la même vitesse que ceux du grand feu ? Quel serait-il ?
Par ailleurs, si on chauffe un morceau de fer jusqu’à ce qu’il soit rouge et qu’on arrête ensuite de le chauffer, on continue cependant de le voir rouge et de ressentir sa chaleur pendant encore un moment. Il en est ainsi, parce que les forces qu’il restitue proviennent de la même source. Cela signifie que la lumière ou la chaleur sont de même nature et de même origine, il n’y a que les vibrations qui les engendrent qui varient. Si donc la lumière était faite avec des particules d’énergie lumineuse, avec quoi la chaleur, qui ici a la même source, serait-elle faite ?
Sur ce plan j’ai quelque chose à montrer. Les astronomes ont remarqué que l’ombre des satellites projetée sur l’atmosphère de Jupiter est plus chaude que le reste de cette atmosphère éclairée par le Soleil. Ce qui s’explique fort bien avec ce qui vient d’être dit, car le rayonnement solaire écrase la chaleur qui remonte de Jupiter. Cela étant, l’ombre des satellites est forcément plus chaude que le reste de la surface de l’atmosphère.
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Les ondes
Il est incontestable que si, en se désintégrant, le Soleil ne soufflait pas l’essence qui le constitue mais seulement des particules comme cela est dit, toutes les étoiles de notre Galaxie souffleraient obligatoirement les mêmes particules. Dans ce cas, l’espace en serait rempli, et les oiseaux pourraient aller de la Terre à la Lune en battant des ailes... De plus, un tel vent solaire chasserait forcément l’atmosphère des planètes, qui est aussi composée de particules. Certes, quelques particules du Soleil sont peut-être projetées dans l’espace par son souffle, mais ce ne sont point elles qui constituent ce souffle. Ôtez donc maintenant de vos esprits tout ce qui ne peut pas être, pour laisser la place à ce qui existe vraiment.
Il faut comprendre que le Soleil n’émet point de lumière ni de chaleur, mais seulement l’essence qu’il anime de vibrations diverses. Et ce sont ces vibrations qui sont perçues par les êtres vivants comme lumière et chaleur, alors qu’elles ne sont que des forces vibratoires. Il y a ce qui provoque ces vibrations et ce qui les reçoit. Pour qu’il y ait réception il faut qu’il y ait corps, et corps vivants pour qu’elles soient lumière, chaleur, ou sons divers. Pour les rochers, ces forces vibratoires restent des forces, alors qu’il en va autrement pour les êtres vivants. Même si cela vous surprend, je dis qu’en dehors de vous il n’y a point de lumière, point de chaleur ni de sons. Tout est obscur et silencieux, sans chaleur ni froid. Cela est certain, parce que les diverses vibrations de l’essence ou de l’air ne peuvent être lumière, chaleur ou sons en tant que tels. Ce sont seulement des forces.
Toutes ces explications prouvent qu’il n’y a point de photons et que la vitesse de la lumière n’existe pas, mais que notre organisme est conçu pour réagir aux mouvements de la matière. Les animaux nocturnes ne réagissent pas aux mêmes forces que celles qui nous permettent de voir ; cependant, ils voient clairement. Contrairement à eux, dans l’obscurité, nous ne voyons pas. Mais, en tendant l’oreille, nous pouvons nous diriger vers un bruit quelconque, même à peine audible. On peut donc se diriger au bruit seulement, en localisant l’endroit d’où vient ce bruit. C’est ainsi que les animaux nocturnes, comme les chauves-souris, localisent les insectes, parce que ces insectes ou autres proies font du bruit qui attirent leur attention. Mais ces animaux nocturnes voient suffisamment la nuit pour s’orienter. Tout être vivant peut se diriger à l’estime, à vue, au bruit, à l’odeur, ou par l’ensemble de ces perceptions s’il est doté d’organes correspondants. Car il est évident que chaque être est créé pour se mouvoir et vivre dans le milieu qui lui a donné naissance et où il évolue.
Perception des couleurs
Il faut également savoir que c’est en raison de la grande diversité des vibrations de l’essence et de la consistance des corps qui nous les renvoient, qu’il y a couleurs des objets et couleurs changeantes. Les objets et les matériaux sont cependant sans couleur particulière. Mais on les voit colorés en fonction du pouvoir qu’ils ont de réfléchir le flot de vibrations qui les frappe. Ainsi, la matière qui renvoie très mal ou pas du tout les ondes apparaît noire. La matière que l’on voit noire limite donc les flux perceptibles. Contrairement, la matière que l’on voit blanche, pouvant provoquer l’éblouissement, est la limite dans l’autre sens. Quant aux violents flux qui pourraient abîmer la vue (comme cela se produirait si l’on persistait à regarder le Soleil en face), ils dépassent en puissance ce que l’on peut supporter. L’œil ne peut ni ne doit tout percevoir, et l’oreille de même.
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Les ondes
Il ne faut donc pas confondre les corps qui provoquent des vibrations (des ondes) avec les corps qui les renvoient, comme le fait la Lune ou un objet ; car le flux arrivant directement du corps qui l’émet jusqu’à nous, montre ce point d’émission seulement. Et s’il nous est renvoyé par un objet, celui-ci prend alors l’aspect d’une source. On ne voit que les corps qui émettent des flux vibratoires, soit parce que ces corps sont des sources, soit parce qu’ils les renvoient en donnant l’apparence d’être des sources.
On voit donc les choses en couleur, alors qu’en vérité rien n’est coloré. L’arc-en-ciel en est un excellent témoignage, parce qu’il est de toutes les couleurs, alors que l’eau est parfaitement incolore. Ces couleurs sont provoquées par le fond de pluie qui fait écho aux diverses vibrations solaires. Les matières ne sont pas en couleur, car ni l’éther, ni les particules, ni les astres, ne sont colorés. La couleur n’est qu’un discernement et une identification n’appartenant qu’aux êtres vivants. On peut prendre pour preuve l’eau qui est incolore et qui apparaît colorée uniquement par le rayonnement du Soleil, ou encore l’air qui n’a pas de couleur particulière, mais qui fait apparaître le ciel bleu par réfraction.
De même, si nous nous rapprochions à vive allure d’une étoile, qui est blanche d’ordinaire, nous la verrions éclairée plutôt dans le bleu. Et si nous nous en éloignions à la même vitesse, nous la verrions éclairée plutôt dans le rouge. Il en serait ainsi, parce que notre grande vitesse s’ajouterait à celle de son souffle lorsque nous nous en rapprocherions, et s’y soustrairait lorsque nous nous en éloignerions. Cela étant, si une étoile blanche se trouve à une certaine distance de la Terre et exactement sur le même plan, nous pouvons (en raison de la rotation de la Terre autour du Soleil) la voir bleue aujourd’hui et rouge dans six mois. Mais il ne faudra pas en conclure, comme cela a déjà été fait par les savants, que nous avons trouvé une étoile qui avance et qui recule... parce que c’est nous qui le faisons tous les six mois avec la Terre et par rapport à elle.
Les ondes provenant de l’espace
Toujours en ce qui concerne ces forces qui se propagent dans l’essence, il y a dans la grande Roue tout un alphabet des bruits venant des astres en travail. La naissance d’un satellite produit un bruit identique à celui d’un gros éclair multiplié à la dimension de l’astre, qui pourrait être le A de cet alphabet. De par son activité, l’étoile elle-même provoque beaucoup d’ondes. Et elle produit aussi une forte émission lorsqu’elle s’éteint, parce que sa magnétosphère disparaît en s’effondrant d’un seul coup, et en entraînant ses astres qui se heurtent de plein fouet. C’est donc du cœur de la Galaxie où vont s’éteindre les étoiles qu’il émane le plus d’ondes, d’autant que dans cette région les étoiles sont les plus nombreuses. Si donc l’on considère que la naissance du satellite est le A de l’alphabet des bruits, la fin de l’étoile et de ses astres clôt forcément cet alphabet par le Z.
Les ondes produites par une galaxie en travail ne manquent donc pas. Ce sont elles que les savants écoutent depuis la Terre avec stupéfaction, car pour eux, chacune est un mystère. En effet, ces hommes installent des oreilles géantes devant lesquelles ils sautillent en entendant tous ces bruits étonnants qui arrivent du ciel dans un amalgame incompréhensible. Et par la courbure que les magnétosphères infligent aux ondes, cela se complique ; parce qu’ils observent souvent devant eux ce qui se produit ailleurs... Mais ce qu’ils écoutent est comparable à la rumeur qui
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Les ondes
monte d’une foule au sein de laquelle tout le monde parle en même temps, car tous les astres travaillent en même temps.
En supposant que l’on retire la croûte de la Lune, on obtiendrait une sphère métallique froide, entièrement rigide, qui renverrait les ondes venant de la Galaxie et que l’on reçoit déjà directement sur Terre. Or, de tels astres ne manquent pas dans le ciel, car tous les satellites sont ainsi dès leur naissance, après qu’ils se soient refroidis. Des calottes métalliques se trouvent aussi dans l’espace à la suite des collisions dues à la fin des étoiles. Et lorsque ces calottes tournent sur elles-mêmes, elles sont en mesure de renvoyer les ondes d’une façon alternative ; ce qui donnera d’excellents pulsars pour les savants. De tels morceaux d’astres existent dans toutes les galaxies, et plus particulièrement au centre de ces dernières, provoqués par la collision des planètes qui finissent avec leur étoile.
On comprend que la partie arrondie d’une calotte est en mesure de collecter grand nombre d’ondes émises de toutes parts et de les renvoyer dans notre direction en un seul faisceau, d’une façon alternative si cette calotte tourne, ou continue si elle ne tourne pas. C’est pourquoi ceux qui écoutent les étoiles, les entendent deux fois : directement et indirectement. Mais de tels morceaux d’astres sont de nature à troubler plusieurs savants, parce qu’ils pensent avoir affaire à une radio-source énorme, provenant d’un gigantesque cataclysme ! Ils n’en sortent pas, car pour ce genre humain, tout est désordre, chaos et catastrophe, desquels les yeux d’Eve descendraient...
Il est certain également qu’un amas d’étoiles émet des ondes à profusion, parce qu’il s’agit du travail des astres qui le forment. C’est ce qu’ils appellent un quasar cette fois. Mais moi je dis que les pulsars et les quasars sont comme les trous noirs de l’esprit de ceux qui, étant indignes de la connaissance, veulent absolument une origine et une fin à l’univers. Fuyez ces hommes ! Votre salut en dépend, car ils sont fort loin de la réalité sur la matière, ainsi que sur les ondes et l’esprit qu’elles forment et portent dans tout l’univers.
En ce qui concerne la portée des ondes émises par l’homme (pouvant être courtes, moyennes ou grandes, sectorielles ou pas), que l’émetteur et le récepteur soient côte à côte ou séparés l’un de l’autre par de plus grandes distances, cela n’empêche pas leur liaison. C’est pourquoi, on peut fort bien animer un instrument récepteur placé devant soi ou sur la Lune, parce que l’essence et les ondes qui parcourent cette dernière nous relient à lui où qu’il soit. L’homme saurait donc faire cela en étant créature, et Dieu ne saurait nous animer pareillement en étant le Créateur ? L’univers émet et nous sommes son œuvre qui le reçoit. Cela étant, nous fonctionnons avec l’univers et non indépendamment de lui.
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Force et mouvement
Il nous est aujourd’hui révélé que l’essence de l’espace devient astres, puis que les astres redeviennent essence par le biais de l’intégration – désintégration. Il s’agit là du cycle perpétuel de la matière qui permet, avec les particules et les astres, l’existence des êtres vivants. En suivant par l’esprit ce mouvement de la matière, on arrive à la connaissance de ce qui est achevé.
Action de la force sur les corps
Mais pour parfaire la compréhension sur la matière, et comprendre comment la Terre fit des va-et-vient par-devant le Soleil dès après qu’il se soit éclairé, il est nécessaire de discerner l’antipesanteur, la pesanteur, l’apesanteur, et d’acquérir quelques autres notions. Le Soleil a une magnétosphère et un souffle. Et ses astres sont constamment aux prises avec ces deux forces contraires créées par l’essence, comme voici :
 

la force centrifuge domine: le corps s’éloigne de l’astre.       ANTIPESANTEUR
PESANTEUR
APESANTEUR

la force centripète domine :
le corps se rapproche de l’astre.

les deux forces s’équivalent :
le corps est maintenu à distance de l’astre


36 – Les trois états d’un corps selon la force

Les corps matériels n’ont aucun poids propre. Mais, comme cela est montré ci-dessus, lorsqu’ils sont soumis à ces deux forces contraires, ils passent par ces trois
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Force et mouvement
états. On a vu que la magnétosphère est un fluide, fait par l’éther, qui arrive de l’espace en faisant pression sur tous les corps. Or, pour vaincre la pesanteur qui en résulte et être antipesant, il faut évidemment une force contraire plus grande qui éloigne le corps de l’astre.
(4) Nous savons maintenant que le poids d’un corps n’est autre que la pression de la magnétosphère qui s’exerce sur lui, et plus précisément sur chaque particule qui le constitue. La densité d’un corps, elle, dépend uniquement du nombre de particules qui composent ce corps dans un volume donné. Si l’on parle du volume du corps, il s’agit d’autre chose ; car des myriades de particules collées entre elles pèseront du même poids que si elles sont moins serrées et forment un corps plus volumineux. C’est pourquoi le poids n’a rien à voir avec la densité du corps. Il ne dépend que du nombre de particules qui composent ce corps.


37 – Mise en orbite d’un corps

Ceci montre qu’une boule lancée en l’air ne pèse rien à un moment donné, et que si, à cet instant-là, on lui inculque une vitesse horizontale et suffisante pour vaincre constamment la force centripète de la magnétosphère, cette boule se met en orbite comme c’est représenté. On voit qu’elle a tendance à aller en ligne droite, sans pouvoir y parvenir, à cause de la magnétosphère qui s’y oppose constamment. Cette boule est soumise à la fois à la force centrifuge qui tend à l’éloigner de l’astre, et à la force centripète qui tend à la rapprocher de lui. C’est pourquoi elle est en orbite autour de l’aimant.
Ainsi, la mise en orbite n’est pas une affaire d’altitude car, en supposant que la Terre soit lisse et sans air, un corps pourrait être mis en orbite à hauteur d’homme. Mais, pour ce faire, il faudrait que sa vitesse soit suffisamment élevée pour pouvoir s’opposer à la forte pression de la magnétosphère près du sol. Un corps est donc en orbite uniquement par sa vitesse qui lui permet d’affronter continuellement la pression de la magnétosphère qui s’exerce sur lui. Et si à la hauteur où il se trouve, il réduit sa vitesse, la pression de la magnétosphère l’oblige alors à entrer en pesanteur et à descendre progressivement sur l’astre.
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Force et mouvement
En tournant sur son axe, la Terre entraîne sa magnétosphère dans sa rotation. Par conséquent, un corps lancé très haut dans l’espace et dans le sens de la rotation de la Terre peut rester au même endroit sans être en orbite ; car la rotation terrestre exerce sur lui une force centrifuge égale à la pression de la magnétosphère. Ce corps est alors en géostation, comme s’il était placé sur un rayon fixe partant du centre de notre planète et allant dans l’espace ; ou encore selon l’image d’une pierre attachée à une corde que l’on tiendrait à la main et que l’on ferait tourner en tournant soi-même dans le même sens.
Utilisation de la force universelle
Il y a plusieurs façons de vaincre la pesanteur : il y a tout d’abord celle de l’oiseau ; puis celle qui consiste à utiliser l’air chaud ou des gaz légers dans l’atmosphère ; ou encore celle qui concerne le lancement d’un corps à l’aide d’une fronde ou de la combustion, comme cela est pratiqué. Cependant, il existe une autre façon, inconnue jusqu’à ce jour, mais qui est connue des anges. Indiquons-en le principe, pour que l’on sache ce qui se pratiquera dans les siècles prochains.
Composant le volume de l’univers et les astres, l’essence existe partout. On comprend alors que la magnétosphère, qui est un des mouvements de cette essence, descend à une vitesse équivalente à celle d’un corps qui tombe sur un astre dépourvu d’atmosphère. On sait également que les électrons sont produits par le générateur, comme ils le sont par l’astre ; mais, dans ce dernier cas, une partie se met en orbite et forme les anneaux qui sont la dépense. Tout cela indique que l’essence, qui forme le volume de l’univers, peut devenir force partout où l’on se trouve dans la Galaxie et l’espace. Il suffit donc de la prendre et de la restituer à la manière des astres, car tout ce qui existe s’y baigne et en est fait.
Ainsi, en subtilisant les corpuscules produits par un aimant (APPORT) et en les faisant se désintégrer (DÉPENSE), on fera descendre d’autant sur cet aimant l’essence qui forme sa magnétosphère. Par conséquent, en utilisant un aimant de telle sorte qu’il absorbe la magnétosphère terrestre à la même vitesse qu’elle descend, eh bien cet aimant (pouvant être très grand) se maintiendra à hauteur fixe, à une hauteur d’homme par exemple. Car, en absorbant la magnétosphère terrestre, cet aimant sera obligatoirement en apesanteur. Mais pour qu’un aimant agisse de la sorte, il faut que les corpuscules qu’il produit soient désintégrés comme sur une résistance ou dans un éclair d’orage. Ce qui alors occasionnera un souffle qui participera à cette sustentation.
Si donc l’aimant absorbe la magnétosphère terrestre aussi vite qu’elle descend, celui-ci restera au même endroit. Mais s’il l’absorbe plus vite, l’aimant s’élèvera d’autant. Et s’il le fait moins vite, il se posera sur le sol. Puisque la magnétosphère est la matière en soi et que l’aimant qui en est fait l’absorbe pour produire des corpuscules, il en sera bien ainsi.
Selon ce principe, on peut aussi utiliser ces corpuscules qui se désintègrent comme force de propulsion. Car, d’un côté, l’aimant absorberait la magnétosphère et, de l’autre, il s’appuierait sur le souffle émis par la désintégration. Il y a donc les deux phénomènes d’apport et de dépense qui s’associent dans un système obligeant le creusement par devant et le comblement par derrière, qui sont les deux conditions de l’avancement libre dans un fluide. Par conséquent, il faut que l’électricité
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Force et mouvement
produite en abondance soit partiellement désintégrée, car la dépense appelle l’arrivée et dicte tout le fonctionnement d’ensemble.
Un tel aimant, analogue aux astres, peut aller de la Terre à la Lune au pas ou à des vitesses prodigieuses permises par l’intégration et la désintégration de la matière. C’est pourquoi, sans autre forme d’énergie, il peut aller d’étoile en étoile ; parce que son activité se fera partout où l’on se trouvera dans l’espace, même au fond des océans.
Contrairement aux corps inertes et sans vie qu’on lance dans l’espace, l’aimant est un corps vivant produisant de la force et pouvant se déplacer à des vitesses inouïes. Par ailleurs, l’homme s’apercevra qu’en sollicitant l’aimant à la manière des astres, il pourra faire rougir sa surface et la faire fondre jusqu’à provoquer, s’il insiste, tout ce qui se produit sur le Soleil. Mais dans les ténèbres, les hommes ne peuvent nullement concevoir qu’il en soit ainsi, parce qu’ils ignorent toute l’activité électromagnétique universelle. De ce fait, ils ne peuvent savoir qu’il n’y a point d’autres forces que la force électromagnétique, qui passe forcément par l’aimant. C’est pourquoi ils détruisent tout pour se procurer de l’énergie.
Dans le royaume, et dès alors que vous aurez changé vos vêtements et vos façons de concevoir les œuvres, vous saurez enfin que seule l’activité de l’aimant procure toute la force que l’on désire où que l’on soit dans l’univers. Puisque dans ce domaine, nous parlons de l’intégration et de la désintégration de la matière, qui est le principe universel de toute existence et de tout mouvement, convenez que nous ne pouvons échapper à ce principe pour obtenir toute la force que nous souhaitons, sans détruire, sans nuire, et sans limitation de durée. Quand vous l’entendrez, vous évoluerez partout où vous le désirez, en toute liberté, en toute sécurité et en toute indépendance.
Toutefois, ne soyez point pressés d’en arriver là, car il vous faudra d’abord quitter l’esprit terrestre et acquérir l’esprit céleste de l’ange pour évoluer ensuite comme bon vous semblera. Mais je vous le dis, le moment viendra où l’homme s’apercevra que l’aimant qu’il se fait est un instrument seulement amorcé qui attend qu’on sache l’utiliser. Pour l’instant ce n’est pas encore l’heure, parce qu’il va falloir tout recommencer sur la Terre, en discernant cette fois le bien et le mal. Mais cette façon d’obtenir toute la force que l’on désire, ou de vaincre la pesanteur à l’aide d’un aimant pouvant se déplacer partout dans les magnétosphères, ne peut être connue que des anges. Cela parce que, lorsqu’on apprend ces choses qui sont propres au fonctionnement universel des astres et des particules, le monde de Satan est fini. Assurément, pendant les quelques jours où vous serez encore dans le monde des ténèbres, ces explications attireront la controverse. Mais, dans la suite des jours, vous parviendrez à surmonter les difficultés du raisonnement, et vous aboutirez dans vos recherches. Vous serez alors comme des oiseaux libres d’aller dans le ciel.
Pour se représenter les forces électromagnétiques et ce que sont leurs actions sur les corps qu’elles composent, pensons que si tout ce qui touche à l’électromagnétisme était bleu, l’espace intergalactique serait d’un bleu très pâle, l’espace intersidéral d’un bleu plus soutenu, les astres, avec leur magnétosphère leurs lignes de force leurs anneaux et leurs satellites, seraient bleu foncé. Et les créatures, faites de cet ensemble, seraient bleues également... Tirez donc de cette image ce que sont les choses et les êtres produits et animés par la force universelle.
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Force et mouvement
En se transformant, les aliments que l’on mange ont pour effet de permettre la croissance et la restauration du corps, et de produire la chaleur interne qui anime la matière de ce corps. Les aliments ne produisent donc point la force musculaire, mais entretiennent le corps qui utilise la magnétosphère seule pour se mouvoir. C’est pourquoi même si l’on mange pendant que l’on produit un effort intense, on a vite dépensé les forces électromagnétiques que l’on a accumulées durant le repos. On est alors au bord de l’épuisement.
Ces explications montrent que si un homme s’éloignait durablement de l’environnement immédiat de la Terre, où la magnétosphère est dense, il mourrait d’épuisement. Voyager loin dans l’espace, à la manière des anges, ne peut s’entendre qu’avec l’aimant qui recrée les conditions magnétosphériques, qui sont la source de la force corporelle de toute créature et de la créature en soi.
Le temps et la vitesse
En ce qui concerne la vitesse elle-même, vous pensiez que la plus grande était celle de la lumière qui était évaluée à trois cent mille kilomètres à la seconde. Cette vitesse est peut-être celle des ondes radioélectriques produites par l’homme, mais elle ne concerne en rien la lumière qui est autre chose, comme nous l’avons vu. Non, la plus grande vitesse que j’ai mesurée avec beaucoup d’attention, est celle qui permet d’aller d’un point à un autre en ne mettant aucun délai. En connaissez-vous plus grande ? La plus petite de toute, c’est l’arrêt.
Comment illustrer que ces deux vitesses extrêmes sont hors délais ? Tout d’abord, pour qu’il y ait vitesse, il faut nécessairement qu’il y ait plusieurs corps évoluant différemment ; car, dans l’univers et sur Terre, le déplacement n’existe que par comparaison. Si donc par l’esprit on augmente à volonté la vitesse d’un corps, on réduit d’autant la durée que ce corps met pour aller d’un point à un autre. De la sorte, on peut faire disparaître entièrement cette durée. On atteint ainsi la vitesse absolue ; cela, parce que cette vitesse supprime entièrement la durée (le temps), et par conséquent l’intervalle (l’espace). On ne peut plus alors parler de vitesse, mais de présence du corps partout à la fois sur son trajet qui devient ainsi comme une barre rigide. Il est évident que ce qui empêche ce phénomène, c’est l’air et l’essence de l’espace qui font obstacle à l’avancement. Mais s’il n’y a ni air ni essence dans un volume déterminé, comme c’est le cas au cœur même des étoiles, le déplacement d’une particule peut engendrer sa présence constante partout sur son trajet. De ce fait, la vitesse et l’arrêt se rejoignent.
Il y a donc vitesse nulle, vitesse limitée, et vitesse totale. La vitesse nulle est l’arrêt. La vitesse limitée est celle qui consiste à mettre un certain temps pour aller d’un point à un autre. La vitesse totale est, au contraire, celle qui permet d’aller d’un point à un autre en ne mettant aucun délai. On peut tendre vers cette dernière, mais sans jamais pouvoir l’atteindre ; sinon on ne pourrait plus bouger... Cela vous apparaît-il ?
Ces explications mettent en évidence que le temps n’est autre que la durée mise par un phénomène matériel pour apparaître et disparaître. Ce n’est donc pas le temps qui passe mais forcément ce qui est corps matériel, soit parce que ce corps se déplace, soit parce qu’il travaille en changeant comme le fait une particule ou un astre, ou comme on le fait soi-même durant sa vie. Il est donc incontestable qu’en
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étant seulement la mesure de la durée des phénomènes et non un fait en soi, le temps ne peut avoir aucune action sur les corps.
(24) Puisque la vitesse, elle, est un fait réel concernant le mouvement de la matière, alors que le temps n’est que la mesure de ce mouvement, on pourrait en conclure que seule la vitesse peut changer les choses. Mais il faut s’abstenir d’une telle conclusion, car il s’agit d’une illusion. Par exemple, si la Terre tournait deux fois plus vite autour du Soleil sans changer d’orbite, les saisons seraient deux fois plus courtes, ainsi que nos existences. C’est ce qui apparaît. Pourtant rien ne serait changé, parce que nous vivrions deux fois plus vite en accomplissant les mêmes choses et en ayant les mêmes sensations. En voici l’illustration :

Pour se représenter l’allure de l’activité réelle des êtres, imaginons que ces êtres existent simultanément sur ces trois astres. On note tout d’abord que, pour accomplir une révolution, la distance à parcourir autour du Soleil est petite sur le cercle de Vénus et grande sur le cercle de Mars. Ce qui fait augmenter ou diminuer l’année et les saisons qui lui sont rattachées. Puisque ce ne sont pas les plantes qui font les saisons mais le contraire, il s’avère que le cycle végétal s’effectuerait à des allures différentes sur les trois orbites. Le printemps, par exemple, serait plus court sur Vénus et plus long sur Mars qu’il ne l’est sur Terre. Il y a donc vitesse d’activité de vie, vitesse qui est relative à l’activité de notre planète assurément, mais aussi à sa distance du Soleil comme c’est représenté.
En supposant qu’il puisse y avoir des hommes sur ces trois orbites, ceux-ci auraient des gestes fort rapides sur la petite orbite et fort lents sur la grande, pour accomplir les mêmes choses que nous, ici sur terre, durant une même saison ou durant une année entière. Mêmement, les plantes pousseraient rapidement en bas
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Force et mouvement
et fort lentement en haut par rapport à notre orbite actuelle. La vitesse de vie des êtres est donc proportionnelle à la vitesse orbitale de la Terre, ainsi qu’à la vitesse avec laquelle elle tourne sur son axe et aussi à la distance du Soleil.
Pour être conforme à la nature, nous devons par conséquent vivre à l’heure solaire seulement et au rythme des saisons, qui montrent ensemble la vitesse avec laquelle nous passons sur Terre. Ne point le faire, c’est déjà se dénaturer. Et se dénaturer, c’est s’affaiblir, en perdant les facultés de comprendre et de demeurer.
La particule et l’astre, ou l’être fait des deux, sont composés de matière qui travaille, se meut et change. Or, cette figure anodine exprime plus que la vitesse de vie de la matière organique ou inorganique ; car, en montrant que cette vitesse de vie est relative à la distance du Soleil, elle nous fait aussi comprendre que la taille des êtres est sûrement proportionnelle à l’orbite. Effectivement, ces êtres doivent être grands et lents sur une grande orbite, petits et rapides sur une petite orbite pour accomplir les mêmes choses ou les mêmes cycles durant une année entière. Ce qui nous permettra de comprendre ce que fut la taille des êtres des mondes antérieurs que la Terre connût lors de ses déplacements.
De plus, on voit clairement que le cycle de l’eau qui engendre les pluies bienfaitrices et qui permet aux êtres d’exister, ne peut se faire qu’à la distance du Soleil où la Terre se trouve. Il est en effet certain que beaucoup plus près ou beaucoup plus loin du Soleil, la température de ce dernier ne permet point le cycle vital de l’eau. Nous y reviendrons dans les prochaines explications. Mais cela nous montre que la taille et l’activité des corps sont, elles aussi, relatives à la distance du Soleil et à la température qu’il procure.
Il apparaît donc nettement que le Soleil est la source de toute activité et de toute existence matérielle. Il ne nous procure pas seulement sa lumière et sa chaleur ; parce que nous savons désormais qu’avec sa magnétosphère, ses lignes de force et ses anneaux, il a engendré tous les astres de sa famille avant de s’éclairer. Depuis qu’il brille, il les échauffe intérieurement avec ses anneaux et extérieurement avec son rayonnement. Il est aussi l’origine de l’eau sur la Terre, comme nous le verrons bientôt, et forcément l’origine des êtres tirés de cette eau par la science du Créateur de toutes choses.
C’est pourquoi je dis avec force que le Soleil est l’origine de ses astres, qu’il est également source de toute activité et de toute présence des êtres, et qu’il en est de même pour toutes les étoiles des galaxies. Assurément ce n’est point ce que l’on vous enseignait dans les ténèbres ; mais c’est ce que le Fils de l’homme enseigne au soir du monde, au nom de l’Éternel.
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Le chambardement
Lorsqu’il s’ouvre sur le réel, l’homme brise ses limites et plus rien ne peut rester caché à ses yeux. Cette fois, il voit les choses célestes telles qu’elles sont, parce qu’il est comme un aveugle de naissance qui ouvre soudainement les yeux. Il s’agit du grand miracle de la résurrection à laquelle vous prenez part aujourd’hui. Et les mondes merveilleux à venir qui ont été montrés n’y sont pas étrangers. Car chacun voit que la formidable simplicité du cycle de la matière est saisissable par tous, et qu’en l’étudiant on arrive forcément à l’étoile (au Soleil) et aux mondes successifs qui lui sont attachés. Jésus dit de moi : il vous annoncera les choses à venir. Bien que lointains, ces mondes à venir en font partie. Mais pour voir plus précisément où va le monde depuis sa création, dirigeons-nous maintenant vers notre Terre bien-aimée, la mère des vivants, qui sera constamment au centre de ce qui nous reste à étudier. La connaissant, nous saurons alors qui nous sommes, ce que nous faisons et où nous allons.
Les modèles
Jusqu’ici, l’électromagnétisme nous a montré que l’anneau d’une planète donnait naissance à un petit astre, qui est le modèle de naissance de tous les astres du ciel. Ensuite, en observant sa croissance, nous l’avons vu devenir comme Jupiter, puis comme le Soleil. Là, on a assisté à la naissance d’une étoile qui est le modèle de naissance de toutes les étoiles. Maintenant, nous allons voir comment l’explosion atmosphérique d’un astre, qui le fait passer de l’état planétaire à l’état stellaire, détermine le sort de ses satellites.
Rappelons d’abord que les anneaux se forment les uns à la suite des autres à partir de la planète qui les engendre, et qu’ils s’écartent d’elle au fur et à mesure qu’elle en produit. C’est pour cela que les satellites, nés de ces anneaux, évoluent autour de leur mère à des distances respectives. Ce ne sont donc pas les satellites qui établissent eux-mêmes l’ordre dans lequel ils évoluent autour de leur planète, mais les anneaux de cette dernière. C’est pourquoi les satellites de Jupiter, qui nous servent de modèles, évoluent dans un ordre déterminé qui est celui que nous connaissons. Ils croissent tranquillement dans cet ordre, en ayant chacun une orbite circulaire. Longtemps encore ils évolueront de la sorte. Mais cela ne durera pas
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Le chambardement
toujours, car il est certain que l’explosion atmosphérique de Jupiter viendra en son temps et ne manquera pas de bouleverser leur ordre actuel. Il se formera alors un nouvel ordre dans cette famille où plusieurs satellites n’occuperont plus leur place originelle.
Ce chambardement se produira dans la famille de Jupiter, comme il s’est produit dans la famille solaire lorsque le Soleil s’est éclairé. Ce qui nous fait saisir qu’autrefois toutes nos planètes n’occupaient pas leur position actuelle. Parmi elles, quelques-unes changèrent de place. Penchons-nous alors sur ce phénomène qui bouleversa l’ordre initial établi, et nous comprendrons enfin ce qui ne pouvait être expliqué jusqu’à ce jour.
Mais pour se représenter ce que fut le désordre momentané de la famille solaire (le chambardement), il faut considérer d’abord que les satellites (nos planètes) occupaient, avec leur masse et leur magnétosphère, toutes les régions du ciel autour du Soleil qui allait s’éclairer. Par ailleurs, nos planètes (les satellites) étaient en ce temps-là beaucoup plus proches les unes des autres qu’elles ne le sont aujourd’hui. Effectivement, et comme cela s’explique, l’ensemble électromagnétique solaire (magnétosphère – lignes de force – anneaux) n’avait pas autrefois la même ampleur ; car depuis que notre astre brille, il s’est beaucoup expansé, en augmentant d’autant les distances qui séparent les planètes.
Les forces concernées
Dès la déflagration de l’atmosphère solaire, trois forces s’exercèrent sur ses satellites, nos planètes. La première fut le souffle de l’explosion qui les poussa plus ou moins ; la deuxième fut la magnétosphère solaire qui les retint et les ramena ; et la troisième fut le souffle propre du Soleil venant de s’éclairer, qui tendit à les pousser à nouveau. A partir de cette explosion atmosphérique, les satellites furent donc aux prises avec ces trois forces. Mais nos astres sont des aimants interdépendants qui, même fortement poussés, ne purent échapper à la puissante magnétosphère solaire. Ils restèrent probablement tous en orbite autour du Soleil.
Quel fut leur comportement ? Tout d’abord et comme cela vient d’être dit, le souffle de l’explosion atmosphérique est une force centrifuge qui éloigne les astres au sein de la magnétosphère qui, elle, est une force centripète tendant à les ramener. Si donc un satellite est fortement poussé, mais pas suffisamment pour être chassé de son anneau (comme c’est le cas pour celui qui se trouve au milieu du nombre des satellites), il entame des va-et-vient auprès de l’étoile qui vient de s’éclairer. Poussé par le souffle de l’explosion, il s’en va en étant antipesant par rapport à l’étoile. Puis, freiné et arrêté par la magnétosphère de l’étoile nouvelle, il est momentanément en apesanteur. Il reste ainsi jusqu’à ce que la magnétosphère le ramène vers l’étoile, en le rendant pesant cette fois. Lorsque cela arrive et qu’il revient vers elle, ce n’est plus le souffle de l’explosion qu’il rencontre, celui-ci étant déjà passé sur lui depuis longtemps, mais le souffle de l’étoile qui brille désormais. Ce souffle contient alors peu à peu son mouvement de retour et lui inculque progressivement un mouvement inverse qui l’éloigne à nouveau, plus délicatement toutefois et moins loin que ne le fit le souffle de l’explosion. Il en sera ainsi jusqu’à ce qu’il s’apaise et se stabilise.
L’anneau que le satellite de notre exemple n’aura point quitté, participera à ces mouvements de va-et-vient ; cela, parce que cet anneau aura été déformé de
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Le chambardement
l’intérieur vers l’extérieur lorsque le satellite s’en allait, et de l’extérieur vers l’intérieur lorsqu’il revenait près de l’étoile. Tendant à retrouver sa forme circulaire, l’anneau participe de la sorte à la stabilisation de l’astre. Pour bien le saisir, il faut savoir qu’une petite force suffit pour déplacer un astre en orbite. Par exemple, on remarque que le souffle d’un nourrisson suffit amplement à déplacer une boule suspendue à un fil. Il en est de même pour les astres en orbite et en apesanteur qui, en raison du souffle et de la magnétosphère de l’étoile, peuvent facilement être déplacés en élargissant ou diminuant leur orbite.
Retenons seulement que le souffle de la déflagration atmosphérique arrache les premiers satellites (les plus petits) de leur anneau et les pousse au loin ; bouscule fortement les suivants (les moyens), mais pas suffisamment pour les arracher à leur anneau ; et ne déplace que très peu les plus lointains (les plus gros), en raison de leur plus grande inertie et de la décroissance du souffle. Dans le cas où l’astre est chassé de son anneau, il n’est plus une résistance dans un courant électrique et se refroidit rapidement. C’est ce qui est arrivé à quelques planètes, tandis que les autres ne l’ont point fait.
Le déplacement des satellites
S’ils ne sont pas l’objet de collisions, lorsqu’ils sont projetés au loin par le souffle de l’explosion atmosphérique, les satellites ne s’en vont pas en ligne droite mais forcément en orbite. Disons que leur orbite, qui est circulaire avant l’explosion atmosphérique, devient spiralée ; et que ces spires s’allongent en fonction de la force du souffle. Voici comment un astre chassé de sa place initiale peut aller et venir auprès de son étoile avant de se stabiliser :

le souffle est dominant : la magnétosphère est dominante :
le satellite s’éloigne de l’étoile le satellite revient auprès de l’étoile
(11) La première figure illustre comment le souffle de l’explosion atmosphérique éloigne le satellite de l’étoile. On voit que son orbite ne cesse de croître durant ses
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Le chambardement
révolutions, que l’on imagine cependant des milliers de fois plus nombreuses que celles représentées. Celles-ci finiront par le conduire sur une orbite lointaine et plus stable, lorsqu’il sera en bout de course. C’est donc la plus grande orbite et, par conséquent, le plus grand éloignement de l’étoile que ce satellite connaîtra. La figure suivante montre ce que sera le retour du satellite lorsque la magnétosphère aura contenu puis inversé son mouvement. Toujours en orbite spiralée, il redescendra vers l’étoile lentement cette fois, jusqu’à ce que le souffle de cette dernière maîtrise son mouvement. Là encore, en bout de course, son orbite sera plus stable. Et cette stabilité durera un temps, le temps qu’il faudra au souffle de l’étoile pour le renvoyer de nouveau dans le lointain, moins fortement cependant que ne le fit l’explosion atmosphérique, donc moins loin que la première fois. Après quoi, notre satellite reviendra doucement et finira par se stabiliser au milieu de ces deux orbites extrêmes qu’il aura connues.
Ce que l’on vient de voir ne peut se produire de la sorte que pour les satellites qui se trouvent au centre du nombre des satellites, qui est aussi la distance moyenne qui les sépare de l’étoile. En exemple, si l’on aligne onze petits cailloux sur une table, dans l’ordre croissant de leur taille, c’est le sixième caillou de taille moyenne qui se trouve exactement au centre du nombre. S’il s’agit d’un satellite, on remarque d’abord que sa taille est moyenne, puis qu’il occupe la place moyenne, et qu’il recevra moyennement le souffle de l’explosion atmosphérique. Il est par conséquent le plus représentatif. Et c’est de lui dont je parle lorsque j’explique les va-et-vient qu’il fit ; et c’est à la Terre que je pense, car nous allons voir qu’il en fut ainsi pour elle.
Ces mouvements de va-et-vient sont donc variables pour chaque astre. Ils se produisent en milliers de révolutions pour les uns et en plusieurs dizaines de milliers de révolutions pour les autres. Ce qui signifie autant d’années, et toutes différentes dans la durée qui est proportionnelle à l’orbite et à la vitesse orbitale de l’astre. Mais, pour l’instant, il vaut mieux exclure toute notion de durée de ces déplacements, pour ne tenir compte que de l’ensemble de l’événement.
Sur les deux figures précédentes, on remarque également que l’astre, ainsi déplacé, se trouvera dans le froid intense lors de sa plus grande orbite et dans la chaleur intense lors de sa plus petite orbite. Ces changements de température dus, comme on l’a vu, aux éloignements et aux rapprochements de l’astre du Soleil, ainsi qu’à ses changements d’activité, auront de grandes conséquences sur son noyau et sur son manteau. Nous mettrons cela à observation.
Mais, pour résumer ce que nous venons de voir et qui nous permettra de poursuivre l’étude de toute la famille solaire, il suffit de retenir que le souffle de l’explosion (très puissant près de l’étoile) perd de sa force en s’éloignant dans les confins. En raison de quoi, les satellites les plus proches de l’étoile nouvelle sont les plus petits en taille et en inertie et ceux qui bougent les premiers et qui s’en vont le plus loin, en étant davantage poussés. Quant aux satellites les plus gros, les plus éloignés et de plus grande inertie, ce sont évidemment ceux qui bougeront les derniers et le moins, d’autant que le souffle est déjà atténué lorsqu’il arrive sur eux. Nous sommes donc là dans une situation de chocs possibles entre les satellites, car ils se trouvent et se déplacent sur le plan des anneaux de l’astre qui s’éclaire. Quelques rencontres sont alors inévitables, mais nécessaires, car sans elles nous ne
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Le chambardement
serions peut-être pas là aujourd’hui. N’en soyez point surpris, parce que la Lune, qui fut interceptée et adoptée par la Terre de la sorte est un élément prépondérant dans la manifestation de la vie sur notre planète. Ces heurts d’astres ne sont donc pas des catastrophes, surtout que quand ils surviennent, l’homme, qui est le dernier-né, n’est pas encore créé.
L’ordre premier
Connaissant le contexte dans lequel se produisit le bouleversement des satellites, nous pouvons maintenant reconstituer l’ordre premier de la famille solaire, pour voir quelle était la place de nos astres avant l’explosion atmosphérique du Soleil. En fonction de ce que nous avons appris et de ce que nous observons d’eux, nous pouvons les ranger comme ceci :


40 – L’ordre ancien et présumé de la famille solaire

Cet ordre, qui est conçu selon la taille approximative du noyau des astres, ne signifie pas qu’il soit rigoureusement exact ; car nous savons que dans une famille humaine par exemple, la taille des enfants n’indique pas toujours l’ordre de leur naissance. Mais il y a d’autres raisons pour que nous reconstituions cet ordre ainsi, et nous allons les voir. Pour avoir une référence, gardons-le cependant tel qu’il est et examinons ce qu’il est devenu.
Une planète ou un satellite est forcément une sphère métallique, froide intérieurement, entourée d’un léger manteau et pouvant être brisée. Si donc l’on admet qu’avant le chambardement il y avait un astre à la place de la ceinture d’astéroïdes, on en conclut que cet astre inconnu fut heurté de plein fouet et brisé par un autre astre. Il se peut également que seul le noyau de cet astre fut chassé pendant que le manteau resta sur place, brisé en milliers de morceaux. Ce noyau qui aurait été fortement poussé par Mars en l’occurrence, pourrait être Pluton que l’on retrouve aujourd’hui aux confins de la famille solaire. Si la taille de ce dernier est proche de celle de la Terre, il s’agit bien de cet astre qui fut chassé par Mars. Au contraire, si sa masse est beaucoup plus petite et légèrement inférieure à celle de la Lune, alors il s’agit de l’astre dernier-né du Soleil (comme sur la figure) qui fut chassé fort loin.
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Le chambardement
On remarque sur cet alignement, que la Terre était placée au centre du nombre des satellites du Soleil. Cette position est privilégiée, parce qu’il est évident que le souffle de l’explosion ne déplaça pas la Terre comme il déplaça les astres qui se trouvent en deçà et au-delà de sa position. En effet, ceux qui se trouvent entre elle et le Soleil furent plus fortement bousculés que ceux qui viennent après elle. On comprend alors que Pluton peut-être, la Lune, Mercure, et Mars certainement, furent chassés de leur anneau et se refroidirent. Tandis que Vénus, la Terre, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune ne l’ont point fait, en étant moins dérangés par le souffle qui était davantage atténué. Poussée par ce vent, la Terre ne quitta pas son anneau, elle le déforma seulement. C’est pourquoi elle fit des va-et-vient auprès du Soleil que nous examinerons dans le détail, car ce sont eux qui façonnèrent son visage, en raison des gros écarts de température qu’elle connût.
Le changement d’ordre
PLUTON, probablement dernière-née et plus proche du Soleil, fut chassée aux confins de la famille solaire. Si elle était la planète inconnue heurtée par Mars, il en fut de même. Quoi qu’il en soit, cet astre fut fortement poussé au loin et placé, de ce fait, en orbite inclinée par rapport au plan des anneaux du Soleil.
LA LUNE est sœur des autres planètes, et l’une des dernières-nées. Elle fut projetée fortement par le souffle de l’explosion atmosphérique. A la suite de son déplacement assez périlleux, sur lequel nous reviendrons bientôt, elle fut finalement interceptée par la Terre qui la capta avec sa puissante magnétosphère.
MERCURE est une petite planète, approximativement deux fois plus grosse que la Lune. Son orbite inclinée par rapport au plan des anneaux solaires, témoigne d’un choc avec un autre astre (avec Mars probablement) qui la fit rebondir et revenir là où elle se trouve aujourd’hui.
MARS, plus grosse que Mercure et deux fois plus petite que Vénus, se trouvait certainement entre Mercure et Vénus. Sans doute heurtée dès le départ par Mercure, cette planète dépassa Vénus et la Terre sans encombre. Il est cependant fort possible qu’elle ait ensuite heurté de plein fouet la planète inconnue, qui serait l’origine des morceaux qui composent la ceinture d’astéroïdes. Mars serait alors restée presque sur place, elle n’aurait eu qu’un léger recul qui la positionna où elle se trouve. La faille, large et profonde, qui coupe son manteau refroidi, témoigne d’une forte collision. Deimos et Phobos, satellisés autour de Mars, ne sont pas deux petits astres mais deux fragments de croûte qui attestent également et fortement ce qui vient d’être dit.
VÉNUS, plus grande que Mars et quasiment de la taille de la Terre, a certainement côtoyé notre planète de bien près. En effet, plus fortement bousculée que la Terre, cette planète fit des va-et-vient comme elle, mais de plus grande amplitude. Disons qu’elle a alterné de part et d’autre de son orbite sur laquelle elle finit par se stabiliser. Cette orbite circulaire que nous lui connaissons aujourd’hui, indiquerait que cette planète ne connut point de collision avec un autre astre. Quoiqu’il fut, il semble que Vénus n’ait point quitté son anneau, car sa gigantesque atmosphère témoigne d’un intense volcanisme.
LA TERRE a également effectué des va-et-vient que nous étudierons, mais qui furent moins prononcés que ceux de Vénus. Elle ne quitta donc pas son anneau
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Le chambardement
originel, elle le déforma seulement. Ce qui la sauva du refroidissement et lui donna un visage exceptionnel.
LA PLANÈTE INCONNUE était, comme on vient de le voir, un astre qui devait se trouver entre la Terre et Jupiter. Si cela fut ainsi, cet astre était forcément chaud extérieurement comme Jupiter, et possédait certainement des petits satellites qui seraient restés sur place lors du choc avec Mars. Ceux-ci se trouveraient alors parmi les fragments de cet astre brisé, qui composent aujourd’hui la ceinture d’astéroïdes.
JUPITER, SATURNE, URANUS, NEPTUNE plus âgées, plus grosses et plus éloignées du Soleil que les planètes intérieures, ont fort peu bougé par rapport aux autres et n’ont pas quitté leur anneau. Leurs mouvements de part et d’autre de leur orbite contemporaine étant négligeables, ces astres ne cessèrent de monter en température et de croître en conséquence.
Le nouvel ordre
Bien qu’incertain, l’ordre premier de la famille solaire est fort proche de la vérité, ainsi que le périple des astres qui changea cet ordre. Mais il importe peu de savoir exactement qui était où avant l’explosion atmosphérique, et qui a fait quoi dans le désordre qui suivit cette explosion. Ce qu’il convient de saisir, c’est que l’ordre premier fut quelque peu différent de celui de nos jours, et que la Lune est sœur de la Terre. Il est également incontestable que les astres qui quittèrent leur anneau se refroidirent immédiatement et restèrent tels quels, alors que ceux qui ne le quittèrent point montèrent en température et continuèrent leur évolution. Voici donc le nouvel ordre qui s’est créé dans la famille solaire :
 
 

ceinture d’astéroïdes
Neptune

Saturne

Pluton


41 – L’ordre nouveau de la famille solaire

(28) En alignant cette fois nos astres dans cet ordre qui est celui de nos jours, nous remarquons que si la Lune est restée dans le monde solaire, Pluton a peut-être déjà changé de monde ; parce que cet astre pourra être dérangé puis capté par Neptune lorsqu’il s’éclairera ou par l’un de ses satellites auxquels il sera mêlé. Pluton n’est pas sur un anneau du Soleil, car le plus lointain de ses anneaux est occupé par Neptune. Il est donc instable sur son orbite et ne restera pas toujours ainsi. Un astre
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Le chambardement
peut donc passer d’une famille (la famille solaire) à une autre famille (Neptune) par ce biais, comme le font parfois des corps solides arrachés aux astres lors de chocs dus au chambardement. Alors, on dira : si Pluton ou un autre astre peut passer du monde solaire dans le monde de Neptune, peut-on être sûrs que la Lune ne vient pas du monde de l’étoile mère du Soleil ? Je réponds que si tel est le cas pour la Lune, celle-ci est alors plus âgée que la Terre. Mais un de nos astres peut également venir de très loin, et même de plus loin que l’étoile grand-mère du Soleil. Car, lorsque Neptune brillera par exemple, Pluton pourra être repoussé plus loin encore en étant capté par cette étoile nouvelle. Puis l’une de ses planétoiles pourra le repousser encore, et ainsi de suite...
Les astronomes constatent, étonnés, que Pluton est une planète aussi brillante qu’une étoile. Ce qui sera expliqué ; parce que nous verrons que cet astre, qui s’est entièrement refroidi après avoir quitté son anneau et qui occupe désormais une région du ciel où la température est très basse, est entièrement recouvert d’un océan de glace. Cela étant, le rayonnement solaire nous est renvoyé par Pluton comme il le serait par un miroir. D’où son aspect quasi stellaire.
Le réchauffement des planètes refroidies
Désormais, nous comprenons ce que fut le rapide refroidissement des planètes chassées de leur anneau originel. Mais, puisque le chambardement est achevé et qu’il s’est établi un nouvel ordre, les planètes refroidies ne vont-elles point se réchauffer ? Je réponds qu’effectivement cela a déjà commencé pour celles qui ont retrouvé un anneau. Cependant, il leur faudra beaucoup de temps pour y parvenir, car le réchauffement d’un noyau (qui occupe presque tout le volume de l’astre) est infiniment plus long que le temps qu’il lui fallut pour se refroidir. Mais, plus on avancera dans les âges, plus des gaz surgiront du manteau entièrement solidifié de ces planètes. En raison de ce réchauffement progressif, le peu d’eau qui s’est infiltré et glacé dans les couches profondes de leur manteau remontera probablement à la surface, poussé par la chaleur interne. Toutefois, sur Mercure, cette eau se vaporisera et restera dans son atmosphère, à cause de la forte chaleur solaire dans laquelle cet astre évolue. Et sur Mars, cette eau qui se vaporisera la journée, se condensera la nuit sur les calottes glaciaires tant est basse la température qui ne permet pas le cycle de l’eau. Par conséquent, on comprend déjà que l’existence de créatures est impossible sur cet astre.
Le chambardement donne une vision plus exacte de ce qui fut pour nos planètes jusqu’à ce jour. Nous savons que les planètes à l’intérieur de la ceinture d’astéroïdes continueront d’activer le Soleil et l’accompagneront dans sa destinée, sans qu’aucune d’entre elles ne devienne étoile. L’activité électromagnétique en donne les raisons. La première, c’est qu’une planète ne peut monter en température et engendrer l’explosion de son atmosphère que si elle évolue sur un anneau très grand, fort éloigné de l’étoile. La seconde, c’est qu’un grand nombre de masses satellites est nécessaire pour augmenter l’activité d’une planète jusqu’à ce qu’elle brille. Ne remplissant pas ces conditions, les planètes intérieures resteront donc des planètes et accompagneront le Soleil jusqu’au cœur de la Galaxie. Telle est leur mission, qui consiste à faire vivre un monde au sommet duquel Dieu place l’homme pour qu’il soit membre de Son existence et gardien de Ses œuvres. Choses que vous ne saviez pas et ne faisiez pas.
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La Terre et la Lune
(1) Les explications sur le chambardement mettent en évidence les raisons pour lesquelles, dans la famille solaire, certaines planètes se sont échauffées, pendant que d’autres se sont refroidies. Par ailleurs, en sachant que les petits astres situés le plus près de l’étoile nouvelle sont ceux qui bougèrent les premiers et le plus rapidement, et que ce sont les plus gros et les plus éloignés qui bougèrent le moins et en dernier, on peut se représenter ce que furent les va-et-vient de la Terre et comment elle intercepta la Lune, sa jeune sœur, qu’elle adopta.

magnétosphère : force centripète
(2) Ainsi, depuis l’explosion de l’ancienne atmosphère du Soleil, la Terre n’a cessé d’aller et de venir auprès de lui, en décrivant la sinuosité représentée par ce schéma. On remarque que depuis sa position initiale (1), elle fut vivement poussée dans
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La Terre et la Lune
l’espace où il fait froid (2), puis qu’elle revint près du Soleil où la température est très élevée (3). Elle fut repoussée à nouveau dans le froid (4), et revint doucement se stabiliser à la distance idéale du Soleil (5) où le climat est tempéré. Elle continua ainsi sa route jusqu’à ce qu’elle arrive au jour où nous sommes (6). Elle alterna de la sorte de part et d’autre de son orbite actuelle où le climat est tempéré, mais sans quitter son anneau qui suivit ses mouvements. C’est pourquoi son noyau ne s’est jamais refroidi.
Tel que nous l’avons déjà vu, le déplacement des astres bousculés de leur place initiale s’effectua pendant un très grand nombre de révolutions, c’est-à-dire d’années, dont la durée était proportionnelle à la croissance ou à la décroissance des orbites. Cela fut ainsi, jusqu’à ce que ces mouvements s’atténuent et s’arrêtent. La Terre a cessé d’aller et de venir de la sorte depuis peu de temps, tandis que d’autres astres l’ont fait depuis plus longtemps. En effet, en raison de leurs chocs avec d’autres ou de leur adoption, les petits astres se sont plus vite stabilisés que ne le fit la Terre. Et ceux qui sont plus gros qu’elle, ont fait de même, en raison cette fois de la plus petite amplitude de leur mouvement. La Terre a donc été l’une des dernières planètes intérieures à se stabiliser, si ce n’est la toute dernière.
Dans ce grand bouleversement, les planètes ne purent toutes se déplacer exactement sur le plan des anneaux du Soleil. Les unes le firent légèrement en dessous de ce plan, les autres un peu en dessus, et cela limita les possibilités de rencontre. Néanmoins, des chocs eurent lieu ; la ceinture d’astéroïdes et autres corps errants en témoignent. Et ce sont toujours les astres les plus près du Soleil qui créèrent ces situations. Mais ce qui vient d’être dit montre que les possibilités de chocs ne furent pas très nombreuses, il y eut davantage de frôlements.
L’interception de la Lune par la Terre
Puisque les planètes extérieures ont enfanté leurs satellites, pourquoi la Terre n’aurait-elle pas donné naissance, elle aussi, à la Lune ? Qu’est-ce qui prouve que la Lune a été interceptée par la Terre ?
Plusieurs choses le démontrent. Tout d’abord, la Terre est plus jeune que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Ensuite, elle a davantage bougé que ces dernières et n’a jamais atteint leur activité ni leur température. Néanmoins, depuis l’éclairement du Soleil jusqu’au jour où elle intercepta la Lune, la Terre a pu donner naissance à quelques petits satellites. Si cela fut, elle les perdit le jour où la Lune la fit basculer sur son axe, comme nous allons le voir.
Pour l’instant, comprenons que si la Lune était fille de la Terre, elle serait forcément active et chaude, produirait encore des cratères dus aux gaz, et serait pourvue d’une atmosphère conséquente. Or, ce n’est pas le cas. Mais il y a d’autres raisons démontrant que la Lune est sœur de la Terre, et qu’elle fut bien interceptée par cette dernière. Nous allons les examiner, et vous serez convaincus qu’il en est bien ainsi.
En évaluant ce que fut le chambardement, on s’aperçoit qu’on ne pourra certainement jamais savoir ce que furent exactement les mouvements des astres déplacés. Mais en ce qui concerne l’interception de la Lune par la Terre, il est certain toutefois que ces deux astres se sont trouvés forcément au même endroit dans le ciel pendant que tous deux étaient en bout de course. Ce qui n’a pu se produire qu’entre
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La Terre et la Lune
la position (3) et (4) de la Terre. Comment peut-on l’expliquer ? En raison de sa première position, la Lune fut déplacée plus fortement dans l’espace que la Terre, et s’en alla plus loin qu’elle. Lorsque la Terre revint près du Soleil (entre la position 2 et 3 sur la figure), on imagine fort bien que la Lune l’aurait rattrapée puis dépassée avant de se positionner plus près du Soleil. Ensuite, la Terre s’en alla à nouveau vers sa quatrième position ; et la Lune aurait fait de même, mais beaucoup moins rapidement que la première fois. Cependant, allant légèrement plus vite que la Terre dans son retour vers le froid, la Lune se serait rapprochée d’elle de jour en jour et aurait fini par se trouver sur la même orbite. Et c’est là que l’inévitable rencontre se serait produite. Car il est manifeste que la Lune a touché la Terre et que, ralentie dans sa course, elle fut interceptée par la magnétosphère terrestre.
Les conséquences de l’interception de la Lune
Nous mettrons bientôt en évidence que, contrairement à ce qui se dit, le noyau terrestre est fort proche de nos pieds, qu’il se trouve à environ trente kilomètres tout au plus du niveau de la mer. Et le noyau de la Lune est bien plus près encore de la surface du sol lunaire. Cela signifie que le choc de ces deux astres s’est effectué fer contre fer. C’est pourquoi les dommages ne pouvaient être très grands, dans la mesure où cette rencontre eut lieu pendant qu’elles allaient toutes deux dans la même direction, en étant déjà beaucoup ralenties dans leurs mouvements de va-et-vient qui les rapprochaient ou les éloignaient du Soleil.
Mais, en ne pouvant être exactement sur la même trajectoire, la Lune heurta la Terre tangentiellement. Ce qui suffit toutefois pour renverser cette dernière. C’est-à-dire que le pôle nord se retrouva au pôle sud, et revint peut-être à sa position initiale, car cela a pu se produire plusieurs fois. Ces changements de pôle (qui ont déjà été constatés), augmentent encore l’évidence de l’interception de la Lune par la Terre, et de la perte des petits satellites de la Terre si cette dernière en avait enfanté depuis l’éclairement du Soleil.
On comprend aussi fort bien qu’un très grand désordre dans l’activité électromagnétique se soit probablement généralisé sur les deux hémisphères lors du basculement de la Terre, et que cela ne fût probablement pas sans conséquences pour le climat. Mais on voit également que, par le contact, l’écrasement de la croûte des deux astres a projeté dans l’espace du magma, des pierres et des roches ; ainsi que du fer en fusion, et une grande quantité de poussières de fer et de terre. Mais il y eut d’autres conséquences, car le choc fractura la croûte terrestre jusqu’au noyau, en deux parties égales. Nous le montrerons le moment venu.
Il sera également expliqué pourquoi la Terre a autant d’eau sur son sol. Pour l’instant, comprenons que par son approche et par son contact avec notre planète, la Lune a engendré de forts tremblements de terre, ainsi que de vastes tempêtes et de gigantesques raz de marée qui balayèrent tout à leur passage. Et cela se produisit tout autour du globe pendant des journées et des semaines interminables. Par ailleurs, l’arrivée de la Lune dans les champs magnétiques terrestres modifia immédiatement l’atmosphère et progressivement la pesanteur. L’atmosphère, parce qu’à son contact, la puissante magnétosphère terrestre absorba toute l’atmosphère irrespirable de la Lune. Et la pesanteur, parce que la sollicitation de la Lune (en orbite désormais) changea légèrement la pression magnétosphérique terrestre.
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La Terre et la Lune
Bien qu’on ne puisse se représenter immédiatement toutes les conséquences de l’interception de la Lune, on peut cependant imaginer ce que devait être l’affolement des animaux et notamment des reptiles (des dinosaures) qui régnaient sur la Terre, en voyant cet astre arriver sur eux. Projetez-vous en ce temps-là, vers la fin de l’ère secondaire, entre la position trois et quatre. Et essayez d’imaginer ce spectacle du rapprochement de la Lune qui arrive en grossissant à vue d’œil et en assombrissant de plus en plus le ciel par sa proximité. C’est le comble de l’effroi, car il ne peut exister plus grande frayeur.
Si le jour du choc il restait encore des reptiles vivants, ceux-ci déjà malmenés par les effroyables tempêtes et les raz de marée, furent sans doute projetés dans les airs ! Alors, avec le basculement de la Terre, les éruptions volcaniques tout au long de la faille qui sépara le manteau terrestre en deux parties, l’air devenu irrespirable, les énormes raz de marée et les gigantesques tremblements de terre, il ne faut plus s’interroger sur ce qui fit disparaître soudainement ces animaux de la fin du secondaire...
Lors des explications de la formation du manteau des satellites, nous avons vu que les savants confondaient volontiers l’activité avec la densité des astres. La Lune, ayant une activité électromagnétique fort réduite par ses rapides et amples déplacements, apparaît donc à ces hommes comme étant de petite densité. Ils en concluent évidemment qu’elle n’a pas de noyau de ferronickel comme la Terre, c’est-à-dire pas de noyau du tout ! Il faut donc ôter cet énorme mensonge de plus de la voie.
Comprenons que si la Lune n’avait pas un noyau analogue à celui de la Terre, elle ne serait pas un astre (un aimant) à part entière, mais un morceau d’astre arraché à un autre. Dans ce cas, il est évident qu’elle serait informe et beaucoup plus petite qu’elle ne l’est. Elle n’aurait pas autant de cratères faits par les éruptions de gaz provenant de l’activité de son noyau qui était intense autrefois, comme l’est celle de Io aujourd’hui.
Sur la Lune, les traces du contact sont vraisemblablement parmi les dépressions que nous voyons sur la face qu’elle nous montre. Sur Terre, le contact eut lieu manifestement dans l’océan pacifique où une portion de terre émergée a disparu. Par la suite, nous comprenons qu’il est anormal qu’aujourd’hui il n’y ait point de continent dans cette partie du monde. Il y en avait donc un. Plusieurs choses en témoignent, notamment cette gigantesque ligne de fracture qui entoure la Terre d’un pôle à l’autre. Cette fracture de la croûte terrestre est une faille qui s’est produite par le choc avec la Lune, une faille qui aveugle le monde et que le monde ne voit pas.
Pour l’heure, sachons que la Lune est sœur de la Terre et qu’elle a un noyau de ferronickel comme tous les astres. Elle fut interceptée par notre planète en occasionnant de grands changements terrestres et la disparition de la quasi-totalité des êtres vivant à l’air libre. De ce fait, il y eut les êtres apparus avant la venue de la Lune, et les êtres apparus après son arrivée.
Nous reviendrons sur l’aspect de la Lune lors des explications des ères et de la formation continentale ; formation qui, je le dis ici, n’a rien à voir avec les inepties des scientifiques. Mais pour quelles raisons la Lune nous présente-t-elle toujours la
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La Terre et la Lune
même face ?
Lorsque nous avons étudié la croissance des satellites, nous nous sommes aperçus que ceux-ci ne tournent que rarement sur leur axe tant qu’ils sont petits et pas parfaitement ronds. Mais ce léger déséquilibre de forme du noyau s’efface lorsque, devenus plus grands, ils tournent enfin sur eux-mêmes. L’activité de la Lune (qui était autrefois comparable à celle de Io aujourd’hui) fut interrompue et ne lui a pas permis de changer de taille, changement qui aurait fait disparaître ce déséquilibre. La Lune se comporte donc avec la Terre comme elle se comportait avec le Soleil encore planète.
D’autres diront certainement que c’est à cause des chocs qui déplacèrent partiellement sa croûte d’un côté et marquèrent son noyau de fer, que la Lune nous présente la même face. Cela peut en effet y participer. Mais il est plus probable que la raison se trouve dans ce qui vient d’être dit et qui concerne quasiment tous les satellites.
Il est manifeste toutefois que si la Terre avait donné naissance à des satellites avant qu’elle n’intercepte la Lune, cette dernière les aurait chassés à son arrivée par le renversement des pôles qu’elle provoqua. Ce qui est parfait, sinon la Terre aurait pu augmenter sa température et devenir semblable à Jupiter... Mais, en lui prenant beaucoup de force, la Lune l’empêche désormais d’enfanter. Notre planète ne changera donc pas sa température et accompagnera le Soleil en gardant son visage actuel.
Pour l’instant, vous n’avez pas encore pu mesurer tout ce qui se trouve dans la figure qui représente les va-et-vient de la Terre, notamment qu’elle a connu deux périodes de très grand refroidissement et une période très chaude ; et qu’il y eut entre ces périodes des mondes du genre végétal et animal, avant que le monde humain puisse paraître. Nous le montrerons en grand et, avant cela, la façon dont la Terre s’est couverte d’un océan. Votre stupéfaction ne cessera alors de croître, en vous ramenant toujours plus près de Celui par qui tout existe.
La Terre est désormais stabilisée autour du Soleil. Et, par l’apport soudain de sa masse, la Lune participa à cette stabilisation. La Terre ne connaîtra alors plus jamais des époques dans le froid et la chaleur extrêmes comme elle en a connues jadis. Tant qu’elle subsistera, elle y est à l’abri ; car elle ne se déplacera plus comme elle le fit à la suite de l’explosion atmosphérique du Soleil qui ne peut se produire qu’une seule fois. Il n’y a rien qui puisse à nouveau déplacer la Terre qui s’est stabilisée pour toujours autour de l’astre du jour. Même lorsque viendront les grands changements du Soleil, elle ne sera plus bousculée comme elle l’a été. Soyez donc tranquilles sur ce point, le monde est à l’abri de ce danger. Toutefois, ici, j’ai encore quelque chose à montrer sur les conséquences de l’interception de la Lune.
Les changements périodiques du climat
Au soir du monde, nous savons que la Terre, comme toutes les planètes, tourne autour du Soleil en étant inclinée sur son axe, car son plan d’anneaux ne peut se trouver sur celui du Soleil. Mais depuis l’arrivée de la Lune, qui la fit basculer sur elle-même, la rotation de la Terre sur son axe s’effectue dans une sorte de lent balancement. Il est en effet évident que ce mouvement de bascule n’a pu s’arrêter instantanément, car en ne se trouvant pas positionnée exactement sur le plan
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La Terre et la Lune
équatorial de la Terre, la Lune entretient ce mouvement de balancier. Mais, ayant une origine, ce mouvement aura une fin. Voici illustré ce phénomène qui a une influence périodique sur le climat :

En fonction de cette image, qui représente à chaque fois la Terre au solstice de décembre, on imagine fort bien que lorsque son inclinaison change par rapport au plan des anneaux du Soleil, cela fait changer le climat sur les deux hémisphères. On remarque en effet que les deux cercles polaires varient considérablement, en faisant augmenter ou diminuer d’autant la région habitable. La première figure montre l’inclinaison maximum, et la seconde l’inclinaison minimum. Actuellement, l’inclinaison de la Terre se trouve entre ces deux positions et plus proche de la deuxième figure.
Si depuis l’arrivée de la Lune (qui eut lieu vers la fin du secondaire) la Terre a effectué tant de balancements, il y eut tant de changements climatiques. Mais, bien qu’ils furent beaucoup plus intenses dans le tertiaire, ces derniers changements climatiques furent ressentis plus fortement dans le quaternaire qui est l’ère dans laquelle le climat s’est tempéré et qui vit apparaître les hommes. Cependant, pour savoir si ce phénomène se produit encore un peu, il faudrait faire une observation par siècle et non par année, car d’une année à l’autre la différence d’angle est trop minime pour être remarquée.
En raison de ces lentes oscillations de la Terre qui font changer doucement le climat, là où il fait froid, il fera encore plus froid ou moins froid selon le sens du balancement. Cela étant, le long des siècles, le climat tempéré montera beaucoup plus haut dans l’hémisphère, lorsque l’axe de la Terre sera au plus haut sur la figure. Et inversement, la glaciation de l’eau s’opérera plus bas lorsque l’axe terrestre sera au plus bas. De la sorte, on verra apparaître des glaciers périodiquement, là où précédemment le climat était tempéré. Il se forme des glaciers, parce que le réchauffement d’un corps est toujours plus long que son refroidissement. En effet, la température estivale ne peut suffire à faire fondre autant de glace qu’il s’en forme durant l’hiver à très basse température.
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La Terre et la Lune
Il est évident que ce phénomène a engendré des migrations et a changé la végétation qui suivit le mouvement. Mais tout cela était davantage marqué dans l’ère tertiaire que dans l’ère quaternaire où ce balancement de la Terre était déjà beaucoup moins prononcé. Néanmoins des migrations eurent lieu et sont peut-être l’origine de celles que nous constatons encore de nos jours pour certains animaux. Nous pourrions longuement développer les conséquences de ces changements climatiques, mais il vaut mieux en connaître la cause, que seule l’interception de la Lune explique clairement.
*
Tout ce que nous avons vu sur les éléments créateurs du satellite, puis sur sa naissance et son développement jusqu’à ce qu’il soit semblable à Jupiter, puis sur l’explosion atmosphérique qui éclaire l’étoile tout en créant les mouvements qui ont déplacé la Terre et amené la Lune, nous donne une vision d’ensemble plus exacte du réel. Nous avons également appris que les petits des astres (les satellites) naissent d’un père et d’une mère, comme naissent les petits des hommes. Ce qui est plus conforme à notre esprit et à notre conscience de l’existence.
Devant toutes ces évidences, n’oublions point que ce qui est révélé était entièrement inconnu du monde, car nul ne savait que les planètes faisaient briller les étoiles, et que les astres et les êtres naissaient d’un même principe. Or, puisque personne ne peut nier que ce qui naît petit, se développe et engendre est vivant, nul ne peut nier que les astres sont vivants ; parce que, tout comme les végétaux, les animaux et les hommes, ils naissent petits de parents, se développent et engendrent à leur tour. Les astres ont donc leur vie propre ; et il en est de même pour la Galaxie entière et toutes celles sans nombre de l’univers. Il apparaît alors qu’il n’y a point de sortes de vies, mais l’unique vie de l’univers permettant à chacun d’avoir la sienne, et qui est celle de Dieu.
Ne négligez donc pas cet enseignement qui rend l’homme témoin de la naissance et du développement des astres par lesquels nous existons, car il s’agit du pain du ciel. Et ne vous éloignez pas de la simplicité de ce qui est enseigné, vous les saints, pendant que je vous fais monter dans le ciel et redescendre sur moi pour que vous puissiez voir exactement ce qu’il en est ; car c’est cela l’échelle de Jacob dont on a parlé, ainsi que la signification de cette parole de Jésus que j’ai déjà citée : Le moment viendra où vous verrez les anges monter et descendre sur le Fils de l’homme. Il s’agit de vous et de moi qui vous fais explorer le ciel, pour y chercher toute la vérité avec laquelle on doit vivre. Soyez donc attentifs à mes paroles, car elles ouvrent les yeux et révèlent aujourd’hui tout ce qui était tenu caché.
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Les corps errants du ciel
Grâce à sa position dans le ciel, que son moment de naissance lui attribua, la Terre reçut moyennement le souffle de l’explosion atmosphérique du Soleil. Ce qui, la faisant se déplacer ni peu ni beaucoup par rapport aux autres planètes, lui permit de garder son activité. Par conséquent, on peut estimer que la Terre est l’astre moyen par excellence, celui dont l’activité et la distance au Soleil sont idéales pour avoir un climat tempéré. En effet, des astres se sont refroidis entièrement dès les débuts du chambardement, tandis que d’autres n’ont cessé d’élever leur température. La Terre, elle, s’est échauffée autant qu’elle s’est refroidie. Et c’est en raison de toutes ces moyennes qui la caractérisent, qu’elle fut, parmi ses sœurs, la seule qui puisse engendrer un monde vivant.
Aujourd’hui, la Terre vient d’enfanter un fils qui, lui aussi, est moyen en toutes choses pour accéder à tout et faire apparaître la vérité. Dieu a voulu qu’il en soit ainsi, pour qu’il ne puisse persister dans une erreur sans s’en apercevoir. Je suis ce fils et lorsque je m’égare je le vois aussitôt, j’en tire leçon et reviens en arrière pour repartir sur le bon chemin. Mais que faut-il penser de celui qui s’égare sans s’en apercevoir ou de celui qui persiste dans son erreur alors qu’on lui montre qu’il est sur la mauvaise voie ? Ce dernier est forcément dangereux car, emporté par son orgueil, il ne connaît point l’humilité et la repentance.
C’est ici le comportement des hommes élevés, et notamment des scientifiques qui ne reconnaissent jamais leurs erreurs, malgré leurs propos incohérents et contradictoires sur l’univers, qui témoignent de leur ignorance. Et parmi tout ce qu’ils enseignent dans la fausseté, figurent les mensonges qu’ils racontent sur l’origine des corps errants du ciel. Poursuivons alors notre étude pour examiner ce qu’il en est vraiment sur ces corps qui, bien souvent, inquiètent ou émerveillent les hommes.
L’origine des corps errants
Outre l’interception de la Lune par notre Terre, le chambardement nous a montré ce que fut le dérangement des satellites, ainsi que certaines collisions qui ne manquèrent point de se produire entre les astres. Il y a donc eu forcément de la
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Les corps errants du ciel
matière arrachée par ces chocs et qui fut projetée dans l’espace en tous sens, en donnant ainsi des multitudes de corps errants.
Pour mieux saisir pourquoi ces corps informes se trouvent dans la famille solaire, imaginons que Jupiter se mette soudainement à briller et que le satellite Io entre en collision avec Ganymède ou Callisto. On assisterait alors à toutes sortes de projections de matières dans l’espace, comme celles de roches, de fragments de croûtes imbibées d’eau glacée, de magma, de fer en fusion, de gaz, ainsi que des éclats de fer et des limailles. Ce qui donnerait autant de corps errants, mais dont le plus grand nombre resterait dans la famille de Jupiter. Et cela s’est produit dans la famille solaire. N’en doutez pas.
Ces corps errants sont appelés météores, météorites ou comètes. Le météore (que l’on appelle étoile filante) n’est qu’un petit morceau de matière qui se consume dans l’atmosphère sans atteindre le sol. La météorite est un corps plus gros, qui fait également un sillage lumineux dans le ciel et parfois atteint le sol sans être entièrement consumée. Quant à la comète, il s’agit d’un corps semblable ou plus gros encore qui voyage en dehors de l’atmosphère. Dans la famille solaire on trouve donc les météores, les météorites, les comètes et toutes sortes d’astéroïdes qui sont des fragments de matières arrachées aux astres, parmi lesquelles peuvent se trouver quelques petits satellites perdus ou égarés.
On sait que chaque année, lors du huitième mois, d’abondantes étoiles filantes parcourent le ciel. Il y a donc dans la famille solaire une région frôlée par la Terre qui est encore remplie de corps arrachés aux astres lors d’une collision. Lorsqu’on sait que la Lune toucha la Terre en fin du secondaire et que des projections de matières arrachées aux deux astres eurent lieu, on est obligé d’en conclure que tous ces petits corps errants (captés par la magnétosphère terrestre lors du huitième mois de l’année) proviennent de ce choc.
Cela justifie les météorites fortement chargées de fer qui tombent sur le sol, et celles qui portent des traces de pollen fossilisé. Ce qui renforce l’évidence du choc avec la Lune ; car ces météorites contenant des traces de matières organiques ne peuvent provenir que du sol terrestre, et plus précisément du continent que la Lune fit disparaître dans l’océan Pacifique.
Outre ces évidences, on trouve aussi des corps semblables et plus gros en orbite, formant la ceinture d’astéroïdes qui sépare le monde des étoiles à venir du monde des planètes qui accompagneront toujours le Soleil. Parmi ces corps et comme on l’a dit, il doit y avoir aussi quelques petits satellites orphelins. On remarque également de tels corps autour de Mars et autour des planétoiles parmi les satellites naturels de ces dernières, ou en orbite très excentrée sur un autre plan que celui des satellites. Le même phénomène peut également être observé autour du Soleil.
Lors des chocs, si des fragments de croûte chargés de fer sont arrachés aux noyaux des astres, ces blocs sont forcément magnétisés. Ils pourront alors ramasser des poussières de l’espace dont ils se couvriront. S’ils sont placés sur un anneau, ils pourront s’échauffer suffisamment pour produire des gaz. Ces gaz remonteront alors à la surface du manteau de poussières qui l’enveloppe et, tout comme sur les satellites, ils feront éruption, en engendrant des cratères. Mais il ne s’agit que de
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Les corps errants du ciel
fragments ne pouvant donner naissance à un astre ; parce que l’astre ne peut exister et se développer qu’en bénéficiant seul de tout l’anneau qui a donné naissance à son noyau.
Autres sources des corps errants
Ces corps qui se trouvent dans la famille solaire, peuvent aussi provenir de la famille originelle du Soleil. En effet, lorsque l’atmosphère de l’étoile mère du Soleil explosa, il se peut que des morceaux résultant du chambardement qui s’en suivit se soient mis en orbite autour du Soleil encore planète. Ensuite, quand l’atmosphère du Soleil explosa à son tour, ces mêmes morceaux purent fort bien se mettre en orbite autour de Jupiter ou d’autres planètes et doivent s’y trouver encore. Quand ce sera au tour de Jupiter de briller, ils pourront continuer ainsi leur voyage d’étoile en étoile jusqu’à ce qu’ils soient happés par la magnétosphère d’un astre sur lequel ils finiront leur existence.
Ces corps ou autres astéroïdes, ont aussi pour origine la fin des étoiles se produisant fréquemment au centre de la Galaxie. Comme cela a déjà été expliqué, lorsque la masse centrale d’une étoile disparaît, le mur qui l’entoure s’effondre brusquement en entraînant les planètes restantes dans cette implosion. En se dirigeant vivement vers le centre de l’implosion, ces astres se heurtent forcément de plein fouet. Il en résulte des vapeurs, des poussières et des myriades de fragments qui, projetés avec force dans le lointain, peuvent fort bien voyager d’étoile en étoile jusqu’à atteindre la périphérie de la Galaxie et les régions où nous sommes. De la sorte, le Soleil a fort bien pu capter un ou plusieurs de ces corps errants qui se seraient ainsi mis en orbite très excentrée autour de lui. Ce qui donnerait les excellentes comètes qui semblent toujours venir d’ailleurs et qui reviennent à époque régulière.
Lorsque la fin d’une étoile provoque ces corps errants, le plus grand nombre est happé par les magnétosphères des astres environnants. Mais ceux qui leur échappent s’usent en passant d’une étoile à l’autre, et nous parviennent fortement réduits dans leur taille. Ils ne sont donc pas dangereux.
Quelle que soit la provenance des corps qui errent dans l’espace et dont plusieurs sont en orbite autour des astres, ils sont toujours la conséquence de l’éclairement ou de la disparition d’une étoile, mais également du volcanisme. Effectivement, lorsque les gaz font éruption sur les satellites, en creusant des cratères sur le sol, ils peuvent aisément projeter des matières dans l’espace. La pression des gaz accumulés est si forte et si vaste parfois sur le satellite, et la pesanteur si faible encore, que ces projections s’en trouvent facilitées. Aussi, quel que soit le nom qu’on leur donne, ces corps errants ne sont point directement créés par l’activité électromagnétique des astres mais indirectement par des heurts, des frictions ou de brusques éruptions de gaz. Leurs origines sont donc nombreuses et diverses.
Composition et aspect d’une comète
Si nous lancions Phobos (satellisé autour de Mars) en direction du Soleil et légèrement à côté, de sorte qu’il en fasse le tour selon une orbite très allongée, eh bien il nous reviendrait en ayant l’aspect d’une comète. En vérité, qu’est-ce qu’une comète ? Des fragments de croûte souvent imbibée de liquides glacés, passant à
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Les corps errants du ciel
proximité du Soleil, se gazéifient en partie. Ces gaz se liquéfient et se cristallisent aussitôt en arrière, en augmentant d’autant la luminosité de leur sillage fait dans l’éther.
Pourquoi en est-il ainsi ? Qu’elle vienne d’ailleurs ou de sa propre famille, lorsqu’une comète arrive à proximité du Soleil, elle entre dans un fluide de plus en plus dense. Ce fluide, fait à la fois par le souffle et par la magnétosphère du Soleil, est souvent épaissi par la magnétosphère d’une planète que la comète traverse. En raison de cela, ce corps errant venant d’ailleurs traverse un fluide de plus en plus dense qui lui oppose une résistance d’autant plus grande que sa vitesse est élevée. D’où son usure, son échauffement et cet immense sillage de cristaux illuminés par les rayons du Soleil.
Nous savons maintenant que le Soleil souffle l’essence dans l’espace où elle fut prise et qui a servi à constituer son corps par l’intermédiaire des particules. Et même si ce souffle emporte dans l’espace quelques particules qui n’ont pas été entièrement désintégrées, celles-ci, fort rares, ne sont point la cause de l’usure de la comète. Je dis encore que si le vent solaire (qui est aussi le vent des autres étoiles) était constitué de particules comme l’affirment les savants, non seulement l’espace interstellaire et intergalactique en serait forcément rempli, mais encore ce vent serait en mesure de chasser notre atmosphère ! Soyez-en certains. N’attribuez donc pas l’usure de la comète à ce vent imaginaire car, s’il était réel, pourquoi userait-il un bloc quelconque passant assez loin du Soleil et laisserait-il intact Mercure qui se trouve à proximité ?
On peut aussi comparer une comète à un navire qui avance rapidement sur la mer et dont le sillage commence par le bourrelet d’eau qui se forme à l’avant de l’étrave et qui s’étend au loin derrière lui. Cela est semblable pour la comète, même si son sillage (sa queue) se trouve constamment dans le sens du souffle solaire. Comparons encore ce dernier point au navire qui, cette fois, traverserait un fleuve animé d’un fort courant qui dévierait le sillage dans le sens de ce courant. Si l’on imagine que le navire s’use dans sa traversée, il est incontestable que les produits de cette usure épouseraient la forme du sillage. Il en est de même pour la comète lorsqu’elle traverse le courant formé par le souffle du Soleil.
A l’avenir, si vous avez l’occasion de contempler une comète dans le ciel, abstenez-vous formellement de voir en elle un quelconque présage, mais plutôt la confirmation que l’activité électromagnétique des astres enseignée par le Fils de l’homme est bien la réalité. Telle est la mission de la comète, qu’elle remplit avec beaucoup d’éclat.
Ceci est véritable et m’amuse ; parce qu’à cet instant même, une comète fort connue se rapproche de nous et met tous les scientifiques du monde en ébullition ! Ils préparent à la hâte et avec beaucoup de bruits leurs appareillages et leurs instruments de mesure, révisent une dernière fois leurs calculs et leurs formules, et disent aux peuples : maintenant nous pouvons aller à la rencontre de cette comète qui nous fera de grandes révélations sur le commencement et la fin de l’univers, ainsi que sur la matière qui le compose ! Nous saurons alors dans la certitude quand et comment la formidable matière primitive a engendré indépendamment les étoiles, les planètes, les satellites et les corps errants, ainsi que leurs mouvements qui durent toujours...
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Les corps errants du ciel
Pour montrer leur habileté et leur promptitude à comprendre, mieux vaudrait que ces pauvres hommes affûtent des branches, plutôt que de faire croire au monde qu’ils sont aptes à tirer des enseignements de cette comète qui n’a rien d’autre à dire que ce que j’explique avec patience. Je connais déjà ce que sera la conclusion de leurs observations ; car, vous diront-ils : la foule de renseignements que nous avons obtenus nous permettra enfin de vous dire toute la vérité dans quelques dizaines d’années... D’ici là, vous ne vous souviendrez plus de cette comète ni de ce que furent leurs propos.
Souvenez-vous toujours que, dans ces temps de l’ignorance, plusieurs scientifiques affirmaient que nos planètes étaient des morceaux arrachés au Soleil par d’autres étoiles, ou encore qu’elles étaient faites par l’effondrement de nuages de gaz qui erraient dans l’espace. D’autres soutenaient que la Lune était, quant à elle, une goutte qui se serait détachée de la Terre. Ce sont des hypothèses, disaient-ils ! Pourquoi alors ne disaient-ils pas plutôt que la Lune était une balle de paille emportée par le vent ? Ils n’en étaient pas loin toutefois, lorsqu’ils affirmaient qu’elle n’avait pas de noyau...
Quelques-uns prétendaient aussi que les corps errants dont on a parlé, tels les météorites, avaient formé la Terre en s’abattant sur un point mystérieux qui les aurait irrésistiblement attirés. Certains avaient également essayé de vous convaincre que l’eau de notre Terre avait été apportée par des comètes qui avaient trouvé un puits dans l’espace... tandis que d’autres affirmaient que l’océan provenait du séchage des roches... Ne disaient-ils pas aussi aux enfants que la chaleur de la Terre provenait de la radioactivité du noyau ? Peut-on imaginer un noyau radioactif de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre, avec des êtres qui vivent au-dessus ? La lave qui remonte des profondeurs, est-elle ou n’est-elle pas radioactive ? D’autres n’avançaient-ils pas que la Terre s’échauffait par la force de gravité, alors qu’elle est en apesanteur autour du Soleil et composée de matières incompressibles ? Sont-ils cohérents à vos yeux ?
D’après eux, ce sont les corps errants qui ont tout fait semble-t-il ; parce que, contrairement au Fils qui montre ces corps en conséquence du travail des astres, eux, les placent à l’origine de tout ! Mais mieux vaut ne point énumérer leurs énormités scientifiques, l’ayant eux-mêmes fait avec leurs paroles et leurs écrits. Toutefois leurs affirmations insensées sont fort précieuses pour le monde des ténèbres, parce qu’en toutes matières ils démontrent et enseignent avec brio ce qui ne peut nullement exister... Quittons donc ces hommes et laissons-les dans leurs divagations qui les fait ressembler à ces corps errants du ciel, car ils sont eux-mêmes sans destination et sans but.
Il n’y a pas lieu d’utiliser tout son temps ni tout son esprit sur les corps errants car, bien que magnifiques dans le ciel et forts enrichissants, il ne s’agit que de matières arrachées aux astres. Pensez que ces corps proviennent essentiellement de la famille solaire. Ils résultent de l’éclairement du Soleil qui s’est produit il y a un peu moins de deux cent mille ans, qui est un temps fort proche de nous et fort éloigné de celui que les hommes sans lumière avançaient dans les ténèbres. Tout démontre que l’âge du Soleil étoile équivaut à l’âge d’un nouveau-né. Restez encore un peu avec moi et vous en aurez la certitude, si ce n’est déjà fait.
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L’origine de l’eau
Lors de la déflagration d’une partie des gaz de l’atmosphère d’une planétoile, vient d’abord l’éclairement de cet astre et le bouleversement de l’ordre établi de ses satellites, puis la propulsion dans l’espace du restant atmosphérique qui est le dernier point que nous allons examiner. Ces trois phénomènes consécutifs se produisent dans l’expansion de l’ensemble électromagnétique de l’étoile nouvelle, qui est appelée nova.
L’eau
Les gigantesques fractures (les failles) que l’on trouve sur Mars ou la Lune, ainsi que sur la croûte terrestre, témoignent des chocs produits lors du déplacement des planètes. Mais ces mouvements s’effectuèrent pendant qu’un immense nuage de vapeur s’en allait dans l’espace, provenant de la partie de l’atmosphère du Soleil qui ne fut point désintégrée. Bien que très étalé et fort éloigné du Soleil d’aujourd’hui, ce nuage prit peu à peu la forme d’une couronne qui existe encore de nos jours. Il pourrait être aperçu par un observateur lointain, comme nous-mêmes pouvons observer des couronnes similaires qui entourent pareillement les étoiles nouvelles. Toute étoile récente est en effet entourée d’une couronne semblable, et elles sont nombreuses dans le ciel. C’est pourquoi lorsqu’on contemple un nuage circulaire autour d’une étoile, il faut s’abstenir de dire que cette étoile est en train de mourir, parce qu’il s’agit au contraire de sa naissance. Ne confondons pas, comme le font les scientifiques, ce qui disparaît avec ce qui apparaît...
L’eau est un corps toujours produit à l’état gazeux, qui passe à l’état liquide puis à l’état solide par chute de température, et qui effectue le cycle inverse par augmentation de température. Nous allons voir que l’eau abondante de la Terre provient de cette couronne solaire. Cette eau ne s’infiltre pas dans les profondeurs, parce que la chaleur interne de la Terre la tient repoussée à la surface du sol. Et elle accomplit son cycle qui la fait continuellement changer d’état, parce que la Terre se trouve dans la seule région du ciel où la température du Soleil n’est ni trop élevée ni trop basse pour cela. Dans la région de la planète Mars par exemple, ou encore plus loin dans l’espace, il fait trop froid pour que l’eau reste liquide ; et dans la région de Vénus, ou plus près encore du Soleil, il fait trop chaud cette fois. L’eau ne peut donc
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L’origine de l’eau
être liquide que sur Terre et maintenue en surface grâce à la chaleur interne de la Terre. C’est pourquoi, parmi tous les astres de la famille solaire, seule la Terre offre de par sa température et sa position dans le ciel, les conditions favorables à la manifestation de la vie.
En dessous de son point de glaciation, l’eau reste solide ; en dessus, elle se liquéfie et s’évapore. La vapeur ne se voit pas, car il s’agit d’abord de gaz. Lorsqu’on chauffe de l’eau dans un récipient, elle est changée en gaz. Et ces gaz s’élèvent et se condensent aussitôt à cause du brusque changement de température. C’est cette condensation qui engendre immédiatement le brouillard visible à l’extérieur du récipient. Par exemple, lorsqu’en hiver on aperçoit du brouillard à la surface de l’eau, alors que la température de l’air est très basse, c’est parce que les gaz qui remontent de l’eau se condensent aussitôt. Les nuages sont donc la partie visible de la condensation des gaz atmosphériques.
L’étude de Jupiter nous a montré que ce n’est pas l’étoile mais la planète qui se prépare à briller qui produit de l’eau en abondance dans les âges. En effet, toute planète active produit de l’eau par la chaleur provenant de l’effet de résistance électrique qui transforme la matière du noyau et du manteau en gaz. Ces gaz sortent à la surface, forment l’atmosphère qui se condense par changement de température. Ainsi, peu à peu, l’astre en activité produit de l’eau. Cela signifie que, hormis les étoiles, tous les astres, même les satellites, en possèdent plus ou moins dans leur manteau. L’eau existe donc partout dans la Galaxie : sur les astres où elle est produite ou captée, et dans l’espace où elle est projetée en partie par le souffle des explosions atmosphériques.
Lorsque Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune étaient des satellites du Soleil encore planète, ils avaient déjà une atmosphère qui contenait de l’eau, mais beaucoup moins qu’en ce jour. En effet, leur atmosphère géante d’aujourd’hui provient également de la grande quantité de liquide que la nébuleuse solaire leur apportât. Il y a donc l’eau produite par la planète active (qui est chaude), et l’eau qu’elle reçoit de la nébuleuse lorsque celle-ci passe sur elle.
L’aspect de la nébuleuse
L’explosion atmosphérique, centre de tous les phénomènes, provoque la formation d’un immense nuage de gaz, qui a d’abord la forme approximative d’un globe. Mais, par la rotation de l’étoile sur son axe qui entraîne sa magnétosphère dans le même sens, ce nuage s’aplatit lentement par la force centrifuge et prend peu à peu la forme d’une couronne. Lorsque ces gaz sont encore proches de l’étoile qui s’éclaire, ils ne se voient pas, car les gaz ne se voient pas. Cependant, en s’éloignant, ils se condensent dans une température plus basse et forment cette fois un nuage de brouillard visible qui, pour un observateur lointain, doit atténuer l’éclat de l’étoile nouvelle qui brille au centre. Plus loin encore dans l’espace, tous les gaz de ce nuage se cristallisent. Cette fois, on a affaire à une nébuleuse entièrement faite de cristaux de glace qui s’éloignent de l’étoile. Illuminés par cette dernière, ils sont visibles de très loin.
Les gaz s’éloignent ainsi du Soleil, en changeant d’état, de forme, d’aspect et de vitesse ; car la force qui les propulse décline peu à peu et finit par s’évanouir dans les confins. Ce qui signifie que la nébuleuse ralentit progressivement sa course et
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L’origine de l’eau
finit par se stabiliser. Puis les cristaux se dispersent, en donnant à cette couronne l’aspect d’un nuage informe.
44 – Nébuleuse à l’origine de l’eau
Ce schéma illustre l’évolution de la nébuleuse le long des siècles, et son passage inévitable sur toutes les planètes de l’étoile nouvelle qui brille au centre. Bien qu’encore de forme circulaire, la nébuleuse est ici en bout de course dans sa grande dimension. Elle s’étalera probablement encore un peu, puis s’évanouira dans l’espace où elle enrichira les abondants nuages informes de la Galaxie. L’eau se retrouve ainsi dans l’espace et va de monde en monde...
Il est certain que si l’on était aussi grand que la Galaxie, on verrait progresser cette nébuleuse aussi rapidement qu’un nuage dans les airs, car il s’agit toujours d’une affaire de proportions dans les dimensions. Selon les mesures humaines, la durée que le nuage met pour atteindre ses grandes dimensions est fort longue. Mais quelle qu’en soit la durée exacte, ce nuage existe obligatoirement autour des étoiles et aussi du Soleil qui est encore une nova dans le ciel.
Au début de sa formation et pendant un certain temps, la nébuleuse ne rencontre pas encore les planètes, parce que la distance qui la sépare de la première d’entre elles est très grande et d’autant plus grande que les plus proches sont déjà parties dans le lointain, poussées par les vibrations (les ondes) provenant de l’explosion. Il faut donc attendre un peu de temps pour qu’elle rencontre la première planète, et attendre plus longtemps encore pour qu’elle atteigne celle qui est la plus éloignée.
La quantité d’eau captée par chaque planète
Parce qu’elles sont des sphères métalliques et aimantées, qui offrent une grande inertie, les planètes heurtées ou propulsées fort loin par le souffle de l’explosion ne peuvent échapper à l’action magnétosphérique de l’étoile nouvelle, contrairement aux cristaux qui, eux, s’en vont dans l’espace sans pouvoir revenir.

expansion de
la couronne de cristaux
le long des âges
évolution de la Terre dans la couronne
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L’origine de l’eau
Indépendamment de cela, on comprend que la quantité d’eau que chaque planète reçoit est à la fois proportionnelle à l’ampleur de la magnétosphère de ces planètes, à la durée de leur évolution au sein de la nébuleuse, et à la distance de l’étoile où leur rencontre a lieu. Car plus elle est proche de l’étoile, plus la nébuleuse est dense, et inversement.
Mais que la nébuleuse solaire soit à l’état de gaz, de brouillard ou de cristaux, cela ne l’empêche pas d’être saisie par les magnétosphères dans lesquelles elle passe. C’est pourquoi, après l’explosion de l’atmosphère du Soleil, les planètes les plus proches de celui-ci reçurent probablement du gaz ; celles qui, comme la Terre, étaient un peu plus éloignées reçurent du brouillard ou des cristaux ; et des cristaux seulement pour les planètes venant après la Terre.
Examinons alors les effets du passage de la nébuleuse solaire sur chacun de nos astres. Il est évident que ce nuage passa d’abord sur les premières planètes, puis sur la Terre, ensuite sur les planétoiles et en dernier sur Pluton, avant de poursuivre sa route dans les lointains espaces. Pour bien se représenter son passage sur les astres, il faut avoir à l’esprit que plus on s’éloigne du Soleil, plus grandes sont les orbites des planètes et plus longues à décrire. Jupiter met presque douze années terrestres pour accomplir une révolution autour du Soleil, Saturne vingt-neuf, Uranus quatre-vingt-quatre, et Neptune cent soixante-cinq. La durée d’évolution de ces astres lointains au sein de la nébuleuse (qui agrandissait aussi son diamètre), fut donc longue et d’autant plus longue que la nébuleuse s’éloignait de moins en moins vite dans leurs parages.
Il apparaît alors qu’en raison de la décroissance de sa vitesse d’éloignement et de l’augmentation constante de sa surface, la couronne déposa moins d’eau sur les premières planètes qu’elle ne le fit sur les planètes lointaines. En orbite fort éloignée et probablement aussi grande que la circonférence de la couronne, Pluton évolua sans doute plus longtemps au sein de cette dernière que ne le firent les autres planètes. Mais, en raison de son orbite inclinée par rapport au plan de l’écliptique, Pluton ne fit que traverser la couronne en biais. Cependant la quantité de cristaux qui tombèrent sur son sol fortement gelé suffit à former autour de lui un océan de glace d’une bonne épaisseur. D’où sa brillance dans le ciel que nous avons déjà évoquée. Ce petit astre témoigne lui aussi du passage de la nébuleuse, mais en témoignent pareillement le gigantisme actuel de l’atmosphère des planétoiles, les traces d’eau sur Mars, ainsi que l’océan terrestre.
Mais sur le territoire des planètes intérieures (à l’intérieur de la ceinture d’astéroïdes), nous ne sommes pas dans la même situation ; car si les planètes extérieures ne bougèrent que très peu ou pas du tout, les planètes intérieures, elles, le firent parfois avec grande amplitude. Cela nous montre qu’une planète intérieure a pu évoluer de trois façons dans la nébuleuse qui la rattrapa : soit pendant que la planète s’éloignait du Soleil, soit pendant qu’elle était en attente sur une orbite lointaine et stable, soit lorsqu’elle revenait vers le Soleil. Il est donc manifeste qu’en étant déplacées tour à tour et différemment, les planètes intérieures ne pouvaient pas recevoir chacune la même quantité d’eau.
LA LUNE est un astre qui n’a reçu que très peu d’eau car, avant d’être interceptée, elle a manifestement traversé promptement la nébuleuse tant sa vitesse était élevée. Nous savons ce qu’il est advenu de l’atmosphère de la Lune qu’elle
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L’origine de l’eau
perdit en route et au contact de la Terre. Cependant, lorsqu’elle était encore chaude, elle produisait un peu d’eau, et la garda dans son manteau qui s’est très vite durci jusqu’au noyau.
En ce qui concerne MERCURE, un peu plus grosse et un peu plus éloignée du Soleil que ne l’était la Lune dans l’ordre ancien des astres, elle était tout à fait comparable à notre satellite avant l’explosion atmosphérique. Revenue auprès du Soleil où elle resta, elle ne put (tout comme la Lune) que traverser rapidement la nébuleuse encore à l’état gazeux et animée d’une grande vitesse. Son manteau également durci jusqu’au noyau, renferme dans ses profondeurs une petite quantité d’eau qu’elle avait elle-même produite, comme la Lune. Ces deux planètes se sont refroidies entièrement lors de leur déplacement. C’est pourquoi l’eau que leur sol renferme est obligatoirement glacée. Sans chaleur interne, ces cristaux de glace restent tels quels, car la chaleur solaire ne peut les atteindre. Mercure est donc analogue à la Lune dans tous les domaines. Cependant, placée dans les forces vives du Soleil, elle se réchauffera avant la Lune. Ses cristaux fondront progressivement et deviendront des gaz qui enrichiront son atmosphère où se trouve aussi un peu d’eau provenant de la nébuleuse solaire.
VÉNUS a également produit de l’eau et en a pareillement reçu du Soleil. Mais en raison de la forte température solaire qui règne sur son orbite et de la forte chaleur qui remonte de son noyau, toute cette eau s’est évaporée et fait partie de son atmosphère. Vénus ne peut donc avoir de mer.
Sautons par-dessus la Terre sur laquelle nous reviendrons, et voyons ce que fut le sort de MARS. Il paraît évident que cette planète n’a pas fait des méandres comme la Terre, mais qu’elle est partie et restée là où elle se trouve après être probablement entrée en collision avec une autre planète, ainsi que nous l’avons déjà évoqué. Cependant Mars a, elle aussi, évolué dans la nébuleuse et obtenu de l’eau. Celle-ci s’infiltra en grande partie dans son manteau où elle se glaça. L’autre partie s’évapora, puis se condensa et se cristallisa à nouveau sur ses pôles, en enrichissant d’autant les calottes. Pendant un temps très court, il y a forcément eu de l’eau liquide sur Mars ; d’autant que cette planète a traversé la région où nous sommes, et qui est peut être la région dans laquelle elle capta son eau. Si tel est le cas, il peut alors y avoir quelques organismes fossilisés sur cet astre.
La fécondation de la Terre
Après avoir déterminé au plus juste ce qui s’est produit avec la nébuleuse solaire sur les planètes proches et lointaines, il nous reste à observer ce qui fut avec la TERRE pour qu’elle ait autant d’eau à sa surface. Ha, la Terre, la favorite, était déjà par sa position initiale celle qui était prédestinée à devenir cette magnifique planète bleue sous le Soleil. Montrons alors ce que fut son couronnement et comment le Soleil la féconda.
Souvenons-nous que la force provoquée par l’explosion atmosphérique a déplacé les satellites avant même que la nébuleuse ne les rattrape. Ce qui est montré par la première figure ci-dessous où l’on voit la Terre s’en aller, tandis que la couronne n’est pas encore arrivée sur elle. La deuxième figure illustre cette fois l’évolution de notre planète au sein de la nébuleuse qui la rattrapait doucement, car sa vitesse n’était guère plus grande que celle de la Terre. Ce qui permit à cette
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L’origine de l’eau
dernière de rester longtemps dans ce nuage, d’autant plus que l’orbite terrestre équivalait au diamètre de la couronne. De la sorte, la Terre eut tout le temps de se charger de son immense océan qui recouvrait, en ce temps-là, presque tout le globe, les continents n’ayant pas encore émergé. Quant à la troisième figure, elle montre la Terre après que la nébuleuse solaire soit passée sur elle.


45 – Passage de la nébuleuse solaire sur la Terre

Ainsi, durant un long moment, notre planète évolua dans un nuage de cristaux qui lui fournit l’eau qu’elle possède aujourd’hui. En ce temps-là, la Terre n’avait pas encore intercepté la Lune. Et bien qu’elle connût ensuite sa plus grande orbite qui la fit séjourner dans le froid, elle resta chaude intérieurement, surtout que cette couronne la couvrit d’un précieux manteau de glace. Puis elle revint auprès du Soleil qui la réchauffa. Elle traversa encore la région où nous sommes et, tout de suite après, elle intercepta la Lune. Ensuite, elle connût une autre période glaciaire loin du Soleil, puis revint plus près de lui et finit par se stabiliser dans le ciel, sur l’orbite même où nous nous trouvons.
Ainsi, pour la première fois, les hommes contemplent ce merveilleux spectacle de la fertilisation de la Terre qui eût lieu dans le ciel. Nous imaginons alors fort bien ce que furent les effets bénéfiques de cette eau sur notre planète. Nous allons bientôt les développer, et vos yeux s’ouvriront entièrement.
Une planète habitée par étoile
A la suite de l’éclairement du Soleil, les méandres que la Terre décrivit et l’eau qu’elle reçut, sont des phénomènes qui se produisent obligatoirement dans toute nouvelle famille stellaire. Il en est ainsi, parce que les satellites occupent tout l’espace autour de leur mère qui se prépare à briller, à devenir étoile. Lorsqu’elle s’éclaire, il est manifeste qu’un satellite qui se trouve au milieu de leur nombre, effectue des méandres semblables à ceux que fit notre planète. Et ce satellite se recouvre pareillement d’autant d’eau.
Aujourd’hui, nous avons alors la certitude que chaque étoile éclaire un de ses astres où se trouve un monde. Car l’activité électromagnétique a pour mission de
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L’origine de l’eau
créer une région viable autour de chaque étoile et un sol pouvant recevoir toutes les espèces de créatures, jusqu’à l’homme pour lequel tout est préparé. Voilà pourquoi j’ai dit maintes fois que toutes les étoiles éclairent un monde vivant ! N’est-ce point la raison d’être des étoiles et de briller avec éclat dans le ciel ? En imagineriez-vous une autre ? Quelle serait-elle ?
Pour que l’homme existe aujourd’hui, il fallait donc qu’une planète aille et vienne auprès du Soleil sans se refroidir, et qu’elle se recouvre d’un océan. C’est le hasard ! affirmeront les intelligents. Mais moi, le Fils, je dis que c’est la volonté de Dieu, parce que sa science à laquelle appartient l’électromagnétisme oblige cet accomplissement autour de chaque étoile.
Doit-on aussi penser que toutes ces planètes analogues à la Terre ont une Lune ? Disons plutôt qu’elles ont certainement une masse équivalente, pouvant être un astre un peu plus gros, ce qui ne modifierait pas grand chose, ou deux astres plus petits, ce qui ne changerait pas davantage. Quoi qu’il en soit, il y a toujours une planète bien positionnée pour être l’élue, et cela qu’elle ait ou non des satellites. Pour nous, ce fut la Terre. Soyez donc assurés qu’il y a autant de mondes vivants qu’il y a d’étoiles. Désormais cela est incontestable, certain, et largement démontré.
Assurément, vous étiez jusqu’à présent bien loin d’imaginer qu’il en était ainsi, et que l’eau que vous buvez ou dans laquelle vous vous baignez est l’ancienne atmosphère du Soleil. Mais n’est-il point plaisant de le savoir ? N’êtes-vous point satisfaits d’apprendre que vous êtes faits du Soleil, de la Terre, et de l’univers entier ? Cela ne vous rapproche-t-il point d’eux et de tous les astres du ciel ?
Ce que je dis alors, c’est que vous ne pouviez nullement savoir qui vous étiez ni ce que vous faisiez sur cette Terre, sans comprendre au préalable que des êtres vivants existent pareillement autour de chaque étoile. Ne le contestez pas, car c’est aussi ce que contestaient vos pères dans le désert en ne pouvant imaginer que le ciel était le trône du tout puissant Créateur. Et que sont-ils devenus ? Ils sont devenus ce que vous étiez avant que je ne vous baptise : des hommes ténèbres et perdus, des hommes sans attachements, dépourvus de bienveillance et prêts à disparaître à tout jamais. Mais vous êtes déjà sauvés, parce que la connaissance qui s’accumule progressivement en vous, vous éclairera à tout jamais.
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Les six jours de la création
Désormais, nous avons acquis la certitude que le ciel renferme des myriades de mondes vivants, et nous n’ignorons plus d’où vient l’eau par laquelle ces mondes existent. Sachant que cette eau ne peut être liquide que dans la région du ciel où nous sommes, nous pouvons alors aisément situer les autres mondes du ciel autour de leur étoile.
Il faut aussi savoir que, pendant le chambardement, l’étoile nouvelle s’éloigne de sa mère et se positionne dans le lointain vis-à-vis d’elle. Cela fut autrefois pour notre Soleil qui s’est repoussé de son étoile à partir de l’instant où il s’est mis à briller. Dans les temps anciens, tout au début des ères terrestres, il y avait donc deux étoiles assez proches l’une de l’autre dans le ciel. Toutes deux éclairaient nos planètes en plein bouleversement duquel la Terre sortit avec le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les ères terrestres
Or, si depuis longtemps les hommes se sont aperçus que la Terre a connu des ères différentes, aucun d’entre eux n’a encore démontré pourquoi elle était passée du précambrien au primaire, puis au secondaire, puis au tertiaire, et enfin au quaternaire dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Il est certain cependant que la Terre n’est point allée par magie d’une ère à l’autre, toujours différente de la précédente. Non, les ères qu’elle connût sont dues aux va-et-vient qui la firent séjourner deux fois dans le froid intense et une fois dans la température fort élevée ; car ce sont ces changements de température qui modifièrent à chaque fois le sol, le relief, la configuration des continents, ainsi que le climat et le monde vivant.
N’ayant jamais quitté son anneau originel, la Terre conserva sa chaleur, et cela d’autant mieux que la nébuleuse solaire la couvrit d’un océan protecteur. Mais ce sont les gros écarts de température qu’elle connût lors de ses va-et-vient qui façonnèrent son visage et qui déterminèrent les ères indispensables à la préparation du jardin d’Eden dans lequel l’homme a été créé. Nous allons donc nous pencher sur l’histoire de notre planète depuis l’éclairement du Soleil qui lui fit décrire le serpent que nous avons souvent évoqué et dont voici l’agrandissement :
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Les six jours de la création


46 – La création



1
éclairement du Soleil : lumière
PREMIER JOUR
formation des planètes, de
la Terre, jusqu’à l’éclairement
du Soleil
AUJOURD'HUI
SIXIÈME JOUR
apparition de toutes les espèces terrestres, puis des hommes
Quaternaire
DEUXIÈME JOUR
séparation des eaux
qui s’en vont dans le ciel de
celles qui restent sur terre
Précambrien
TROISIÈME JOUR
émergence des premiers continents, et apparition de multiples végétations
Primaire
FROID TEMPÉRÉ
interception de la Lune
CINQUIÈME JOUR
apparition des oiseaux et des
grands mammifères marins
et terrestres
Tertiaire
QUATRIÈME JOUR
les deux luminaires: le Soleil et la Lune. Apparition des reptiles
Secondaire
SEPTIÈME JOUR le repos de Dieu
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Les six jours de la création
Cette illustration, que nous rencontrerons par ailleurs avec plus de détails, révèle toute la vérité sur l’histoire de notre Terre. Elle n’est pas le fruit de ma volonté. Elle est le fruit de la volonté du Très-Haut qui m’a guidé jusqu’ici pour que je montre ses œuvres magnifiques et que chacun sache que la science est ce qui fait l’homme et non ce que l’homme fait.
C’est pourquoi personne n’avait encore contemplé une telle image qui montre tout et guérit celui qui la regarde. Outre le passé lointain depuis que le Soleil brille, on voit pourquoi la Terre a de l’eau en abondance, ses diverses ères et leur monde, le moment de l’interception de la Lune, et ce que fut son évolution dans la région du ciel où la température solaire permet le cycle de l’eau et la manifestation de la vie. Ainsi, c’est toute l’histoire du monde que l’on contemple, depuis les commencements jusqu’au Fils qui éclaire l’homme d’une lumière nouvelle.
Nous étudierons précisément ces va-et-vient terrestres et ce qu’en furent les conséquences. Après quoi, chacun connaîtra la mère des vivants, comme il ne l’a encore jamais connue. Dès le début, j’ai dit que je vous emmènerai devant Moïse, pour que vous entendiez pour la première fois de sa bouche ce qu’aucun homme n’a entendu depuis qu’il fut envoyé dans le monde.
Eh bien, c’est avec cette figure que nous allons le rencontrer maintenant. Vous ne le verrez point cependant, mais vous entendrez pour la première fois ce qu’il dit dans l’Écriture. Or, pour ne point nous présenter à lui dénudés, examinons d’abord les faits marquants des époques montrées par le serpent et que voici :
AVANT LE PRÉCAMBRIEN : Il s’agit de l’époque durant laquelle toute la famille solaire se forma. En ce qui concerne la Terre, cette toute première ère débute au jour de sa naissance et s’étend jusqu’à l’éclairement du Soleil.
LE PRÉCAMBRIEN : Commençant à partir du jour et de la nuit, qui firent suite à l’éclairement du Soleil, cette ère se caractérise surtout par la longue évolution de notre planète au sein de la nébuleuse solaire qui la couvrit d’eau. Vient alors la séparation des eaux du dessus de celles du dessous qui se sont étendues sur tout le globe où il n’y avait que fort peu de relief en ce temps-là. Ce fut donc le début du cycle de l’eau pendant que la Terre s’en allait pour longtemps dans la région la plus froide qu’elle connût.
LE PRIMAIRE : Lorsqu’elle sortit de cette première époque glaciaire, les premiers continents commencèrent à émerger. Puis ces continents se couvrirent d’une abondante végétation, de beaucoup de verdures géantes qui produisirent ensuite des dépôts de houille sur le sol (le carbonifère), tant était grande la chaleur solaire à la fin de cette ère, où notre planète connût l’orbite la plus basse de son déplacement.
LE SECONDAIRE : La principale caractéristique de cette ère est l’interception de la Lune, qui mit fin au règne des reptiles (des dinosaures) et aux autres êtres vivants apparus tout au long de cette période. Dans le ciel, il y avait désormais le Soleil qui présidait le jour et la Lune qui présidait la nuit.
LE TERTIAIRE : Cette époque est marquée par deux événements : le premier fut la formation des chaînes montagneuses abruptes, qui se produisit pendant cette longue et dernière période de refroidissement. Le second, fut la diversification des
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oiseaux et des mammifères qui, par leur présence, annonçaient et préparaient la venue imminente des hommes.
LE QUATERNAIRE : Période actuelle, très courte par rapport aux précédentes, parce qu’elle commença à partir de la stabilisation de la Terre dans la région du ciel où nous nous trouvons. Mais cette ère, qui débuta avec l’apparition des mammifères et du bétail, fut aussi celle de la création des premiers hommes. Ils furent créés chacun dans leur couleur, et se multiplièrent ensuite sur tout le globe jusqu’à présent.
Là s’achève l’histoire succincte de notre planète depuis sa naissance jusqu’à ce que le Soleil brille, et de ce moment-là jusqu’à ce jour où tout est raconté. Le monde va donc changer car, dès les débuts du siècle, il entrera dans une ère nouvelle qui est celle du règne de Dieu et de son peuple, de ce fameux règne depuis longtemps annoncé par les prophètes.
Les six jours et le septième jour
En sachant que les corps fluctuent, surtout en fonction de la température, on comprend que toute datation se faisant à partir d’eux n’est qu’une fantaisie et non la réalité. Abstenons-nous alors de ce genre de mesure et de tout autre méthode de datation se faisant avec la matière. En ce qui concerne l’évaluation de la durée des ères, tenons-nous-en plutôt aux forces concernées, aux inerties, et aux distances du Soleil que nous avons déjà évoquées.
Puisque dans l’espace la Terre n’offrait qu’un disque infime au souffle de l’explosion atmosphérique du Soleil, on peut estimer que la force reçue ne fut pas si grande, et que quarante mille révolutions furent approximativement la durée du précambrien, cinquante mille celle du primaire, soixante mille celle du secondaire, trente-cinq mille celle du tertiaire, et douze mille celle du quaternaire qui commence depuis sa stabilisation. En additionnant ces durées présumées, mais probables, on voit que le Soleil ne brille que depuis cent quatre-vingt-dix-sept mille révolutions ! Bien que ce soit approximatif, nous sommes cependant fort proches de la réalité. Pour s’en convaincre, il suffit de procéder dans l’autre sens. C’est-à-dire que si on remonte le serpent à partir de la croissance démographique et de la dernière grande époque glaciaire qui fit plisser les montagnes, on parvient à des estimations de durée semblables.
Mais mieux vaut s’abstenir de toute mesure de temps, car quelle était la durée d’une année (une révolution) lorsque la Terre était en orbites basses et en orbites hautes ? Nous ne le savons pas. C’est pourquoi, en ce qui concerne les ères terrestres (les ères géologiques), il ne faut pas raisonner en années mais en jours célestes. On dit : de la naissance à l’éclairement du Soleil, ce fut un jour céleste ; le précambrien fut un autre jour ; le primaire également ; et ainsi de suite pour toutes les ères. Alors nous resterons avec Moïse dans ce qui est effectivement vrai. Car voici comment l’enseignement du Fils est conforme aux Écritures, et comment sa parole est confirmée par Moïse. Ainsi, vous saurez enfin que Dieu existe, et que ses deux témoins sont les seuls hommes que le monde doit suivre pour son salut.
En ce qui concerne la création du monde, Moïse écrit dans la genèse: Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre (toute la famille solaire). La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Esprit de
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Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut (l’éclairement du Soleil). Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et appela les ténèbres nuit (commencement du jour et de la nuit avec l’éclairement du Soleil). Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE PREMIER JOUR (avant le précambrien).
Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux (commencement de l’étendue d’eau sur la Terre qui la sépara de la couronne qui s’en allait doucement). Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue (sur le sol) d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue (la couronne). Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE DEUXIÈME JOUR (le précambrien).
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel (sur le sol) se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse (l’émergence des continents engendrant le creusement des bassins). Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE TROISIÈME JOUR (le primaire).
Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes, pour marquer les époques, les jours et les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour (le Soleil), et le plus petit luminaire pour présider à la nuit (la Lune) ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE QUATRIÈME JOUR (le secondaire).
Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE CINQUIÈME JOUR (le tertiaire).
Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur tout
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animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence ; ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut LE SIXIÈME JOUR (le quaternaire).
Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au SEPTIÈME JOUR son œuvre, qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant (le royaume).
Tout est raconté dans les six jours et le septième jour décrits par Moïse, et autour desquels sont faites les Écritures. Les six jours sont les six ères nécessaires pour que l’homme soit. Et le septième jour est le repos de Dieu, le jour que Dieu bénit, parce que cette fois ses enfants connaissent toute la vérité. Il s’agit du royaume (du sanctuaire), d’un jour sans fin dans lequel entrent aujourd’hui ceux que son fils se choisit.
Le témoignage des Écritures
Maintenant vous croyez. Parce que vous voyez que Moïse d’abord et le Fils de l’homme ensuite sont véritablement ensemble sur la montagne de l’Éternel. Lorsqu’on regarde la figure de l’évolution de la Terre, ne voit-on pas un serpent ? Dès le début du livre, j’ai parlé de ce serpent, de ce fameux serpent qui redevient une verge dans la main de Moïse avec laquelle il frappe la terre de sa parole. Je vous le dis, Moïse savait lui aussi ce qu’il en était de l’histoire du monde, car Dieu l’éclaira comme il m’a éclairé. Il connaissait les ères et les écrivit pour qu’elles servent de témoignage lorsque je les démontrerais au monde entier.
Jusqu’à Jean, il y eut Moïse, sa table et sa plume ; cet homme sans lequel le monde humain n’aurait pu parvenir jusqu’à ce jour où je vous prends de sa main pour vous emmener dans le royaume. Mais parce que dans le désert les hommes parlèrent contre Dieu et contre Moïse, l’Éternel dit à Moïse :
Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.
Il a déjà été expliqué que ce serpent accomplit véritablement des miracles ; parce qu’il guérit celui qui le regarde, même s’il a été empoisonné par les serpents, que sont les hommes sans lumière et sans espérance. Le serpent le guérit et lui conserve la vie, parce qu’il lui montre les origines et la destinée de chacun. Il lui montre aussi comment il doit se conduire avec la loi de Moïse pour garder son âme vivante et prendre part au royaume dans les mondes à venir. Mais nous ne sommes plus au temps des figures allégoriques, car ce temps-là, propre au désert, est désormais achevé. Nous sommes au temps où l’homme finit sa traversée du désert et entre de plein pied dans la vérité, au temps où il ouvre les yeux pour voir le réel tel
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qu’il est et s’allier aux mondes des anges qui peuplent la grande Roue. Mais si vous ne croyez pas aux évidences, vous ne subsisterez pas ; car c’est pour vous garder en vie que nous sommes envoyés devant vous.
Jésus dit :
Et comme Moïse éleva le serpent (la figure des sept jours) dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
Moïse a en effet élevé ce serpent au ciel, mais vous ne l’avez point vu. Pourtant tout est révélé dans les six jours, suivis du septième jour qui est le jour où Dieu se repose de son œuvre ; car cette fois, connaissant la vérité, les hommes cesseront de détruire la Terre et de s’entre-tuer comme ils le font sans la connaissance. A vous donc de comprendre ce que signifie : élever le serpent dans le désert, ainsi que l’analogie qui est faite avec le Fils de l’homme, attestant, par sa connaissance, l’œuvre de Moïse, de celui qui a la même vision des temps.
C’est avec ce que nous montrons que vous choisissez votre destinée car, ou vous comprenez ce que nous disons ou vous ne le comprenez pas. Mais fini le temps de feindre, fini le temps de l’hypocrisie ! La vérité est devant vos yeux : dessinée, expliquée, confirmée. Que choisissez-vous alors : d’écouter Moïse et le Fils de l’homme, ou de vous en remettre encore à ceux qui, sans lumière, vous conduisent au désastre et à la fin ?
Dieu a défendu à l’homme de manger de l’arbre de la connaissance, parce qu’en vérité l’homme en serait venu à saisir le serpent qui montre en grand qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons. Or, il ne fallait pas que l’homme connaisse la vérité, parce que le blé et l’ivraie devaient d’abord croître ensemble jusqu’à la fin des siècles, pour qu’il y ait récolte et que l’ivraie soit jetée dans l’étang de feu pour toujours. Je parle des circoncis et des incirconcis assurément, ainsi que de la fin de ce monde. Mais je sais que vous avez le cou raide et que vous ne comprenez pas toujours ce que l’on vous dit ; cela parce que les longs mensonges habitent encore vos pensées.
Mais, maintenant, vous entendez pourquoi Dieu dit à l’homme que le jour où ses yeux s’ouvriront, il mourra. Il en est ainsi, parce qu’on ne peut plus vivre avec les yeux ouverts dans un monde de ténèbres où la folie s’est emparée de tous les habitants. On meurt, parce qu’avec la connaissance, on ne peut plus aller comme on le faisait en étant ignorant. C’est pourquoi ce fameux serpent, qui parle mieux qu’une bouche, dit à la femme : vous ne mourrez point, car vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal. N’est-ce point ce qu’il vous dit, femmes, au terme des six jours ? Vous ne rendrez pas l’âme assurément et vous continuerez de respirer ; mais, je vous le dis, avec les yeux ouverts plus rien ne sera pareil. Ne soyez donc pas craintives, parce que la connaissance vous remplira peu à peu d’une joie nouvelle et fera s’enfuir l’iniquité de devant vos pieds.
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La formation du relief
Après avoir déterminé l’origine des ères, et saisi les paroles de Moïse relatant la création en fonction de ces époques, examinons maintenant ce que fut l’évolution du relief. Rappelons tout d’abord que le noyau de la Terre ne s’est jamais refroidi. Au contraire, depuis l’éclairement du Soleil, son activité n’a cessé de croître. Son échauffement a augmenté en conséquence, et cette chaleur s’est diffusée dans le manteau. Cependant, le serpent révèle que la Terre a connu deux périodes froides et une période chaude qui eurent chaque fois de grandes incidences sur ce manteau. En effet, ce sont ces grands changements de température qui formèrent le relief et firent émerger les continents.
Le relief est ce qui fait saillie à la surface d’un astre. Toutefois, ces saillies sont si petites par rapport à la taille de la Terre que nous n’en sentirions point les aspérités si nous pouvions la prendre dans la main. Il faut donc veiller à rester dans les justes proportions de ce que nous allons étudier.
Principe de formation du relief
Avec L’INTÉGRATION et la DÉSINTÉGRATION, qui sont ensemble l’origine et le principe de toute existence, nous avons aisément expliqué la formation des astres. Pareillement, avec la CHALEUR et le FROID, descendant des deux mouvements précédents de la matière, nous allons démontrer maintenant la formation du relief et l’évolution continentale avec tout ce qui s’y rapporte.
Toute matière dilatée par la chaleur se contracte sur elle-même en se refroidissant, comme la terre humide se contracte et se craquelle lorsqu’elle sèche. Nous savons en effet que la chaleur dilate un corps et que le froid la contracte. En raison de la température du noyau, le manteau qui l’enveloppe est un corps chaud et dilaté dans son ensemble, un corps pouvant fort bien se contracter lors d’un refroidissement, comme le fait le verre fondu que l’on retire du feu. Or, des rétractions signifient des contractions, soit des mouvements de la matière qui modifient forcément le relief d’un astre. Et c’est ce qui s’est produit avec les planètes, et notamment avec la Terre qui, pendant ses va-et-vient, changea constamment la température de son manteau.
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La formation du relief
Par son poids et par sa plus ou moins grande infiltration dans les couches supérieures du manteau, l’eau participa aux formations du relief terrestre, sans en être la cause toutefois. Ce qui le fut, ce sont trois phénomènes qui se produisirent successivement. Le premier phénomène fut consécutif au développement du noyau et aux rétractions du manteau (avant le précambrien) qui firent ouvrir des failles plus ou moins longues et profondes dans le sol. Et c’est à partir de ces failles que les gaz et la lave remontèrent à la surface, en prenant peu à peu la forme du volcanisme marin et terrestre que nous connaissons. Le volcanisme est le deuxième phénomène, car il est responsable du grand nombre d’îles qui apparurent le long de ces failles originelles, et de la formation de longues chaînes montagneuses pourvues de volcans, même éteints. Le troisième phénomène, c’est qu’à partir de ces points durs qui émergeaient en partie, s’engagea un long processus d’apport de terre, un processus dû aux vastes rétractions des couches supérieures du manteau saisies par le froid intense des deux époques glaciaires. Mais penchons-nous d’abord sur ce que furent les changements de température du manteau, ensuite sur l’épaisseur à laquelle on peut l’estimer. Nous saurons ensuite ce qui s’est produit sur notre planète depuis l’éclairement du Soleil.
N’ayant pas quitté son anneau, le noyau de la Terre est resté chaud tout au long de son histoire, tandis que le manteau, lui, a subi de grands changements de température extérieure qui l’ont modifié en conséquence. Effectivement, on voit sur le serpent qu’en fin du précambrien le manteau s’est plus refroidi par l’extérieur qu’il ne s’échauffait de l’intérieur. Ce qui, durant un certain temps, le fit descendre en température dans quasiment la moitié de son épaisseur.
Contrairement à cette période, tout au long du primaire, où la chaleur solaire augmentait de jour en jour, le manteau s’échauffait plus qu’il ne se refroidissait. Ce qui, pour un autre temps, le fit remonter en température dans toute son épaisseur.
Ensuite, durant le secondaire, le manteau très chaud ne pouvait que se refroidir le long de cette ère car, venant de la chaleur, la Terre s’en allait à nouveau dans le froid. Le manteau baissa donc à nouveau de température.
Le long du tertiaire, le manteau se réchauffa encore, la Terre se rapprochant une deuxième fois du Soleil. Sa température remonta en conséquence.
Et enfin, dans le quaternaire où nous sommes et où la Terre est stabilisée, cette fois, le manteau se refroidit par l’extérieur autant qu’il s’échauffe de l’intérieur. Ce qui lui maintient désormais une température constante. Nous voyons alors que le manteau terrestre connut de très grands changements de température, qui sont forcément responsables des mouvements du sol et, ainsi, de la formation du relief.
L’état du noyau et du manteau
En partant du centre du noyau de ferronickel, voici comment il faut observer les divers états de la matière jusqu’à la surface du sol : le noyau est froid et rigide depuis le centre jusqu’au bord où il est très chaud et fluide sur une faible épaisseur. Par-dessus le noyau, duquel remonte une forte température, on trouve le manteau d’abord fluide puis visqueux puis pâteux (le tout sur une faible épaisseur), puis souple, puis ferme, et enfin rigide jusqu’à la surface du sol. Le manteau est donc relié au noyau par une mince couche fluide.
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La formation du relief
Produit essentiellement par le dessous (au niveau du noyau), le manteau pousse comme la chair. Sa partie fluide c’est la lave, sa partie pâteuse et visqueuse c’est le magma, et sa partie ferme c’est le reste du manteau. Les connaissances que nous avons sur la fonte nous montrent que le métal fluide du noyau, provenant de l’effet de résistance électrique, ne peut dépasser la hauteur des chevilles d’un homme. Puis, comprenant jusqu’où la matière du manteau peut être fluide, puis visqueuse par cette chaleur, on évalue son épaisseur à une hauteur d’homme seulement. Et à l’aide de l’étude de la naissance et de la croissance du satellite, on estime que l’épaisseur totale du manteau (depuis le métal fluide jusqu’à la surface du sol) ne peut dépasser une trentaine de kilomètres dans sa plus grande épaisseur, et probablement le tiers de cette dimension dans ses parties les plus fines.
Quoi d’autre peut nous faire apprécier l’épaisseur du manteau ? Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter étaient, tout comme la Terre, des satellites du Soleil avant qu’il ne s’éclaire, et avaient un manteau comme tout satellite. Mais ces astres, qui n’ont pas bougé et dont la chaleur a constamment augmenté depuis l’éclairement du Soleil, changent en ce moment leur manteau en vapeurs. C’est pourquoi leur atmosphère est géante.
Ainsi, sur le noyau de Neptune, le moment venu, il s’y trouvera directement le métal en fusion recouvert seulement d’oxydes et de scories. Sur Uranus, cela sera semblable ; mais pour l’instant, il y a encore une certaine épaisseur de lave par-dessus le métal en fusion. Sur Saturne, il en sera de même, bien qu’en ce moment il y ait une bonne épaisseur de magma visqueux. Et sur Jupiter, où il reste encore une légère croûte grise et très chaude par-dessus le magma, on aboutira au même résultat. Si cela n’est pas encore ainsi aujourd’hui, cela viendra. Car l’intense activité électromagnétique de ces astres oblige la désagrégation de leur manteau.
Nous comprenons aussi que le manteau de ces astres ne peut pas être très épais, sinon il isolerait leur noyau, et la chaleur de ce dernier ne parviendrait pas jusqu’à la surface du sol. Dans ce cas, et en raison de la très basse température qui règne dans leurs parages, il n’y aurait pas d’atmosphère géante sur ces planètes (celle-ci se condenserait) mais seulement de la glace sur le sol. Cela nous montre que si le manteau de ces astres n’est pas épais, celui de la Terre ne peut être que comparable dans ses dimensions.
Par ailleurs, et toujours pour saisir que le manteau de la Terre ne peut excéder les dimensions évoquées, tournons-nous cette fois du côté des satellites et aussi de la Lune qui est sœur de la Terre. Plus le satellite est petit, moins son manteau est épais et inversement. Sur les satellites donc, on observe de grands cirques laissés par l’éclatement de dômes gigantesques soulevés par les gaz. Comme nous l’étudierons par la suite, ces dômes sont d’autant plus gigantesques que les satellites sont petits et actifs. Car il va de soi que leur manteau peu épais et encore léger, chaud et souple, est facilement soulevé dans toute leur épaisseur par les gaz. Les dômes, ainsi formés, sont comparables à des coupes renversées directement sur le magma. Et, par leur affaissement, ils laissent un cirque et, au fond de celui-ci, un lac de lave qui se solidifie en devenant sombre.
De tels lacs de lave au fond des cirques sont observés sur la Lune. Ce qui indique que son manteau est fort peu épais et que cet astre a bien un noyau, sinon d’où viendrait cette lave ? Pour toutes ces raisons, et bien que le manteau terrestre
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La formation du relief
soit plus épais que celui de la Lune, il ne peut excéder les dimensions données. Soyez-en certains. Et notre étude du volcanisme le confirmera.
Autrefois, quand la Terre était le satellite dernier-né de la planète Soleil et forcément tout proche de celle-ci, elle avait l’aspect actuel de la Lune. Mais les montagnes de la Terre n’étaient pas aussi grandes que celles que l’on constate sur la Lune ; car, contrairement à cette dernière qui s’est rapidement et entièrement refroidie, la Terre, elle, resta chaude tout au long de son existence. Son sol était donc également recouvert de cirques : les plus grands faits par les gaz, et les autres par les retombées de pierres, de roches et de blocs importants provenant de l’éclatement des dômes.
Puis, après l’éclairement du Soleil, la Terre continua sa croissance. Ne s’étant point refroidie, et en raison de toutes les substances produites par le noyau, son manteau crût en conséquence et finit par atteindre l’épaisseur que nous évoquons. Nous savons maintenant que celui-ci a subi de gros écarts de température, et qu’il n’a pas trois mille kilomètres d’épaisseur comme les insensés le prétendent, mais une épaisseur cent fois moindre.
Les contractions du manteau
Nous pouvons maintenant examiner ce que fut la réelle évolution du relief. Comprenons tout d’abord que la formation des roches n’est pas essentiellement due au séchage du sol, mais plutôt à ses refroidissements et à ses contractions qui se sont produits durant les deux longues périodes glaciaires.


47 – Formation et mouvements des couches

Voici, illustré simplement, le principe de la formation des hauteurs qui fit évoluer par deux fois le relief et émerger les continents. La figure de gauche montre que la pénétration du froid ne peut permettre au manteau de garder cet aspect uniforme. En effet, au fur et à mesure que le froid gagne les profondeurs, le manteau prend forcément l’aspect de la figure de droite dès sa formation autour de l’astre. On voit ici la rétraction du manteau qui se contracte sur lui-même depuis le haut vers le bas, ainsi que la formation des couches et le changement du niveau du sol.
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La formation du relief
Pour faciliter la compréhension de ce phénomène, il n’y a que quatre couches qui sont représentées distinctement, alors qu’il s’en forma bien davantage et de toutes les épaisseurs. Toutefois, il ne faut pas confondre ces couches avec la multitude de petites couches superposées que l’on voit apparaître sur les falaises ou les flancs des montagnes ; car ces petites couches furent formées par des dépôts laissés par les vents ou par les volcans, ou encore par les incessantes pluies diluviennes qui érodèrent le sol au commencement du secondaire. Ces sédiments de diverses épaisseurs furent, eux aussi, saisis par la dernière époque glaciaire et devinrent bien souvent rocheux.
Sur cette figure simplifiée, le sens des rétractions montre que quand le froid pénètre profondément dans le sol, la couche supérieure (A) déjà durcie et rocheuse ne se rétracte plus, alors que la suivante (B) peut le faire encore un peu ; celle en dessous (C) un peu plus ; et la dernière (D) davantage, si toutefois le froid l’atteint. Il est évident que ce qui est contracté et rocheux ne se rétracte plus, et que ce qui ne l’est pas entièrement peut encore le faire. Il apparaît alors que si la couche (B) se rétracte, puis la (C), puis la (D), toutes les couches supérieures sont successivement soulevées de force. Ce qui a pour effet de former un plateau ou une colline, ou d’ériger une montagne ou une chaîne montagneuse. Et c’est exactement ce qui s’est produit sur la Terre le long des ères.
Ces rétractions, qui provoquèrent des épaississements et des soulèvements, creusèrent d’autant les bassins où la terre fut prise. Ce qui s’entend sur tous les satellites et planètes. Toutefois, ces mouvements de contraction de la matière sont à la fois proportionnels à la taille des astres, à l’épaisseur de leur manteau, et aux changements de température selon qu’ils furent passagers comme sur la Terre ou continus et uniformes comme sur les planètes qui se refroidirent sans discontinuer.
Je dis que l’alternance de la température qui alla d’un extrême à l’autre (comme cela fut aux extrémités du primaire et du secondaire) ne se fit point sur Mars ou la Lune qui ne connurent que le refroidissement continu. En effet, Mars et la Lune qui se refroidirent de la sorte, alors qu’elles étaient très chaudes, ont vu leur manteau se contracter rapidement dans toute son épaisseur. C’est pourquoi leurs montagnes sont proportionnellement plus grandes et plus hautes qu’elles ne le sont sur terre.
Les calottes continentales
Mais, pour ne point confondre ce que nous étudions avec ce que racontent les géologues, il faut penser que le manteau n’est pas épais, et que les continents ne sont nullement constitués de plaques à la dérive. Non, ce que ces hommes appellent la tectonique des plaques et la dérive des continents, n’est qu’une affabulation ! Car les continents, délimités par des failles peu profondes, sont des parties de terre reliées et formant ensemble une enveloppe unique qui entoure le noyau, comme une coquille.
Certes, le manteau forme une croûte à sa surface. Mais, dans son ensemble, il s’agit d’une seule et même matière qui change d’état et d’aspect en fonction de la température. Comme on l’a déjà montré, au contact de la chaleur du noyau, cette matière a une certaine consistance qui change au fur et à mesure qu’on se rapproche de la surface du sol où la température est beaucoup plus basse. Voici donc l’origine
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La formation du relief
des continents (car ils ont une origine) et ce qu’ils sont vraiment dans leur épaisseur à partir du noyau.


48 – La formation originelle des calottes continentales

Notre Terre est ici représentée au début du précambrien (le deuxième jour), juste avant le passage de la nébuleuse solaire. Dans cette ère où elle s’en allait dans le froid intense, le manteau ne put se refroidir dans toute son épaisseur, étant donné que la nébuleuse lui fournit une couverture protectrice. Mais avant que ce nuage ne la rattrape, on remarque que les continents sont déjà découpés par des fissures, et qu’ils le sont depuis que la Terre était dans le premier ordre, avant l’éclairement du Soleil. Ce découpage est dû à la fois à la croissance du noyau et à la très basse température extérieure dans laquelle la Terre évolua avant que le Soleil ne brille et que ne débutent les ères.
Ces failles sont des amorces de cassures qui évolueront grandement lors des deux périodes glaciaires où se produiront des contractions. Remplies d’éboulis de glace ou de poussières, elles sont bien souvent invisibles, mais n’en existent pas moins sur les plus gros satellites des planètes qui deviendront planètes à leur tour.
Nous parlons d’une sphère métallique, rigide et incompressible, qui se développe. Par conséquent, la croûte du manteau se fendille en surface et prend l’apparence d’une mosaïque. Les failles s’ouvrent parfois profondément et sur de grandes longueurs tout au long de la croissance du noyau, mais elles ne se rejoignent pas forcément toutes. Elles laissent cependant apparaître des calottes de diverses formes et superficies, qui sont déjà des continents. Car il est certain que les continents, dont une grande partie émerge aujourd’hui, trouvèrent existence en ces temps-là. Ils ne furent donc jamais à la dérive comme le sont ceux qui l’affirment, mais émergèrent là où ils sont. Nous allons l’expliquer car, pour l’instant, nous n’avons montré que le principe de leur découpage et comment le relief s’est formé.
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L’émergence des continents
Avant le précambrien, juste avant que le Soleil ne s’éclaire, le sol de la Terre n’était pas entièrement plat. Il avait quelques aspérités qui pouvaient être les bords de cirques formés à la suite de l’éclatement des dômes soulevés par les gaz, ou quelques hauteurs d’origine volcanique, ou encore des plissements montagneux que l’on trouve sur les satellites. La Terre s’en alla ainsi dans le précambrien où elle se couvrit d’eau. Seules les crêtes de ces aspérités émergeaient.
Processus d’émergence des terres
Jusqu’à la fin du précambrien, le noyau était un peu monté en température et avait réchauffé le manteau en conséquence. Mais loin du Soleil, la Terre se trouvait dans le froid intense qui glaça l’eau, probablement d’un pôle à l’autre. Ainsi, le froid extérieur finit par atteindre les couches chaudes et profondes du manteau. Celui-ci se contracta alors sur lui-même, en faisant émerger les premières étendues de terres selon le processus que l’on a évoqué précédemment et que voici :


49 – Principe d’apports successifs de terre

Cette illustration peut représenter la formation d’une île à partir d’un volcan ou d’une crête émergée, ou encore la formation d’un continent, tout dépend des
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L’émergence des continents
dimensions qu’on lui donne. Mais c’est le principe des rétractions des couches qui importe. Car la formation des hauteurs, qui creusa les bassins en conséquence, se fit à partir de points durs émergés, ou des crêtes autour desquelles se produisaient ces apports successifs de terre, représentés par les flèches numérotées.
Ces apports augmentaient à chaque fois la superficie émergée. Car, lorsqu’il se produisait une première rétraction autour d’une partie émergée et dure, cela avait pour effet de découvrir les parties avoisinantes, plus chaudes forcément, qui se contractaient à leur tour. Le processus d’émergence était alors engagé. Et les apports de terre continuaient jusqu’à l’évanouissement de ce phénomène. Il en résultait une étendue, pouvant être une grande île ou un plateau continental.
Il est évident toutefois que, selon les conditions, ces apports de terre pouvaient se faire régulièrement autour d’un point émergé, ou plus d’un côté que de l’autre, ou encore tout d’un côté à la ressemblance d’une congère. Si les premières contractions qui se firent à partir de ces points durs et souvent longilignes furent de quelques mètres par kilomètres, les suivantes un peu moins et de moins en moins, cela fut suffisant pour faire émerger les hauteurs et creuser les bassins où la terre fut prise. Ce qui toutefois est à regarder comme un minuscule phénomène par rapport à la taille de la planète.

Cette image simplifiée nous montre comment l’émergence des terres creusa les bassins en conséquence au commencement de l’ère primaire. En raison des rétractions, nous comprenons déjà que la faille originelle qui sépare les deux continents sera obligée d’évoluer, comme nous l’examinerons. Mais cette figure, s’ajoutant à la précédente, donne déjà une meilleure idée de la formation du relief.
La configuration des continents
Certes, les premières terres émergées n’avaient pas encore la configuration et le relief qu’elles ont de nos jours, parce que c’est la deuxième période glaciaire qui les leur donna. Cependant, il y avait déjà de vastes étendues sous le Soleil au commencement du primaire, et des bassins conséquents.
Ainsi, on comprend que les continents émergèrent sur place, là où ils sont, et que ce sont les deux périodes d’intense glaciation qui en sont responsables. On y
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L’émergence des continents
reviendra, parce qu’on ne peut saisir en une seule fois ce qui se produisit tout au long des déplacements de la Terre.
Lorsqu’on observe le globe terrestre aujourd’hui, on voit que l’étendue d’eau est bien plus grande que les parties émergées des continents, et que ces continents ont bien souvent des formes qui semblent pouvoir s’assembler si on les rapproche. Pourquoi en est-il ainsi ? La réponse se trouve dans la figure qui représente le découpage originel des calottes continentales, découpage qui se fit bien avant le commencement du précambrien et l’arrivée de l’eau sur terre.
Cependant, pour mieux vous éclairer sur la forme actuelle des continents, écoutez et comprenez ! Si avec les mains on creuse une tranchée sinueuse dans le sable au bord de la mer (ceci est comparable à une faille ancienne délimitant les calottes continentales) et qu’à partir d’elle on fasse une vallée en écartant le sable de chaque côté, on obtient deux monticules de sable de part et d’autre de la vallée ayant forcément la même sinuosité. Admettons que la mer monte et ne laisse apparaître que le sommet des monticules ayant la sinuosité de la vallée. On remarque alors que ces deux bords, même fort éloignés l’un de l’autre, ont forcément des formes identiques pouvant s’encastrer.
Eh bien, c’est exactement pour les mêmes raisons de tranchée (de faille) et de terre écartée (rétraction des couches) de part et d’autre de cette tranchée, que les continents ont parfois des contours semblables, pouvant s’épouser. Ce qui est le cas, par exemple, pour les continents Africain et Américain de part et d’autre du bassin Atlantique qui les sépare et au centre duquel se trouve une faille ancienne, devenue une dorsale, ainsi que nous allons le voir.
Ces explications signifient, encore une fois, que les continents apparurent là où ils sont aujourd’hui. Ils émergèrent un peu au début du primaire et presque entièrement au début du tertiaire lors des grandes glaciations. Chassez donc de votre esprit que les continents sont à la dérive car, bien que le manteau bouge un peu en se développant, ils ne peuvent nullement dériver.
La formation des dorsales
Ces failles dont on parle, qui sont les fractures originelles du sol délimitant les calottes avant l’éclairement du Soleil, s’ouvrirent de plus en plus profondément dans les âges. Il en fut ainsi, en raison des vives rétractions des deux époques glaciaires, et en raison de la croissance du noyau qui n’a jamais cessé. Ces lignes de fractures du sol devinrent progressivement les dorsales que l’on trouve au fond des bassins sous forme de chaînes montagneuses.
En effet, ces déchirures furent bien vite trouvées par les gaz, puis envahies par la lave qui, pressée par le poids du bassin rempli d’eau, remontait en surface. On peut comparer cela à une feuille de papier déchirée en partie dans le milieu que l’on poserait sur de la boue fluide et sur laquelle on ferait pression : la boue remonterait tout au long de la déchirure et se solidifierait en séchant. Ainsi, on aurait fait une dorsale qui est comme une chaîne montagneuse ; car la pression exercée sur la feuille est comparable à celle faite par le poids de l’océan qui fait remonter la lave. En se solidifiant, cette lave soude les deux lèvres des déchirures et bloque les continents entre eux. Il s’agit évidemment du contraire même de ce que les géologues enseignent, parce que la lave ne peut avoir d’autre force que celle qui
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L’émergence des continents
occasionne sa remontée. Elle ne peut donc absolument pas déplacer les continents comme ils le prétendent et encore moins les faire plisser au loin, dans leurs parties émergées où ils sont plus épais et rigides ! Cela n’est-il point évident ?
(15) Le développement du noyau de la terre, qui se fit au cours des ères, exerça des tensions entre les calottes continentales. A ces tensions lentes, s’ajoutèrent celles dues aux rétractions rapides des couches lors des époques glaciaires, qui creusèrent les bassins en faisant émerger les continents. Ce qui nous permet alors de saisir parfaitement comment évolua une faille qui délimite deux calottes continentales. Cette évolution, illustrée ci-dessous, nous montre également que les bassins se creusèrent tout au long des âges, en localisant toujours plus l’eau sur les failles, de part et d’autre de celles-ci.


51 – Évolution d’une faille dans les ères

Comme on l’a vu avec l’exemple de la feuille déchirée que l’on presse sur la boue, la pression qui s’exerce sur le fond, à la fois par le poids de l’eau, par la croissance du noyau, et par les rétractions, oblige le magma à remonter par les fissures. Bien que celles-ci ne l’aient probablement pas atteint le jour où elles se formèrent, les gaz se sont chargés de lui ouvrir des voies. Remontant ainsi tout au long des failles et se durcissant ensuite au contact de l’eau, ce magma forma progressivement les chaînes de montagnes sous-marines que l’on appelle DORSALES. Sous l’effet des tensions qui continuèrent de s’exercer dans les couches du fond des bassins, ces dorsales cassèrent en divers endroits, en donnant l’impression d’avoir été cisaillées.
L’écartement des continents
A l’image d’une personne qui ne grandit pas indéfiniment, la Terre cessera sa croissance dans les âges. Mais depuis qu’elle est née et tant qu’elle se développe, les continents s’écartent lentement les uns des autres à partir des dorsales. A quoi peut-on comparer ce phénomène ? Si on gonfle une sphère souple sur laquelle on a fait des points, on voit ces points s’écarter les uns des autres sous l’effet de l’augmentation du volume. Voilà pourquoi les continents s’écartent, car la terre
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L’émergence des continents
grandit encore et le fera tant que l’activité solaire le lui permettra. Sachez donc comprendre que les continents ont bien émergé là où ils se trouvent de nos jours.
Même si le noyau d’un astre faisait trois tours sur lui-même pendant que son manteau n’en ferait qu’un seul, il ne pourrait y avoir aucune dérive des continents, car ceux-ci s’appuient les uns contre les autres. Pour qu’ils puissent dériver, il faudrait qu’ils soient séparés par de larges mers de magma atteignant le noyau. Mais, même dans ce cas, le magma se solidifierait en se refroidissant et bloquerait à nouveau tous les continents entre eux...
Les fosses marines
Puisque les bassins s’élargissaient durant l’émergence des continents, la traction exercée directement sur les dorsales devint de moins en moins forte le long des ères, car l’adhérence des couches sur le magma se faisait sur une superficie plus grande. On peut comparer cela à une couverture que l’on poserait sur la boue. Plus la couverture serait grande et lourde (poids de l’océan), plus elle adhérerait sur la boue. De ce fait, il serait difficile de la tirer à soi par les bords qui finiraient par se déchirer. C’est ce qui fut pour les bords des bassins qui, lors des dernières grandes rétractions, cédèrent parfois en plusieurs endroits. Cela engendra les fosses marines aux pieds des montagnes qui les bordent.


52 – Formation des fosses et des falaises marines

Ces fosses, que l’on voit ici, sont d’anciennes amorces de cassures formées au début du tertiaire, et qui continuent de s’ouvrir en profondeur sous l’effet de la croissance du noyau. C’est pourquoi la Terre tremble souvent au bord des bassins, car toute nouvelle rupture de couche rocheuse engendre un nouveau séisme.
L’image ci-dessus montre à la fois le magma, le manteau, une dorsale, les hauteurs, ainsi qu’une fosse marine. A cause des intenses refroidissements dont la Terre a été l’objet, les chaînes montagneuses qui bordent les bassins sont beaucoup plus rigides que les couches du fond de la mer qui, n’ayant jamais été exposées à une température très basse, restèrent plus souples. Il s’avère alors que c’est à la jonction des couches marines avec celles de la surface que les tractions produisent souvent leur rupture et des tremblements de terre conséquents. Mais ces ruptures ne se produisent pas toujours car, lorsque les couches du fond d’un bassin sont en tension
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L’émergence des continents
et qu’elles s’étirent et s’affinent, cela ne peut occasionner qu’un léger enfoncement des bords de ce bassin, sans plus. Ainsi, par la suite, on pourrait supposer que le niveau de la mer a monté en engloutissant des maisons ou autres traces de la présence humaine. Ce qui se remarque fort bien dans plusieurs pays riverains de la Grande Mer.
Au fur et à mesure de la croissance du noyau, les eaux se retirent en découvrant toujours plus les terres par endroits. Ce qui a parfois pour effet de laisser apparaître la muraille de la fosse marine, c’est-à-dire une falaise abrupte. Mais pour mieux se représenter l’ensemble de ces phénomènes, on imagine que si une main géante appuyait sur le fond de la mer Méditerranée, cela produirait forcément des cassures tout autour du bassin avec des tremblements de terre. Mais cette pression, qui se ferait sentir jusqu’au magma, aurait aussi pour effet de faire entrer en éruption les volcans des alentours.
Du fait que les continents s’écartent encore les uns des autres, le bassin méditerranéen (que nous prenons en exemple) est semblable à une bouche qui s’ouvre, et la tension des couches du fond est fréquente. Ce qui parfois fait varier le niveau de la mer, provoque des tremblements de terre aux alentours lorsque les couches rocheuses cassent, et engendre des éruptions volcaniques.
Étant liés, tous ces phénomènes peuvent se produire simultanément. Car, outre les ruptures des couches rocheuses et les tremblements de terre qui en résultent, la pression qui s’exerce soudainement sur le magma peut provoquer la remontée de ce dernier par les volcans riverains et faire éclater les bouchons de ceux qui sont obstrués. Il y a donc lieu de s’attendre en tous temps à ce genre de manifestations. Lorsque nous aurons expliqué le volcanisme, il apparaîtra que les catastrophes ne sont dues qu’aux hommes qui s’entassent dans des lieux où le bon sens commande de ne point le faire. Pompéi s’en souvient...
Les fosses terrestres
On a vu que les continents sont des calottes de faible épaisseur qui peuvent se rompre dans leurs parties émergées (plus dures et plus épaisses) lorsqu’elles sont trop grandes par rapport à la courbure du noyau qui ne cesse de se développer. Dans leur ensemble, les parties émergées des continents sont presque entièrement rigides sur une bonne épaisseur. Cela étant, les tensions antérieures produites par le développement du noyau ou par les refroidissements successifs du manteau, créèrent parfois des ruptures à l’intérieur des terres, et souvent dans les parties rigides des montagnes. Ces ruptures anciennes (qui formèrent aussi les failles immergées), devinrent les canyons et les gorges que les eaux empruntent.
Si c’est une seule couche rocheuse qui se rompt, cela donne un seul tremblement de terre. Mais si c’est une succession de couches qui cèdent à une même force, cela crée des tremblements répétitifs, qu’on peut comparer à une poignée de brindilles ployées ensemble, qui se rompent l’une à la suite de l’autre.
Ainsi enrichis de ces nouvelles connaissances, qui nous ont permis de saisir toutes les formations et de comprendre qu’il n’y a jamais eu de dérive des continents, nous pouvons alors survoler les ères pour voir ce qui se produisit successivement tout au long du serpent.
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Voyage dans les ères
Autour de chaque étoile nouvelle, les astres travaillent pour préparer la venue des hommes qui sont les demeures de Dieu. Il en fut ainsi dans la famille solaire, au sein de laquelle la Terre effectua des va-et-vient qui lui façonnèrent son visage, qui est celui d’une jeune femme fort belle de taille et d’aspect. Après avoir donné naissance au monde, elle vient d’enfanter un fils, et va enfanter tous ses enfants derrière lui. C’est pour protéger ce monde que Mars et Vénus, ses servantes, ont aujourd’hui pour mission d’occuper les régions du ciel où la Terre ne doit plus aller ; car la température qui règne dans leurs parages ne permet pas le cycle de l’eau duquel dépend la manifestation de la vie.
En ce qui concerne la Terre et le réveil du Fils, qui est Pierre, l’Écriture rapporte ceci :
Lorsque Pierre avait faim (faim de la vérité), il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange.
Cela arriva jusqu’à trois fois ; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel.
Je suis Pierre. Et à l’époque où j’éprouvais cette faim, je saisis ces paroles qui m’aidèrent à me lever. Ce signe ne put rester une énigme pour moi car, le ciel m’étant ouvert, je comprenais le monde et ce que je devais accomplir pour construire l’arche selon ses trois étages et sauver ce qui ne doit point périr. Mais cette nappe sur laquelle le monde est représenté, est aujourd’hui appelée : mappemonde. Il s’agit de la planisphère et de ses quatre points cardinaux auxquels elle est attachée. Eh bien, nous allons observer cette nappe du monde dans toutes les ères, pour avoir une vision d’ensemble des époques antérieures, jusqu’à ce jour. Pour cela, aidons-nous une fois encore de la figure des va-et-vient de la Terre.
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Voyage dans les ères

éclairement du Soleil
(il y a moins de 200 000 ans)
 

Précambrien
(40 000 ans)
basse
température
Terre froide
Émergence des terres et creusement des bassins
 

Primaire
(50 00 0 ans)
Secondaire
(60 000 ans)
Terre froide
reprise de l’émergence des terres, formation des montagnes abruptes

Tertiaire
(35 000 ans)

Quaternaire
(10 000 ans)
e tempérée

Sanctuaire
(durée illimitée)
MONDE DE
OISEAUX ET MAMMIFÈRES
 

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Voyage dans les ères
Ces déplacements nous montrent le climat changeant des ères, et ce que furent les conditions de vie à partir de ces changements climatiques. De la sorte, on peut voir apparaître les espèces correspondant à ces temps-là, puis les imaginer régresser et disparaître quand leurs conditions de vie s’en allaient. Ce qui fut jusqu’au quaternaire (le sixième jour) où cette fois la Terre se stabilisa dans le climat favorable à l’existence des êtres humains. Examinons alors l’essentiel de ce qui fut depuis l’éclairement du Soleil.
Le précambrien
Le précambrien fut la première ère formée par le déplacement de la Terre qui s’en alla dans le lointain, poussée par le souffle de l’explosion atmosphérique. Mais hormis la nébuleuse solaire qui arrosa abondamment le sol et la séparation des eaux, il ne s’est rien produit de conséquent sur le plan géologique. Notre planète, légèrement plus petite qu’aujourd’hui, était presque entièrement recouverte d’eau douce. Peu de terrains étaient émergés. Par conséquent, la végétation et les premiers êtres étaient peu répandus dans ces commencements. Aussi les roches de cette période n’ont livré que quelques rares vestiges de ces premiers organismes, produits par l’eau douce, qui apparurent en fonction de la simplicité des conditions de vie du moment. Ils n’eurent d’ailleurs que peu de temps d’existence, car la Terre s’en allait rapidement dans le froid de la première période glaciaire, qui fut non propice à la vie. Ce fut là le deuxième jour que Dieu a créé.
La première période glaciaire
S’éloignant du Soleil, la Terre finit par se stabiliser dans le lointain, où il faisait froid. Cette période glaciaire s’entend depuis le point de glaciation de l’eau à l’équateur jusqu’à la fusion de la glace sur ce même équateur, et cela par une température descendant beaucoup plus bas que ce point de glaciation ou de fonte de l’eau. En vérité, une époque glaciaire commence dès que la Terre quitte la région du ciel où la température est favorable au cycle de l’eau, et cela jusqu’à ce qu’elle retrouve cette région. Son point culminant est donné par l’orbite la plus éloignée du Soleil. Sur cette orbite et en raison de la distance, le Soleil apparaissait plus petit qu’on ne le voit aujourd’hui. Et il faisait très froid, peut-être quatre à six fois plus qu’aux pôles de nos jours.
Ici, sur ces orbites lointaines de la fin du précambrien, l’eau demeura glacée d’un pôle à l’autre sur une grande profondeur. Durant cette longue période, la basse température atteint les couches profondes du manteau qui commençaient déjà à bouger. L’émergence des continents était alors entreprise et allait durer, car une époque glaciaire est un moment de grande activité.
Le primaire
Quittons le point culminant de la première époque glaciaire et entrons dans le primaire. Nous observons que cette ère est inversée par rapport à la précédente car, en s’approchant du Soleil, la Terre va cette fois de la très basse à la très haute température. Le serpent montre que les premières terres émergèrent dès le début de cette ère, en raison du froid qui avait fini par atteindre les couches profondes et plus chaudes du manteau. Cette émergence se fit d’abord par des rétractions rapides lors des commencements (comme un homme à la course), puis s’atténua au fur et à mesure que la Terre se rapprochait du Soleil.
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Voyage dans les ères
En raison de cela et lorsque la Terre évolua à nouveau dans la région du ciel où nous sommes, de grandes étendues de terres continentales émergeaient déjà. Il n’y avait point encore de hautes montagnes dans le primaire, mais seulement des terrains dépassant de peu les eaux et formant parfois de grands plissements arrondis sur lesquels apparaissaient des collines et quelques plateaux. Ces plissements du sol devinrent pour la plupart des chaînes montagneuses au début du tertiaire, lors de la reprise des rétractions.
Mais durant cette première moitié du primaire, la lave remontait aisément le long des fissures et les comblait. Certes, les gaz faisaient également éruption, mais presque aussi calmement, car eux non plus ne rencontraient pas de grandes difficultés. Ce volcanisme n’était pas encore très propice à la formation des petites îles d’origine volcanique que l’on trouve aujourd’hui en forme de chapelets le long des failles originelles, devenues ensuite les dorsales, parmi lesquelles quelques-unes sont émergées. Non, il est plus probable que dans le primaire ces lignes de fractures, parsemées aujourd’hui de volcans et de montagnes, étaient seulement des crevasses comblées par la lave.
Au commencement du primaire donc, les terrains plus ou moins vallonnés ressemblaient à de vastes champs labourés. Mais ensuite, lorsque la Terre entra dans la région du ciel où la température est favorable au cycle de l’eau, vint la pluie. Et ces magnifiques terrains se couvrirent d’herbes et de toutes sortes de plantes. En raison de la richesse du moment et d’une pesanteur légèrement moindre, cette végétation était luxuriante. Il n’y avait point de désert en ce temps-là. Tout était verdoyant sur la Terre, jusqu’aux pôles devenus tempérés et où la glace finissait par disparaître entièrement. Et c’est cette immense et abondante végétation qui devint ensuite la houille, tant la température solaire était élevée en fin de cette ère, où l’on trouve forcément la période du carbonifère.
Voilà ce que fut le primaire. Mais, comme cela a été dit, les premiers continents émergés n’avaient pas encore le relief ni la configuration de ceux de nos jours. Néanmoins, ce fut un grand moment du règne végétal qui vit aussi apparaître quelques créatures un peu différentes des précédentes, plus nombreuses aussi, mais encore fort simples dans leur organisme. Produits par les eaux, ces êtres existaient dans la mer qui s’était déjà légèrement salée par l’activité électromagnétique terrestre. Mais ils existaient aussi sur les terres exposées au Soleil et sur lesquelles il pleuvait abondamment dans la deuxième période de l’ère. Il y avait beaucoup de lacs, de marécages, quelques cours d’eau, et aussi beaucoup de pluies semblables aux pluies tropicales. Tout était beau d’une extrémité à l’autre des petits continents. Le primaire fut à cet égard un joyau sous le Soleil, un joyau vert et bleu. Ce fut le troisième jour que Dieu a créé.
L’unique période de haute température
Durant le primaire, la Terre se rapprocha du Soleil qui contint peu à peu son mouvement, et se mit en orbites basses. La température au sol crût en conséquence et devint peut-être quatre à six fois supérieure à celle de l’équateur de nos jours. Toute l’eau des bassins s’étant évaporée, l’atmosphère était géante. Il n’y avait évidemment plus de glace aux pôles. Le sol était sec et très chaud. L’atmosphère gigantesque était cyclonique, et sans cesse parcourue par d’énormes éclairs. Il pleuvait continuellement. En ce temps-là, la Terre devint comme une chaudière et le
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Voyage dans les ères
sol se joncha de houille. Les épais nuages cachaient le Soleil. Il faisait sombre. Seuls les éclairs illuminaient le sol où régnait une température proche de celle de Vénus.
La Terre n’était pas habitable durant cette période de température extrême. Entièrement chaud, le manteau ne se rétractait plus ou fort peu. Mais ce fut là une période propice au volcanisme sec, dû essentiellement aux gaz. Le sol ne bougeant plus (si ce n’est qu’un peu par la croissance du noyau), les failles, déjà remplies de roches volcaniques et de laves solidifiées, ne s’ouvraient plus. Les gaz abondants avaient alors de grandes difficultés pour remonter à la surface. Les failles du fond des bassins, antérieurement immergées mais ici découvertes, étaient alors l’objet de formidables éruptions de gaz, de poussières et de lave.
Du règne de l’eau qui se glaça en fin du précambrien, nous sommes passés ici dans le règne des gaz : les gaz de l’atmosphère et ceux du manteau. Pour toutes ces raisons, les êtres vivants du primaire n’ont pas pu passer dans le secondaire. Car cette période de haute température fut pour eux un barrage infranchissable, comme le fut aussi la première période de haute glaciation.
Le secondaire
Lorsque la Terre quitta cette région de basses orbites, pour aller une dernière fois dans le lointain et le froid, elle entama l’ère secondaire. Cette ère fut aussi inversée par rapport au primaire, parce que cette fois la Terre alla de la haute à la basse température. Les effets sur son sol, sur son climat et dans son manteau furent forcément différents. La première chose qui apparaît, c’est que la gigantesque atmosphère du début de cette ère provoqua obligatoirement une longue période diluvienne, car toute l’eau évaporée se condensa progressivement. L’eau réintégra alors les bassins où elle fut prise. Ainsi, peu à peu, les bassins se remplirent à nouveau, en se recouvrant de sédiments apportés par les fleuves impétueux du moment et les grands ruissellements que l’on peut imaginer. Tout cela refroidit le sol. Mais dès après les longues pluies, la chaleur du manteau remonta et réchauffa le sol, ainsi que l’atmosphère. Le climat se radoucit.
Après ces formidables pluies et durant la première moitié de cette ère, tout redevint calme. Le manteau bougeait peu. Et hormis le grand volcanisme qui allait en s’estompant, ce fut une époque tranquille. Mais dans la deuxième moitié du secondaire, il se produisit quelques petites élévations du sol. En effet, en raison de la petite épaisseur du manteau et de sa grande surface, on imagine bien qu’il y avait des superficies du sol et du sous-sol qui étaient plus chaudes ou plus froides que d’autres. Les points chauds qui se refroidissaient doucement, provoquaient quelques lentes rétractions qui faisaient apparaître des collines et des plateaux sous les pieds des reptiles... Mais nous avons vu que ce phénomène avait aussi pour effet de découvrir les points chauds avoisinants qui, en se refroidissant, se contractaient à leur tour. Ce qui occasionnait la formation de petites collines coniques, parfois serrées les unes contre les autres. Il s’agit là toutefois de minuscules et lents mouvements de la surface du sol, qu’il ne faut pas confondre avec les grandes contractions profondes du manteau qui eurent lieu au sortir des deux époques de grandes glaciations.
Ces contractions profondes du sous-sol ne pouvaient pas se produire durant cette ère secondaire, parce que les terres émergées étaient chaudes et avaient
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Voyage dans les ères
approximativement la même superficie que celles de l’ère primaire. Mais en raison de la lente croissance du noyau qui faisait un peu retirer les eaux, ces petits continents se découvraient en conséquence. Toutefois la forme des continents était encore bien loin de celle d’aujourd’hui ; parce que c’est la dernière époque glaciaire vers laquelle nous allons qui les façonna tels que nous les connaissons.
L’héritage de l’ère primaire étant essentiellement l’eau et le carbone, ces petites terres émergées du secondaire étaient forcément, elles aussi, couvertes de végétations luxuriantes. Elles se remplirent ensuite de toutes les espèces de reptiles (de dinosaures). Eux seuls pouvaient exister dans le secondaire, parce que ces animaux au sang froid ont besoin d’une grande chaleur externe pour vivre. Leur métabolisme montre à l’évidence que ce sont les seuls êtres ayant pu vivre à l’air libre sur une terre chaude et dans le climat que cela suppose.
Les grandes chaînes montagneuses n’existaient pas encore. On ne trouvait que quelques petits massifs, le sol étant plutôt vallonné. Pour cette raison, il y avait beaucoup de lacs, d’étangs et de marais pouvant recevoir les reptiles au long cou qui se nourrissaient des tendres plantes aquatiques. L’ère secondaire fut aussi une période sereine et magnifique. Une fois encore, tout était beau sur notre Terre. Au milieu de cette époque, les êtres vivaient dans la clémence des éléments.
Mais cette sérénité ne dura qu’un temps, jusqu’au jour où la Lune vint mettre un terme à l’existence de ces créatures. Lorsqu’elle arriva, tout ce qui vivait à l’air libre et dans la mer périt. Les herbes et les êtres ne purent résister à sa venue, car tout changea sur la Terre : l’atmosphère, la pesanteur, le climat et les saisons. Son approche engendrait des raz de marée qui, à eux seuls, détruisaient tout. La Terre trembla et bascula sous le choc. Ce fut une période de séismes ininterrompus car, après le choc de la Lune qui ébranla la Terre entière, les continents se stabilisèrent à nouveau en produisant d’autres tremblements. Mais le choc provoqua aussi de profondes déchirures du sol (nous les examinerons bientôt) et des remontées de lave effrayantes. Tout était changé. Plus rien ne pouvait vivre à l’air libre. Vint alors le silence au milieu de ce grand désert.
Toutefois, il ne faut point s’y tromper ; car, lorsque la Lune s’approcha de la Terre, l’ère secondaire était sur le point de s’achever. Les espèces étaient déjà devenues rares. On voit en effet que la Terre sortait de la région du ciel favorable à l’existence des créatures. C’est pourquoi leurs conditions de vie s’amenuisaient de jour en jour et disparaissaient en emportant ces êtres avec elles. Il n’y avait donc que peu d’espèces vivantes au jour de l’arrivée de la Lune, qui se seraient quand même éteintes lors de la dernière époque glaciaire qui, déjà, s’annonçait. Mais la Lune provoqua d’autres phénomènes que nous étudierons séparément. Pour l’instant, continuons notre voyage, et quittons le quatrième jour que Dieu a fait.
La deuxième période glaciaire
Dès après l’interception de la Lune, la Terre quitta une fois encore la région du ciel favorable au cycle de l’eau et aux êtres qui en dépendent, et entra dans le froid d’une nouvelle période glaciaire. Je rappelle que le cycle de l’eau est provoqué par le changement de température qui fait constamment passer ce corps de l’état gazeux à l’état liquide et à l’état solide, ou inversement. Sans eau liquide, il ne peut y avoir d’air respirable ni de pluies. Par conséquent aucun être vivant ne peut voir le
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Voyage dans les ères
jour. Et ce cycle de l’eau n’existe que dans la région du ciel où nous nous trouvons. Cette région est montrée clairement sur le serpent, en dehors de laquelle il est exclu qu’il puisse y avoir des êtres. C’est pourquoi, les autres astres de la famille solaire en sont dépourvus. Soyez-en convaincus.
Durant une période glaciaire, la température qui remontait du noyau empêchait la glaciation de tout le volume d’eau des bassins. L’eau restait donc liquide sous la glace, surtout aux environs des dorsales plus chaudes que partout ailleurs. Aussi, quelques animaux marins du fond des abysses ont peut-être vécu durant une période glaciaire. Mais sur Terre où la glaciation se faisait fortement sentir, même en profondeur, il ne pouvait y avoir d’êtres vivants. Sur un tel sol gelé profondément, rien ne pousse. C’est pourquoi, durant ces périodes glaciaires, les êtres vivants ne pouvaient pas se trouver sur les terres émergées.
En raison du ralentissement des va-et-vient de la Terre, on imagine fort bien que la dernière époque glaciaire dura beaucoup plus longtemps que la précédente. La vitesse de la Terre était en effet déjà fort réduite, et le fut plus encore par la masse de la Lune qui vint la freiner dans sa course. Elle resta donc longtemps dans cette région du ciel où le froid domine. C’est pourquoi les effets du refroidissement du sol furent colossaux cette fois.
Le tertiaire
Nous avons vu que la première période glaciaire fit émerger des petites terres dès le commencement du primaire. Ici, cette deuxième époque glaciaire provoqua cette fois de vastes et rapides soulèvements du sol dès le début du tertiaire, parce que le manteau, encore très chaud, reprit ses contractions. Cela se produisit d’autant plus largement que la glaciation fit descendre considérablement le niveau des mers, en exposant au froid les alentours des bassins qui ne connurent point la première époque glaciaire. Saisis par le froid, ces terrains découverts étaient alors propices à créer des plissements montagneux qui faisaient toujours plus émerger les terres. Nous avons montré que le manteau renfermait des couches que nous pouvons comparer à des couvertures, et qu’en se refroidissant ces couches faisaient ériger les montagnes en se contractant. Il est donc aisé de voir qu’en s’érigeant, ces montagnes tiraient sur les plaines en faisant émerger de vastes étendues de terre prises dans les bassins. Il s’agit là du processus d’émergence que l’on a étudié.
Ainsi, plus la terre émergée était de grande surface, plus la pénétration du froid était vaste et profonde. Par conséquent, plus grandes étaient les rétractions qui créaient des soulèvements. Par exemple, au commencement du primaire il n’y avait que de petites surfaces émergées, et les rétractions furent proportionnelles. Alors qu’au début du tertiaire, toutes les terres qui furent précédemment retirées des eaux et réchauffées étaient offertes plus longuement à la basse température et atteintes en profondeur cette fois. Ainsi, les premiers plissements devenus rocheux dans le primaire, furent ici soulevés et brisés par les contractions des couches profondes. Cela engendra les magnifiques chaînes montagneuses aux roches acérées et dressées vers le ciel que nous pouvons contempler aujourd’hui.
Plusieurs montagnes ont aussi le volcanisme pour origine. On comprend que lorsque les gaz et la lave persistaient à sortir d’une dorsale, ce point d’où ils
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Voyage dans les ères
sortaient était évidemment un volcan en mesure d’émerger un jour ou l’autre. Une période glaciaire n’arrête pas l’activité d’un volcan. Et la montagne que celui-ci forme est plus chaude que le reste du sol exposé au froid. Aussi, lorsque les flancs de ce volcan sont atteints en profondeur par le froid, cela forme le processus dont on a déjà parlé ; à savoir que les rétractions amènent de la terre autour du volcan. Ce qui cette fois forme une île parfois très vaste, une île ne pouvant avoir qu’un seul volcan pour origine. Et une succession de volcans alignés sur une faille forme cette fois une île allongée ou bien une succession d’îles tout au long de cette faille.
Nous reviendrons encore sur la formation des chaînes montagneuses, parce que la Lune, par son choc avec la Terre, en fit apparaître indirectement. Pour l’instant, continuons notre voyage dans le tertiaire où nous avons vu les montagnes s’ériger en pics rocheux et les îles sortir de la mer. Retrouvant le climat favorable à l’existence, toutes les terres (grandement émergées cette fois) se couvrirent à nouveau de verdures, d’oiseaux, de quadrupèdes, de reptiles et de beaucoup d’autres espèces animales parmi lesquelles plusieurs existent encore de nos jours. La première moitié du tertiaire fut forcément une période de grands bouleversements du sol : une période sismique, volcanique et d’intenses émergences. Et la deuxième moitié fut, quant à elle, plus calme. Les grands glaciers s’évanouissaient doucement, en faisant diminuer les calottes polaires et remonter le niveau des eaux. Les êtres vivants disposaient de beaucoup d’espace.
Mais, au sortir de l’ère tertiaire, il resta encore quelques surfaces désertiques provoquées par l’arrivée de la Lune. Nous avons vu en effet que le monde, autrefois verdoyant et rempli d’animaux du secondaire, n’a pu résister à l’arrivée de la Lune qui fit tout périr. La Terre n’était donc qu’un immense désert, qui survint juste avant qu’elle entre dans la dernière période glaciaire. Nos déserts d’aujourd’hui, qui datent des jours où la Lune fut interceptée, ne purent reverdir dans le tertiaire qui fut une ère de très grands bouleversements géologiques et climatiques qui modifièrent les pluies. Ces zones sèches et inhabitées ne sont point inutiles cependant, car sans elles nous ne saurions pas ce qu’est un jardin, et nous serions faillibles dans nos jugements. Mais terminons notre survol des ères, et quittons le cinquième jour que Dieu a créé.
Le quaternaire
Le serpent nous montre qu’à la fin du tertiaire, la Terre s’arrête enfin d’aller et de venir auprès du Soleil. Cette stabilisation marque le commencement du quaternaire qui est l’évolution, sans fin cette fois, de notre planète dans le climat tempéré. Sans changement particulier du relief, il n’y a que le climat qui marque le quaternaire. Ce fut le moment de l’apparition des hommes aux commencements de cette ère, car l’humanité ne pouvait apparaître et se développer que lorsque les conditions de vie étaient devenues maximales et durables. Nous en parlerons longuement. Mais sachez que Dieu n’a pas créé les hommes pour qu’ils disparaissent de la Terre. Or, c’est seulement dans cette ère, où le climat est tempéré, que les hommes ne peuvent être détruits par des phénomènes climatiques ou géologiques indépendants de leur volonté. Et cette époque dans laquelle nous sommes est le sixième jour que Dieu a créé.
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Le volcanisme
Le temps qu’il fallut pour former la famille solaire fut beaucoup plus long que celui qui s’est écoulé depuis que le Soleil s’est éclairé. Les planètes ont donc peu évolué depuis lors. C’est pourquoi on peut lire à travers elles ce que fut l’évolution du volcanisme qui commence dès après leur naissance. Cette lecture est fort importante pour parachever la compréhension des formations. Car il est impossible de connaître ce qu’est l’activité volcanique par les seules observations que l’on fait d’elle sur terre. Examinons alors nos planètes dans leur contexte initial, lorsqu’elles étaient encore actives et chaudes. Dans ce premier ordre (avant l’éclairement du Soleil), on trouvait vraisemblablement Pluton, la Lune, Mercure, Mars, Vénus, la Terre ; puis la planète inconnue, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune. A travers ces astres, on peut également considérer l’évolution d’un seul, chacun étant comme une séquence de ce qu’il fut dans le temps.
Le sol des planètes
En ce qui concerne le seul volcanisme, sur le sol de la Lune et de Mercure on ne trouve que des cratères. Sur le sol de Mars et de Vénus, il y a des cratères semblables et des volcans. Sur Terre, les cratères sont presque tous effacés par les rétractions successives des couches de surface, ne restent que des volcans éteints ou actifs. Sur Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune qui n’ont jamais cessé d’élever leur température, le volcanisme est effréné ; le gigantisme de leur atmosphère le prouve formellement. Ces observations nous obligent à déduire que le volcanisme (qui est l’éruption des gaz, suivie ou non du magma) prend des aspects différents selon la période d’évolution dans laquelle se trouve l’astre.
On note également que, parmi toutes les planètes du Soleil, la Terre est vraisemblablement celle qui a le manteau le plus épais. En effet, la température interne des planétoiles est devenue trop élevée pour augmenter l’épaisseur des matières qui composent leur manteau. Cette température, fort élevée, tend au contraire à transformer ces matières en gaz, et à diminuer ainsi l’épaisseur de leur manteau. Sur Terre, cela est différent ; parce que la chaleur interne, moins élevée, permet toujours la production des matières du manteau. Cela signifie que jusqu’à
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Le volcanisme
elle le volcanisme est une chose et qu’après elle (du côté des planétoiles), il en est une autre et beaucoup plus intense.
Les éléments du volcanisme
Commençons donc l’étude du volcanisme par la formation des cratères. Après quoi nous saurons ce qu’il en est sur notre Terre. Rappelons d’abord qu’avant l’éclairement du Soleil, tous les astres étaient plus ou moins actifs. Ils avaient du magma en conséquence et étaient tous pourvus d’une atmosphère formée par les éruptions de gaz. Comme cela a été expliqué, le manteau du satellite se développe progressivement dès après la naissance du noyau. D’abord mince, il s’épaissit dans le temps. Et tant qu’il est chaud et souple, il suit aisément la croissance du noyau. Seule sa surface exposée au froid est pourvue d’une mince croûte qui se craquelle en laissant apparaître des failles. Or, quelles que soient l’épaisseur et la consistance du manteau, les gaz produits dans le magma augmentent en pression et sortent à la surface d’une façon ou d’une autre en laissant leurs empreintes. C’est ce qui commence le volcanisme.
La production des gaz et leur éruption sont donc une affaire d’ébullition. Et il suffit d’observer la Lune pour que cela nous apparaisse. Toutefois, ces ébullitions sont à la mesure de l’astre, c’est-à-dire extrêmement lentes à nos yeux. Cela fut également pour Mercure et pour tous les astres lorsqu’ils étaient petits et près du Soleil où ils se développaient rapidement. Sur la Lune donc, on note qu’il y a de très grands cirques (appelés mers) qui ont des bords peu élevés, des cirques moins grands et parfois pourvus d’un piton central, et des plus petits, dépourvus de ces pitons. On constate également que le fond des cirques est bien souvent recouvert de lave solidifiée, et qu’il existe aussi des multitudes de trous de toutes tailles faits dans la poussière. Nous allons étudier ces formations, ainsi que les périodes de la vie des satellites dans lesquelles tout cela s’est produit.
La souplesse et la légèreté du manteau des petits satellites opposent parfois aux gaz davantage de difficultés pour sortir que la mince croûte de surface qui, remplie de craquelures, les laissent passer plus volontiers. Les poches qui se forment et qui laissent leurs empreintes après leur affaissement ou leur éclatement, sont consécutives à une lente accumulation des gaz sous les couches du manteau. A quoi comparer cela ? Si l’on posait une couverture étanche sur toute la surface d’un petit marais duquel remonteraient des gaz, ces gaz se localiseraient progressivement sous la couverture en formant de petits renflements arrondis. En supposant qu’on laisse longtemps cette couverture sur ce marais, ces poches finiraient par fusionner en une seule et immense. C’est pour cela qu’il y a des petits, des moyens et des grands cratères ; mais aussi des très grands, lorsque les poches arrivent à s’unir sous le mince et léger manteau des satellites, au contact même du magma.
Autre exemple : lorsqu’on fait chauffer une pâte sur le feu, on constate qu’il se forme rapidement de petits dômes qui éclatent, puis qui se reforment par le même conduit de gaz. Agrandissons ce phénomène et imaginons que l’on dispose d’un vaste récipient rempli de cette pâte. Si on porte lentement celle-ci à ébullition, dehors par temps d’hiver, on constate que la surface, plus froide, se couvre d’une peau étanche. Les gaz remontent et forment des dômes sous cette peau, à la manière de ce que l’on a vu sur le marais. Ces dômes finissent par éclater ou seulement par s’affaisser aussitôt après que les gaz se soient échappés par le sommet de la voûte qui
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Le volcanisme
s’est affinée et déchirée. C’est cet exemple qui montre réellement ce qu’est la formation des énormes dômes de gaz sur un satellite et des cirques qu’ils laissent sur le sol après leur éclatement ou leur effondrement.
Plus le satellite est petit, plus les couches de son manteau sont fines, chaudes, souples, légères et d’autant plus légères que sur ces petits astres la pesanteur est très inférieure à celle qui règne sur Terre par exemple. Les gaz n’ont alors aucune difficulté pour les soulever. Si donc au contact du magma de ces petits astres, il se forme une poche de gaz (pouvant avoir jusqu’à cent kilomètres de diamètre), pendant qu’il s’en forme une autre aussi grande un peu plus loin, toutes deux peuvent finir par se rejoindre. Dans ce cas, elles formeront ensemble un seul dôme arrondi qui ne cessera de croître et qui sera comparable à une vasque renversée sur un liquide, mais pouvant atteindre mille kilomètres de diamètre.
En raison de la rotondité d’un petit astre, une telle poche en formation aura obligatoirement une base circulaire. Celle-ci sera une voûte peu prononcée mais très étendue, contenant une grande nappe de gaz dont la pression est peu élevée. Une telle poche ne peut grandir indéfiniment, mais le fera jusqu’à ce que la rotondité du satellite s’y oppose et l’arrête. Ses dimensions sont donc proportionnelles à la circonférence de l’astre et au maximum permis par cette circonférence. Ce qui peut donner des renflements de très grandes dimensions qui, lorsqu’ils s’affaissent, laissent une vaste dépression circulaire au bord peu élevé.
De telles poches de gaz n’éclatent probablement pas, mais s’affaissent certainement. Il en est ainsi parce que, lorsque tout le manteau est décollé du magma et lentement soulevé par les gaz, la partie supérieure de la voûte s’affine et se déchire comme cela a été dit, en laissant apparaître une ouverture béante. Les gaz s’échappent alors par cette ouverture. Et le manteau s’affaisse sur le magma. Dès après cet affaissement, la lave s’engouffre dans l’ouverture et se répand sur le fond du cirque, puis se solidifie. C’est ce que l’on observe sur la Lune.
Par la suite, quelques cratères beaucoup plus petits pourront se former dans ces grandes dépressions que l’on appelle mers. Toutefois les gaz sortiront plus aisément à l’extérieur de ces mers dont le fond, composé de lave solidifiée, est plus dur et plus rigide que partout ailleurs. C’est aussi en raison de cette solidité que ces mers circulaires sont entourées partiellement de hautes montagnes. En effet, leurs bords solides ont servi de points d’accrochage aux grandes rétractions des couches chaudes qui se refroidirent entièrement lors du chambardement. Voilà ce que sont les mers circulaires que l’on observe aujourd’hui sur la Lune et les satellites de même génération.
Les grands cirques de la Lune, qui se sont formés lors de la période où elle était très chaude, ne peuvent avoir le même aspect que les cirques plus petits apparus plus tard. Cela, parce qu’en grandissant, son manteau s’est épaissi, alourdi et affermi d’autant. Il était donc moins chaud dans son ensemble, et les couches supérieures devinrent plus fermes sur une plus grande profondeur. Il s’agit d’une nouvelle forme du volcanisme, car les gaz ne peuvent plus faire éruption aussi aisément. Ils vont en effet se concentrer plus longuement sous ces couches qui résistent davantage. Pour former un dôme de cent kilomètres de diamètre par exemple, il leur faudra peut-être le double de temps que celui qui leur fallut pour le former quand l’astre était plus petit et plus chaud.
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Le volcanisme
(13) Ces derniers dômes seront moins grands et exploseront violemment cette fois, en laissant de longues traînées dans la poussière des environs du cirque et au centre duquel on remarquera souvent un piton central. Ces longues traînées, partant de certains cirques, sont forcément consécutives à l’explosion d’un dôme. Pourquoi cela ? Parce qu’en raison de la moindre pesanteur et de la petite circonférence du satellite, des roches violemment projetées frôlent la surface du sol sur de grandes distances. Leurs projections créent des tourbillons dans l’atmosphère qui soulèvent la poussière, en laissant des traces. Ce sont ces traces que l’on observe aujourd’hui autour des cratères derniers-nés de la Lune. Je rappelle que ces cratères se sont formés pendant que la Lune, satellisée autour du Soleil, possédait encore son atmosphère.


dôme qui s’effondra, ~ ou qui éclata

Cette figure illustre la façon dont apparurent, sur les satellites, les cratères de taille moyenne. Les gaz se localisent tout d’abord sous les couches du manteau, en contact avec le magma, et forment une poche inférieure dans laquelle ils montent en pression. Lorsque leur pression ne peut plus être contenue, les gaz traversent alors le manteau et remontent vers la surface jusqu’à ce qu’ils rencontrent les couches supérieures plus étanches qu’ils ne peuvent traverser. Ils s’accumulent alors sous ces dernières couches et les soulèvent de force. Ce qui forme un dôme qui finira par éclater violemment.
Pourquoi se forme-t-il parfois un piton au centre du cirque ? Lorsque les gaz sont arrêtés par les couches supérieures qui résistent, leur pression monte. Cette pression a aussi pour effet de tenir repoussé le magma sous le manteau, de part et d’autre du conduit. Il y a donc deux chambres formées par les gaz et reliées entre elles : la chambre supérieure en forme de voûte (sous les couches de surface) et la chambre inférieure (sous le manteau) qui tient le magma à distance. On comprend ainsi que, dès après l’explosion de la chambre supérieure, le magma, repoussé jusque-là, se précipite dans le conduit et inonde le cirque en pouvant le faire
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Le volcanisme
déborder. Mais lorsque la remontée de lave s’est évanouie, cette lave encore fluide tend à redescendre par le conduit. Et c’est à cet instant où elle est moins fluide, qu’elle forme un piton au-dessus du conduit qu’elle obstrue.
Que ce piton central se produise ou qu’il ne se produise pas, le conduit se bouche forcément. Mais bien souvent ce conduit demeure en profondeur, ainsi que la chambre inférieure qui collecte les gaz. Dans ce cas, ces gaz s’accumuleront à nouveau dans la chambre et le conduit, et recommenceront le même processus dans le temps. Ils emprunteront le passage existant, se localiseront encore à la surface et formeront un cirque plus petit dans le précédent. Ces répétitions de la formation de cirques les uns dans les autres engendrent ce que l’on appelle les cratères à gradins, pourvus ou non d’un piton central. Ces gradins sont les bords des dômes qui ont successivement éclaté.
Ces éclatements sont la principale cause de la poussière abondante de la Lune. Ils sont aussi l’origine de beaucoup de trous faits dans cette poussière par les roches issues de ces éclatements, qui sont retombées en grand nombre. En raison de la moindre pesanteur qui règne sur les satellites, un tiers de la matière d’un dôme qui explose peut être projeté dans l’espace, un autre tiers peut se mettre en orbite puis retomber çà et là sur le sol, après que le troisième tiers, formé par les plus gros corps, soit déjà tombé. Ce qui formera des petits cratères durant quelque temps, évidemment dépourvus d’un piton, parce que les corps qui tombent ne peuvent entrer en contact avec le magma.
Ainsi, grâce à l’activité électromagnétique des astres, nous connaissons désormais l’origine des cratères de toutes dimensions, ainsi que les périodes de la vie des astres dans lesquelles ils apparurent. Sur la Lune, ils se sont formés avant qu’elle ne soit interceptée par la Terre et, sur Mars ou Mercure, avant qu’ils ne se soient refroidis dans toute leur épaisseur.
Les cratères étant le premier aspect du volcanisme, il convient de ne plus croire qu’ils sont dus à des chutes intenses de météorites, comme l’enseignent ceux qui prennent toujours les conséquences pour les causes ! Nous venons de voir que le satellite produit lui-même les corps qui criblent son sol. Quelques météorites venant d’ailleurs peuvent faire partie du nombre, mais cela est insignifiant. Non, les grands cratères ayant des bords réguliers et un fond plat recouvert de lave solidifiée, sont toujours la marque des éruptions de gaz. Pour que ce soit les météorites qui aient formé les astres et sur ceux-ci les cratères que l’on observe, il aurait fallu qu’elles aient existé dans l’espace en quantité qui dépasse l’entendement, et ensuite qu’elles soient toutes tombées concentriquement, sur un seul point, qui les aurait attirées irrésistiblement... Qu’aurait donc été ce point, et qu’elle aurait été sa composition pour avoir un tel pouvoir ?
D’autre part, sur un sol dur, une météorite ne peut pas faire des cirques ayant des bords réguliers et d’égale profondeur si elle ne tombe point verticalement (concentriquement), mais un trou en biais seulement. Si l’on dit qu’elles sont tombées sur un sol pâteux, cela est semblable. Par ailleurs, pour former des cirques de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre, il aurait fallu que ces météorites soient gigantesques. Or, de tels corps solides, arrivant plus vite que l’éclair, auraient forcément chassé les satellites de l’astre auquel ils appartenaient. Cessez donc de
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Le volcanisme
croire que les météorites ou les comètes ont formé les astres et les cratères de ces astres, cela étant sans fondement et l’inversion de la réalité.
Le volcanisme sur Mars et Vénus
Arrêtons-nous maintenant sur Mars et Vénus, plus grosses, mais qui furent en d’autres temps comparables aux satellites que nous venons d’étudier. Sur ces planètes, on trouve quelques volcans en plus des nombreux cratères faits avant la formation de ces volcans. Du fait que le manteau augmente d’épaisseur et de poids au fur et à mesure que l’astre se développe, les couches extérieures s’isolent toujours plus de la chaleur interne et se fendillent. C’est ce qui forme les failles qui donnent plus d’aisance à l’évacuation des gaz. Quand cela se produit sur un astre, c’est donc la fin de la formation soutenue des cratères explosifs et le commencement du volcanisme plus tranquille qui, toutefois, est de même nature.
Que ce soit sur Terre ou sur les autres planètes, les volcans sont produits par les gaz, puis par la lave qui suit ces gaz en empruntant leurs conduits. Alors, direz-vous, pourquoi les gaz et la lave ne continueraient-ils pas à emprunter le conduit au centre d’un cratère, jusqu’à former progressivement un volcan massif ? Je réponds qu’en effet cela se produit, mais fort rarement ; parce que le manteau bouge sous les contractions qui finissent par détruire les cheminées. Un volcan ne peut durer éternellement pour cette raison ; et les nouveaux qui se créent apparaissent tout au long des failles. Cependant, quelques conduits originels de gaz et de lave demeurèrent sur Mars et Vénus, et donnèrent d’immenses montagnes volcaniques. Pourquoi ces volcans sont-ils aussi gigantesques ? Parce que quelques volcans actifs, répartis çà et là autour d’un astre, suffisent à évacuer tous les gaz qui courent sous le manteau de cet astre. Ces volcans sont donc continuellement actifs. De ce fait, ils engendrent d’énormes massifs basaltiques.
Le volcanisme terrestre
Sur Terre où les volcans sont plus nombreux (nous allons voir pourquoi), il ne peut y avoir d’immenses volcans, car leur nombre fort élevé empêche leur croissance. Par ailleurs, et contrairement à ce qu’affirment les savants, ce n’est point la chaleur du noyau qui fait remonter la lave jusqu’à la surface du sol. Non, ce qui la fait remonter, c’est la pression qui s’exerce sur cette lave à la fois par le poids de l’eau, par le poids des continents, et par les gaz qui s’accumulent dans des poches jusqu’à ce qu’ils se créent des voies de sortie, de préférence le long des dorsales. Et dans leur ascension, ils entraînent la lave. Mais si le manteau de la Terre avait près de trois mille kilomètres d’épaisseur, comme le soutiennent les géologues, pensez-vous que la lave pourrait remonter, en rideau, sur des milliers de kilomètres de longueur pour former les longues dorsales au fond de la mer ? Par ailleurs, cette lave pourrait-elle rester fluide jusqu’à la surface ? Pour qu’elle reste fluide sur une telle distance, il faudrait qu’elle remonte cent fois plus vite que l’éclair ! Tel n’est pas le cas.
Après les éruptions des gaz et lorsque les pressions ou les dépressions se sont évanouies, la lave finit par s’écouler lentement sur le sol, puis diminue encore jusqu’à s’arrêter ou ne former qu’un lac dans la bouche d’un volcan. Un tel lac peut alors fort bien demeurer, parce que le mince manteau permet à la chaleur du noyau de se faire sentir durablement jusqu’à la surface du sol. Le lac de lave est donc un
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Le volcanisme
témoignage de plus que le manteau terrestre ne peut excéder trente kilomètres, sinon la lave ne pourrait demeurer fluide en surface. Si elle se solidifie par la suite et obstrue la cheminée, alors le long processus volcanique recommence. C’est pour cela qu’il faut toujours considérer un volcan récent et éteint comme un volcan dont les gaz se préparent à faire une nouvelle éruption.
La ceinture de feu bordant l’océan Pacifique
(25) Nous allons confirmer encore que le manteau est de faible épaisseur, et que sa consistance est comme celle d’une coquille qui limite sa pression sur le magma. Si donc un choc brise cette coquille en deux parties, le poids de ces deux calottes se fera sentir d’un coup sur le magma, et engendrera un formidable volcanisme le long de cette cassure. C’est ce qui s’est produit avec l’arrivée de la Lune, car le choc brisa la coquille terrestre en deux parties presque égales, comme voici :


55 – La ligne de fracture formant la ceinture de feu

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Le volcanisme
En nous munissant d’un petit globe terrestre et d’un atlas sur lequel figurent les volcans qui furent actifs dans les temps historiques, nous constatons en premier que l’océan Pacifique recouvre quasiment la moitié du globe, et qu’il est entouré d’une ceinture de volcans anciens parmi lesquels beaucoup sont toujours actifs. Pourquoi cet alignement de volcans fait-il le tour du globe, si ce n’est parce que ces volcans apparurent sur une ligne de fracture qui découpa la coquille terrestre en deux parties ? La figure montre clairement ce qui s’est produit avec la Lune qui heurta la Terre fer contre fer. On note que le choc fit faire un bond en avant à la Terre. Ce qui a suffi à fracturer le manteau ; car la partie avant de celui-ci fut poussée par le noyau, tandis qu’en raison de l’inertie, la partie arrière eut tendance à rester sur place. Il y eut donc une tension extrême qui fit céder la croûte comme la figure le montre.
Cette faille, immense et continue, qui s’est probablement ouverte jusqu’au noyau, n’est pas à confondre avec les failles moins profondes dues aux rétractions. Car ici, dès après le choc, c’est quasiment tous les gaz et tout le magma de la Terre qui se sont engouffrés dans cette fracture, en formant ainsi une ceinture de feu autour du bassin Pacifique. Mais ce choc, qui s’est produit en fin du secondaire, nous montre également que les immenses chaînes volcaniques qui en résultèrent furent fortement refroidies et saisies par la dernière époque glaciaire. Ce qui engendra les magnifiques montagnes que l’on observe le long de la ligne de fracture, ainsi que les alignements de petites ou de longues îles que l’on observe du côté occidental du bassin.
Ici j’attire votre attention, car si le manteau n’avait point la petite épaisseur que nous avons évoquée, mais trois mille kilomètres comme l’apprennent les enfants, les gaz qui remontent du magma ne feraient aucune différence entre les failles (comparables à des crevasses) et le reste du manteau. Ils sortiraient n’importe où, et ne pourraient constituer aucun alignement de volcans, et encore moins celui qui fait le tour du globe ! Car en posant le doigt sur cette ligne volcanique qui borde le bassin Pacifique, on fait le tour de la Terre sans lever le doigt. En effet, en partant des îles Aléoutiennes par exemple, on voit que cette ligne se poursuit le long des montagnes Rocheuses, passe par l’Amérique centrale, puis le long de la cordillère des Andes jusqu’en Terre de Feu, rejoint la péninsule Antarctique, continue jusqu’au mont Érébus, puis remonte tout au long du côté occidental du bassin (qui s’est davantage fragmenté) et rejoint les îles Aléoutiennes. C’est pourquoi, je vous le dis, tous ces volcans qui forment une ceinture aussi évidente autour du bassin ne se sont pas mis là pour se rafraîchir les pieds, mais parce qu’ils apparurent ensemble le long de cette gigantesque faille ne pouvant s’être produite que par un formidable choc avec un autre astre. Soyez-en convaincus.
Si le jour du choc avec la Lune nous avions été, depuis l’espace, les témoins oculaires de ce qui s’est produit, alors nous aurions vu apparaître une véritable ligne de feu autour du globe, et des milliers de petits points lumineux sur les lieux mêmes de l’impact, au milieu de l’océan. Ces points lumineux étaient, eux aussi, dus à des remontées rapides de lave. Sans alignement cette fois, ils devinrent autant de volcans d’abord et de petites îles ensuite qui peuplent aujourd’hui l’océan Pacifique. Un continent fut donc englouti à la fois par l’écrasement, le labour, l’effet de meule et les ondes de choc que le contact de la Lune provoqua. Cela est certain, car il est impossible que les rétractions du sol n’aient pu donner naissance à un continent sur
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la moitié du globe. Jusqu’à la fin du secondaire, il y avait donc un continent à cet endroit. Les petites îles parsemées çà et là, sans ordre, sont les résurgences de ce continent et le témoignage de son existence antérieure.
Aujourd’hui montrée par les chaînes montagneuses, ainsi que par les chapelets d’îles et la ceinture de feu qui borde le bassin Pacifique, cette immense ligne de fracture est la preuve évidente que la Lune fut bien interceptée par la Terre et que les épaisseurs du manteau terrestre et de la Lune sont bien celles que j’ai expliquées, sinon cette ligne de fracture ne pourrait exister.
Sur Mars, cela est identique. Car en raison du choc avec la planète inconnue, la croûte de Mars se fractura. Et la faille atteint probablement en profondeur le noyau de cet astre. Pour les mêmes raisons, on doit aussi trouver de petites failles sur la Lune, et des plissements faits par compression. Ces failles et plissements doivent traverser les cirques, et même fracturer des chaînes montagneuses. Cependant, sur la Lune, les choses furent un peu différentes, d’une part parce que l’épaisseur de son manteau (devenu entièrement croûte) est nettement inférieure à celle du manteau terrestre ; et d’autre part, parce qu’en raison de son refroidissement, ce manteau était déjà entièrement rigide et solidement collé au noyau lorsque le choc eut lieu.
Par ailleurs, et en raison du travail de la planète, on comprend que cette faille produite par la Lune présente une activité sismique continuelle. Car, lorsque les volcans qui la parsèment sont momentanément interrompus, la pression des gaz qui s’accumulent à nouveau engendre des chambres (des cavités) qui finissent par faire céder les couches des alentours. Et la Terre tremble. Si l’on ajoute à cela la continuelle ouverture des fosses marines qui bordent ce bassin, nul ne peut être étonné de la fréquente séismicité de ces régions du globe. Mais, en vérité, ce ne sont que de minuscules phénomènes à l’échelle de la Terre.
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Le choc provoqué par la Lune explique aussi l’origine de l’orbite excentrée de la Lune autour de la Terre, et l’orbite excentrée de la Terre autour du Soleil. Il explique également le fait qu’il n’y ait pas de continents dans le bassin Pacifique, et pourquoi les êtres de la fin du secondaire ont soudainement disparu. Pouvez-vous aussi imaginer ce qui a dû se produire aux antipodes du choc, qui semble être le Sahara ? S’il y avait des montagnes, celles-ci s’aplatirent par compression ! Aucune vie n’a donc pu résister à un tel choc.
Outre cela, cette image du contact de la Lune avec la Terre montre sans ambiguïté l’épaisseur des manteaux, l’origine de la ceinture de feu, le volcanisme, les tremblements de terre, l’interception de la Lune ; et confirme le chambardement de la famille solaire, les ères, l’explosion de l’atmosphère du Soleil, et aussi que ce dernier était autrefois comme Jupiter. En vérité, c’est tout l’enseignement du Fils de l’homme qui se confirme au fur et à mesure des explications, parce que vous allez d’évidence en évidence qui vous ouvrent les yeux. Plus rien ne peut vous échapper et personne ne peut plus vous tromper, car vous voyez les choses célestes dans leur ensemble ou dans leur détail, comme vous le désirez.
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Autres phénomènes géologiques
Chacun doit savoir aujourd’hui que la matière c’est l’essence, et que seule cette essence donne existence à l’espace et occasionne l’activité électromagnétique avec laquelle les corps se font et se défont perpétuellement. Et l’essence, c’est l’univers. L’univers c’est l’espace et les galaxies.
Sachant cela, tout est à la portée de l’esprit de l’homme. Alors, peu à peu, il prend conscience que le jardin terrestre fut préparé tout au long des ères pour que l’homme soit créé au temps favorable, car chaque chose conduit à son existence. C’est pourquoi, en ayant l’activité électromagnétique pour origine, les astres et les êtres ont ensemble une histoire commune, qui est entièrement montrée par la spirale du chemin de la vie.
Nous savons que les corps qui composent le manteau jusqu’au noyau se sont formés dans la diversité tout au long de la croissance de la Terre et de ses changements de température. Ce qui suffit à l’esprit de connaissance, d’autant que la formidable complexité de la composition de ces corps, ainsi que leur évolution et leur interaction ne sont pas la portée de la compréhension humaine. Il s’agit en effet de la partie de la science du Créateur à laquelle ne peut accéder aucune créature.
L’électrovolcanisme
Mieux vaut nous pencher sur les phénomènes simples et consécutifs à l’activité électromagnétique. Les volcans que nous venons d’étudier sont également dus à cette activité. A l’échelle de la Terre, leurs cheminées reliant le noyau à la surface du sol, sont comparables à des petits trous d’aiguille. Par conséquent, il ne faut pas exagérer leur importance. Cependant, il convient de voir que lorsque ces cheminées sont entièrement remplies de magma, elles relient les puissantes forces électromagnétiques internes aux forces électromagnétiques externes, et provoquent quelques phénomènes.
En effet, en raison des forces électromagnétiques qui parcourent la surface du noyau de fer, ce fer, se mélangeant au magma, rend ce dernier plus ou moins conductible aux forces électriques. On comprend ainsi que les laves accumulées autour d’un volcan forment un amas également conductible. Il n’y a donc pas
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Autres phénomènes géologiques
d’interruption dans la continuité électrique entre le magma solidifié de surface, le magma fluide contenu dans la cheminée, et le magma se trouvant autour du noyau. C’est pourquoi, il règne une intense activité électromagnétique autour d’un volcan, surtout si celui-ci est en éruption ; une activité pouvant dévier l’aiguille d’une boussole, ou encore provoquer des éclairs dans les gaz chauds et les poussières s’élevant au-dessus du volcan.
(6) Lorsque les gaz font éruption, ils sont généralement suivis par la lave qui met en contact les forces internes et les forces externes. Cela provoque probablement des décharges à l’intérieur d’une chambre qui se remplit de lave et un bruit de tonnerre dans les entrailles du volcan ; un bruit qui, bien qu’assourdi, pourra être entendu de l’extérieur.

Voici ce que peuvent être les deux aspects d’un volcan dont la cheminée ne serait point divisée dans les hauteurs. On voit que si le conduit est obstrué, les gaz s’accumuleront à nouveau dans la chambre supérieure ou inférieure et dans le conduit, comme sur la figure de droite. Mais si la bouche du volcan obstrué est poreuse et laisse échapper les gaz qui forment les fumerolles, le magma pourra alors remonter lentement et se trouver à des hauteurs différentes, comme sur la figure de gauche. Le magma se rapproche ainsi de la masse extérieure et augmente l’activité électromagnétique.
Les marées
Nous savons maintenant qu’en plus de sa masse, la Terre comprend une magnétosphère, des lignes de force et des anneaux, et qu’elle est constamment sous l’influence des forces solaires qui sont composées des mêmes éléments. Les forces du Soleil, de la Lune, auxquelles se mêlent celles de la Terre, ont une action directe sur les corps et notamment sur les corps fluides qui s’animent de mouvements selon les circonstances. Nous parlons ici des mouvements journaliers de la mer (des marées), qui, même si cela ne nous apparaît pas, se produisent également dans l’atmosphère. Il s’agit là de phénomènes complexes à définir, tant les forces concernées sont entremêlées et multiples. Mais pour en saisir l’essentiel, simplifions les explications des phénomènes.
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Autres phénomènes géologiques
(9) Sans risque d’erreur, on peut dire que la force centripète exercée par la magnétosphère solaire tend à entraîner l’eau du côté de la Terre où il fait jour, pendant que la force centrifuge produite par son souffle tend au contraire à la pousser du côté où il fait nuit. On peut alors imaginer que l’eau, ainsi compressée, formerait deux petits bourrelets (ou monticules) sur la ligne où la nuit et le jour se rencontrent et que, selon sa position, la Lune tendrait à accentuer ou à atténuer, comme voici :

(A)


57 – Le phénomène des marées

La Terre est ici représentée avec le jour et la nuit, et avec les petits monticules d’eau qui se formeraient de la sorte tout autour du globe. La figure (A) nous montre la Terre aux prises avec les forces centripète et centrifuge solaires qui tendent à cette accumulation des eaux. Mais on a déjà expliqué qu’en puisant en partie sa magnétosphère dans celle de la Terre, la Lune allège tous les corps terrestres lors de son passage. Ce qui ne peut qu’accentuer la formation de ces monticules si elle se trouve en face d’eux, ou au contraire l’atténuer un peu si elle en est éloignée. C’est pour ces raisons évidentes que l’on assiste aux mouvements journaliers de la mer.
Selon ce schéma, on admet volontiers que quand la Lune se trouve dans les positions de la figure (B), elle contrarie la force centrifuge et centripète du Soleil. Ainsi positionnée, elle ne peut qu’atténuer le changement de niveau de la mer. Pour être plus juste encore, à ces pressions et dépressions de l’eau, il faut aussi inclure le fait que la Terre déplace ces masses liquides par des courants. C’est pourquoi les marées apparaissent comme des phénomènes complexes. Toutefois, la façon dont les forces électromagnétiques s’exercent ne permet pas de dire que les mouvements de la mer sont des phénomènes éloignés de ce qui est ici montré.
Autres phénomènes et formes de la matière
Indépendamment de ce qui précède, on entend souvent dire que LES GALETS sont la conséquence du passage de l’eau sur les pierres. Cela n’est pas entièrement exact, car leur forme arrondie n’est pas due au contact de l’eau. Non, ce qui les use de la sorte, c’est le sable que le courant transporte, ou encore la force de ce courant qui les fait rouler, comme on le constate également en bord de mer où cette fois c’est l’action des vagues qui provoque leurs mouvements et leur usure. Quant aux gros galets que l’on trouve dans les vallées, ils furent le plus souvent de grosses pierres
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Autres phénomènes géologiques
arrachées au sol rocheux sur lequel se mouvaient des glaciers, ou par des torrents impétueux du commencement du secondaire. Ces pierres furent longtemps roulées et prirent les formes arrondies qu’on leur connaît. La plupart datent de la période diluvienne du début du secondaire, et de la période glaciaire du début du tertiaire.
On trouve aussi des NODULES au fond des bassins, et en grande quantité dans l’océan Pacifique. Ces corps solides, aux formes arrondies, se sont formés essentiellement lors des mouvements des couches du sol qui se contractaient. Ils ont pour origine un os ou une dent de poisson ramollie par la chaleur du fond des bassins (notamment aux voisinages des dorsales) qui roulèrent à plusieurs reprises en s’enrobant de minéraux divers. Car, avec les fréquents bouleversements du sol et l’intense volcanisme marin qui eurent lieu antérieurement, les minéraux étaient autrefois plus abondants dans l’océan qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Ces nodules, composés de métaux divers, roulèrent souvent sur le fond qui se déplaçait parfois très vite ; comme ce fut le cas le jour où la Lune percuta la Terre, ou encore durant les périodes de contractions des couches saisies par le froid. Il est donc naturel que ces corps se soient formés en s’enrobant de matières qui furent différentes selon les périodes, qu’ils soient arrondis, et aussi qu’ils se trouvent dans les parties basses des bassins où ils se localisèrent en roulant. Ils témoignent également du déplacement des couches du fond des bassins, et que les formations du relief et des dorsales sont bien telles que nous les avons montrées.
La formation fait également apparaître que les MATIÈRES ORGANIQUES des ères précédentes furent parfois enfouies dans les couches plus profondes et plus chaudes du manteau qui se contractait. On imagine fort bien que si des forêts entières, ou encore de grandes étendues de plantes aquatiques furent englouties parfois profondément, ce ne put être qu’en raison des mouvements rapides du sol ; car ces mouvements avaient quelquefois pour conséquence d’enfouir les couches de surface dans les couches très chaudes des profondeurs. Ainsi enfouies profondément et longuement échaudées, ces matières organiques devinrent du charbon, du gaz, du bitume, du pétrole et autres produits fossiles que nous trouvons de nos jours. Et lorsqu’on sait que les rétractions des couches du manteau faisaient venir la terre du fond des bassins où les dépôts organiques étaient abondants, et aussi que l’arrivée de la Lune engendra d’énormes raz-de-marée, il n’est plus mystérieux de trouver des corps marins fossilisés sur les montagnes... Eux aussi portent témoignage sur ce que furent les époques antérieures que nous avons développées.
Les matières radioactives
Les corps radioactifs sont aussi des conséquences de l’activité des astres. Revenons un instant sur la composition de la matière, pour se rappeler que dans les corps cristallisés, il n’y a point de protons entourés de leurs satellites ; car lorsqu’un corps dilaté par la chaleur se refroidit, et se contracte de ce fait, la pression est telle qu’elle soude les particules entre elles. C’est ce qui forme les cristaux dans lesquels les protons, ayant perdu leur activité, sont devenus neutres (des neutrons) comme nous l’avons déjà vu. Les neutrons forment donc les corps solides, et les protons forment seulement les gaz.
L’hydrogène est composé d’un proton et d’un électron (son satellite) né d’un anneau. Avec sa magnétosphère, ce proton peut se lier à un ou deux neutrons, et
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Autres phénomènes géologiques
former ainsi ce que l’on appelle les isotopes. Le plus léger est évidemment le proton seul et, le plus lourd, le proton avec deux neutrons. Le noyau d’uranium est semblable mais poussé à l’extrême tant le nombre de particules agglutinées est grand. Par conséquent, plus il y a de protons, plus il y a d’électrons qui tournent en tous sens et dans le désordre. Alors ces électrons ne manquent pas de se heurter et d’être éjectés continuellement. Mais sitôt chassés, sitôt il s’en forme d’autres aux mêmes endroits par saturation immédiate de l’anneau duquel ils furent chassés. Se heurtant ainsi à d’autres noyaux auxquels ils arrachent des particules qui sont à leur tour projetées, cela donne l’impression que certains éléments composés par ces noyaux se transforment spontanément en d’autres éléments.
Dans de tels noyaux, il se produit trois phénomènes : l’échauffement de ceux-ci (car plus il y a de protons chauds plus la chaleur croît), l’éjection continuelle d’électrons qui se reforment au même endroit, et la production d’ondes que toute cette activité engendre. Mais ce sont ces projections de particules qui sont les plus dangereuses, car elles peuvent traverser les êtres. Étant immédiatement remplacés par d’autres naissances, les électrons chassés ne diminuent pas leur nombre. On saisit alors fort bien que le danger demeure tant que ces noyaux demeurent. Ce qui peut durer longtemps, plusieurs siècles si rien ne les détruit.
Sachez toutefois que la radioactivité est naturelle et qu’elle se produit partout où il y a des protons. Mais cela n’est pas dangereux, parce que cette activité n’est pas concentrée. Non, le danger vient de la concentration des atomes lourds dans un même lieu, comme cela se pratique dans les chaudrons nucléaires de Satan qui bordent les fleuves.
Quand on manipule des pierres, on produit des poussières qui se déposent partout. Pareillement, quand on manipule des matières radioactives, on ne peut le faire sans soulever des poussières radioactives sécrétées par ces produits et qui contaminent tout. Elles ne sont point des matières dévalorisées toutefois, mais des matières tout aussi dangereuses et nocives que celles que l’on concentre. Aussi, mieux vaut une explosion nucléaire qui désintègre ces noyaux, que de les entasser dans un même lieu sous une forme ou une autre ; car ils frappent d’interdit pour longtemps toutes les régions où ils se trouvent, ainsi que les eaux avec lesquelles ils se mélangent. Je dis que seule l’explosion nucléaire peut mettre un terme à la nocivité des matières atomiques, qu’elles soient appelées déchets ou pas ; car il n’est absolument plus possible de leur rendre leur nature originelle.
Tous les sites occupés par des chaudrons nucléaires ou par des dépôts de matières radioactives, sont déjà frappés d’interdits pour la postérité et cela pour longtemps. Ce qui est un très grand malheur, parce que les animaux qui iront sur ces lieux se contamineront et contamineront ensuite ceux qui s’en nourrissent jusqu’à la millième génération. Dès le siècle prochain, quand vous, les rescapés de la fin, vous vivrez paisiblement en association de familles réunies autour de la loi, vous penserez à ces sites qu’il vous faudra signaler avec de grosses pierres gravées pour ne pas en perdre la mémoire. On ne doit jamais oublier où ils se trouvent. C’est pourquoi je dis que, s’ils ne sont pas détruits par ce qui vient, vous devrez les signaler à la postérité d’une façon durable.
N’y a-t-il pas un autre procédé que l’explosion nucléaire pour débarrasser les pays des chaudrons de Satan et des ordures radioactives qui en sortent ? Il n’y en a
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Autres phénomènes géologiques
point d’autres, hélas ! car quoi que l’on fasse avec ces produits, ils répandront la mort partout où ils se trouvent. Aujourd’hui, la dépendance électrique des pays qui tirent leur électricité de ces chaudrons est telle qu’il n’est plus possible de l’interrompre sans faire écrouler les sociétés qui en dépendent. C’est pourquoi, ceux qui ont souhaité et fait venir ces chaudrons, ne peuvent pas demander aujourd’hui qu’on les démonte pièce par pièce pour les enfouir à mille mètres sous le fond des océans, pour les désintégrer par une explosion nucléaire. Ce qui serait la meilleure méthode. Mais les scientifiques et les chefs militaires auxquels les chefs de nations obéissent ne peuvent le permettre ; car ces produits et les armes qui leur sont attachées sont la justification de leur propre existence.
Les phénomènes aux apparences mystérieuses
Pour interpréter convenablement les phénomènes, il faut penser qu’en raison de l’émergence des terres et du creusement des bassins, le manteau terrestre ne peut être d’égale épaisseur autour du globe et, qu’en fonction de cela, il peut se produire quelques variations dans l’action des forces électromagnétiques. Car, certaines zones (comme le fond des bassins, les abysses, les plaines, les volcans, les dorsales, et partout où le magma n’est pas très éloigné de la surface du sol) sont susceptibles de provoquer des phénomènes aux apparences mystérieuses. Ce qui sera encore plus probable dans un lieu où le sol renferme des minerais conductibles, parce que ces minerais forment des points par rapport à la surface de la Terre. Ces points peuvent alors être semblables au petit morceau de fer que l’on place dans les champs magnétiques d’un aimant sur lequel les forces se dévient et passent. Cela étant, ceux qui habitent dans un pays où le sol contient des minerais de fer ou de charbon, ou autres minerais conductibles, peuvent assister à des manifestations électromagnétiques, pouvant être vives, soutenues ou plus sourdes.
Ces phénomènes d’origine électromagnétique, qui en troublent plusieurs et affolent les animaux, peuvent aussi illuminer des gaz, déplacer des objets, ou bien absorber des forces électriques et des ondes. Pareillement, une ligne de force terrestre déviée peut courir en laissant des traces spiralées sur le sol mouillé ou dans la neige. Elle peut aussi découper des pièces d’argile ou de roches, plates et rondes, comme ce fut le cas lorsque la Lune fit basculer la Terre pendant que certaines régions de la surface du sol étaient encore chaudes et tendres.
Aussi, lorsqu’un phénomène d’origine électromagnétique se produit, il ne faut pas s’effrayer. Par ailleurs, pensez que la décomposition de certaines matières organiques produit une exhalaison d’hydrogène phosphoré que l’on voit fort bien la nuit (les feux follets) ou dans l’obscurité du fond d’une grotte durant la journée. Là encore, il ne faut pas en conclure qu’on a vu un fantôme, ni prétendre, comme le font les membres de l’infâme, qu’il s’agit de quelques manifestations de personnages de l’Écriture... Abstenez-vous en, car les apparitions de fantômes ou autres entités n’existent que dans l’imagination des gens d’une grande faiblesse spirituelle, qui sont alors des proies faciles pour ceux qui les exploitent.
Le climat au soir du monde
En dehors de ces choses, il faut savoir que les déserts ne se développent pas aujourd’hui à cause d’un quelconque changement climatique naturel ; car, le climat de la Terre, désormais stabilisée sur son orbite, ne change pas. L’accroissement des
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Autres phénomènes géologiques
déserts est essentiellement dû au surnombre d’hommes et à leurs activités. En effet, au terme de ces siècles du malheur, nous voyons la température de l’atmosphère s’accroître, non par effet de serre mais parce que la mince couche d’air est chauffée en permanence et toujours plus par les nombreux incendies de forêt, par l’intense chaleur des villes de plus en plus monstrueuses, par le nombre insoutenable d’êtres humains et de bêtes d’élevage, par l’industrie, par les énormes surfaces bitumées, et par les innombrables véhicules et autres engins qui parcourent la terre, les mers et le ciel. Outre leur grand réchauffement et leur pollution, les masses d’air sont alors stagnantes ou turbulentes, en ayant pour conséquences de graves perturbations atmosphériques qui provoquent des inondations dévastatrices ici et des sécheresses catastrophiques là, car tout le climat est déséquilibré.
Le climat tempéré de notre planète est dû à la chaleur interne produite par le noyau, qui se fait sentir depuis le fond de la mer jusque dans les airs, et à la température solaire qui est idéale sur l’orbite ou nous nous trouvons. L’équilibre climatique qui en résulte ne doit point être perturbé par l’homme, sinon il faut s’attendre rapidement à la fin de tout ce qui vit.
Aujourd’hui cependant, chacun peut constater que la très fine couche atmosphérique ne peut plus s’épurer convenablement. Il faut que cela se termine, car l’air se pollue tous les jours davantage, et la température s’élève, comme le montre à l’évidence la fonte des glaciers. Sachez aussi à ce sujet, et contrairement à ce qu’il se dit, que la fonte des glaces due au réchauffement sensible de l’air ne peut élever le niveau de la mer d’aucune manière. Un enfant comprend que si une augmentation de la température atmosphérique fait fondre la glace, elle fait aussi évaporer l’eau en conséquence, en laissant inchangé le niveau de la mer... Seule l’épaisseur de l’atmosphère s’accroît dans cette affaire, et change le climat en conséquence.
Mais en raison de la surpopulation qui va croissante, de l’industrie qui ne cesse de se développer, de l’augmentation continuelle des machines utilisant la combustion, des villes qui s’étendent à l’infini, de la déforestation qui se généralise, et de tout ce qui résulte de l’abandon des valeurs essentielles de l’existence montrées par la loi, les conditions de vie à l’origine du monde régressent quotidiennement. Si donc rien n’interrompait leur destruction, le monde s’approcherait du moment où plus aucun être ne pourrait subsister. Pensez que si seulement les insectes ou certains d’entre eux disparaissaient du monde, le monde entier disparaîtrait avec eux.
Chacun sait qu’il suffit de peu pour déséquilibrer un tout et y mettre un terme. C’est pourquoi la détérioration climatique que l’on constate au soir du monde est une infamie quasi volontaire commise par les gouvernants. Or, plus rien ne peut arrêter l’amplification d’une telle calamité, si ce n’est la fin de ceux qui se donnent des pouvoirs sans anticiper leurs responsabilités.
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Troisième partie
LES RÈGLES DE L’EXISTENCE
Connaissance
du nouveau monde
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Les éléments de la création
Après avoir exploré l’univers, nous avons pu étudier la Terre que nous connaissons bien désormais, car notre cheminement au sein de l’activité de la matière nous a mis en contact avec le réel. Nous avons ainsi observé l’essentiel des éléments qui constituent les mondes de l’univers. Et après avoir défini les ères terrestres, nous nous sommes rapprochés le plus possible de la naissance originelle des hommes. Nous avons vu que le principe d’existence (qui est l’apport et la dépense de la force qui crée et renouvelle) oblige que l’humanité soit composée d’autant d’hommes que de femmes. Nous savons aussi qu’il faut l’eau et son cycle qui ne peut se faire qu’à la bonne distance du Soleil, et que l’activité électromagnétique est aussi la force unique qui apporte d’en haut les informations de tout ce qui existe dans l’univers, formant le souffle de Dieu.
Les conditions de vie et leurs fluctuations
On sait maintenant que tous les astres chauds produisent de l’eau. Et les explosions atmosphériques nous ont montré que l’eau projetée dans l’espace par les étoiles qui s’éclairent reste en partie sur leurs planètes. La Terre a, par ce biais, reçu beaucoup d’eau du Soleil qui, lui-même, en a reçu en abondance de son étoile mère ; et ainsi de suite. C’est pourquoi une partie de l’eau que nous buvons et avec laquelle nous sommes faits, a pu voyager longuement dans la Galaxie avant de s’ajouter à celle produite par le Soleil, qui féconda la Terre.
L’eau est le seul corps qui renferme tous les éléments matériels de l’existence, et qui concentre les informations de l’univers produisant des organismes vivants. Toutefois, à ces éléments vitaux, que j’appelle conditions de vie, s’ajoutent aussi la magnétosphère, la température du sol, ainsi que la chaleur et la lumière du Soleil. Le climat local et les saisons en font également partie, de même que la situation géographique, le relief et l’irrigation des pays. A cela, s’ajoutent les êtres déjà créés qui enrichissent d’autant les éléments de leur présence et dont dépend l’existence des créatures suivantes. Et tout ceci concerne l’ère et le moment de l’ère où tout diffère du moment précédent. D’où la grande diversité des êtres et des mondes qui nous ont devancés.
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Les éléments de la création

croissance et décroissance
des conditions de vie
Secondaire (règne des reptiles)
Tertiaire
(règne des mammifères
et des oiseaux)
stabilisation des conditions de vie
Sanctuaire (règne de Dieu)


58 – Variations et stabilisation des conditions de vie

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Les éléments de la création
Cette nouvelle image des va-et-vient de la Terre, nous montre encore une fois ce que furent les mondes antérieurs. En fonction des déplacements, les conditions de vie des espèces apparurent, crûrent et devinrent maximales ; puis régressèrent, s’amenuisèrent et disparurent au sortir de la région favorable. Les êtres apparurent et disparurent de la même façon ; car, leurs conditions de vie s’en allant, ils s’en allaient avec elles. Cela fut jusque dans le secondaire où, vers la fin de cette ère, l’arrivée de la Lune interrompit momentanément toute existence. Dans le tertiaire, il y a aussi apparition et croissance des conditions de vie, mais cette fois elles demeurent, en raison de la stabilisation de la Terre qui marque le début du quaternaire dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui.
Ces éléments primordiaux à partir desquels les êtres trouvent existence, furent tout d’abord minimes dans le PRÉCAMBRIEN qui fut l’ère dans laquelle la Terre se couvrit entièrement d’eau en évoluant longtemps dans le nuage solaire. Il n’y avait que peu de lumière et peu de points chauds en ces temps-là. C’est pourquoi les eaux ne produisirent que quelques rares espèces. Dans le PRIMAIRE, où les terres émergèrent, les conditions de vie se développèrent considérablement, tout comme elles le firent dans le SECONDAIRE, puis davantage dans le TERTIAIRE, et encore plus dans le QUATERNAIRE où elles parvinrent à leur apogée, au comble de ce qu’elles peuvent être actuellement. Il n’y a donc pas eu régression mais progression et enrichissement des conditions de vie jusqu’à présent, et créations de mondes conséquents.
Dans le PRIMAIRE, remarquons sur la figure que les conditions d’existence commencèrent à faire leur apparition à l’équateur d’abord, qui fut la partie la première exposée à la chaleur solaire, et qu’elles s’étendirent ensuite jusqu’aux pôles en raison du déplacement de la planète. C’est évidemment aux pôles qu’elles disparurent en dernier, à cause de la chaleur solaire qui ne cessait de croître en fin de cette ère. Ainsi, la luxuriante végétation et les êtres apparurent en premier à l’équateur, puis sur l’ensemble des deux hémisphères, jusqu’aux pôles où elles s’éteignirent en dernier.
Dans le SECONDAIRE le mouvement fut inversé, parce que la Terre sortit chaude de son séjour près du Soleil. Les nouvelles conditions de vie et les êtres correspondants apparurent donc en premier aux pôles, qui restèrent longtemps dépourvus de toute glace, et non à l’équateur où la chaleur solaire était trop élevée. C’est pourquoi les reptiles (les dinosaures) de cette ère ne purent se rapprocher de l’équateur qu’en dernier, lorsque la Terre était suffisamment refroidie ; ce qui signifie dans la deuxième période du secondaire et juste avant l’arrivée de la Lune. Pour ces raisons, on remarquera que les fossiles des dinosaures figurent peu ou pas, dans les régions équatoriales. D’autre part et comme nous l’avons dit, au moment de l’interception de la Lune, ils étaient dans la période de leur extinction. Beaucoup d’entre eux avaient déjà disparu.
Dans le TERTIAIRE, le mouvement d’apparition des espèces s’inversa encore par rapport à l’ère précédente, parce que la Terre sortit froide de la dernière période de grande glaciation. Les êtres réapparurent forcément à l’équateur, (comme dans le primaire) puis progressivement sous toutes les latitudes en allant vers les régions polaires où la calotte glaciaire régressait d’année en année. Dans cette ère tertiaire, les conditions de vie ne disparurent pas. Au contraire, elles ne cessèrent de s’enrichir
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Les éléments de la création
grâce à la stabilisation de la Terre qui se fit à la fin de cette ère. Cette stabilité fut le commencement du QUATERNAIRE, l’ère propice aux conditions de vie humaines. Et les hommes furent créés.
Les êtres créés en réponse
Après le minéral (qui fut la formation de la Terre) vient le végétal, puis l’animal, et en dernier l’humain pour lequel tout est préparé. Car il va de soi que les conditions de vie des êtres apparaissent avant que ceux-ci soient créés en réponse. On ne peut en effet imaginer les herbivores, par exemple, apparaître avant la végétation dont ils se nourrissent, sinon il aurait fallu qu’ils mangent des pierres pendant un certain temps... Les hommes durent aussi attendre leur tour pour être formés dans l’ordre de la création, qui ne peut être changé. Cet ordre est celui des règnes qui furent dans les ères, et montrés par le serpent.
Nous savons maintenant que les êtres terrestres ne sont pas des êtres marins qui sortirent jadis de la mer, mais que c’est l’eau seule qui le fit et qui arrosa toutes les terres émergées par le biais des pluies. Elle forma ainsi les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les lacs, les marais, les étangs et tous les lieux humides propices à la vie. C’est pourquoi, avec les minéraux, l’eau produisit les êtres marins d’un côté et les êtres terrestres de l’autre. Chaque espèce fut formée selon son ère, dans son milieu, et en fonction de ce qu’il y avait. Aucune d’entre elles ne fut formée à partir de rien, ni avec ce qui n’existait pas... toutes naquirent à partir de l’eau et en réponse à ce qui existait en leur temps et que la Terre offrait généreusement avec le Soleil.
Vint d’abord le milieu, puis la créature qui fait un avec lui. Et l’on peut observer aujourd’hui que la fin du précambrien, la fin du primaire, la fin du secondaire, ainsi que le jour de l’arrivée de la Lune, furent tous des barrages infranchissables pour les êtres vivants. C’est pourquoi ces obstacles mettent en évidence le fait que les animaux marins restèrent dans leur milieu, qu’ils ne sortirent point de la mer pour aller sur la terre ferme en se transformant progressivement dans le temps, comme les savants des ténèbres le soutiennent avec leur théorie de l’évolution !
D’ailleurs, pour que les animaux aquatiques et amphibiens soient sortis de la mer, n’aurait-il point fallu qu’ils eussent le désir de le faire ? Pourquoi donc ces êtres auraient-ils eu le désir d’aller vivre à l’air libre, dans un milieu étranger qui leur était parfaitement hostile et pour lequel ils n’étaient point conçus ? Peut-on imaginer qu’il en fut ainsi ? Nul ne le peut. Pourtant, ce sont ces changements de nature qui sont enseignés aux petits enfants ! Mais quand on ignore que ce sont les planètes qui activent et font briller les étoiles, et que la Terre a fait des va-et-vient par-devant le Soleil, on se cache et on se tait. On ne dit rien.
L’eau apportée par le nuage solaire était forcément de l’eau douce. Cette eau s’est ensuite progressivement salée sur les dorsales pendant les deux cent mille années d’éruptions volcaniques, de dissolutions des corps minéraux, et d’activité électromagnétique produisant des sels par électrolyse. Ce qui nous permet de dire que les animaux marins furent d’abord des êtres d’eau douce, puis d’eau saumâtre et en dernier d’eau salée. Dans le primaire, les roseaux, les insectes vivant sur l’eau ou dans l’eau, les nénuphars, les grenouilles, les serpents et les poissons des étangs de cette époque, devaient aussi se trouver en bord d’océan...
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Les éléments de la création
En observant les va-et-vient, on voit que la composition de l’atmosphère, le climat, les saisons, ainsi que la durée des années différaient tout au long d’une ère et d’une ère à l’autre. C’est pourquoi les créatures formées avec les ingrédients de ces temps-là portaient de grandes différences de taille. Selon la durée de révolution de la Terre autour du Soleil, ils étaient probablement grands et lents sur les grandes orbites, petits et rapides sur les petites orbites. Choses que l’on peut imaginer en regardant le serpent. Ainsi, dans une même ère, les conditions d’existence qui changeaient d’année en année et de siècle en siècle faisaient apparaître un monde toujours différent.
Aussi, puisque les êtres créés en réponse étaient formés avec ce qui existait en leur temps, ils étaient naturellement adaptés aux éléments composant le milieu duquel ils étaient issus. Alors, tant que ces éléments à l’origine de leur existence demeuraient, les créatures pouvaient demeurer. Mais au fur et à mesure que la Terre se déplaçait et que ces éléments s’amenuisaient et disparaissaient en conséquence, les créatures correspondantes disparaissaient avec eux. On comprend, en effet, qu’en n’ayant pas le pouvoir de se concevoir et de se créer eux-mêmes, les êtres ne peuvent disposer du pouvoir de s’adapter à des éléments qui ne font point partie des sources de leur existence. Ceci, et ce que nous avons déjà vu par ailleurs, montre à l’évidence qu’il n’y a jamais eu d’évolution des espèces par transformation de leur corps dans le temps.
Mais outre le fait que les espèces apparurent et disparurent dans des périodes différentes, pourquoi y a-t-il eu diversité des espèces végétales et animales dans une seule ère ? Par exemple, lorsque les conditions de vie devenaient dix sous telle latitude, une créature correspondante de dix apparaissait en réponse. A cet instant, les conditions de vie devenaient onze, parce que l’espèce créée en faisait partie. Cette fois, une espèce de onze était formée en réponse et quelque peu différente de la précédente qui demeurait. La première espèce n’est donc point devenue la deuxième, et cette dernière n’effaça point la précédente qui avait toujours sa raison d’être. La diversité des espèces s’est opérée de la sorte. Car chaque espèce nouvelle enrichissait les conditions de vie par sa présence, en obligeant une élaboration toujours plus grande des espèces nouvellement créées et, cela, jusqu’à ce que l’homme soit formé.
Le renouvellement des espèces
Lorsque la Terre entrait dans une période d’extinction des espèces, ce sont les premières apparues qui s’en allaient en premier. Ceci, parce que les conditions de vie nouvelles auxquelles elles ne correspondaient pas les affaiblissaient et les rendaient progressivement stériles. C’est ce que l’on appelle le vieillissement d’une espèce jusqu’à son extinction. Car quelle que soit la créature, celle-ci est un corps fini qui, comme on l’a déjà expliqué, ne peut changer pour s’adapter à des conditions de vie qui ne sont plus les siennes.
Ce qui montre, une fois encore, qu’aucune espèce ne peut s’adapter ni évoluer en se transformant, sinon il n’y aurait évidemment point de vieillissement d’espèce. Ce qui, toutefois, ne s’entend pas dans le quaternaire où la Terre s’est stabilisée, et où les conditions de vie ne sont point menacées de disparition, si ce n’est par une poignée d’hommes ténèbres qui veulent tout changer à leur image, ou qui font tout périr pour de l’argent. Pour que le monde ne s’en aille à jamais, il est
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Les éléments de la création
pressant que cela s’arrête, parce que le serpent nous indique qu’il n’y aura plus de créations d’espèces. En effet, nous ne sommes plus dans le temps de la création originelle du monde (celui-ci étant formé et fini), nous sommes dans celui de la procréation, qui est sa continuation.
Si toutefois on trouve des fossiles d’une même espèce dans le primaire, le secondaire et le tertiaire, n’imaginez pas que cette espèce soit passée d’une ère à l’autre, car cela fut impossible comme on l’a vu. Si on la trouve trois fois, c’est parce qu’elle est apparue trois fois, à partir de conditions de vie approximativement les mêmes. Cela peut être le cas pour des fougères, pour des insectes, pour des invertébrés, pour des poissons, ou encore pour certains reptiles qui existèrent dans le secondaire comme ils existent aujourd’hui, parce qu’il s’agit d’organismes ou d’êtres simples.
Je dis que dans la complexité croissante des ères, ce qui est simple existe toujours et non ce qui est davantage élaboré. Pour bien saisir cela, imaginons que les conditions de vie aient été au maximum de cinquante dans le précambrien, de cent dans le primaire, de deux cents dans le secondaire, de quatre cents dans le tertiaire, et soient devenues huit cents dans le quaternaire, en raison de leur enrichissement progressif. On remarque ainsi qu’un être de dix peut trouver existence dans toutes les ères, car dans celles-ci se trouve toujours le chiffre dix. Ce qui ne peut se produire pour une créature de deux cents, car elle ne pouvait trouver existence dans le primaire où les conditions de vie n’excédaient point cent.
Le métabolisme et la morphologie
En survolant les ères, nous voyons qu’au début du secondaire toute l’eau était en atmosphère, et qu’il y eut ensuite un long temps de déluge qui ramena l’eau sur le sol brûlant. En ces jours-là, depuis les pôles dépourvus de glace jusqu’à l’équateur, il y avait de formidables pluies comme la Terre n’en connaîtra plus jamais. Ce qui entend des inondations, des torrents impétueux et la formation de grands lacs sur tous les continents, ainsi que tout ce qui est consécutif à de tels phénomènes. Puis, peu à peu, dans cette ère secondaire, notre planète entra dans la région du ciel qui permit à nouveau le cycle de l’eau nécessaire à la vie. Mais avec la grande chaleur du manteau acquise près du Soleil, que la pluie réduit un peu, les conditions favorables à l’existence commencèrent forcément à apparaître dans les étangs, les lacs, les marais et autres lieux humides, qui étaient les seuls endroits de l’ère secondaire qui offraient un peu de fraîcheur.
Il ne faut alors point s’étonner que les premiers reptiles (les dinosaures) aient vu le jour en premier dans ces eaux, et qu’ils étaient dotés d’un long cou et d’une longue queue faisant balancier pour pouvoir se nourrir des herbes aquatiques sans se noyer... Vinrent ensuite ceux qui pouvaient vivre sur le sec, parce que le climat s’était un peu amélioré. Ceux-là avaient forcément une carapace plus épaisse et dotée de proéminences nécessaires à la régulation de la température interne de leur corps. Mais, n’allons pas au-delà dans la description corporelle des êtres des mondes antérieurs, car cela nous écarte de la voie. Dans la suite des jours, vous interrogerez vous-même le serpent dans le sens que je montre sur ces créations, en pensant constamment au climat du moment et à tout ce qui changeait. Alors, avec bon sens, il vous dira tout ce que je pourrais dire si j’étais envoyé sur Terre pour ne parler que de cela.
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Les éléments de la création
Il est obligé que tous les genres de créatures possibles existent, jusqu’à ce que vienne celle qui, étant à l’image de Dieu, peut tout comprendre et tout faire. Celles-ci apparaissent sur chaque terre du ciel, comme elles sont apparues sur notre Terre. Nous venons de voir que les conditions de vie sont à la source des êtres que Dieu crée. Toutefois ces conditions de vie déterminent davantage le métabolisme (l’activité interne) que la morphologie qui, elle, est déterminée par la fonction de la créature. Comment l’expliquer ? Tout d’abord, on comprend que les végétaux sont formés les premiers avec leurs insectes et autres petits animaux qui les servent ; puis viennent les herbivores, les insectivores, les carnivores et les omnivores qui se nourrissent de tout. Il faut donc que ces créatures puissent, selon leurs besoins d’espèces, marcher, courir, bondir, voler, nager, ramper, se dissimuler et creuser. Car, vivre, consiste aussi à tirer profit du sol, de l’air, de l’eau et de leurs espaces, et d’échapper à tous les dangers.
Si donc, pour subsister, un être déterminé a besoin de voler, de nager, de marcher, de gratter, de courir ; ou encore de bondir, de ramper, de creuser, d’étourdir, de butiner, de se cacher, de s’éclairer, ou de pratiquer le mimétisme, il ne peut arriver dans le monde vivant sans avoir un organisme et une morphologie correspondants à ces aptitudes ou fonctions, sinon comment subsisterait-il ? S’il se transformait pendant des siècles et des siècles, pourrait-il changer d’espèce en passant par des moments d’entre-espèces dépourvues d’aptitudes vitales, et durant lesquels moments il serait constamment en danger ? A-t-on trouvé des fossiles d’entre-espèces : ces chaînons toujours manquants dans l’esprit des scientifiques ?
Écoutez-moi plutôt, car j’explique ici que ce ne sont point les membres du cheval qui se sont adaptés à la course, parce que, devant courir pour échapper à ses prédateurs et pour servir l’homme, le Créateur donna au cheval les membres qu’il lui fallait. Pareillement, les êtres volants ne se sont point adaptés au vol, mais furent créés avec des ailes pour voler. Pour s’adapter à quelque chose, ne faut-il pas que cette chose existe préalablement ? Où donc se tenaient cachés la course et le vol, pour que des êtres rudimentaires les découvrent un jour et s’y adaptent en se transformant ?
Non, ce n’est pas ainsi qu’il faut observer la Nature. C’est le milieu qui détermine ce que doit être la création de Dieu, en considération de sa fonction dans le monde. C’est pourquoi aucun être ne peut avoir les facultés de s’adapter à ce qui ne l’a point fait et qui lui est forcément hostile. Pour ces raisons, le poisson a toujours été poisson, le cheval a toujours été cheval, l’oiseau a toujours été oiseau. Tous les êtres sont apparus tels qu’ils sont dans leur milieu naturel où ils restent. Un être peut toutefois s’en aller vivre dans des conditions de vie extrêmes pour lui, mais pour un temps seulement, sinon il finira par disparaître. Ne vous attendez donc pas à attraper des plumes si vous désirez fortement voler dans les airs, ni des écailles si vous désirez vivre dans l’eau, car cela n’arrivera pas, même si du lever au coucher vous ne cessez de simuler le vol ou la nage...
Le serpent qui parla à Eve, et qui s’exprime fort bien aujourd’hui devant tous, montre ce que furent les conditions de vie antérieures à l’origine des êtres vivants. Observez-le et interrogez-le, il vous répondra dans le détail. Moi, je ne parle que de l’essentiel pour que vous restiez sur la voie. Dans cet essentiel, nous remarquons que les espèces qui précèdent ne sont jamais les ancêtres de celles qui
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succèdent. C’est pourquoi il ne faut plus dire que les reptiles volants du secondaire sont les ancêtres des oiseaux, parce que nous comprenons qu’ils ne furent que leurs prédécesseurs. Ayant pour fonction de voler, ces êtres, comme les oiseaux ou les chauves-souris, furent pourvus d’ailes dès leur création. S’il y avait évolution des êtres par transformation de leur corps, il y aurait forcément perte continuelle de leur fonction par inaptitude et impossibilité pour eux de vivre. Même un enfant le conçoit.
L’être vivant est toujours un corps parfait et forcément adapté au milieu qui sert à sa création et à son maintien. Par conséquent, un être est toujours achevé et non en perpétuelle voie de finition ! Le comprenez-vous ? Par ailleurs, lorsqu’une espèce apparaissait sous telle latitude et à l’air libre par exemple, elle apparaissait partout sous cette latitude autour de la Terre. Elle n’apparaissait pas en un seul endroit duquel elle s’éloignait pour occuper tous les continents. Non, tout homme saint d’esprit comprend qu’il n’y a pas eu des espèces d’herbes qui apparurent un jour à tel endroit, sur un continent, et qui se répandirent ensuite sur toute la Terre ; car toutes les espèces furent formées dans leur genre, sur tous les continents, et en leur temps.
Ainsi que nous venons de l’expliquer, les espèces portent parfois des différences entre elles, parce que les conditions de vie qui les ont enfantées ne pouvaient être absolument identiques dans tous les pays. On ne peut imaginer deux particules rigoureusement semblables dans l’univers sans fin, comment donc pourrions-nous trouver les créatures d’une espèce semblables sur tous les continents ?
La diversité est la plus grande richesse de l’univers et son fondement. On la trouve également parmi les spécimens d’une espèce apparue en son temps, sous telle ou telle latitude. Si toutefois on trouve des êtres à peu près semblables sur plusieurs continents, il ne faut pas en conclure, tels les savants, que les continents étaient réunis en un seul assemblage, qu’ils appellent PANGÉE, et qu’ils ont dérivé par la suite en emportant chacun son lot... parce que nous avons vu qu’il y a impossibilité de dérive des continents.
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Retenons que les éléments à l’origine des êtres vivants furent constamment variables dans les ères, par les déplacements de la Terre et les changements de température qui sont aussi la cause de l’émergence des continents et de la formation du relief. Le serpent nous indique aussi qu’il y a eu apparition et disparition des mondes, mais que le monde actuel n’est pas menacé de disparition si ce n’est par l’intense destruction des conditions de vie qui a lieu dans ces derniers temps. Ce sont ceux qui règnent qui en sont responsables, car ils ne parviennent pas à saisir que les êtres vivants doivent demeurer tels qu’ils sont sur Terre et dans leurs nombres justes, pour que l’homme puisse lui-même demeurer. Dieu est vivant et parfait, et ses créatures sont des perfections inégalables au sommet desquelles on trouve toujours l’homme ! C’est pourquoi le destructeur ne peut demeurer plus longtemps. Son séjour dans le monde est achevé. Il doit s’en aller.
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Avec l’activité électromagnétique des astres, nous avons acquis la certitude que notre Soleil deviendra une étoile géante dans les temps lointains, en remontant la branche de la Galaxie. Mais, pour l’instant, et parce qu’il possède encore Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter qui croissent dans sa famille avec leurs satellites, en augmentant son inertie d’ensemble, le Soleil descend pour l’instant vers le bord de la Galaxie. Pour ces raisons, on sait que la famille solaire est l’une des plus jeunes familles de la Roue. Mais cette jeunesse se remarque aussi par le climat tempéré qui est consécutif à la stabilisation de la Terre qui s’est opérée récemment. Ayant besoin de cette stabilité, l’humanité n’existe donc que depuis peu de temps. Et c’est pour qu’elle demeure que Dieu envoie son Fils unique aujourd’hui.
Age de l’humanité
Rappelons que ce sont les grands et rapides changements de température dus aux va-et-vient de la Terre qui façonnèrent les continents. C’est pour cela que, sur le plan climatique et géologique, il s’est produit beaucoup de changements le long des ères, jusqu’au début du quaternaire où la Terre se stabilisa. Et c’est en raison de cette stabilisation (qui n’eut que peu d’influence sur le relief) qu’il est fort difficile de distinguer le tertiaire du quaternaire, notamment en étudiant les sols et les climats. Cependant il est aisé d’admettre que l’ère quaternaire (le sixième jour) est la seule ère qui pouvait offrir le climat et les conditions de vie favorables à l’existence de l’humanité. Et c’est ce jour-là que l’homme fut créé, comme Moïse l’a fort bien illustré.
Le début du quaternaire fut essentiellement marqué par le changement climatique de la Terre qui, s’étant à nouveau rapprochée du Soleil, se réchauffait continuellement. L’âge du quaternaire, où le climat devint tempéré, donne aussi l’âge approximatif de l’humanité que l’on peut raisonnablement estimer à dix mille ans. Au début de cette ère, ce fut aussi la période où les grands glaciers finissaient de fondre. On peut également faire une telle estimation à partir de ce que fut la croissance de l’humanité. On a déjà fait ce calcul, et on n’a pu situer l’origine de l’homme à plus de dix mille ans... Ce qui d’ailleurs correspond mieux aux vestiges que l’on trouve de la présence humaine.
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La naissance de l’humanité
En raison de la jeunesse évidente de la famille solaire et de tout ce que l’on a étudié sur les formations et les grands changements de températures, notamment aux extrémités des ères, nul ne peut croire plus longtemps que l’homme existe depuis quatre millions d’années, mais qu’il existe depuis une dizaine de milliers d’années, tout au plus. On doit évaluer pareillement les ères précédentes en milliers de révolutions seulement, et non en millions ou milliards d’années qui défient l’entendement.
Les quatre couleurs de l’humanité
Pour comprendre le monde et connaître sa destinée, il faut nécessairement avoir à l’esprit que l’homme est dans son enfance sur cette planète qui est elle-même en bas de la grande spirale et dans les débuts de son existence. Et, avec l’aide du serpent, il faut imaginer ce que fut la continuelle amélioration des conditions de vie qui permirent la création de l’humanité dans ses quatre couleurs auxquelles se rattachent tous les peuples. Ces différentes et précieuses couleurs de l’homme sont consécutives, elles aussi, au réchauffement progressif de la Terre qui se fit à l’approche du Soleil. Voici comment :

1 = Hommes noirs
2 = Hommes bruns
3 = Hommes jaunes
4 = Hommes blancs

(6) On observe ici la Terre à la sortie du tertiaire, en fin du mouvement de va-et-vient qui la fit entrer dans le quaternaire où elle se stabilisa. Bien que déjà réchauffée et couverte d’un très grand nombre d’espèces animales, elle se rapprocha encore un peu du Soleil, en resserrant progressivement ses orbites qui l’amenèrent doucement dans la région du ciel où nous nous trouvons aujourd’hui. Ce qui permit
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évidemment à la région équatoriale de se tempérer en premier. Puis, au fur et à mesure de son avancement, cette douce température s’étendit sous toutes les latitudes. Ainsi, il s’avère que les conditions de vie nécessaires à l’existence humaine apparurent en premier à l’équateur (sous les tropiques), et se répartirent ensuite sur l’ensemble du globe qui se réchauffait lentement.
Il est alors manifeste que ce sont les hommes très NOIRS qui furent créés les premiers dans les régions équatoriales (1). Puis, un peu plus tard et plus loin de l’équateur (2), vinrent les hommes moins noirs et plutôt BRUNS de peau. Plus tard encore et toujours plus loin (3), ce sont les hommes JAUNES qui arrivèrent sur terre. Et en dernier (4), ce sont les hommes BLANCS qui naquirent en terminant la création. Ce sont là les quatre générations qui apparurent l’une à la suite de l’autre et sans discontinuer sur la face de la Terre.
En vérité, lorsque au sixième jour le jardin fut achevé et rempli d’animaux de toutes les espèces, Dieu créa l’humanité dans un même mouvement et dans une seule couleur dégressive, passant par ces quatre nuances. L’humanité est ainsi comme un seul fil teint pour le premier quart en noir, pour le deuxième quart en brun, pour le troisième quart en jaune, et pour le quatrième quart en blanc. Il s’agit des quatre colonnes du temple de Dieu, des quatre couleurs dégressives et distinctes de l’humanité qui se subdivisent en races, en peuples, en tribus, en familles, en couples et enfants.
Si l’on considère qu’en raison du déplacement de la Terre et de l’apparition du climat favorable à l’existence humaine, mille années environ furent nécessaires pour former les peuples d’une couleur, quatre mille années furent alors utilisées pour former l’humanité entière. Les premiers hommes noirs ont été probablement créés il y a environ dix mille ans, et les derniers hommes blancs il y a environ six mille ans. Quatre mille ans auraient été indispensables pour former tous les peuples sous le Soleil, et six mille ans de plus pour qu’ils se multiplient chacun dans sa couleur et remplissent la Terre entière. Bien qu’approximatives et incertaines, ces durées sont cependant vraisemblables et fort proches de ce que fut le passé historique de l’humanité. Nous sommes maintenant au terme des six jours, là-même où le monde est conduit dans toute la vérité par le Fils de l’homme ; et nous entrons dans le septième jour, qui est le commencement du règne de Dieu, comme cela est exprimé dans la genèse.
Formation de l’homme
Les premiers couples de chaque race, furent créés successivement çà et là tout autour du globe. Mais, indépendamment du climat tempéré qui leur était indispensable, les hommes avaient besoin de toute la création végétale et animale qui les précédait pour être formés et pour pouvoir subsister. C’est pourquoi, sans la diversité des mondes des ères précédentes, et sans celle des végétaux et des animaux qui nous devancèrent dans notre ère, le monde humain ne serait pas. Il fallut en effet tous les changements climatiques du passé et les mondes antérieurs pour que notre monde existe aujourd’hui. Ce qui signifie, encore une fois, que les êtres vivants d’une ère ne pouvaient être ceux d’une autre ère où les éléments ne correspondaient plus à ce qu’ils étaient. Il s’avère alors qu’aucune créature ne peut être la bonne et juste réponse des conditions de vie différentes de celles qui sont à l’origine de sa couleur et de sa race.
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Comment faut-il alors se représenter l’homme par rapport à la Terre elle-même ? Il est écrit dans la Genèse :
L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
Cette description imagée de la formation de l’homme, montre que la poussière (la matière) qui compose la terre compose forcément le corps humain. De ce fait, comme tout être, l’homme est partie intégrante de la planète. Il est la bouche et l’esprit de la Terre, il est son enfant et la raison même de l’existence de la famille solaire. Ce qui est semblable dans toutes les familles stellaires de la Galaxie, parce qu’en existant partout, la vie se manifeste partout dans l’univers de Dieu. Cessez alors de chercher son origine ici-bas, car le souffle de vie provient d’en haut et non d’en bas.
Étant le dernier-né, l’homme a forcément bénéficié de tout ce qui l’a précédé. Et si on ne peut savoir exactement comment Dieu l’a créé, on peut néanmoins saisir qu’il continue d’exister par les mêmes ingrédients nécessaires à sa création. On peut aussi comparer l’homme à une somme d’unités ajoutées les unes aux autres. Lorsqu’on compose un nombre, on ajoute unité à unité. En ce sens, mille c’est mille fois un, et ainsi de suite pour tous les nombres qui ne peuvent exprimer qu’une quantité d’unités. On remarque alors qu’en ajoutant une unité de plus à une certaine quantité, on peut faire basculer cette quantité déjà formée dans une autre catégorie, comme une marche de plus fait changer d’étage.
En raison de cela, et bien que peu de chose diffère corporellement l’homme du singe apparu juste avant lui, il ne faut pas en conclure qu’il fut un singe qui s’est transformé dans le temps. Mais l’on dira : puisqu’une unité de plus peut faire changer de catégorie ou d’étage, pourquoi l’enrichissement du milieu naturel et ambiant, provenant du travail de la terre, n’aurait-il pu augmenter quelque peu le chromosome des petits singes qui allaient se développer dans les entrailles de leur mère ? Les singes n’auraient-ils pu ainsi donner naissance aux premiers hommes des forêts dont les ancêtres seraient au commencement de l’humanité ? Ne serait-il pas alors probable qu’après la formation des singes, ce fut la formation des hommes noirs qui engendrèrent progressivement des hommes moins foncés et bruns qui, à leur tour, engendrèrent des hommes jaunes de la même manière, et ces derniers des blancs ; le tout durant une période de quatre mille ans ?
Sachons tous, sur ce sujet, qu’il est plus aisé d’envisager la naissance originelle de l’homme et de la femme dans un seul ensemble, à partir du sein même de la Terre. Toutefois, que les hommes aient été créés de telle ou telle manière, vite ou moins vite, cela ne doit pas faire partie de nos préoccupations essentielles, parce que nous sommes ici dans des domaines difficiles d’accès pour la créature et où Dieu ne nous demande point d’aller. Tâchons plutôt de voir que chaque création avait son originalité et qu’elle s’écartait de la précédente, car c’est ainsi que s’est faite la diversité des espèces le long des ères et à partir de l’eau.
En vérité, l’essentiel est que l’on prenne conscience de la réelle jeunesse de l’homme ; et que celui-ci est fils de l’univers avant d’être fils de la Terre, et qu’il n’a jamais été une bête, ni différent de ce que l’on connaît de lui aujourd’hui. Sa taille, sa
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morphologie, son allure, son intelligence et ses aptitudes n’ont jamais changé. Seules ses connaissances ont augmenté par les expériences qu’il a acquises. Né bipède, au-dessus de tous et dans la perfection des formes, l’homme restera éternellement ainsi pour se différencier du monde animal sur lequel il domine.
Pour celui qui est saint d’esprit, il est aisé de se représenter la création dans son ensemble, commençant forcément par l’être le plus simple, et se terminant par l’être le plus complexe, ce dernier étant l’homme, le représentant et le temple de la Divinité. Le but du livre de vie est de montrer cela, c’est-à-dire qui est l’homme, d’où il vient, où il va, et comment il doit vivre pour ne rien détruire.
Au-delà des astres desquels nous descendons, le principe d’existence peut aussi nous montrer ce qu’est l’homme par rapport à l’animal. Comment ? Tout d’abord, nous savons que ce principe qui s’entend par intégration-désintégration, ou par apport-dépense, peut également s’entendre par émission-réception de toute force créative. Dans mon langage, recevoir c’est tout ce qui entre en soi, et émettre c’est tout ce qui sort de soi. Tout ce que nous recevons de l’univers entre en nous pour nous faire exister et subsister. De ce fait, on comprend que les premiers organismes n’avaient pas encore besoin d’émettre pour vivre. Il leur suffisait de recevoir pour exister. Ainsi, les premiers organismes vivants n’existaient que par création directe, et non par procréation. Ce n’est qu’au fur et à mesure que les conditions de vie augmentaient, s’enrichissaient et se compliquaient en quelque sorte, que les créatures avaient davantage recours à l’intelligence et à la procréation pour demeurer. Ce qui signifie à émettre.
Cette évolution-là se fit d’espèce en espèce et de monde en monde, jusqu’à l’apparition de l’homme qui domine tout par ses formidables capacités. Et c’est son grand esprit qui lui permet aujourd’hui de saisir les profondeurs du ciel ; alors que, pour l’animal, l’univers se limite au milieu dans lequel il vit. Il voit le Soleil, la Terre, les éléments et les êtres tout comme les hommes ; mais, pour lui, le monde se limite à ce qui l’entoure. Son intelligence demeure alors restreinte.
C’est pourquoi, même s’il s’agit d’un grand singe habile et studieux du soir du monde, il ne pourra être enseigné et savoir que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont des corps solides, entourés d’une gigantesque atmosphère, qui se préparent à briller comme le Soleil. Par conséquent, il ne saura jamais que les étoiles brillent grâce à leurs astres et qu’elles éclairent chacune leur monde où il y a des singes tout aussi expressifs et amusants que lui. Limité dans ses raisonnements, et ne pouvant connaître la science du Créateur qui lui procure l’être, le souffle et le mouvement, il appartient forcément au monde animal. Alors, tout comme ses ancêtres qui sont nés singes, il restera singe et ne sera jamais savant...
Contrairement à l’animal qui fait partie de son édifice, l’homme saint d’esprit, lui, peut être conduit dans toute la vérité. C’est pourquoi, sur le soir, quand il arrive au lieu du crâne avec le Fils, il saisit facilement le sens caché d’une allégorie, d’une métaphore ou d’une parabole, car ses oreilles peuvent entendre ce jour-là ce que signifie : lève-toi, prends ton lit et marche ! Il comprend toutes les paroles de l’Écriture, et c’est sans forcer qu’il voit cette fois ce qu’est la résurrection des morts au dernier jour et pourquoi il est écrit : en ces jours-là, les aveugles verront. Il en est ainsi, parce qu’en étant débarrassé des mensonges scientifiques et des mensonges
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religieux, l’homme, dont l’esprit ne cesse de s’accroître le long des siècles, peut au soir du monde aisément différencier le bien du mal, ainsi que le vrai du faux. Il est alors au zénith de la compréhension et discerne parfaitement les éléments de l’univers qui lui donnent corps et esprit. Ainsi il se fond avec son Créateur et prend conscience que cette lumière qui le distingue de l’animal fait de lui la plus grande créature qui puisse exister.
Je parle de vous, les humbles de la Terre, de vous tous les circoncis de cœur qui comprenez promptement les paroles du Fils de l’homme. Je ne parle nullement de ceux qui ont du mal à monter les chevaux à la course et qui se demandent encore : peut-on être certains que, dans l’univers, l’homme est la plus grande créature existante pour laquelle les étoiles brillent ?
A cette question, je réponds encore une fois que ce sont les multiples perceptions de l’homme qui composent sa conscience, son esprit avec lequel il peut identifier tous les éléments de l’univers qui lui procurent existence. Et c’est toujours son esprit qui le dote de la parole avec laquelle il pense et tient raisonnements. C’est pourquoi, lorsqu’il démontre les deux faces de l’électromagnétisme universel et les processus qui amènent son existence, l’homme émet autant qu’il reçoit. Il atteint ainsi des sommets auxquels il ne s’attendait pas.
Que peut-on en effet démontrer au-delà de l’univers vivant qui nous donne existence ? Quand on le fait, on démontre Dieu. On sait alors qu’on est soi-même son temple, sa demeure. On s’éclaire et on change forcément. L’homme est bien pour cela l’état premier de l’ange. Ce qui le différencie de l’animal. C’est pourquoi j’ai dit que, dans l’univers, il ne peut y avoir un être supérieur à celui qui devient ange. Et c’est ce que vous devenez, vous qui naissez une seconde fois de l’esprit, avec moi.
L’homme et son milieu
On ne peut pas savoir ce qu’est l’homme à partir de ce que l’on observe de lui ou de ce qu’il fait, ai-je déjà dit. Pour comprendre ce qu’il est, rappelons qu’il faut d’abord exclure le fait que les êtres aient pu passer d’une ère à l’autre, car le serpent nous en montre l’impossibilité, sauf peut-être pour quelques organismes simples apparus sur les dorsales chaudes du fond des bassins. Il faut également penser qu’étant dernier-né, l’homme n’est pas une espèce comme les autres mais le tout, car une espèce ne s’entend que si elle est suivie d’une autre. Ce qui ne peut être le cas pour l’homme qui, créé en dernier, a bénéficié de tout ce qui existait pour être le temple où Dieu habite. Seul l’homme comprend l’univers. Et quand il y parvient, comme vous le faites aujourd’hui, il ne peut s’identifier qu’à la Divinité.
Il convient également de se souvenir qu’en étant toujours la somme des éléments qui la précèdent et qui lui donnent forme et aptitudes, une espèce est forcément partie intégrante de l’espèce suivante qui est alors plus complexe qu’elle. Pour graver en soi ce phénomène d’héritage, pensons que l’espèce dernièrement créée porte en elle, disons, les couleurs (les gènes) de toutes les espèces qui l’ont précédée. Ainsi, la création apparaît comme un seul organisme vivant au sein duquel une seule espèce manquante est une véritable mutilation et un malheur pour toujours.
Lorsqu’ils parlent de préhominiens, les grands scientifiques évoquent des quadrupèdes qui se transformaient et se redressaient dans le temps, pour devenir
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progressivement des singes bipèdes, glabres, à face humaine... Ils évoquent ainsi des êtres singuliers qui, dans un espace de temps, n’étaient plus des bêtes et pas encore des hommes. Sachant que vous êtes fort nombreux à les croire, je vous redemande : une espèce qui aurait perdu progressivement ses dispositions animales pour vivre, et qui n’aurait pas encore acquis celles des hommes pour le faire, que serait-elle donc devenue entre temps pour subsister pendant les millions d’années nécessaires à son évolution ? Par ailleurs, si l’évolution des espèces était réelle, pourquoi alors y aurait-il eu extinction des espèces des ères antérieures ? N’auraient-elles pas pu durer jusqu’à nos jours, en se transformant par adaptation ?
Cette fameuse évolution, qui serait une intelligence illimitée semble-t-il, aurait été en mesure de transformer les espèces vivantes au cours des temps et n’aurait pu cependant empêcher le vieillissement des espèces et celui des individus ? N’aurait-elle pu mettre un terme à la mort ? Est-ce en raison de cette incapacité, qui fait tache sur l’étendue de ses énormes possibilités, que l’évolution aurait entrepris d’élaborer ce formidable système de procréation au sein des êtres ? Si c’est encore ce que vous croyez, alors dites-moi comment se fait-il qu’en ne pouvant empêcher la disparition des espèces, elle aurait pu malgré tout imaginer de telles perfections dans la procréation ? Faut-il aussi entendre que cette évolution serait une entité ayant un but ? Qu’en est-il exactement dans vos esprits ?
L’étude des ères montre dans la certitude que les plantes, les insectes et les animaux ne furent jamais autres que ce qu’ils furent ou sont dans leur genre. Certes, il y eut des espèces différentes de celles de nos jours qui disparurent pour les raisons que nous avons vues, mais aucune ne s’est transformée. Et les plus récentes, qui apparurent au début du quaternaire ou avant, furent formées telles que nous les connaissons. Il en fut de même pour les hommes qui, comme les végétaux et les animaux, apparurent à leur tour, et tels qu’ils sont sur les continents où existaient leurs éléments de vie. Toute la deuxième partie du livre en est la preuve formelle.
Excluez donc l’évolution des espèces prônée par les scientifiques, car ce sont eux qui évoluent dans l’inconscience ! Et abstenez-vous de croire que tout ce qui a des plumes est destiné à voler. Car les autruches ou les pingouins ne furent nullement créer pour se déplacer dans les airs, mais sur terre pour les autruches et dans l’eau pour les pingouins. Ceci, parce que les plumes ne sont pas nécessairement destinées à faire voler des créatures. Elles peuvent aussi servir à accumuler et à réguler la force électromagnétique, à faire de l’ombre, à isoler de la chaleur ou du froid, ou encore à alléger ou alourdir un être dans l’eau où il se meut. Pour les mêmes raisons de diversité, on trouve également des mammifères marins et des mammifères volants, tels les dauphins ou les chauves-souris, qui n’ont pas été conçus pour vivre sur le sol.
Parce qu’ils sont toujours créés en fonction des conditions de vie données, les êtres qui vivent dans les abysses ou sur les montagnes restent tout naturellement dans le milieu où ils ont été créés et avec lequel ils font un. Ne venant pas d’ailleurs, leurs éléments de vie ne se trouvent pas ailleurs que là où ils vivent. Et ils y restent, parce que la créature ne peut se retrancher de son milieu vital. C’est pourquoi tout être vivant est doté d’une constitution et d’un métabolisme qui ne lui permettent pas de vivre ailleurs qu’au sein des éléments ayant servi à le construire. Et ce sera toujours ainsi, soyez-en certains.
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L’évolution de l’humanité
La fin du déplacement de la Terre, et l’apparition des conditions idéales de vie qui s’opérait depuis l’équateur vers les pôles, nous révèlent pourquoi l’humanité existe dans une couleur dégressive passant par quatre nuances. Cette stabilisation de la Terre et du climat nous indique aussi que la création de l’homme ne fut pas entrecoupée d’arrêts, mais qu’elle s’effectua d’un trait, dans un seul mouvement de naissance parti de l’équateur.
Le développement des peuples
Il est également fort intéressant de savoir que le monde humain ne s’est pas développé à partir d’un seul couple et d’un seul pays, mais que son expansion se fit à partir de plusieurs couples originels et de plusieurs pays, pouvant être aussi des îles. En effet, avec les va-et-vient de la Terre, il est désormais à la portée de tous de voir que le climat tempéré, indispensable à l’existence humaine, a fini par s’étendre tout autour du globe. C’est pourquoi les hommes vinrent partout où les conditions de vie permettaient leur création. Il faut alors cesser de croire que le monde, dans lequel les hommes sont aujourd’hui aussi nombreux que le sable de la mer, eut un seul pays et un seul couple pour commencements, surtout que la consanguinité s’y oppose formellement.
Les mouvements de notre planète nous permettent aussi de constater que les premiers hommes noirs, créés çà et là dans toutes les régions équatoriales du globe, ne se sont pas déplacés sur d’autres continents et délavés en chemin sous la pluie pour devenir bruns, puis jaunes, puis blancs, comme le soutiennent les éminents préhistoriens et autres scientifiques ! Non, le serpent démontre qu’il ne peut en être ainsi. C’est pourquoi, les hommes noirs engendrent toujours des enfants noirs, les bruns des enfants bruns, les jaunes des enfants jaunes, les blancs des enfants blancs. Et cela durera toujours, parce que l’humanité est le temple de Dieu qui a besoin de ces quatre colonnes colorées pour demeurer.
Pour vous en convaincre, sachez voir que le déplacement du climat favorable à la création de l’homme formait une ligne limitrophe autour du globe, et que le développement de cette ligne laissait derrière elle des hommes et des femmes qui se
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multipliaient selon leur couleur. Ainsi, ils habitèrent progressivement tous les pays qui les marquaient de leurs empreintes et de leurs accents. Les uns restaient sur place, tandis que d’autres s’en allaient s’établir un peu plus loin. Et c’est ainsi qu’ils crûrent et remplirent la Terre comme Dieu le leur avait demandé.
Les pays qui enfantèrent des hommes d’une couleur, n’offraient pas les conditions d’existence pour des hommes d’une couleur différente. Et cela vaut encore aujourd’hui et demeurera toujours. Par conséquent, ceux qui ne sont pas originaires des pays où naquirent leurs premiers ancêtres ne doivent pas habiter ces lieux, sinon ils seront des intrus qui causeront forcément le malheur. Il ne faut cependant pas confondre l’occupation naturelle des pays voisins et vierges par les peuples des premiers jours de l’humanité, avec l’effroyable colonisation commise par les conquérants qui dérobèrent des pays entiers à leurs habitants. Quand on a du respect pour les hommes, on ne s’en va pas les exterminer pour s’emparer de leur pays ! Beaucoup le firent cependant, en bafouant les commandements de Dieu. Ne soyez donc pas étonnés du châtiment promis à ceux qui agirent avec un tel mépris des êtres humains. Dieu tient ses promesses. Et, en ce jour du dernier jugement, chacun en prendra acte, je vous le dis.
L’unité des peuples
Que la seule couleur dégressive et ininterrompue de l’humanité vous fasse entendre pour toujours qu’il n’y a point de race supérieure ou inférieure à une autre, car Dieu a créé tous ses enfants avec le même amour. On ne peut être au-dessus de ses frères que pour les exploiter, ou pour détruire la Terre et faire mourir ses habitants. On ne peut nullement être supérieur pour faire vivre, car chacun sait ce qui permet de vivre dans son pays depuis la création du monde. Et s’il plût à Dieu de créer ses enfants dans des couleurs qui correspondent au milieu naturel duquel Il les a tirés, c’est pour que chacun d’eux puisse reconnaître son pays, son peuple, sa race, et préserve son intégrité.
Les quatre nuances de la couleur humaine mettent en évidence que les individus furent créés successivement avec leurs précieuses différences. Celles-ci sont en effet nécessaires pour que les aptitudes des uns et des autres s’ajoutent pour former un corps plus grand (une tribu par exemple), pour qu’il soit en mesure de vivre en harmonie avec son milieu naturel. Aussi, puisqu’on ne peut exister ni vivre seul, il est indispensable de maintenir l’intégrité et la spécificité de chaque individu, pour que tous conservent leurs différences et sauvegardent leur race. Pour qu’il en soit ainsi, il faut aimer et entretenir ses indispensables différences, en s’abstenant d’uniformiser les pensées par une culture unique et d’uniformiser les corps par des mariages illicites.
Comme tout ce qui existe, les couleurs des hommes ont une raison d’être. Cette raison est en premier que chacun sache qui il est, et se préserve de ce qui peut nuire à sa personne, à son âme, ainsi qu’à sa famille, à sa tribu ou à son peuple. Il est manifeste que si les hommes continuaient à mélanger leur sang par des mariages entre hommes et femmes de couleurs différentes, il ne faudrait pas longtemps pour que l’humanité devienne uniforme et disparaisse de la Terre. Car il n’y a aucun pays pour faire vivre durablement des hommes rendus similaires, il n’y a point sur Terre de régions issues de mélanges de continents et de climats pour recevoir les fruits de ces amours.
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Si l’on pouvait fondre ensemble tous les climats et tous les pays de la Terre, et faire en sorte que les mêmes minéraux, les mêmes végétaux et les mêmes animaux se trouvent sur tous les continents et les îles, auxquels on donnerait un relief identique, un ensoleillement comparable, des saisons semblables et des pluies égales, alors les hommes pourraient mélanger leur sang. Mais puisque nous ne pouvons uniformiser les sols, les climats, et tous les éléments qui composent les conditions de vie, abstenez-vous formellement des mariages qui suppriment les races par la descendance, en amenant de la sorte, et plus ou moins vite, l’extinction de toute humanité sur notre jeune Terre.
Croyez que l’annulation des différences humaines équivaut à l’annulation progressive de l’humanité, parce qu’aucun être humain ne peut être la juste réponse de tous les pays et peuples de la Terre. Gardez-vous alors d’un langage unique, d’une morphologie unique, d’une couleur unique et d’un mode de vie unique ; car, en devenant uniformes et sensibles seulement aux mêmes choses, vous descendriez dans le néant sans jamais pouvoir remonter. Ne bravez donc plus la volonté du Créateur qui a fait les hommes différents pour que chacun puisse protéger son peuple et ses qualités.
Les enfants issus de mariages contre nature, sont forcément sans peuple et sans possibilité de savoir où se trouve leur pays et leurs racines. Désorientés, étrangers à tout et éloignés de l’esprit de leur peuple, ils ne peuvent plus déterminer ce que doivent être leurs pensées, leur moralité et leur comportement. En dépit de cela, ils ne sont point rejetés, ni par le Père ni par le Fils, parce qu’ils sont victimes des ténèbres et de l’inconscience de leurs parents. Néanmoins, le métissage doit cesser sur cette planète ; car chaque race est fort précieuse pour l’humanité, et doit demeurer telle que Dieu l’a créée.
Bien que notre Terre soit en bas de la grande spirale où elle commence son long chemin de vie, nous voyons cependant la confusion générale régner dans les peuples où les hommes d’origines diverses sont réunis. Des tensions se créent entre eux, car le pays où ils se trouvent ne peut correspondre à chacun d’eux. Et parce que beaucoup ne sont pas à leur place, tous se heurtent et finissent par se haïr. Pour que cela cesse et que revienne le respect de l’intégrité des êtres humains, chaque homme habitera seulement le pays de ses origines. Ne point le faire, serait transgresser volontairement la loi du Tout-Puissant et apporter sur soi le châtiment, celui qui va être donné.
Toutefois ce que l’on dit sur les travers consécutifs aux mariages illicites ne s’applique pas aux peuples riverains appartenant à des ethnies identiques, parce que les frontières que l’on trace sur le sol et qui les séparent ne font point d’eux des gens différents. Ayant un esprit semblable, des besoins similaires, et correspondant aux mêmes conditions de vie, les gens de ces peuples peuvent alors sans dommage se marier entre eux et procréer.
Le grand désordre qui résulte du mélange des populations et du sang-mêlé, s’accroît considérablement dans ces derniers instants du monde. Mais ne provient-il pas de ceux qui règnent dans les nations depuis l’antiquité, en conduisant les peuples dans la guerre, le mythe, le mensonge et la fausseté ? C’est cela même, et beaucoup profitent de l’immense faiblesse spirituelle qui en découle pour asseoir leur domination sur d’autres peuples par la force, l’économie ou l’idéologie. Leurs
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succès leur fait alors croire qu’ils appartiennent à une race supérieure devant forcément régner sur le monde entier...
La transformation des nations
Les hommes doivent veiller à s’élever par l’esprit pour ne pas dégénérer et faire disparaître l’humanité. Mais, comment vivaient-ils au début de leur existence ? Lorsqu’ils apparurent dans la pureté des commencements, on conçoit aisément qu’ils étaient purs eux-mêmes et semblables à des enfants jouant dans le jardin. Leur cœur était forcément bon, leur esprit n’était pas encore corrompu. Ils n’étaient pas belliqueux et ne se faisaient point la guerre, surtout qu’ils évoluaient dans de grands espaces où abondaient les animaux. Peu nombreux encore, ils s’associaient pour se procurer leur subsistance et faire face à l’adversité. Mais, féconds, ils augmentèrent rapidement leur nombre, car le besoin de la présence humaine se faisait fortement sentir en ces temps-là.
Comme les oiseaux surent toujours faire leur nid, les hommes, qui sont au-dessus de tous les êtres, surent bâtir leur maison depuis qu’ils vinrent au monde. Il n’y a jamais eu pour cela d’hommes des cavernes, comme les anthropologues l’affirment, mais seulement des cavernes et des grottes se trouvant sur l’itinéraire de groupes humains qui se déplaçaient et qui les empruntaient, lors d’une chasse par exemple. Par mauvais temps, les gens de ces tribus primitives se plaisaient à dessiner les animaux sur les parois de la grotte qui les abritait, pour laisser une trace durable de leur passage, comme se complaisent toujours à le faire les navigateurs qui peignent joliment leur embarcation sur les murs de certains ports où ils font étape ou dans lesquels ils s’abritent durant un moment.
Anciennes ou récentes, ces peintures murales ont toutes pour but de témoigner d’un passage et de rivaliser d’esthétique avec celles qui les ont précédées. C’est pourquoi, quand les premiers hommes s’abritaient dans une grotte, ils se sentaient obligés de dessiner des animaux, pour montrer leur talent, mais aussi pour se prouver à eux-mêmes qu’ils étaient au-dessus de tout et notamment des bêtes dont ils se nourrissaient. Depuis toujours on connaît l’homme à ses œuvres. Et c’est en raison de cette évidence, que nous imaginons fort bien les hommes originels s’appliquer à peindre, avec leurs épouses et leurs enfants, ces magnifiques figures rupestres que nous pouvons encore contempler de nos jours.
Ce besoin, pour l’homme, de témoigner de sa propre existence, est aussi l’origine des dolmens, des pyramides et autres constructions symboliques, car ces ouvrages sont des traces voulues par ceux qui désiraient ardemment laisser une empreinte indélébile de leur présence sur terre.
On comprend également que les hommes originels vivaient en familles, en tribus et en peuples délimités par leur langage qu’ils ne cessaient de développer. Dans leur pays respectif, tous se comprenaient. Pendant les premiers millénaires qui furent nécessaires à leur formation, ils vivaient dans l’Eden. Aussi chaque peuple, sur son continent ou sur son île, évoluait dans la sérénité et en harmonie avec les éléments. Il n’y avait pas de misère ni de souffrance, la maladie n’existait quasiment pas. La servitude était inconnue, car Caïn ne s’était pas encore levé et Abel dormait tranquillement. Toute la Terre était magnifique et couverte de verdure et d’animaux que Dieu avait créés. Il n’y avait encore que peu d’hommes, et tous vivaient dans
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l’abondance et la pureté des sources originelles. Ils ne prenaient que ce qui leur suffisait. Les rires dominaient sur les larmes.
En ces débuts enchanteurs de l’humanité, les hommes et les femmes trouvaient naturellement leur place et leur rôle au sein de leur famille et de leur tribu. Sachant que leurs mains ne pouvaient tisser les mêmes fils, l’homme ne cherchait pas à rivaliser de féminité avec la femme, et la femme ne voulait point remplacer l’homme ni rivaliser avec lui. Non, ce n’était point encore la confusion des genres, car Adam et Eve savaient que leurs différences étaient la source de leur amour duquel ils puisaient leur force et leur joie. Ils tiraient ainsi grand plaisir de leur mariage et de la beauté du monde. Tout ce qu’ils faisaient allait de soi. Se corrigeant en fonction de leurs expériences, ils progressaient rapidement dans le savoir-faire. Il en fut ainsi durant les premiers millénaires. Puis Caïn se leva et, après avoir tué Abel, il bâtit la ville avec ses fils. Ce fut alors le commencement du malheur qui conduisit le monde à sa ruine.
Il faut savoir qu’une nation ne s’entend faite qu’avec le pays et le peuple auquel ce pays donne naissance. Autrefois, la nation n’était nullement composée de vastes groupes humains et étrangers qui résidaient dans une même région. Non, elle n’était pas encore une communauté humaine composée d’hommes venus de tous les pays, comme le sont les nations de cette fin de siècle. Elle était faite par un peuple composé de tribus originaires des lieux et parlant la même langue. Il n’y avait point de chefs autoritaires dans les commencements du monde, ce qui signifie aussi point de subordonnés. Tous étaient semblables et formaient ensemble leurs projets. Personne n’était esclave ni aux ordres de quiconque. Ils étaient tous libres comme les oiseaux. Les différences étant appréciées, la fraternité allait de soi.
Les hommes des origines étaient forcément simples, purs, chaleureux et fraternels. Et leur nation, aux contours définis par la langue du peuple, était à leur image. Elle était fort différente encore de ces nations du soir du monde, de ces domaines délimités par des frontières factices à l’intérieur desquelles on assiste au massacre des habitants ! Ce ne sont pas des nations, ce sont des entreprises de destructions nées des ténèbres et des habitudes de guerre, car on y défigure les sites : Le pays est pillé, saccagé, dévasté, pollué. On fait également souffrir les bêtes de leur naissance à leur mort, et on trompe, on exploite, on somme, on frappe, et on emprisonne même des jeunes gens, quand on ne torture ou tue les habitants. C’est l’abjection dans ses plus grandes dimensions et d’horribles chemins de souffrance pour les plus faibles, mais les honneurs pour ceux qui les gouvernent...
La puissance des ténèbres est effrayante car, en six mille ans seulement, les harmonieuses tribus de l’Eden en sont arrivées à l’horreur des grandes nations d’aujourd’hui. Cela fut ainsi, parce qu’après avoir rejeté Dieu et sa loi, les hommes se mirent à la recherche d’un modèle de société auquel se référer. Et vous êtes toujours à la recherche de ce modèle ; parce que vous voyez que, quoi que vous fassiez, cela débouche toujours sur l’injustice, la destruction, la guerre et le malheur. En ayant un veau d’or pour Dieu et de méchants fanfarons pour directeurs, il ne peut en être autrement toutefois. Car c’est toujours le règne des malfaiteurs et des calamités qu’ils apportent, en condamnant ainsi les générations futures.
Admettez ce que je vous dis. Car, depuis que Caïn tua Abel, son frère, il n’y a jamais eu d’autres façons de vivre que celle imposée par les incirconcis et le veau
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d’or qu’ils servent. Et vous êtes depuis toujours conditionnés à vivre ainsi, sans pouvoir envisager un instant de vivre autrement. Convenez-vous cependant que si une manière d’être et de se comporter conduit le monde au désastre, c’est qu’il existe obligatoirement son contraire ? Je dis : puisque les sociétés de ce monde sont des associations de gens sectaires, vaniteux et bornés, qui conduisent inéluctablement le monde à sa fin, c’est qu’il existe une autre façon de vivre qui laisse intacte la Terre et ses habitants. Et c’est vers cette autre façon de vivre que je vous emmène !
Les ténèbres sont aussi source d’angoisse, de crainte, d’inquiétude, car depuis toujours les hommes eurent peur de ceux qui se plaçaient à leur tête par la force, ou qu’ils désignaient eux-mêmes pour régner sur eux. Ils voyaient en effet que les voies dans lesquelles ils les conduisaient aboutissaient toujours à l’injustice, à la misère et à la guerre. C’est pour cela qu’à la suite des premières nations, il n’y eut que guerre sur guerre et temps de préparation de nouvelles guerres, jusqu’à ce jour où des bruits semblables de guerre s’entendent toujours. Et ce sont ces innombrables guerres de conquêtes, de religions et de suprématie qui sont à l’origine des villes fortifiées et du développement des armes.
L’origine de la grande ville et des nations armées, c’est la peur sous toutes ses formes. Et seule la connaissance fera disparaître à jamais cette peur qui a pris plusieurs visages dans les siècles, mais qui n’en reste pas moins la cause de l’entassement croissant des hommes dans les villes où ils dégénèrent rapidement. Cette dégénérescence est indéniable dans toutes les nations ; parce que dans ces derniers instants du monde, partout où l’on porte les yeux, on voit Sodome et Gomorrhe ! La perversion est en effet extrême, aussi bien chez l’homme que chez la femme, et touche la plupart des enfants. Ce malheur ne pouvait être évité toutefois car, abandonner Dieu et sa loi pour servir aveuglément des boucs et leurs lois, c’est évoluer dans le mauvais sens et perdre forcément toute moralité. On devient alors comme des bêtes.
Puisque toutes les sociétés sont bâties à l’image des Romains, on sait alors qu’avec leurs préceptes de traditions et leurs lois, elles ne peuvent plus s’opposer à la croissance monstrueuse des villes. Elles ne peuvent au contraire que l’encourager. Aussi, en poussant l’extension des villes à l’extrême, il apparaît qu’elles finiraient par se rejoindre toutes, en n’en formant plus qu’une seule qui recouvrirait tout le territoire... Déjà, en divers pays, plusieurs grandes villes ont opéré leur jonction, en accroissant encore plus leur monstruosité.
Les champs disparaissant un peu plus chaque jour, en arriverait-on alors à élever les vaches, les brebis, les chevaux et tout le bétail sur des barques attachées le long des côtes ? Leur donnerait-on à manger l’écume des vagues ? Produirait-on du grain, des légumes, des plantes potagères et des fruits sur les cimes des montagnes ? Jusqu’où ce développement forcené des villes et de l’habitat irait-il si rien ne l’interrompait ? L’urbanisme poussé à l’extrême, ainsi que l’intense mécanisation et le profit, pourraient-ils l’empêcher ?
Pour vos dirigeants, la ville qui se développe comme une tumeur n’est pas une monstruosité. Elle est au contraire l’avenir heureux de l’humanité... On voit alors les plaines et les vallées, ainsi que les plus beaux champs que l’on cultive, se couvrir rapidement de ciment, de bitume, de bâtiments, de fer et de machines de fer ! Soyez rassurés cependant, car ni vous ni vos enfants ne verrez d’élevages le long
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des rivages ni de cultures de blé sur les sommets. Cela n’arrivera pas. Parce que déjà la pollution qui souille tout et détériore le climat, ainsi que l’intense déboisement, la disparition des espèces, l’appauvrissement des ressources minérales, l’épuisante course à l’argent, l’escalade dans l’armement suscitée par la défense des intérêts, et auxquelles choses s’ajoutent la guerre, la misère, la dénaturation, la prolifération des pauvres et la multiplication des maladies foudroyantes et incurables que ces choses amènent, en appellent déjà à l’étang de feu, qui est la seule puissance pouvant mettre un terme à toutes ces calamités.
Parce que l’humanité voulut évoluer seule, sans Dieu, le monde est déjà au bord de cet holocauste annoncé depuis toujours. Et il aura lieu. Vous pouvez alors abandonner vos idéaux et vos projets politiques quels qu’ils soient, parce qu’ils sont en dehors de toute réalité. N’est-il pas en effet utopique de croire que ce monde citadin éloigné de la nature, qui s’enfonce toujours plus vite dans le néant et l’horreur, est un monde qui durera toujours ? Ceux qui vous gouvernent, en aggravant toujours plus les calamités, vous en persuadent cependant. Ils vous entraînent aisément dans leurs voies, parce que l’utopie dans laquelle ils se baignent pour s’en parfumer, est un moyen efficace pour cacher leur odeur et vous faire marcher à leurs côtés. Aussi plus personne ne s’aperçoit que les sombres nuages annonciateurs de cette terrible épreuve sont les conséquences de la transgression de la loi de Dieu, apportée par Moïse.
Ésaïe vous recommande cependant de vous méfier de ceux qui vous gouvernent et vous entraînent dans leurs propres voies. Il dit :
Cessez de vous confier en l’homme,
Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle: Car de quelle valeur est-il ?
Pour mesurer leur valeur, examinez un à un ceux qui règnent dans les villes et les nations du soir du monde ; vous ne trouverez en eux que des ossements secs, dépourvus de chair, parce qu’ils sont morts. Placez donc votre salut dans le Fils de l’homme dont la parole est parole de l’Éternel, vous n’en avez point d’autre. Car votre raison de vivre se trouve dans la ville sainte du royaume vers laquelle il vous conduit avec la connaissance, et dans votre âme qui vivra tout au long du chemin de la vie. Veillez alors à écouter celui qui donne ses jours pour montrer la voie du salut, en pensant que si un seul chef de peuple peut aujourd’hui anéantir le monde entier avec les armes dont il dispose, c’est aussi qu’un seul, le Fils de l’homme, le sauvera avec d’autres armes. C’est ici la justice de Dieu.
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Le serpent nous a montré que les quatre couleurs de l’humanité sont nécessaires pour occuper toute la Terre. Elles doivent donc demeurer, comme tout ce que Dieu a créé. Dans ce sens, chacun peut aisément admettre que les arbres, par exemple, existent pour faire de l’ombre, pour donner partiellement leur bois et leurs fruits, pour abriter et faire vivre beaucoup d’espèces animales ; et également pour égayer le paysage, purifier l’air et offrir ainsi des conditions de vie à toutes sortes de créatures. C’est pourquoi, il ne faut pas les détruire.
Il en est de même pour tous les cours d’eau, dont le but est d’assécher les montagnes et autres endroits trop humides, de rafraîchir ceux qui s’y baignent et d’abreuver ceux qui ont soif, de donner abri et nourriture à divers êtres, d’enchanter le paysage par d’agréables bruits de ruissellements, et de rendre magnifiques d’innombrables sites où s’ébattent les êtres vivants. Vous savez maintenant que tout est conçu pour l’harmonie et la beauté du monde, et pour que la Terre soit ce magnifique jardin d’Eden qu’il faut laisser intact, tel que Dieu l’a créé.
Constitution de l’être
Nous savons qu’il ne faut pas détruire, me direz-vous, mais nous le faisons ! Que sommes-nous donc pour agir de la sorte ? Pourquoi ne parvenons-nous pas à saisir comment l’on doit vivre sans faire le mal ?
Je réponds que la première chose qu’il faut faire, c’est de s’interroger d’abord sur la constitution d’un être, et voir qu’il est une créature faite par les éléments extérieurs : de tout ce qui provient de l’univers et qui est le souffle de Dieu. Un être est aussi animé par les forces électromagnétiques et la température qui fait partie de ces forces. Vous avez pu observer que la température est toujours à l’origine des corps et de leurs changements d’états. Mais au-delà des astres desquels elle est toujours issue, la température est la force essentielle de l’animation interne des êtres vivants. Vous savez qu’un œuf reste inerte dans le froid, et qu’il s’anime intérieurement pour devenir un poussin dans la chaleur correspondante à celle de sa mère. Ce qui signifie que la température est bien la force animatrice de la matière qui constitue le poussin, qu’elle provient d’abord de l’extérieur (couvaison), puis de l’intérieur par la transformation des aliments dont cet être se nourrit.
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L’ Homme et son devenir
(4) L’œuf, ci-dessous, que nous évoquons, nous montre ce que sont les quatre éléments essentiels à l’existence d’un être vivant, car tout corps est conçu selon cette image. Aussi, tout ce qui est organisme, individuel ou communautaire, ne peut s’en écarter :
LE MODÈLE sert d’abord à l’architecture de l’être et devient ensuite son esprit qui fait loi pour lui, comme pour les siens.
LE CORPS est celui de l’organisme individuel, familial ou tribal.
LE MILIEU comprend les éléments avec lesquels un corps se forme et évolue avec ses semblables.
LA TEMPÉRATURE est l’indispensable force dont dépend le climat et l’animation des corps.


60 – Les éléments constitutifs de l’être

Les éléments constituant cet œuf sont l’expression même du monde, et la façon dont on doit vivre pour ne pas détruire. Car, à travers lui, on peut voir le monde, mais aussi une graine, une cellule, un être, la Terre et même la Galaxie. Mais, ici, cette image montre plus particulièrement la composition exacte de ce que sera la nouvelle Jérusalem : la ville sainte, qui est un organisme viable cette fois ; car, comme l’œuf, elle est composée :
de l’esprit qui est la loi de Dieu avec lequel on doit vivre,
du corps qui est formé par la réunion des familles autour de la loi,
du milieu qui est composé des éléments de vie se trouvant dans le territoire où la cité se bâtit et dans lequel elle tire elle-même sa subsistance,
de la température qui est le climat tempéré dans lequel l’homme doit vivre.
Qu’il s’agisse d’une seule cellule ou de l’ensemble des cellules d’un homme, ou de l’ensemble des hommes d’une tribu, ou de l’ensemble des tribus d’un peuple, ou de l’ensemble des peuples du monde, tout ce qui vit est conçu avec ces éléments distincts que nous venons d’évoquer. Rien n’est fait indépendamment d’eux, ni n’est viable sans l’un d’eux. C’est pourquoi j’ai dit souvent que les hommes ne peuvent vivre autrement qu’en communauté, qu’en église composée de familles qui se connaissent et qui sont toutes soumises au Créateur et à sa loi.
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En raison de cela, et puisque la science est ce qui fait l’homme et non ce que l’homme fait, on ne doit rien changer sur la Terre, rien modifier, rien dénaturer, tout doit rester dans son originalité. Les sites, les végétaux, les animaux et les hommes ; ainsi que les eaux et les cours d’eau, les forêts, l’air et le climat ne doivent aucunement être modifiés, car ce qui existe indépendamment de toute volonté humaine est l’œuvre de Dieu. Aussi, d’aucune façon et pour aucune raison, on ne doit aménager le territoire à sa convenance, ni changer la nature pour l’adapter à la pensée humaine ou à quelques stratégies. Au contraire, chacun doit utiliser ses facultés pour se conformer à la nature et la garder telle qu’elle a été créée. Cela n’étant point ce que vous pratiquiez, mais le contraire, la Terre est devenue invivable et prête à vous abandonner. Voilà pourquoi vous êtes désespérés !
La douleur protectrice
La continuité du monde ne peut être assurée que par le Saint-Esprit en l’homme, et cet esprit saint ne peut lui être donné que par l’entière connaissance de la vérité. Il est donc utile de s’éclairer également sur cet autre élément de l’existence touchant à l’esprit, qu’est la douleur. Que peut-on en dire ? Le discernement du bien et du mal a pour but de permettre d’avancer dans ce qui convient à la vie et à sa continuité. Il va de soi que si l’on marche dans le mal, dans ce qui ne convient pas à l’existence, on s’abîme jusqu’à trouver la mort. Ce qui s’entend aussi pour le monde animal. Or, pour que les hommes puissent arriver à la fin des siècles où ils prennent connaissance de la vérité, il était inconcevable qu’ils puissent traverser le désert et les ténèbres sans la douleur de la chair qui a pour but de remplacer le manque de discernement du bien et du mal. Je dis que si l’homme était insensible à la douleur, il y a déjà longtemps qu’il n’y aurait plus personne dans le monde. Car c’est cette douleur qui fait marcher droit, et non le jugement humain qui est souvent défaillant.
Convenez que si Dieu avait créé les êtres vivants sans qu’ils puissent souffrir dans leur chair, ceux-ci ne se protégeraient pas des dangers et ne pourraient pas subsister. Car ils se fracasseraient, se déchireraient, s’anéantiraient, en faisant fi de leur corps. C’est pourquoi la douleur est nécessaire à la protection des créatures. Sans elle, nul ne serait là aujourd’hui. La douleur force donc l’individu à marcher dans ce qui lui est favorable, car tout ce qui fait mal à la chair ou à l’âme est forcément mauvais pour la vie et sa continuité. A partir de quoi, on sait que la douleur est l’une des nombreuses perfections de l’existence. Cependant nul n’en avait conscience jusqu’à ce jour, car vous la considériez comme une malfaçon et non comme la plus grande protection qui soit. Et vous reprochiez vos douleurs à Dieu...
Pour qu’il n’y ait pas d’injustice et de cruauté, tout ce qui vit en se fixant au sol par des racines n’éprouve point de douleur. C’est pourquoi, lors d’un incendie, les plantes qui brûlent ne souffrent pas. Mais tout ce qui vit en se mouvant est soumis à la douleur, parce que celle-ci est un moyen de défense assurément, mais aussi une punition, quand on fait ce qu’il ne faut pas. Ce n’est donc point la douleur qu’il faut chercher à éliminer mais ce qui la procure, à commencer par les ténèbres. Or, en détruisant la Terre avec laquelle on existe, on agit inversement, car il en résulte forcément la souffrance et le deuil. En raison de ces évidences, il est beaucoup plus utile d’éliminer les causes de la douleur que de vouloir annuler ses effets, parce qu’elle est toujours la conséquence d’une faute. De ce fait et par expériences vécues, elle devient aussi la prévention de la faute qui se dessine. Elle force donc la créature
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à marcher dans ce qui lui est favorable, tout en lui faisant acquérir du respect pour les autres créatures qui souffrent pareillement.
S’il est terrible de souffrir, c’est pour veiller à ne pas se meurtrir ou meurtrir les autres. C’est pourquoi, sans la douleur, la vie est inconcevable. Si elle n’existait pas, vous n’auriez jamais rien à dire, et si je n’étais crucifié je me tairais. Elle est par conséquent l’élément le plus favorable à la continuité de la vie, parce que les leçons qu’elle donne sont cuisantes et ôtent l’envie de recommencer. Cela aussi la fin du monde le montrera.
Et si vous dites : pourquoi faut-il que la femme souffre quand elle enfante, alors qu’elle accomplit la volonté de Dieu ? Je vous réponds par une autre question : si les douleurs ne venaient point dans les entrailles de la femme lorsque son enfant est à terme, qu’est-ce qui l’obligerait à faire des efforts pour accoucher et ne plus souffrir ? Même dans ce cas la douleur est salutaire, aussi bien pour la mère que pour l’enfant. Mais la mère n’oublie-t-elle point rapidement sa douleur par la joie qu’elle éprouve d’avoir mis un enfant au monde ? Dans l’instant qui suit, elle ne s’en souvient plus ! C’est pourquoi, jamais la femme ne s’est tournée contre Dieu à cause de cette douleur. Et lorsque Dieu dit à Eve qu’il augmenterait la douleur de ses enfantements, il ne lui parlait point de cette douleur-là. Il lui disait qu’en demandant à Adam de faire ce qu’il ne doit pas faire, elle souffrirait de plus en plus dans un monde qui deviendrait inique et périlleux, et auquel elle livrerait ses enfants. N’est-ce pas ce que les femmes éprouvent aujourd’hui, lorsqu’elles sont sur le point d’enfanter dans ce monde de folies, qu’elles savent condamné ?
Mais les vertus de la douleur échappent aux intelligents qui voient en elle un défaut de la vie, leur faisant crier : il est abominable de souffrir comme nous souffrons ! D’autres les soutiennent, en disant : en effet, Dieu est mauvais d’agir ainsi sur nous ! Si Dieu existe... répondent leurs enfants, Il commet là un grand sacrilège, en laissant périr ses créatures auprès desquelles Il n’intervient pas ! Nous vivons dans un monde cruel, affirment-ils ! Et la vie est un scandale, ajoutent-ils ! Dieu est un mensonge, et son Christ une légende !
Mais, hommes glorieux, empressés de ne vouloir rien comprendre, est-ce Dieu qui vous fait souffrir ou est-ce votre incapacité à vivre convenablement dans le monde ? Vos douleurs, hommes de peu d’entendement, ne sont-elles point les rétributions de vos transgressions des commandements de la loi de Moïse ? Ne sont-elles point les fruits des lois de ceux qui gouvernent ? Si elles ne viennent pas de Dieu, c’est qu’elles viennent des hommes ! Ne reprochez donc pas à Dieu ce que vous devez vous reprocher à vous-mêmes. Souffrez donc, cela vous fortifiera dans l’attente de remplir votre esprit d’intelligence. Vous aviez Dieu, Sa loi et Ses prophètes, mais vous les avez rejetés pour avoir un roi, ses lois et ses ministres. Mesurez-en donc les effets par ce qui arrive à cause d’eux. Peut-être vos yeux finiront-ils par s’ouvrir ? Peut-être aurez-vous alors moins d’arrogance ?
D’autres diront aussi qu’il y a beaucoup de maladies qui produisent de grandes douleurs, et que c’est injuste ! Assurément, à cause des souillures, des affaiblissements et des meurtrissures occasionnés par l’homme, les maladies sont fort nombreuses au soir du monde. Et que l’on soit circoncis ou non, nul n’y est à l’abri. Mais aux commencements, où tout était pur, il n’en était pas ainsi. Et les hommes, qui ne souffraient pas comme vous souffrez, n’avaient pas à se soigner
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L’ Homme et son devenir
comme vous êtes obligés de le faire aujourd’hui. Vous avez donc besoin de la grande médecine de cette fin des siècles, car sans elle combien seriez-vous ? Un très petit nombre. Sachez toutefois que dans le royaume, où il n’y aura ni pouvoir, ni argent, ni destruction, ni agression, l’ordre originel sera rétabli et tout redeviendra pur comme aux premiers jours. Vous ne serez alors plus exposés à ces maladies périlleuses et angoissantes qui se développent rapidement dans les ténèbres.
Le vieillissement
Pour l’instant, au moment où nous entrons dans le royaume du Père, le Soleil et la Terre sont encore des enfants dans le ciel. Leur croissance s’effectuant rapidement, tout va très vite, et la durée de vie des êtres est courte. Mais quand nos astres termineront leur croissance et que l’activité solaire décroîtra, la vie des êtres sera alors beaucoup plus longue qu’elle ne l’est aujourd’hui. En effet, on sait maintenant que la vitesse de vie des êtres est dépendante de la vitesse du travail des astres. C’est pourquoi, ce n’est pas le temps qui a de l’effet sur nous mais la vitesse du travail des astres desquels nous dépendons, parce qu’en changeant continuellement les conditions d’existence des créatures, ce travail ne permet pas à celles-ci de durer indéfiniment. Nous comprenons ainsi que le vieillissement est dû au fait qu’un être ne peut suivre constamment ces continuels changements, sinon il demeurerait toujours.
S’il n’y avait point de vieillissement, c’est-à-dire si nous vivions continûment avec un même corps, nous vivrions aussi sans douleur protectrice. Ce qui nous amène à penser que nous pourrions traverser un incendie sans dommage, faire tomber un rocher sur la tête de quelqu’un qui ne risquerait rien, et même dévaster la Terre jusqu’à la rendre lisse car, sans mort possible du corps, le châtiment serait inexistant. Si on ne vieillissait, on serait aussi sans jeunesse, sans désir, sans plaisir, sans mérite, sans intelligence, sans amour, sans joie ; car nous vivrions sans respect, sans justice, sans pardon, sans vaillance, sans discernement, sans opposition et sans ardeur, parce que les sens, l’appréciation et l’effort n’existeraient pas. Que serait donc cette espèce de vie forcée sans tout cela, et dans laquelle on ne pourrait évidemment ni rire ni pleurer ? Puisque la vie ne peut s’entendre ainsi, il va de soi que la mort du corps est nécessaire. Par conséquent, le vieillissement est aussi l’une des perfections de la vie. Il n’est pas un outrage ou un malheur, parce qu’au terme des jours, la mort interrompt les âmes qui sont sorties du mérite de subsister et permet aux autres de retrouver un corps sur le long chemin de la vie. Ceci est véritable et certain.
Ces explications montrent encore qu’il n’y a aucune adaptation possible des êtres à des conditions de vie nouvelles par transformations continuelles de leur corps dans les siècles, sans quoi on vivrait éternellement par le corps en faisant fi du mérite d’exister. Dans ce cas, la loi et la moralité qui en découlent seraient inutiles. Il n’y aurait alors pas de jugement de l’âme par la loi, ni de récompense par la vie éternelle. Ce qui est inconcevable. Parce que sans moralité, c’est-à-dire sans sagesse ni retenue, le monde entier disparaîtrait et aurait déjà disparu.
La vie éternelle
Aujourd’hui, chacun peut voir que les êtres sont toujours des corps finis, dont la durée de vie correspond seulement à un court moment de la vie des astres
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L’ Homme et son devenir
desquels ils descendent et qui changent en permanence. Il est par conséquent naturel et indispensable de vieillir pour qu’après la mort, l’âme méritante s’entoure d’un nouveau corps humain. La durée de cette deuxième vie correspondra encore à un moment de la vie de nos astres. Mais cette nouvelle existence, comme les suivantes, sera beaucoup plus longue que la précédente. Car la progression des astres et des âmes continuera à se faire tout au long du déplacement de la famille solaire.
Si le vieillissement et la mort font peur aux hommes du soir du monde, c’est parce qu’ils ignorent la vérité sur la raison de vivre. La mort n’existe que dans l’imagination de ceux qui ne savent pas que l’âme est le fruit du vécu qui témoigne du mérite de poursuivre ou non son existence par des renaissances. Veillez donc au mensonge qui, étant irréel, écrit l’âme de faussetés qui la font sortir des choses vraies et, ainsi, de la grande spirale du chemin de la vie. C’est cela la mort et la seule qui soit car, pour l’âme écrite de vérités et d’actes favorables à l’existence, la mort n’existe pas plus que le temps. Où serait sa demeure ? La vie a des demeures, ce sont les corps des êtres. Mais puisque ceux-ci redeviennent un jour poussière, où la mort pourrait-elle habiter ? Dans les âmes ? Cela ne se peut, parce que l’âme est insensible sans un corps et traverse les âges dans l’inconscience, comme un livre indestructible pourrait le faire. Où donc la mort pourrait-elle loger : dans les cailloux, dans l’air, dans l’eau, par-dessus les nuages ? Sans demeure, elle ne peut avoir de réalité. L’intelligence vous est donnée pour que vous le compreniez.
Par ailleurs, si la vie éternelle ne commence qu’après la mort du corps comme vous le croyez, alors qu’est-ce que la vie avant la mort ? Ce sont les prêtres de Satan qui vous font croire que la vie éternelle n’existe qu’après la mort, parce qu’ils aiment et vénèrent la mort. Quand on les regarde, ce n’est pas la vie mais la mort que l’on voit ! parce qu’ils la respectent, la transpirent, la suintent et en portent l’odeur. Ils se prosternent devant elle et la craignent, parce qu’ils sont ses fils. Elle est leur mère bien-aimée. Et ils incitent les hommes à la vénérer, à la craindre, à la respecter, et à placer leur salut en elle. Or, puisqu’ils l’aiment tant, qu’ils sachent que le Père la leur réserve pour demeure éternelle.
Lorsqu’on se trouve au seuil de la mort, il est inutile de se tourner vers Dieu, car il est trop tard pour implorer ses faveurs. Il faut au contraire se consacrer à Lui tout au long des jours, en officiant dans le sens de Sa loi. Lorsqu’on respire en étant circoncis, on est déjà dans la vie éternelle. C’est pourquoi les prêtres qui prêchent l’inverse, en étant eux-mêmes des morts qui enterrent les morts, perdent les âmes des vivants. Il n’y a que celui qui pratique la religion du cœur qui a les faveurs du Père, vous ai-je dit et expliqué. Mais les prêtres de Satan vous font croire que, quoi qu’il ait fait durant ses jours, chaque homme est pardonné lorsqu’il meurt. Pour ces sépulcres, la mort est un pardon et non un jugement de l’âme, et un pardon qui efface tous les péchés, même ceux des plus infâmes meurtriers ! C’est pourquoi ce sont ces prêtres-là qu’il vous faut craindre, plus que les armes qui ne peuvent faire périr que les corps car, eux, font périr les âmes avec de tels mensonges ! Croyez cela mes enfants, c’est écrit par le doigt du fils de Dieu aujourd’hui, et par les prophètes avant lui.
La vie est une et indivisible. Elle est générale et constante dans l’univers sans limites. Ce qui ne peut être le cas de la mort qui n’est que la cessation d’existence
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d’un corps ici ou là – La mort n’est pas le contraire de la vie, elle est le contraire de la naissance – C’est pourquoi elle est personnelle et locale. Et le passage de la vie à la mort s’effectue sans aucune douleur, comme lorsqu’on perd connaissance. On est là puis, l’instant d’après, on n’y est plus ! Mais, pour les circoncis de cœur, la mort n’est autre que le sommeil de leur âme qui se réveillera avec un nouveau corps d’homme dans les temps favorables et relatifs aux changements solaires que l’on a étudiés. C’est pourquoi l’Écriture dit, pour que cela serve de témoignage, que quiconque croit au Fils de l’homme a la vie éternelle. Cela, parce que celui qui croit est forcément saint d’esprit. Il est un enfant de la promesse auquel la Terre appartient désormais et pour toujours.
Il est également nécessaire de savoir que c’est l’enrichissement journalier des écritures de l’âme qui fait apprécier toujours plus grandement l’existence. Pour mieux le saisir, pensez que si la vie dans l’univers de Dieu est mille, vous êtes aujourd’hui, avec ce premier monde, dans le un de ce nombre. Votre âme atteindra mille en arrivant au cœur de la Roue. Cette comparaison est pour vous permettre d’apprécier la vie éternelle, qu’il ne faut jamais dissocier des astres desquels on dépend ni du mérite de poursuivre sa vie. Sans cela, vous ne la saisiriez pas, et votre désir de vivre s’estomperait. Alors vous péririez.
Vous dites : Toute naissance annonce une mort ! Et moi je vous réponds que seul le corps vieillit et passe, l’âme ne le fait point. Pensez plutôt que quand vous venez au monde vous entrez dans la vie éternelle, mais que vous pouvez en sortir selon ce que vous faites. Ce qui est parfait, car il n’y a de place sur cette Terre que pour les justes et les méritants. Dieu crée toujours beaucoup, pour qu’il ne reste que le meilleur, c’est-à-dire l’utile et le parfait. C’est pourquoi il y a beaucoup de monde dans ce changement de siècle et, parmi eux, beaucoup d’appelés et peu d’élus.
Que toutes ces choses ensemble vous permettent enfin de saisir que la connaissance acquise au fur et à mesure de notre existence, n’est pas pour montrer que nous naissons pour mourir, mais pour vivre éternellement. Cet accroissement de connaissance permet de se doter du Saint-Esprit pour vivre avec l’âme tout ce qu’offre le long chemin de vie.
Le commandement de Dieu, ce n’est pas la mort, c’est la vie éternelle, dit Jésus.
Or, quiconque peut acquérir cette vie, par la circoncision du cœur et par élévation. S’élever, c’est ce que vous faites en me suivant et en comprenant les œuvres de l’Éternel, et notamment l’activité électromagnétique avec laquelle tout existe dans le ciel et sur la Terre, jusqu’à l’homme. Il est donc aisé de s’élever et d’atteindre la connaissance avec laquelle on ne peut plus s’aventurer dans ce qui fait périr.
Le jugement
Pensez toujours que les astres et les âmes marchent ensemble sur le long chemin de la vie, et qu’à la naissance l’âme est un livre vierge que l’on écrit par ce que l’on vit durant ses jours. Les athées diront à ce propos que je parle habilement de la vie éternelle pour que les hommes ne se corrompent et ne fassent périr la création entière, mais que mes paroles sont sans fondement, qu’il n’y a point de Dieu, ni de
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jugement, ni de récompense. Je leur réponds que, pour dévaloriser le Fils, ils devront aussi anéantir les Écritures qui font référence à la vie éternelle, ainsi que tout le livre de vie qui démontre cette réalité, et continuer d’affirmer que les hommes existent par hasard et sans raison... Peuvent-ils seulement entendre ce qu’est la vraie justice, le mérite et la récompense ? Je vous le dis, on ne peut vivre indéfiniment avec des suppositions ou des mythes, mais seulement avec des certitudes. Et ceux qui les cherchent les trouveront dans ce livre de vie et dans les livres de ceux qui m’ont annoncé, car c’est aussi cela votre jugement.
Ayez également conscience que vous ne pouvez être enseignés et jugés autrement que par l’écriture. Or, un petit livre qui montre l’univers de Dieu dans sa réalité et donne aux hommes une vision exacte du monde, qui révèle le contenu des Écritures voilées jusqu’à ce jour, et qui explique à chacun comment il convient de vivre pour se conformer au réel et vivre éternellement, est forcément le livre de vie de l’Agneau. L’Écriture dit à ce sujet, pour ce jour du jugement :
Puis je vis (Jean) un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.
Et je vis les morts (vous tous), les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts (l’ancien et le nouveau testament). Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie (ce livre). Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.
La mer (humaine) rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts (les temps de l’ignorance) rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres.
Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu (celui qui arrive). C’est la seconde mort, l’étang de feu (la première étant celle de l’esprit). Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu (il n’a pas sa place dans le royaume).
Parce que j’ouvre vos yeux et vous ressuscite avec mon baptême, ce que vous avez écrit sur votre âme durant vos jours est jugé d’après ce qui est écrit dans les livres des prophètes et dans ce livre de vie. Car ils ne renferment que des paroles véritables et fertiles qui changent l’homme ténèbres en homme de lumière. C’est pourquoi ceux qui pratiquent le mensonge l’inscrivent sur leur âme, et ne pourront être du nombre des élus. Ne trouvant point leur nom écrit dans le livre de vie de l’Agneau où ils se reconnaissent, ils ne pourront faire partie du nombre de ceux que je viens chercher pour le royaume. Alors, ne pouvant me suivre comme le font les saints d’esprit, ils seront jetés dans l’étang de feu.
Voilà ce qu’est le jugement dernier dont parle l’Écriture. Car, qui que vous soyez, vous ne pouvez échapper à ce jugement, qui a aussi pour objet de séparer les boucs et les brebis avant la fin, et comme les prophètes vous en avaient prévenus.
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Le monde juste
Conduits aujourd’hui dans toute la vérité par le Fils et les prophètes, vous savez que vous devez veiller à garder votre âme vivante, conforme à l’existence, pour qu’elle connaisse les mondes magnifiques à venir sur le long chemin de vie, au début duquel nous nous trouvons. Aussi, chacun pratiquera la loi et circoncira son cœur, car on vit pour aimer et non pour détruire, pour jouir de l’existence et non pour souffrir.
Pour qu’il en soit ainsi, il est indispensable que les conditions de vie soient naturelles et équilibrées, comme aux origines, de sorte que les nouveau-nés trouvent toujours une Terre pure, intacte et telle qu’elle fut créée. Par conséquent, il est nécessaire d’éduquer les enfants sur les œuvres de l’Éternel, pour qu’ils ne puissent plus faire ce qu’il ne faut pas, comme promouvoir l’utilisation de machines qui prennent possession de vos vies et de la Terre entière, en faisant tout périr ; ou encore s’écarter de la moralité.
Sur les besoins primordiaux
Un homme se façonne avec l’éducation qu’il reçoit dans le milieu où il évolue. C’est pourquoi, naître et évoluer dans les traditions et les coutumes des pères supprime l’aptitude à les remettre en cause. En effet, les êtres trouvent toujours normal ce qui les entoure et faisant partie des éléments avec lesquels ils sont faits. Ainsi, l’enfant qui naît et grandit dans la ville ne s’apercevra pas qu’il évolue dans un milieu fortement nuisible. Tandis que l’enfant de la campagne, qui grandit au milieu des animaux et dans toute la nature, ne pourra jamais s’écarter de la vérité avec laquelle il s’est formé, et ses jugements resteront bons durant son existence. Lui, fera toujours preuve de bon sens, et aura une vision exacte du monde et de l’ordre originel établi par le Créateur.
Pour vivre paisiblement sur les hautes cimes, à la manière des anges de la Roue, l’homme a besoin de son milieu naturel assurément, mais aussi d’être éduqué dans ce milieu. Il lui faut également ses proches, son peuple, son entière liberté, et pouvoir s’en remettre à son créateur. Ceci étant l’essence des membres d’une famille, il en est de même pour toutes les familles de la Terre. Par conséquent, la réunion des
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Le monde juste
familles du royaume, qui se fera autour de la loi de la nouvelle Alliance, ne changera pas les besoins de chacun. J’explique que ce qui est nécessaire à une personne et à sa famille, est pareillement nécessaire aux autres personnes et à leur famille, et que le fait qu’il y ait plusieurs familles associées ne doit pas changer les besoins de chacun.
Sûrement, ce qui est dit ici n’était nullement le cas dans les villes et le monde hiérarchisé, car les membres de la classe dirigeante et de la classe riche, pensant fermement être supérieurs aux autres, vivaient d’autrui et non de la terre à laquelle ils étaient étrangers. Aussi, les exigences des uns n’étaient pas celles des autres, et ce qui en découlait était outrageant.
Sur sa nouvelle Terre qu’il va créer, Dieu annonce par l’Écriture que personne ne travaillera pour le bénéfice d’un autre, et que chacun jouira des œuvres de ses mains. Aussi faites-vous à l’idée que celui qui travaillera un champ pour lui-même n’aura pas à en travailler une multitude d’autres pour satisfaire les besoins et les exigences des habitants des grandes villes, d’autant que celles-ci ne seront plus. Non, travailler de force pour des inconnus est une infamie aux yeux du Père, parce que cela amène forcément la moitié du monde à vivre de l’autre moitié qui est tenue en esclavage.
Or, Celui qui a tout créé n’a point donné des hommes en pâture à d’autres hommes, ni des peuples en pâture à d’autres peuples. Dans cette simple parole de Jésus :
Quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous,
ne trouve-t-on pas ce que doit être la pensée, le comportement et le regard que l’on doit porter sur les autres ? Ne lit-on pas ce qu’est l’amour, la déférence, le respect d’autrui et la fraternité ? Était-ce les sentiments et les attitudes des dirigeants des nations arrogantes qui s’enorgueillissaient d’êtres supérieurs aux autres ? Maudits soient-ils ! Qu’ils disparaissent à jamais !
Sur les proportions du monde
Bientôt devenus compréhensifs, humbles et fort rares, vous ne cesserez de pratiquer la loi du royaume. Alors il s’établira de nouveaux rapports entre les hommes et les peuples, basés cette fois sur les sentiments. Un nouvel ordre naîtra naturellement dans le monde, par la volonté de Dieu et conformément à ce qui doit être pour ne plus entraver la marche de la vie.
Chassez donc toute idée de devoir organiser vous-mêmes le monde, comme s’employaient à le faire ceux qui se substituaient au Créateur, en pensant être au-dessus de Lui. Car c’est à cause d’eux que naquirent les guerres et qu’on assista à la multiplication effrénée des conquérants et des peuples qu’ils asservirent, parce que ces derniers reportaient leur salut sur le nombre élevé de leurs enfants. Les hommes devinrent ainsi beaucoup trop nombreux sur la Terre. Et la Terre s’épuise, se défigure et en souffre.
Pour éviter cela, comment peut-on savoir ce que doivent être les justes proportions de l’humanité, ainsi que celles des animaux et des végétaux ? Peut-on les estimer ?
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Le monde juste
Je réponds qu’on imagine bien que le monde végétal doit exister en plus grande quantité et sur plus d’étendue que le monde animal, et ce dernier dans un nombre plus élevé que celui du monde humain, pour que l’ordre et l’équilibre puissent demeurer entre tous.

Voici donc ce que sera l’aspect du monde dans le royaume, lorsque les espèces auront retrouvé leur nombre et leur équilibre originels, ainsi que leur réelle valeur aux yeux des humains.
Les ères ont montré que le minéral produit les conditions de vie du végétal, que le minéral et le végétal produisent les conditions de vie de l’animal, et que le minéral, le végétal et l’animal produisent en dernier les conditions de vie de l’humain. Si donc les éléments premiers et constitutifs de l’humain disparaissaient par manque de place, il est certain que l’humanité disparaîtrait avec eux. Ce qui n’arrivera pas toutefois, car tout n’est pas détruit dans le monde de Noé...
Nous comprenons aussi qu’au long des ères, il y eut à la fois progression de la qualité des êtres produits en leur temps et diminution de leur nombre ; cela, parce que ce qui est davantage élaboré est forcément plus rare. C’est pourquoi, dernier-né et le plus grand de tous les êtres que Dieu a créés, l’homme doit être le plus rare. Ses besoins étant supérieurs à ceux des animaux, il ne peut demeurer que si le nombre d’individus qui composent l’humanité demeure restreint. Sinon, il est obligé de tout piller pour durer encore un peu avant de disparaître. C’est pourquoi l’homme ne doit plus jamais sortir des règles que la nature impose et que la loi du Saint-Esprit définit clairement.
Si donc aujourd’hui il n’y avait cette sélection naturelle qui s’opère par la séparation des hommes saints de ceux qui ne le sont pas, la surpopulation ne pourrait qu’engendrer la disparition entière de l’humanité. Et s’il est affligeant de constater ce surnombre qui commet un tel ravage, il est rassurant cependant de savoir que le jardin terrestre (l’Eden) redeviendra ce qu’il était, dès que ceux qui le piétinent et troublent les eaux auront disparu. Noé et les prophètes se joignent à moi pour le montrer du doigt. Et croyez qu’il en sera ainsi.
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Le monde juste
Lorsque vous, les élus de Dieu, vous serez depuis quelques dizaines d’années dans le sanctuaire, comment saurez-vous si les espèces de la création ont reconstitué leur nombre juste qui permettra à nouveau l’équilibre du monde ?
Sur ce point, sachez que, même devenus anges éclairés, vous devrez vous contenter d’observer le développement naturel de ce qui existe indépendamment de votre volonté. Ce nouveau développement des espèces se fera librement, et vous ne devrez point vous en mêler, d’aucune manière. Alors vous vous apercevrez que l’ordre originel que vos pères avaient ébranlé et l’équilibre entre les espèces qu’ils avaient mis en péril se rétabliront d’eux-mêmes.
C’est pourquoi je ne cesse de dire que, hommes ou anges, vous ne devrez toucher à rien sur cette Terre que vous n’avez point créée. Le monde n’a pas été commencé par Dieu pour que vous le finissiez à votre manière, car il est un ouvrage achevé auquel vous ne devez point toucher.
Sur le discernement des valeurs
Pour conforter votre nouvel esprit, tirez de ce monde de ténèbres que vous quittez ce que sera le monde de lumière où vous allez. Car, loin de préserver la Terre nourricière avec tout ce qui s’y trouve, vos pères, dépourvus du Saint-Esprit, ne savaient que la détruire. Il vous incombe donc, à vous les élus, d’expliquer plus tard à vos enfants comment ils modifiaient la nature, détruisaient les forêts, souillaient la terre et la mer, pillaient les sols, dévastaient les plaines fertiles qu’ils ensevelissaient sous du ciment, du bitume et du fer, saccageaient et contaminaient les sites, provoquaient une forte détérioration du climat avec leurs activités, et affectaient gravement leur santé. Vous leur montrerez avec patience qu’ils se détruisaient de la sorte, et qu’ils corrompaient toutes leurs voies par manque de respect, allant jusqu’à brûler leurs enfants au feu de leurs mensonges en l’honneur de leurs dieux !
Perpétuant ainsi l’infamie et le désastre, vos pères n’éprouvaient aucune inquiétude cependant devant l’angoissante disparition des espèces, les maladies et le remplacement du naturel par l’artificiel. Non, car ils ne s’apercevaient pas qu’ils rendaient rapidement la Terre invivable. C’est pourquoi, malgré le grand nombre de victimes qu’il leur fallait secourir, ils se donnaient bonne conscience, en ne cessant de proclamer qu’ils étaient à la recherche de la meilleure qualité de vie... Nous progressons ! disaient-ils. Pauvres hommes, pauvres hommes, même les bêtes les maudissaient, parce qu’ils les écrasaient.
Par ailleurs, et ainsi que la loi l’oblige, le monde du sanctuaire ne connaîtra pas l’exploitation de l’homme par l’homme, ni la suprématie d’une race, d’une nation ou d’un peuple sur d’autres peuples ou sur l’ensemble de l’humanité. Et dans ce magnifique jardin de la Roue, où l’on ne peut plus concevoir un monde urbain d’un côté et un monde rural de l’autre, il n’y aura que de petites cités intégrées dans la nature et bâties par des familles respectueuses de la loi. C’est pourquoi mes enfants, la Terre gardera l’éclat de sa beauté, et l’ordre demeurera en tous pays.
Lorsque le livre de vie aura fait s’envoler le mot scientifique et le mot religieux de vos pensées, vous serez débarrassés de ce qui vous faisait interpréter tout à l’envers. Alors les œuvres de l’Éternel vous apparaîtront dans la clarté, et vous ne les confondrez plus avec les œuvres humaines. Vous saurez ainsi que vos rapports avec le Créateur doivent être ceux des enfants avec leur père, et dépourvus de
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Le monde juste
cérémonies et de simagrées. La lumière sera en vous et vous permettra de discerner parfaitement les valeurs de l’existence. Ne regrettez donc pas d’avoir longtemps séjourné dans l’obscurité avant de naître à nouveau de l’esprit, parce que la durée des ténèbres est aussi un temps de préparation à la résurrection.
Durant leur séjour dans les ténèbres, vos prédécesseurs ne discernaient rien. Ils ignoraient que l’univers est éternel et vivant, et qu’en raison de cela on est en vie et sans limite de vie. Ils ne connaissaient pas l’esprit céleste, et croyaient fermement que le Dieu de leurs pensées créait le bien et le mal, et que chacun renfermait en lui un homme de bien et un homme de mal.
Ne parvenant pas à saisir qu’il n’y a qu’un seul univers et un Dieu unique qui l’habite, comment auraient-ils alors su que Dieu crée tout dans les contraires, pour que l’homme puisse discerner, interpréter et s’élever ? Ne sachant pas davantage que les enfants ne naissent pas pécheurs mais le deviennent par transgression de la loi, vos prédécesseurs voyaient le bien et le mal comme étant une création de Dieu et non choix de l’homme. C’est pourquoi dans ces ténèbres qui s’achèvent, c’était le mal qui dominait, celui avec lequel tout est détruit, jusqu’au cœur des nouveau-nés.
Le bien favorise l’existence et la rend belle, tandis que le mal l’affecte et la rend difficile. Quiconque peut l’entendre. Il est pour cela certain que celui qui abuse de quelqu’un par la ruse ou par la force, ou qui ment pour se faire valoir, ou qui tue ou détruit pour montrer sa suprématie, ou encore qui dérobe quelque chose, change volontairement le mal en bien. Il est en effet bon pour lui d’agir ainsi, sinon il ne le ferait pas. Et tous les incirconcis agissent de la sorte ! Car, à leurs yeux, ils ne commettent point de méfait lors de leurs forfaits, et ne se sentent nullement coupables. Ce qui indique que le bien et le mal sont des notions personnelles, des valeurs particulières à chacun selon qu’il est circoncis de cœur ou pas. D’où les prophètes, la trinité et la loi avec lesquels on sait où l’on va.
Sur la culture
L’éducation de l’enfant dans la voie droite, sera d’abord celle qui lui permet de circoncire son cœur. Après quoi, il apprendra seulement la lecture, l’écriture, ainsi que les choses élémentaires. Et ce qu’il voudra savoir de plus, il le découvrira dans les prophètes et le livre de vie de l’agneau, ainsi que dans les jours de son existence ; car la vie est en soi une étude quotidienne devant se faire naturellement et librement dans le jardin jusqu’au terme de la vieillesse.
Étudier pour nourrir son esprit, c’est comme manger pour nourrir son corps. Par conséquent, il faut être vigilant, car tout apprendre dans l’enfance supprime le désir de vivre. Ce qui se remarquait avec les enfants qui sortaient désespérés des écoles où on les enfermait, car on leur apprenait à douze ans ce qu’ils auraient dû savoir à cinquante ans.
Mais en vérité qu’était ce genre d’éducation que les rois et les religieux établirent et rendirent obligatoire ? N’était-ce point pour donner aux enfants une forme de pensée précise, pour qu’ils marchent ensuite dans les voies qu’on leur avait choisies ? Je vous le dis, enfermer les petits enfants dès leur plus jeune âge pour leur apprendre à se soumettre à autrui, ainsi que les meilleures méthodes pour vivre en faisant fi de la création et de la Terre entière, en les privant en outre de leur jeunesse
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Le monde juste
qu’ils auraient dû passer librement dans le jardin, suffisait à justifier le grand châtiment.
Un être humain ne doit jamais être enfermé de force. Malheur à ceux qui ne l’entendent pas ! Car il y a d’autres manières d’éduquer, et d’autres façons de corriger que celle de lui retirer sa liberté. C’est pourquoi, emprisonner les petits enfants dès qu’ils savent marcher, pour leur apprendre de force ce qui conduit au désastre, ou encore emprisonner les pécheurs pour les redresser et les remettre ensuite sur le droit chemin, disait-on, ne pouvait qu’attirer la colère de l’agneau ; car de telles pratiques qui n’ont rien à voir avec la culture d’un être sont indignes de Dieu et des hommes ! Condamnez l’enfermement et l’emprisonnement de tout être vivant, homme ou bête ! Car pour être en faveur aux yeux du Père et sauver votre âme, vous ne devez plus perpétrer les horreurs de vos prédécesseurs.
Nous avons vu qu’il n’y a pas de frontières entre le minéral, le végétal, l’animal et l’humain. L’homme n’est donc pas un être isolé du reste du monde. Étant au contraire le fruit de tout, placé au sommet de la création, il est doté de l’esprit que les autres êtres ne peuvent avoir. Mais cet esprit lui est donné pour qu’il se cultive et s’élève, et non pour qu’il remplisse la Terre d’estropiés, d’infirmes, de malades, de miséreux, d’esclaves, de prisonniers, d’affamés et de désespérés, comme ce fut dans le monde de ténèbres qui s’achève. C’est pourquoi, abandonnez l’habitude de penser en terme d’argent, de profit, de pouvoir et de suprématie. Car ces choses-là sont les causes des iniquités qui ne se conçoivent pas dans le sanctuaire où vous allez.
L’esprit, qui remonte des écritures de l’âme, ne peut être parfait que s’il est à jamais délivré des contraintes imposées par l’ignorance. En effet, comment un raisonnement pourrait-il être juste si l’esprit est perturbé par de fausses croyances ? Si l’on ne connaît pas les astres de la famille solaire, peut-on savoir ce qu’est la Terre et le monde qu’elle fait vivre ? Peut-on seulement imaginer que le monde est d’un seul tenant et que l’homme, pour lequel tout existe, a fait exactement ce qu’il ne devra plus jamais faire ? Qu’est-ce qui permet de le voir : les yeux fermés par l’ignorance ou les yeux ouverts par la connaissance ? Si vous savez répondre, considérez alors que vous êtes élus pour le royaume et la vie éternelle.
Mais, lorsque j’admire la beauté de la Terre et du ciel, et que je contemple l’harmonie des œuvres du Créateur, je ne comprends pas ce qu’est la culture humaine dont l’homme se glorifiait. Je n’en saisis pas le sens, ni ne sais à quoi elle servait. Cependant, il va de soi que la Terre est un magnifique jardin que l’on ne doit pas quitter pour aller vivre sur d’autres astres où il n’y a que pierres et poussières. Que vaut alors cette culture humaine à laquelle vous étiez accrochés, et à quoi était-elle destinée ? L’enrichissement de l’esprit doit pousser à vivre idéalement sur terre avec l’ensemble des éléments de la nature. Or, on ne peut y parvenir sans circoncire son cœur. La circoncision est par conséquent primordiale pour vivre, car c’est le monde entier qui en dépend.
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Pour que l’homme ne détruise plus la Terre dans l’indifférence de ce que sera le devenir des enfants, vous devez écouter attentivement le Fils de l’homme en toutes circonstances. Sur cela, Jésus dit :
Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
Je vous transmets l’esprit de vérité qui est en moi et que vous garderez en vous ; car, quelles que soient vos conversations, elles concerneront toujours le livre de vie de l’agneau, ce pain du ciel qui vous était promis pour vivre éternellement.
Notre progression dans le réel s’est effectuée comme celle des marins qui, après avoir longtemps navigué à l’estime, s’orientent désormais avec la boussole et peuvent même connaître leur position exacte sur l’étendue des eaux. Pareillement, nous pouvons aujourd’hui situer notre famille solaire sur la grande spirale du chemin de la vie.
Après avoir ainsi progressé dans la connaissance, il ne vous est plus permis de revenir en arrière désormais, car le monde est comparable à un navire s’en allant irréversiblement vers une destination qui n’est plus inconnue. Mais dans ce monde règnent encore la confusion et la détresse, parce qu’il y a presque autant de pilotes qu’il y a de chefs de nation ! Peut-on concevoir un navire avec des multitudes de gouvernails dirigés en tous sens ? Où pourrait-il aller, si ce n’est sur les écueils ? Tel est ce monde cependant, que les chefs de nations veulent diriger chacun à leur manière, un monde sans but et désorienté, soumis à tous les dangers.
La perception du réel
Pour en terminer avec cette errance et l’angoisse qu’elle suscite, vous devez d’abord concevoir qu’il ne doit y avoir sur Terre que des règles communes à tous,
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L’esprit et les règles
faisant l’objet d’une loi unique pour tous les peuples, et qu’un seul directeur : le Christ. N’est-ce point ce que dit Jésus et qu’explique Moïse ? Dorénavant, quiconque voit qu’il ne peut en être autrement, parce que la continuité du monde ne pouvait être assurée que par le Saint-Esprit. Ce nouvel esprit se forge avec la connaissance et rend chacun responsable de ses actes. C’est pourquoi vous deviez naître à nouveau pour que le monde redevienne conforme aux raisons pour lesquelles il a été créé.
L’intelligence d’un être c’est son habileté, son savoir-faire qui découle de la compréhension de ce qui l’entoure et de ses capacités à agir. Mais si son esprit est rempli de formes d’intelligences ayant un caractère destructeur, comme l’est celui de l’incirconcis, il ne peut que détruire les œuvres de Dieu et non les préserver. Et c’est cela même qui perd le monde dans lequel règnent ceux qui ne sont pas saints d’esprit, car toute la Terre est dévastée et en péril à cause d’eux.
L’esprit, qui émane de soi, est comme une grande lumière formée par une multitude de petites lumières groupées, car il est la somme d’intelligence de chacune des cellules qui composent la personne. Et c’est cet esprit qui permet d’embrasser tout l’univers. Tandis que l’intelligence, qui n’est autre que le discernement de choses contraires (comme le oui et le non), ordonne seulement les gestes en fonction de ce qui doit être fait. L’esprit donc, qui est la pensée et la conscience, dote l’homme de la parole. Mais seul l’esprit distingue l’homme de l’animal et non l’intelligence, car nous savons que toute créature subsiste par son intelligence. Cette dernière, qui se développe par les expériences acquises, suffit donc pour vivre. Jusqu’à présent l’homme vivait avec son intelligence mais n’utilisait pas son esprit pour connaître l’univers et la place qu’il occupe en son sein. Il ne pouvait ainsi que se perdre et condamner sa postérité.
La compréhension, qui découle d’une bonne perception du réel, ne concerne donc pas l’intelligence mais la sainteté de la personne. Il en est ainsi, parce que l’intelligence, qui est propre à tout organisme vivant, permet seulement de pourvoir à sa subsistance et de faire face à l’adversité. C’est ce que font les animaux de toutes les espèces, ainsi que les hommes de toutes les nations... Et l’humanité a vécu de la sorte jusqu’à ce jour, c’est-à-dire d’une manière animale. Mais l’heure est venue pour l’homme de s’élever par l’esprit, afin de sortir de ses insuffisances et d’entrer dans le monde spirituel des anges, sinon il disparaîtra à jamais. C’est pourquoi je vous conduis dans toute la vérité.
Nous savons également que le toucher, le goût, l’ouïe, l’odorat, la vue et autres sensations permettent à l’organisme de percevoir les choses extérieures. On ressent de la sorte le réel avec tout le corps ; et le cerveau, lui, coordonne les comportements en conséquence. Si on ne peut rien changer à ce que l’on est, on peut néanmoins se circoncire pour aiguiser ses facultés d’observations et de déductions desquelles jaillit la lumière. Je dis que celui qui chasse ses mauvaises pensées, se dote d’une nouvelle conscience qui lui permettra de comprendre les choses célestes et terrestres, car il pourra sonder les profondeurs de Dieu et saisir les valeurs de l’existence.
J’ai expliqué que le souffle de vie descend d’en haut sur l’âme de chacun, et que l’esprit qui en résulte se fait en fonction de tout ce que l’on a vécu depuis la naissance. Si donc ce que l’on a acquis depuis l’enfance est conforme aux règles que Dieu a placées en l’homme en le créant, cela est bon. Et l’esprit émanant de l’âme est
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L’esprit et les règles
un bon esprit, conforme à la Nature. Mais si ce que l’on a appris et vécu n’est pas conforme aux règles de l’existence écrites dans la chair, l’esprit qui remonte de l’âme est mauvais, comme cela a été montré.
Il s’avère ainsi que c’est le vécu qui détermine le bon ou le mauvais esprit d’une personne. Toutefois, qu’il soit bon ou mauvais, l’esprit ne touche pas à l’intelligence qui est plutôt héréditaire. Ce qui se remarque fort bien avec les éloquents chefs de peuples, ainsi qu’avec les excellents scientifiques et les chefs militaires de haut rang qui emploient une quantité considérable d’intelligence pour amener et manipuler les puissantes machines de guerres et autres armes nucléaires qui vont mettre un terme au monde et à leur propre existence... Voyez ainsi, à travers leurs facultés, que l’intelligence d’un homme ne rend pas forcément cet homme saint d’esprit.
La vie est esprit et conscience. Dans cela, le langage est l’expression de l’esprit d’un peuple et du pays qui donna naissance à ce peuple. Le langage c’est la parole. La parole, c’est l’esprit. Et l’esprit crée le monde. Dieu est esprit. Et la parole de Dieu se fait entendre partout dans l’univers. C’est pourquoi, connaître Dieu, ses œuvres et ses desseins, est suffisant pour la conscience, car on doit se limiter dans la compréhension. Par exemple, serait-il utile de savoir de quelle manière les atomes s’associent et réagissent entre eux pour former un fruit ? Non, ce n’est pas nécessaire et n’en soyez point préoccupés ; d’autant que si vous aviez une représentation exacte des atomes qui donnent forme, couleur, saveur et odeur aux fruits, vous n’auriez pas de plaisir à les cueillir ; et votre connaissance n’en serait pas enrichie.
Quand on est créature, il faut se contenter d’être appelé sur la Terre et de comprendre ce que l’on y trouve, pour jouir de l’existence. Il ne faut pas vouloir tout changer ; sinon on y laisse son âme, pour avoir voulu, avec Dieu, rivaliser. L’homme n’est pas créateur, il est créé. Il n’est point bâtisseur, il est bâti. Car l’homme ne se fait pas, il est fait. Il ne s’est point fait venir sur terre, il y a été appelé. Faites donc preuve d’humilité dans vos propos et ne touchez plus à rien, car vous êtes de passage dans un monde qui doit demeurer et que vous n’avez point créé.
La nature humaine
En étant fait de tout, l’homme porte en lui tous les éléments de la nature qui donnent forme à ses gènes. C’est pourquoi il peut faire tout ce que les animaux font. Alors que les animaux, eux, ne peuvent pas réaliser tout ce que l’homme réalise. Toutefois l’animal peut avoir des sensibilités proches de celles de l’homme, car tout être de chair réagit avec une conscience plus ou moins diffuse d’éléments affectifs. Mais, parce que l’essence de l’univers ne permet d’exister qu’avec un corps de chair, il ne faut pas en déduire, tel les scientifiques, que l’homme est un animal comme les autres. L’homme est un être de chair assurément, mais dans une grandeur qui s’apparente à la Divinité, ainsi que nous l’avons justifié.
Les êtres sont parties intégrantes des astres desquels ils dépendent. De ce fait, créés en réponse des éléments de vie procurés par la Terre et le Soleil, tous les êtres vivants sont dotés de sens qui les renseignent sur le monde extérieur où ils évoluent. Ils ont ainsi plus ou moins conscience de leur existence et disposent des moyens de subsister. Mais les bêtes ne savent pas ce qu’elles sont, parce qu’elles sont dépourvues de raisonnement. Cependant, elles reconnaissent leurs congénères par
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affinités et se joignent à eux. Il n’y a que l’homme pourvu de raison qui peut imaginer ce qu’il ne voit pas. Il est également seul à avoir conscience de la naissance et de la mort, contrairement aux bêtes qui, elles, ne savent pas qu’elles sont comme lui de passage sur terre. Conscientes du danger cependant, les bêtes se méfient de leurs prédateurs. Mais lorsqu’une d’entre elle est attrapée, elle ignore qu’elle périt, parce qu’elle ne sait pas ce qu’est la mort. En raison de quoi, et contrairement à ce que plusieurs affirment, le monde animal n’est nullement un monde cruel.
Règles et liberté des êtres
Pour connaître la grandeur humaine, il faut constamment avoir à l’esprit que dans l’espace illimité se trouvent des galaxies sans nombre qui se renouvellent perpétuellement, et qu’elles sont constituées de familles stellaires dont le but est de faire vivre un monde, ayant toujours l’homme à son sommet. Car, de la sorte, on voit que la matière et l’esprit sont ensemble le corps et l’esprit de Dieu avec lesquels les végétaux, puis les animaux, puis les hommes existent sur la Terre. On comprend ainsi qu’on est le tout et non partie du tout comme le sont les espèces, et que les règles d’existence des bêtes sont aussi celles de l’homme qui les contient toutes en lui. Car il n’y a pas plusieurs sortes de vie dans l’univers, mais une seule vie commune à tous.
Parce que la vie est la même pour tous les êtres, les règles de vie d’une espèce sont forcément contenues dans tous les individus qui lui appartiennent – Il ne saurait donc y avoir des règles de vie particulières et extérieures à un individu ou à un groupe d’individus isolés de leurs semblables – Il en va de même pour l’homme et la femme qui ne portent pas en eux des règles particulières et individuelles, mais celles de l’humanité. L’homme doit alors abandonner toutes sortes de constitutions et de lois établies par ceux qui règnent dans les nations. Car ces lois extérieures et étrangères à son existence le mettent en conflit avec lui-même et ses semblables. Elles le désorientent et l’obligent à tout saccager, jusqu’à ce que vienne la fin.
Mais quels que soient les êtres, leurs règles d’existence sont innées ; parce qu’en les créant, Dieu leur a aussi donné les moyens de subsister. Par exemple, on sait que les fourmis portent naturellement en elles les règles de vie de la fourmilière entière. Elles n’ont, pour cela, nullement besoin d’être commandées par d’autres. Mêmement, les souris portent dans chacune de leurs cellules les règles de vie de leur multitude. Les lions ont pareillement en eux les règles de vie de lions, et les bêtes à cornes celles qui leur sont propres. Les poissons ont des aptitudes et des dispositions appartenant à leur genre. Les oiseaux ont également les leurs qui consistent à trouver leur nourriture, à bâtir leur nid, pondre leurs œufs, les couver et élever leurs petits jusqu’à ce qu’ils prennent leur envol et perpétuent leur espèce. Toutes ces choses vous sont parfaitement connues. Pourtant, vous ignorez toujours que les hommes ont pareillement dans leur chair les règles de vie de l’humanité ! Comment verriez-vous alors que ces règles sont toutes effacées par les lois de ceux qui les gouvernent ? Cette incompréhension n’est-elle point une énigme, un mystère, pour un être doué de raison ?
Pourquoi donc l’homme perçoit-il aisément les règles de vie des plantes et des bêtes, ainsi que l’indispensable liberté originelle dans laquelle elles peuvent être pratiquées, et ne perçoit pas les siennes et ce qu’est cette même liberté ? Cela vient de la vanité dont seuls les hommes sont pourvus. En effet, c’est en voyant qu’il est la
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créature pensante, la plus grande et la plus intelligente de toutes, jusqu’au point de produire des armes nucléaires pouvant dévaster le monde entier en un instant, qu’il crût depuis toujours pouvoir établir sans dommage ses propres règles. Et il se fit des lois, qui sont forcément contre nature, comme on le voit.
Cette attitude est une confusion, provenant à la fois de son intelligence et de son rejet de Dieu. Bien qu’il sache qu’il est une créature pensée, l’homme s’efforce par tous les moyens de croire qu’il est le fruit du hasard, pouvant alors tout se permettre, jusqu’à changer la nature et condamner sciemment les générations à venir. Il agit ainsi, pour ne pas se sentir sous un jugement, car il est certain que le hasard ne peut juger personne. Grande est sa vanité, épaisses sont ses ténèbres et terrible va être son châtiment.
Toutes les créatures de la Terre sont libres comme l’air, sauf les hommes qui s’imposent des règles étrangères à leur existence. Pour entendre ce que je dis, pensez que si vous étiez, avec votre conjoint et vos enfants, l’unique famille humaine de la Terre, tout ce que vous feriez serait dicté par vos besoins et le bon sens. Il en serait ainsi, parce que vous ne pourriez pratiquer que vos règles internes qui consistent à vivre dans la liberté originelle. Tâchez alors de comprendre qu’il n’y a pas des sortes de liberté, mais seulement la liberté originelle. Ou bien on est libre de faire tout ce que l’on veut ou bien on ne l’est pas. Si on ne l’est pas, on est forcément sous la contrainte et le joug. Or, en ayant un veau d’or pour Dieu, et en obéissant à des boucs qui vous imposent des lois opposées à tout ce qui fait que vous êtes hommes, vous êtes esclaves ! Vous ne pourrez donc pratiquer les règles de l’humanité que dans la ville sainte du royaume, bâtie par l’esprit de vérité.
N’est-il pas dans la nature profonde de l’homme saint d’esprit de faire preuve d’amour en toute occasion ; ainsi que de sagesse, de droiture, de miséricorde, d’humilité, de compassion et de charité ? Ce sont les effets de la circoncision du cœur qui déterminent les valeurs humaines et les actes de chacun, et c’est d’eux que remonte la loi du royaume. Or, ceux qui font du mal à la Terre, aux plantes, aux bêtes et aux gens auxquels ils mentent, ne sont pas circoncis. Tous auraient pu le devenir cependant en ensevelissant leur vanité. Alors nul ne s’interrogerait aujourd’hui sur la justice, parce que celui qui est saint d’esprit se comporte en homme digne, et vit en harmonie avec la création entière sans faire de torts à quiconque. Et personne ne s’interrogerait sur la paix, parce que chacun serait libre de faire ce qui lui plaît, quand il le voudrait, et sans qu’il soit besoin de rendre compte de ses actes à quelqu’un, ou de payer un tribut à qui que ce soit.
Vous vivrez ainsi dans le siècle prochain, parce que cette justice, cette liberté et cette paix que tous les anges du ciel respirent, seront protégées par la loi du royaume. Cette loi empêchera la réapparition des hommes enflés d’orgueil qui les enlèvent aux peuples depuis l’antiquité. L’ange ne se soumet qu’à Dieu et non plus à l’homme, son frère. L’ange est sa propre loi.
Les facteurs du dérèglement
L’habileté se développe par observations et expériences. Mais elle peut être anéantie par le mensonge et la perte de la liberté qui forcent l’homme à faire ce qui ne lui convient pas. Et c’est ce qui s’est produit dans plusieurs peuples à cause de ceux qui régnèrent. On voit, en effet, qu’il ne reste plus que quelques hommes qui
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savent s’y prendre pour cultiver la terre et produire ce dont ils ont besoin. Le savoir-faire s’en est allé, parce que sous les incessantes pressions du mensonge, de la subordination et des représailles, le bon sens s’est envolé. C’est alors le désastre dans beaucoup de pays, qui pousse leurs habitants à s’en aller.
Mais, bien que semblables, les hommes sont différents pour les raisons que nous avons évoquées et notamment pour pouvoir vivre sous toutes les latitudes. Par conséquent, ils ne doivent nullement abandonner leur famille, leur peuple et leur pays pour aller s’établir définitivement ailleurs, d’autant que cela ne les couvre pas de dignité. S’ils le font, ils sont obligés de perdre les qualités de leur race dans les pays étrangers qui ne peuvent leur offrir ce dont ils ont besoin.
Ce que l’on dit est fort bien illustré par les conquérants, ces hommes petits et lâches qui dérobèrent autrefois par la violence les pays d’autrui qu’ils colonisent et défigurent sans en mesurer les conséquences. La sagesse ne faisant nullement partie de leurs valeurs, le site, la plante, la bête, et la personne aborigène disparaissent partout où ils s’installent. Et ils se plaisent à détruire, pour montrer une sorte de suprématie sur le monde... Tombés dans l’abrutissement, leur folie ne peut leur apparaître, car il n’est pas donné aux fous de savoir qu’ils sont fous. Toute la Terre souffre de leurs infamies, mais le terme de ses douleurs est arrivé, comme en Noé. La loi de Moïse les juge, et leur châtiment sera à la mesure de ce qu’ils ont fait.
Pratiquer les lois humaines, ou bien abandonner son peuple et son pays pour aller s’établir dans un pays étranger, ou encore sortir de la nature pour s’entasser dans les villes, sont les principaux facteurs du dérèglement de l’homme et de la prolifération outrancière de l’humanité.
Durant les ténèbres, seule la liberté originelle aurait pu maintenir l’homme intègre et dans des nombres justes. Mais, en ne voulant point écouter les prophètes ni pratiquer la loi de Moïse, les hommes suivirent Caïn et ses fils qui les firent sortir de la nature pour s’entasser comme des sauterelles dans les villes où plus rien ne leur apparaît, pas même les étoiles ! Pourtant il est indéniable que dans une ville de plusieurs millions d’habitants, dont il faut sept jours de marche pour en faire le tour, on est encore plus éloigné du milieu originel que si l’on habitait la Lune ! On est alors étranger à son propre pays et à tout ce qu’il renferme. Ce qui ne peut durer toujours, car ce ne sont point ces cités bruyantes et fumantes qui peuvent être le devenir constant des hommes, mais seulement la ville sainte avec ses trois parties.
Seul Dieu peut éclairer les peuples et les réunir autour de son nom pour les garder libres et en paix. Personne ni rien d’autre au monde ne peut réaliser ce prodige, qui commence par la résurrection des morts. Ne regardez donc plus en arrière ce qui fut, cela s’est produit dans les ténèbres et ne reviendra plus. Jésus le recommande, il dit :
Quiconque qui met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.
Si vous aidez le Fils à vaincre le monde et à asseoir le royaume de Dieu, vous mettez ainsi la main à la charrue. Alors, vous devez regarder devant seulement, car vous ne pourrez plus vivre comme vous le faisiez en ne connaissant point la vérité.
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La compréhension et la foi
Au-dessus de tout, l’homme doit veiller sur l’ensemble des êtres que Dieu a placés sous ses pieds.
Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, dit David, La Lune et les étoiles que tu as créées :
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le Fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu,
Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence.
Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds,
Les brebis comme les bœufs,
Et les animaux des champs,
Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
Tout ce qui parcourt le sentier des mers.
Éternel, notre Seigneur !
Que ton nom est magnifique sur toute la Terre !
Tirée des psaumes, cette citation exprime la grandeur humaine. Toutefois, vous seuls, les élus, en mesurez les profondeurs. En effet, attribuant le sens de la vie au hasard qui aurait fait évoluer la bête en homme, et croyant que le Seigneur Dieu qui crée toutes choses est une légende, les athées ne peuvent nullement avancer dans la connaissance. Comment alors pourraient-ils savoir que les hommes sont de peu inférieurs aux anges ? Au rang des insensés ils sont, à leur rang ils resteront.
Sur les aptitudes des élus
Vous convenez maintenant qu’il faut peu de réflexions sur l’activité de la matière pour comprendre la formation des satellites, des planètes, du Soleil et de toutes les étoiles. Il est pour cela incontestable que l’homme saint d’esprit peut appréhender le cycle perpétuel de la matière et faire envoler le mystère de l’éternité, comme nous l’avons fait. Après quoi, il sait que l’âme est le fruit du vécu, destinée à
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La compréhension et la foi
des renaissances. Il perçoit l’existence de l’âme comme il perçoit l’existence du Soleil, c’est-à-dire à partir de tout ce qui amène à elle. Ce qui met alors un terme à la mort. Ainsi, devant lui, ne reste que la vie éternelle, qu’il acquiert aisément en s’élevant jusqu’au Créateur.
Veillez alors à ne point vous mésestimer, vous qui faites cette ascension, parce que vous êtes comme moi : ce que je vois, vous le verrez ; ce que je fais, vous le ferez ; et là où je suis, vous y viendrez. Interrogez celui qui escalade une montagne jusqu’à son sommet. Il vous dira que d’en haut et dans la pureté des cimes, il voit toutes choses fort loin. Il en est de même pour celui qui s’élève jusqu’au sommet de la montagne de l’Éternel, depuis lequel il voit d’en haut ce qui ne peut être vu d’en bas. Et c’est là où vous me rejoindrez avant d’aller dans le royaume, car le rachat de votre âme dépend de cette élévation, que chacun de vous, les circoncis, peut effectuer avec facilité.
Sur l’identité des enfants de Dieu
Vous devez aussi savoir que la foi n’est pas suffisante pour ouvrir les yeux et ressusciter, parce que seule la compréhension de la science de Dieu réalise ce prodige. Et c’est après avoir ressuscité que vous irez dans le royaume où vous ne pourrez plus mourir. Si donc vous mourez conformément à ma mort et ressuscitez conformément à ma résurrection, la mort ne pourra plus vous atteindre. Cela aussi l’Écriture en témoigne.
Mais si vous ne parvenez pas à vous convaincre que je suis le premier-né d’entre vous, comment pourrez-vous savoir qui vous êtes sur Terre ? Vous ignorerez alors pourquoi le royaume annoncé arrive aujourd’hui. Et c’est aussi en raison de cela que Jean dit, dans son épître :
Et maintenant, petits enfants (c’est vous), demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.
Puis il ajoute par ailleurs :
Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.
Indépendamment du fait qu’il annonce, là aussi, la venue du Fils, Jean parlerait-il de la sorte s’il avait assisté à l’avènement de Jésus autrement que par l’esprit ? Cet avènement, dont le but est d’emmener les circoncis de cœur sous de nouveaux cieux, ne peut se produire que le jour où l’homme peut saisir sa propre nature. Ceux qui s’éclairent ce jour-là comprennent en effet qu’ils sont semblables au Fils, parce qu’ils voient qu’il est lui-même semblable à tous les hommes et le plus moyen d’entre eux. Faites donc de lui votre bannière et votre salut, parce qu’il est le maître de justice que le monde devait recevoir pour le jour où la Terre serait visitée. Et vous êtes arrivés dans ce jour-là.
Dès le départ, je vous ai fait comprendre que la venue de cet homme (du Schilo) se produit le moment venu dans chaque monde du ciel, sans quoi ce monde
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La compréhension et la foi
périrait. Et, bien qu’il soit placé à la tête du monde par les prophètes, ce fils, que le Très-Haut a oint, est un homme accessible par quiconque.
Si je reparle de vous tous les élus et du Fils, c’est afin que la gloire de Dieu éclate sur la Terre entière ; car sa gloire est la manifestation de son peuple, et la pâque assurément ! J’ai longuement expliqué que la pâque consiste à manger l’agneau et à effectuer le passage du monde de ténèbres dans le monde de lumière qui commence. Voilà pourquoi vous devez manger le pain du ciel que le Fils représente en lui-même (comme si vous mangiez sa chair) et boire ses paroles (comme si vous buviez son sang), car tout est vrai dans sa bouche.
C’est pourquoi, ce n’est nullement pour l’un de ceux qui règnent, ni pour quiconque d’autre, qu’il est écrit dans le quarante-cinquième psaume :
Ton trône, ô Dieu, est à toujours ;
Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint
D’une huile de joie, par privilège sur tes collègues.
Effectivement, celui que le prophète appelle Dieu, comme Dieu, aime la justice et hait la méchanceté. Et ceux qu’il vient combattre avec son épée à double tranchant en mesureront les effets. Peut-être sauront-ils alors pourquoi Josué (le chef des hébreux) se prosterne en personne devant cet homme qui se tient soudainement debout devant lui, son épée nue dans la main, et auquel il demande :
Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel, j’arrive maintenant. Et Josué tomba le visage contre terre et se prosterna à nouveau.
Certes, je ne vous demande point d’agir de même, vous qui êtes semblables au Fils, car vous connaissez encore mieux que Josué celui qui vient combattre le monde avec son épée. Comprenez seulement le sens de ce qui est montré ici par l’Écriture.
Sur l’homme et la femme
Toutefois, pour que votre résurrection soit accomplie et que le nouveau monde devienne réalité, vous devez également avoir une compréhension parfaite des caractéristiques de l’homme et de la femme que Dieu se choisit. Tout d’abord, pour définir leur nature et leur caractère, revenons momentanément en arrière, pour nous apercevoir qu’ils sont comparables à l’image du courant créatif, composé d’un côté par l’apport et de l’autre par la dépense. En cela, on peut comparer Adam au Soleil qui apporte, et Eve à la planète qui dépense. On reconnaît ainsi les éléments distinctifs propres à chacun d’eux, ainsi que le tout qu’ils forment ensemble et qui leur permet de procréer.
Il a été longuement expliqué que sans dépense il ne peut y avoir d’apport et que sans apport il ne peut y avoir de dépense, et que tous deux sont le principe d’existence des astres et des êtres. Par conséquent, il n’y a aucune supériorité ou infériorité de l’une de ces deux parties de sens contraires et similaires. Il ne faut donc
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La compréhension et la foi
pas voir la femme inférieure à l’homme ou l’homme inférieur à la femme, d’autant que de telles pensées ne peuvent être que la manifestation d’une grande déficience du raisonnement.
Certes, l’homme est supérieur à la femme pour porter des sacs de grains, et la femme est supérieure à l’homme pour faire des ouvrages délicats, car leur rôle dans la vie est complémentaire. Le fameux principe d’existence avec lequel nous avons démontré l’univers, indique à qui veut le voir que, dans leur couple, l’homme est esprit et la femme est vie. C’est d’ailleurs parce qu’il en est bien ainsi que, partout où il n’y a point de femmes, tout semble mort. Mais parce qu’elle est vie, il est naturel qu’elle soit davantage attachée aux choses matérielles dont elle a immédiatement besoin pour sa famille, qu’à l’étude des choses spirituelles qui incombe davantage à l’homme auquel elle se confie. Ainsi, la femme se préoccupe plus des choses immédiates que des choses à venir qui concernent davantage son époux. Ce qui, parfois, peut les entraîner dans quelques petits malentendus...
Remarquez avec attention que l’homme produit ce dont sa famille a besoin (comme le fait le Soleil), et que la femme reçoit ce qu’il lui donne et qu’elle prépare pour tous les siens (comme le fait la terre). On voit ainsi que la femme est le pivot de la famille. C’est pourquoi l’homme produit et apporte, tandis que la femme reçoit et dépense, même pour enfanter. Telle est leur condition. Et tout est bien ainsi, car il s’agit de l’ordre originel dans lequel, à la manière des astres, chacun trouve sa place, son rôle, sa joie.
Sur le polissage des mœurs
Étant Adam que Dieu appelle sur le soir, je connais Eve. C’est pourquoi je dis que la femme n’est vraiment heureuse que lorsqu’elle se trouve sous les regards de l’homme dont elle est éprise et sous l’aile protectrice duquel elle se range pour fonder une famille. Il s’agit là d’un besoin essentiel de la femme, qui découle de l’ordre même du principe d’existence.
Mais, dans ce monde de confusion, j’ai constaté que beaucoup d’hommes employaient parfois des méthodes singulières pour exercer quelque autorité sur leur épouse. Je vis, selon les peuples, les uns enfermer leur femme et leurs filles de peur qu’elles ne s’éloignent, d’autres les couvrir d’un sac de la tête aux pieds pour qu’on ne puisse voir leurs formes et leur visage ; et un très grand nombre, en tous pays, avoir moins de considération pour la femme qu’ils n’en avaient pour le bétail. Je vis cela dans ce monde qui s’achève, et que les femmes se désespéraient de ne point voir leur seigneur dans leur mari.
Si les filles n’étaient pas conduites sur les sentiers de la corruption, mais dans les voies de Dieu, nul n’aurait besoin d’avoir recours à de telles pratiques, car la femme qui craint Dieu est toujours exemplaire dans sa conduite. Vous donc les fils de Sion, vous devez beaucoup changer pour que vos épouses trouvent en vous celui auprès duquel il fait bon vivre. Car vous les entraîniez bien souvent dans ce qui leur occasionnait souffrance et amertume. En obéissant à vos pasteurs de néant et à tous ceux qui gouvernent, vous faisiez mourir leurs enfants sous leurs yeux ; et vous les emmeniez dans les brumes jusqu’à ce qu’elles se retrouvent seules, désespérées et sans devenir. Tout cela augmentait la douleur de leur grossesse, parce qu’elles éprouvaient beaucoup d’angoisse d’enfanter dans un monde de ténèbres, voué à
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disparaître. Et c’est bien ce que Dieu prédit à Eve au matin du monde, lorsqu’il lui dit qu’il augmenterait les douleurs de ses grossesses pour s’être laissée séduire par les paroles enchanteresses du serpent ; et pour avoir, après cela, entraîné son mari à faire ce qu’il ne faut pas.
C’est pourquoi, vous les femmes insouciantes, si vous aviez écouté Dieu et non ceux qui s’emparent de vos enfants dès leur naissance, aujourd’hui vous n’enfanteriez pas dans la douleur, mais dans la joie. Et pour être constamment à la recherche de ceux qui perdent le monde, vous êtes grandement coupables de ce qui arrive. Cela, parce que vous n’avez d’yeux que pour les riches et ceux qui sont élevés, alors qu’ils sont les pires hommes que la Terre ait enfantés. C’est pourquoi, bien que je vous pardonne vos péchés, sachez que vous n’êtes point étrangères aux malheurs qui s’abattent sur le monde. Ne pouviez-vous lire les psaumes, Ésaïe, les proverbes, et la loi, disant : tu ne mentiras point ? Tu ne convoiteras point ce qui appartient à autrui ? Tu ne commettras point d’adultère ? Apparemment, ce n’est point ce que vous pratiquiez lorsque vous convoitiez les maris de vos semblables, malgré la souffrance que cela occasionnait sur vos sœurs, en faisant de leurs petits enfants des victimes innocentes.
On ne bâtit pas sa demeure sur le malheur d’autrui, femmes, car quiconque fait cela est maudit de Dieu. Je ne vous accable pas. Je montre pourquoi beaucoup d’entre vous sont devenues insensibles aux maux d’autrui, vénales, effrontées, impudiques, orgueilleuses, hautaines, jalouses, médisantes, et desquelles il faut se méfier ! Cupides et insatiables, ces femmes-là ne pensent désormais qu’à l’argent, au paraître, à la séduction et aux plaisirs de la chair. Et bien que je parle ainsi, je ne salis pas vos visages ; je les lave au contraire, parce qu’ils en ont besoin au soir du monde. Si le Fils ne le fait pas, qui le fera ? Et s’il ne le faisait, qu’adviendrait-il de vous ?
La récolte de ce monde n’aura pas lieu, femmes, il n’a aucun fruit à vous donner. Et Ésaïe vous le dit haut et fort :
Femmes insouciantes,
Levez-vous, écoutez ma voix ! Filles indolentes,
Prêtez l’oreille à ma parole !
Dans un an et quelques jours, Vous tremblerez, indolentes ;
Car c’en est fait de la vendange, La récolte n’arrivera pas.
Soyez dans l’effroi, insouciantes ! Tremblez, indolentes !
Déshabillez-vous, mettez-vous à nu Et ceignez vos reins !
Ésaïe est en colère contre vous, et il n’a pas tort. Mais pourquoi dit-il que vous tremblerez dans un an et quelques jours et que c’en est fait de la vendange ? Parce que cette parole, qui fut écrite hier pour être entendue aujourd’hui, indique que vous tremblerez dans les jours qui suivent l’avènement du Fils de l’homme. L’année qui suit ma venue dans le monde, est une année de grâce de la part du
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Seigneur, une année de calme pour que l’homme lève les yeux de ses travaux et me regarde. C’est après qu’il tremble ; et c’est pour la même raison qu’il est écrit que la Terre tremble lorsque le Fils est crucifié. Et vous les femmes, vous n’y êtes pas étrangères. Je vous pardonne volontiers cependant, parce que vous n’aviez pas conscience de ce que vous faisiez dans ces temps de l’ignorance où personne ne discernait rien. Aussi, ne craignez pas, les prophètes vous gourmandent pour vous faire lever et vous sauver. Ceignez donc vos reins comme Ésaïe vous le demande, et ne persistez pas dans les voies des fils de la perdition. Pensez à la circoncision du cœur de l’homme pour ne plus vous tromper dans vos choix, car tout ce qui n’est pas du domaine du cœur est accessoire.
Pour connaître Dieu, il faut connaître toute la vérité comme je l’enseigne dans le temple. C’est pourquoi beaucoup sont dignes de mon pardon aujourd’hui, même si elles ont mâchuré leurs joues et leur front. Marie est donc le nom de toutes les circoncises de cœur qui, aujourd’hui, naissent de Sion. Si donc vous portez la grâce du Père sur vos visages, en étant douces, discrètes, dévouées, avenantes, zélées, pleines d’allant, croyantes, exemplaires dans le langage, la tenue et la conduite, ne craignez rien d’ici la fin ; vous êtes des filles du ciel que Dieu protège jalousement.
Cependant, il vous faut savoir que le Père se détourne de celles qui ne cultivent pas leur féminité et qui veulent gouverner, car cette façon d’être est contraire au principe d’existence et à son ordre. La planète commande-t-elle le Soleil ? Il n’en est rien. Et cela doit être semblable pour les femmes envers les hommes, sinon elles sont contre nature et vont à la perdition.
Soyez donc comme celles que je décris et qui sont féminines, désireuses d’apprendre, délicates, fidèles, vaillantes, belles à contempler et humbles comme les petits enfants ; parce que c’est ainsi qu’on appartient au peuple de Dieu et au monde des anges ! Eloignez-vous alors de celles qui s’évaluent à un prix fort élevé, et qui sont versatiles, volages, indiscrètes ; et aussi de celles qui commettent l’adultère. Tenez-vous pareillement à l’écart de celles qui affirment qu’on ne vit qu’une fois et qui perdent leur âme avec de telles pensées, car elles croient alors que tout est permis. Ce sont ces femmes-là qui nuisent au monde car, en piétinant les valeurs, elles tarissent les sources du bonheur.
Sur la prière
Ce n’est qu’en sachant ce que l’on est, que l’on sait ce que l’on fait. C’est pourquoi, vous tous qui naissez de Sion derrière moi, je vous montre qui vous êtes et vous place sur la voie avec des commandements simples, afin que vous ne détruisiez plus la Terre et vos âmes. Toutefois, ce n’est pas moi, mais Dieu qui sonde vos cœurs et qui guidera vos pieds jusque dans son royaume. Vous devez alors prier le Père seul, et non son fils ni personne d’autre.
Et quand vous priez Dieu de vous aider à surmonter un moment difficile, faites-le en secret, à l’abri des regards. N’agissez pas comme les hypocrites religieux qui font semblant de prier le Père en remuant les lèvres et en déformant leur visage, pour qu’on les observe et que l’on voit combien est douloureuse leur foi et immense leur souffrance... Ces gens-là, le Fils les méprise et le Père les abomine ! Je vous montre ce qu’il en est pour que Dieu exauce vos prières. Sinon, il ne vous entendra
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pas, il détournera de vous ses regards, comme il le fait envers ces hypocrites. Mais si vous avez toujours le cœur et l’esprit de votre jeunesse, et si vous aimez Dieu de toute votre âme, alors, avant même que vous lui demandiez quelque chose, vous serez exaucés.
La prière consiste à s’adresser au Père avec déférence, secrètement et sans intermédiaire. Et quand on le sollicite, il faut le faire en silence, sans feindre et avec humilité. Pour cela, il n’existe ni heure, ni jour, ni édifice, ni lieu, ni pays particulier pour prier Dieu. Mais que celui qui ne l’aime pas d’un cœur pur, ne le prie pas, car c’est Sa colère qu’il attirerait sur lui ! Sachez donc que la prière est toujours individuelle et jamais collective, et que seule est entendue celle qui est faite avec sincérité et en secret. C’est pourquoi ceux qui prient en se donnant en spectacle, n’entreront pas dans le royaume d’où ils sont exclus.
Sur les devoirs envers Dieu
Les personnes qui font semblant de prier Dieu, sont aussi celles qui veulent toujours descendre dans les profondeurs de la vie, sans même en connaître la surface ! Vous n’êtes pas sur Terre pour vous abîmer l’esprit dans ce qui est du ressort du Créateur, ni pour connaître la vie qui est en vous, mais pour profiter de tout ce qui est bon. Or, dans ce monde agité et sans lumière, beaucoup s’enferment dans des murs au nom d’une religion ou d’une conviction, pour méditer et servir Dieu, disent-ils ! Mais vous, les élus, écoutez-moi ! Si vous aviez un frère ou une sœur qui s’enferme de la sorte pour servir votre père, en quoi le servirait-il ? Et comment votre père les regarderait-il ? Non, ceux qui se retirent ainsi du monde, en vivant hommes avec hommes et femmes avec femmes, ou qui se retirent du monde pour vivre seuls, ne sont pas des serviteurs de Dieu. Ce sont au contraire des paresseux et des lâches qui préfèrent abandonner les leurs et s’abstenir de tout, plutôt que de fonder une famille pour l’Éternel.
Celui qui veut servir Dieu, commence par épouser l’une de ses filles. Celui-là ne se retire pas loin du monde et ne s’abstient pas d’agir ; car s’il commet une faute il la corrige, s’il pèche il se repent, et s’il commet une mauvaise action par inadvertance, la loi est là pour le redresser. Son âme ne risque pas de se perdre, alors qu’elle se meurt en n’ayant pas à choisir entre le bien et le mal. En effet, avec quel vécu les ermites peuvent-ils former les précieuses écritures de l’âme qui sont destinées à la vie éternelle ? En contemplant leurs souliers ? En chantant des cantiques ? En se parfumant le crâne ? Il les fallait assurément, mais seulement pour que le Fils montre qu’ils font partie du néant et que dans le néant ils resteront. Car, que font-ils d’extraordinaire, et de quoi le Père peut-il leur savoir gré ? Ils se sont retirés, mais pour s’exclure du royaume et de la vie éternelle. Si donc ils persistent et ne se repentent, les portes du royaume leur resteront fermées.
Adam et Eve doivent s’épouser pour fonder une famille. Ne pas le faire, c’est rester seul, dépourvu de toute utilité, jusqu’au point de préférer la mort. Ce qui en conduit beaucoup à dire : Je ne sers à rien sur cette Terre ! Ou bien : Que la vie est difficile ! Ou encore : Comment dois-je vivre ? N’était-ce pas vos cris ? Pour que cela cesse, Dieu m’envoie pour vous éclairer sur le masculin et le féminin, et pour vous donner une loi qui fait descendre la paix sur le monde entier. Acceptez donc ma venue, et ne mésestimez pas les conseils que je vous donne.
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Les mauvaises pratiques
Notre étude des mondes nous a révélé l’existence de l’esprit unique, de cet incommensurable esprit avec lequel nous existons et au milieu duquel les astres évoluent. C’est en raison de cela que Jésus dit :
Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.
Désormais, seront rabaissés au rang de l’animal ceux qui ne parviendront pas à comprendre que l’Éternel est l’Esprit céleste qui crée tout, jusqu’à l’homme, pour que l’homme soit son temple. Or, beaucoup ne sauront l’entendre ; parce que, longtemps aveuglés par leurs dirigeants dans lesquels ils se confient, ils s’éloignent toujours plus de la vérité. Croyant ce qui n’est pas, et remplis de ce qu’il ne faut pas, ils vont là où ils ne devraient pas aller. Veillez alors à ne pas vous joindre à eux, vous les élus. Laissez-les dire et faire ce qui leur plaît.
Aveuglement et surdité de l’homme
Si vos gouvernants reconnaissaient l’existence du Créateur, ils descendraient d’eux-mêmes de leur piédestal et s’humilieraient. Mais, incirconcis, ils ne peuvent point agir de la sorte, d’autant qu’ils pensent devoir accomplir une mission, dont ils ne perçoivent point le sens toutefois. Comment sauraient-ils alors que Dieu voulut qu’ils fussent pour qu’ils disparaissent à jamais ? Ils ne peuvent le savoir, parce qu’ils n’entendent pas. Si parfois ils lèvent les yeux au ciel pour vous montrer leur foi et vous séduire, ils s’abstiennent toutefois de citer les passages de l’Écriture où il est mentionné que les grands et les puissants sont en abomination au Père. Dépourvus de tout entendement, ces hommes qui vous gouvernent ne peuvent nullement saisir ce qu’est le purgatoire : cette fameuse purge de la Terre qui arrive et à laquelle ils n’échapperont pas.
Si vous lisez convenablement l’Écriture, elle vous révélera ce qu’il advient des hommes élevés. Mais je sais que vous serez peu nombreux à vouloir en prendre connaissance, parce que beaucoup préféreront nier les évidences pour ne pas être dérangés dans leurs habitudes et leurs projets. Les Écritures ? connais pas !
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répondront-ils. Ou encore : je ne puis les lire ! Ce qui me fait revenir à l’esprit cette parole d’Ésaïe :
Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté
Que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant :
Lis donc cela !
Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ;
Ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en
disant :
Lis donc cela !
Et qui répond : Je ne sais pas lire !
Le Seigneur dit :
Quand ce peuple s’approche de moi,
Il m’honore de la bouche et des lèvres,
Mais son cœur est éloigné de moi,
Et la crainte qu’il a de moi n’est que précepte de tradition humaine.
Par ailleurs, il est aussi écrit pour ce jour :
En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre; Et délivrés de l’obscurité et des ténèbres,
Les yeux des aveugles verront.
Ce jour-là, où les sourds entendent et où les aveugles voient, est précisément celui dans lequel vous vous trouvez en présence du Fils. N’entendez-vous pas aujourd’hui toutes les paroles de l’Écriture que je cite ? Et avec le serpent du déplacement de la Terre qui exprime les six jours et le septième jour, n’êtes-vous pas ces aveugles délivrés de l’obscurité et des ténèbres ? Vous l’êtes, car vous voyez clairement ce qui fut et qui sera. Et vous savez même qui est celui qui ouvre les yeux des aveugles avec sa salive, et pourquoi vous devez le suivre.
Le droit des rois et la servitude
Mais, parce que vous aussi vous confiez aux grands et non en l’Éternel, il me faut détruire leur monde corrompu, sinon c’est lui qui vous détruira ! Car, quel que soit leur titre, les chefs de peuples sont tous des rois qui suivent leurs propres voies, en vous emmenant là où vous savez. Mais j’ai encore quelque chose à montrer dans l’Écriture où ils figurent, et ce qu’est leur châtiment. Tout d’abord, sachez que s’ils pensent être détenteurs du droit divin, c’est parce qu’ils confondent largement leur envergure avec celle des rois spirituels des Écritures... Il en est ainsi depuis les temps antiques où les hommes les plus violents et les plus hypocrites se levaient, en se proclamant rois eux-mêmes. Et pour asseoir leur domination, ils faisaient la guerre à d’autres peuples...
Mais parfois, en d’autres pays, les rois étaient choisis par les habitants, comme au temps de Samuel qui était fort malheureux de voir le peuple le rejeter et réclamer à grands cris un roi à sa place, un roi qui s’arrogerait forcément un droit sur les hommes. Voyant tout ce tumulte, l’Éternel dit à Samuel :
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Les mauvaises pratiques
Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux.
Puis Dieu lui dit encore : Écoute donc leur voix ; mais donne-leur des avertissements, et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux. Samuel rapporta toutes les paroles de l’Éternel au peuple qui lui demandait un roi. Il dit : Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char ; il s’en fera des chefs de mille et de chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères (des ouvrières). Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point.
Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non ! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous, et nous aussi nous serons comme toutes les nations ; notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et conduira nos guerres. Samuel, après avoir entendu toutes les paroles du peuple, les redit aux oreilles de l’Éternel. Et l’Éternel dit à Samuel : Écoute leur voix, et établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d’Israël : Allez-vous-en chacun dans sa ville. (ce qui signifie : établissons un roi sur vous, ce n’est point encore l’heure du renouvellement de toutes choses)
Ceci est écrit pour que les hommes sachent, en tous temps, que rien ne changerait dans ces domaines jusqu’au soir du monde. Depuis Samuel, n’en est-il pas ainsi dans tous les pays ? La mainmise des chefs de gouvernement est toujours entière sur vos biens et votre liberté, sur vos corps et vos esprits. Rien n’a changé depuis que le prophète fit connaître ce que feraient les rois sur les peuples. Ceux qui règnent disposent toujours de vos vies à leur guise, s’emparent de vos biens, vous soumettent à la rançon par l’impôt et les taxes, font de vous des ouvriers et des ouvrières, et font marcher les jeunes gens devant leurs chars de combat ! Tout est semblable depuis que les hommes voulurent des rois à la place de Dieu ; et vous n’êtes point libres mais esclaves, comme Dieu l’a prédit. Et ces esclaves sont de plus en plus malheureux à cause du surcroît du travail qu’on leur impose constamment.
Afin que le monde sache ce que fut le règne des ténèbres, Moïse parle aussi de ces temps difficiles et de ces malheureux esclaves en faveur desquels ils intercéda. En effet, en ce temps-là, on fournissait de la terre et de la paille aux fils de Dieu tenus en esclavage par les rois, et on leur demandait de produire une certaine quantité de briques. Puis, par la suite, on leur dit : Allez vous-mêmes chercher la paille, et
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produisez la même quantité de briques ! Le peuple souffrait et gémissait car, pour le profit de ceux qui les exploitaient, on leur demandait de travailler toujours plus. Cela a-t-il changé depuis lors, ou en êtes-vous arrivés, comme indiqué, à travailler au double pour un même salaire ? Examinez, et vous comprendrez enfin ce qu’est la servitude dans laquelle je vous trouve à cause des rois et de leurs descendants qui, depuis toujours, firent marcher les hommes en pleurant.
Il est bon que ces scandales soient montrés en exemple, par Moïse et Samuel dont la voix remonte jusqu’ici à vos oreilles. Maintenant choisissez, car Jésus dit :
Si donc le Fils de l’homme vous affranchit avec la vérité, vous serez réellement libres.
Ceci vous permet de mieux saisir pourquoi les Écritures disent que ceux qui dirigent les nations avec les chefs militaires et autres hommes élevés, sont la chair pour le grand festin de Dieu : Venez, rassemblez-vous les oiseaux du ciel pour manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants... Car, comme cela est écrit dans l’apocalypse de Jean, vous assistez aujourd’hui à ce festin (qui est la pâque de l’Éternel) en présence du chef de ses armées. C’est là le jugement et le sort de ceux qui faisaient croire aux gens du peuple qu’ils avaient pour mission de régner sur eux à la place de Dieu, de Dieu qui vient d’atteindre l’extrême limite de sa patience.
Voici alors ce que vous dit le serviteur de l’Éternel : vous êtes conduits par des hommes de très petite taille qui, éclairés par le bas de leur tribune, projettent une ombre gigantesque sur la muraille. Pensant alors que vous étiez conduits par des géants, vous les suiviez aveuglément. Cependant, ceux d’en haut que l’on appelle grands, moi je les appelle nains. Et ceux qui sont appelés : les petites gens, par ceux d’en haut, moi je les appelle géants. Vous les agneaux, vous êtes ces géants conduits par des nains qui ont besoin d’un trône élevé pour se faire remarquer et idolâtrer. Mais, dépourvus de grandeur, ils seront obligés de monter sur des arbres pour voir passer le Fils de l’homme... N’est-ce pas, dans l’Écriture, ce que fait le centenier du roi ? Il est écrit, qu’étant de petite taille au milieu de la foule, il est obligé de monter sur un sycomore pour voir passer Jésus...
Les oppresseurs et les opprimés
A cause du règne des anges de Satan, je trouve aujourd’hui un monde rempli d’oppresseurs et d’opprimés, et point de justice. Même les opprimés ne s’aperçoivent pas que la servitude a pris aujourd’hui des formes et des aspects beaucoup plus sournois qu’ils ne l’étaient au temps de Moïse. En effet, autrefois ceux qui avaient les fers aux pieds pouvaient disposer d’un abri, d’un peu de nourriture et de quelques vêtements ; alors qu’aujourd’hui, au soir du monde, les exclus libres de pieds et de mouvements, n’ont plus d’abri, ni de nourriture, ni de vêtements. Et ceux qui travaillent, dans la liberté disent-ils, en étant cependant aux ordres de ceux qui les commandent, craignent à leur tour de tomber dans la course à l’argent, puis d’être entièrement dépouillés de leurs biens par les usuriers. Il s’agit là d’un triste spectacle auquel j’assiste.
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Ainsi, plus personne ne sait où donner de la tête. L’inquiétude gagne tout le monde, car vos pensées, vos gestes et vos déplacements doivent constamment se traduire en argent pour être appréciés de tous, notamment de ceux qui vous rançonnent par les impôts et les taxes pour vivre à vos dépens. En tous pays, c’est le règne des malfaiteurs. Abandonnez donc l’idée que les formes de sociétés de ce monde sont les façons avec lesquelles vous devez vivre, parce qu’il ne s’agit que d’entreprises de destructions de la Terre et des êtres vivants.
Désormais, ni les hommes ni les femmes ne parviennent à penser par eux-mêmes, car tout leur est dicté à distance par ceux qui les endoctrinent et les manipulent pour vivre d’eux. Alors, comment vont-ils pouvoir entendre le Fils de l’homme qui vient les affranchir avec la vérité pour les délivrer de leurs emprises et de leurs chaînes ? Pourront-ils seulement lui prêter l’oreille ? S’ils l’entendent, ne serait-ce qu’un peu, auront-ils la force de le suivre pour sauver leur vie ?
Quand on est obligé de travailler pour d’autres et pour de l’argent, et non pour soi-même, on n’est point libre. Or, celui qui n’est point libre est forcément dans la servitude. Ne craignez donc pas d’abandonner ce monde qui vous enchaîne ou vous tient enfermés. D’autant que, même vous les élus de Dieu, lors du mois de votre libération annuelle, vous ressemblez à des fous qui s’enfuient dans la nature en levant les bras au ciel et en piétinant tout à leur passage. Là aussi : triste spectacle ! Je sais que ces paroles vous irritent et vous blessent grandement, pourtant ne sont-elles point véritables ? Vous êtes blessés parce que je montre les choses dans leur réalité, sinon vous ne le seriez nullement.
Les chefs des peuples font également peser sur l’ensemble des nations la grande menace du péril nucléaire. De la sorte, ils oppressent fortement les hommes en transgressant la loi de Moïse. Mais c’est en raison de ce qu’ils sont qu’ils agissent ainsi. En effet,
Les chefs des peuples, de petite taille et de très grande vanité, vous conduisent inéluctablement dans les voies de l’armement et à la guerre, en vous soumettant par ailleurs à la servitude et à la rançon pour lesquelles ils font des lois.
Les militaires, tels des chiens féroces dressés contre les hommes, sont aux ordres pour tuer des populations entières. Fermés et insensibles, ils ne laissent derrière eux que des ruines, de la cendre, des os et des sanglots.
Les conquérants, méprisants et sans compassion humaine, envahissent les pays d’autrui par la force et ôtent la souveraineté des habitants légitimes, quand ils ne les rabaissent, les humilient, les parquent ou les tuent.
Les trafiquants, irrespectueux des êtres vivants, pillent la Terre pour de l’argent et font tout détruire sans aucune inquiétude de conscience.
Les scientifiques, dépourvus de lumière mais remplis de suffisance, dénaturent ce qui vit, professent le mensonge et ébranlent l’ordre originel. Et pour prouver qu’ils sont supérieurs à tous et au Créateur..., ils vont jusqu’à modifier la Nature et produire les moyens de l’extermination de masse devant vos yeux.
Les riches, cupides et peureux, tirent les couvertures à eux en découvrant les autres. Ils placent ainsi les faibles dans le dénuement et la misère, sans en avoir honte ni éprouver la moindre pitié.
Les religieux, tels des parasites, profitent abondamment des grands et des riches
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qu’ils sanctifient, ainsi que des pauvres gens exploités qu’ils dupent à leur tour pour aspirer leur dernière goutte de sang.
Mais aujourd’hui, où les nations prononcent leurs derniers mots, il apparaît que ces sept catégories d’hommes sont bien les sept branches d’un même arbre donnant des fruits empoisonnés qui emportent le monde. Chaque chose étant dans leurs mains, rien ne pouvait leur échapper dans aucun domaine. Qu’ils soient élus par le peuple ou par eux-mêmes, ils faisaient ce qu’ils voulaient, jusqu’à changer les heures de vos journées. Et il n’y avait personne pour les contrer ! Mais cela fut jusqu’à ce que la lumière apparaisse sur le monde et révèle leur nudité qu’ils cachaient sous des vêtements de brebis. Ainsi montrés en spectacle, ces hommes qui oppressent les gens et les peuples seront conspués puis disparaîtront. Vous pouvez alors imaginer le nouveau monde sans eux, et sans ceux qui se commettent avec eux. Ce qui vous donnera une meilleure appréciation du royaume dans lequel vous allez entrer.
Toutefois, sachant qu’ils vous ont longuement conditionnés, j’entendrais probablement dire : parmi ces gens élevés qui nous enseignent et nous dirigent, il en existe beaucoup qui ne sont pas entièrement mauvais ! Je réponds à cela, que la moitié d’entre eux fait incontestablement périr le monde avec moins de douleurs que ne le fait l’autre moitié, un peu à la manière d’un fruit pourri qui fait tomber les autres en pourriture. Cessez alors de les défendre car, eux, vous défendaient-ils en vous enseignant le mensonge, en bouleversant vos pays, et en vous faisant quérir pour faire leur guerre ? En ne faisant aucun cas des espèces de la création, de la moralité et du devenir des enfants, ainsi que des abominables souffrances qu’ils répandaient dans le monde entier, étaient-ils remplis de bienveillance et d’amour à l’égard de l’humanité ? Qui donc amène les troupeaux dans le précipice si ce n’est ceux qui les font paître ?
Les activités nuisibles
Il est facile cependant de voir quels sont ceux qui œuvrent pour la vie, et ceux qui œuvrent pour la mort. Et si l’on doit avoir de la reconnaissance pour ceux qui soignent et pour ceux qui pourvoient aux besoins essentiels, on ne peut avoir que haine envers ceux qui amènent l’horreur sur cette Terre où le mal est poussé à son paroxysme. A cause des hypocrites, la vie n’est plus que menace, oppression et angoisse. Le plaisir de l’existence s’est envolé car, contrairement aux bêtes qui savent ce qui les fait vivre, les hommes conduits par d’autres ne savent pas, eux, ce qui les fait vivre ou les perd. Qu’est-ce donc qui les frappe d’une telle malédiction, si ce n’est parce qu’ils ont rejeté Dieu pour placer des rois à leur tête ?
Voici énumérés cette fois, les mauvaises œuvres consécutives à une telle attitude qui fait sortir Dieu de sa tanière aujourd’hui:
L’élévation de l’homme sur l’homme ;
La recherche des honneurs; Les diplômes ;
La domination des uns sur les autres;
Le pouvoir, l’argent, le profit, la possession;
La mécanisation du monde ;
L’univers commercial et la mondialisation du trafic;
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Les mauvaises pratiques
L’armement et les arsenaux de guerre ;
L’usage de l’atome et des produits toxiques; Les frontières nationales ;
L’immigration, la déportation, la transplantation ; La conquête et l’occupation de pays étrangers; L’appropriation des sols ;
Le développement des villes;
La construction de maisons isolées;
L’ensevelissement des campagnes sous du bitume, du ciment et du fer ; La défiguration des sites ;
L’intense production de déchets urbains et leurs amoncellements;
La pollution de l’eau, de l’air et de la terre; Le vacarme incessant ;
L’aménagement des territoires;
L’assèchement des lieux humides ;
Le détournement des cours d’eau ou leurs barrages; Le pillage de la terre et de la mer ;
Le déboisement ;
La production d’aliments pour le profit;
Les cultures et les élevages intensifs;
La monoculture et le monoélevage ;
La réduction ou l’anéantissement des espèces;
La disparition des espèces originelles par sélections abusives; L’accouplement forcé de bêtes de races différentes; L’insémination artificielle des animaux ;
La privation de liberté des bêtes et les cruautés commises sur elles; Ainsi que la mort spectacle faite avec eux ;
sont ensemble des abominations aux yeux de l’Éternel !
Par ailleurs,
La modification génétique des organismes vivants; La multiplication artificielle des individus;
La transplantation d’éléments du corps;
Les mariages illicites;
La polygamie ;
Le dénigrement de la femme, et son mariage forcé; Les dots obligatoires ou coutumières de mariage; La fécondation artificielle de la femme ;
L’excision d’une partie intime des petites filles; Les figures indélébiles faites sur la peau ;
La captivité et l’exploitation d’êtres humains;
Le travestissement, l’homosexualité, l’inceste, la pédophilie; La violation et l’exploitation des enfants;
La dislocation des familles ;
La répudiation de la femme;
L’abandon de ses enfants ou de son père ou de sa mère; Ainsi que tout autre forme d’irrespect envers son prochain, sont aussi des injures faites au Père !
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Les mauvaises pratiques
Et encore,
La formation de puissances; L’interdépendance des nations;
L’usage d’une langue unique dans le monde ;
L’utilisation d’une langue étrangère par un peuple;
L’opposition à l’expression d’autrui; L’idolâtrie et autre fanatisme; La hiérarchie ;
La soumission de l’homme à l’homme ;
L’abandon de la personnalité et de la souveraineté;
Le racisme ;
L’exploitation de l’homme ;
Les oppressions et les cruautés commises sur des êtres humains;
Le labeur ou l’exclusion forcés; L’automatisation des gestes ;
Les travaux que l’on fait quotidiennement pour le profit d’autrui;
Les chants nationaux et autres symboles des nations;
Les commémorations solennelles; Les pèlerinages ;
Les pratiques sectaires;
L’uniformisation des pensées et des comportements;
Les propagandes ;
Les incitations à consommer ; Les modes ;
Le luxe ;
L’usage de substances qui modifient l’esprit, le corps ou le comportement ;
Ainsi que l’orientation des enfants dans ces voies d’abîmes ;
sont ensemble la source de la colère de Dieu, et de son grand festin au soir du monde.
Il s’agit là d’actes illicites et infamants commis devant la face de l’Éternel. Aussi, les nations vont être châtiées en fonction de ce qu’elles ont fait. Que celui qui n’est pas en accord avec ces jugements n’espère aller dans le royaume où ces choses qui amènent l’oppression et la fin ne seront plus pratiquées. Les jugements de Dieu sont exprimés par son fils unique. C’est pourquoi, ou vous estimez que ses jugements sont bons et vous le suivez jusque dans le royaume, ou vous estimez qu’ils sont mauvais et le quittez ; car il ne peut emmener l’ensemble des hommes du monde entier. N’est-il point écrit que chacun serait jugé selon son œuvre ? Vous êtes aujourd’hui devant ce jugement.
La confusion du bien et du mal
L’ensemble de ces mauvaises œuvres en appelle à la loi du ciel qui empêche leur réapparition. Et si certains pensent que la femme est inférieure à l’homme et que l’on peut en disposer comme on le veut, moi je leur réponds qu’Eve est la moitié de l’œuvre de Dieu qui est l’homme, et que c’est en raison de cela qu’il y a autant d’Adam que d’Eve dans les peuples – Il est donc manifeste que la femme est, en tout points, l’égale de l’homme – C’est pourquoi ceux qui prennent plusieurs épouses infériorisent la femme, et dénigrent ainsi son Créateur. Quiconque persistera dans cette voie, perdra son âme et sera rejeté. Il ne vivra pas. Veillez donc à vos pensées.
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Les mauvaises pratiques
D’autres diront : la transplantation d’organes, est-elle une mauvaise action commise devant l’Éternel ? Je réponds à cela que l’odieux ne fait point fuir ceux qui ne comprennent pas que l’homme doit demeurer dans son intégrité. Vous n’êtes point des machines que l’on répare avec des pièces de machines hors d’usage ! Bien que la forte augmentation des victimes de ce monde devenu fou oblige la médecine à se développer à l’excès, il ne faut pas espérer faire une coutume de la greffe d’organes de morts sur des vivants, parce qu’il y a une différence certaine entre soigner et profaner.
Ne pouvant réprimer ceux qui sauvent des vies, Dieu ferme les yeux sur ces pratiques qui outrepassent les devoirs de l’homme. Mais il ne les fermera pas toujours, car de telles interventions ne se feront plus dans le royaume. La chirurgie n’ira pas au-delà de l’exérèse. Car si l’on peut retirer favorablement une partie malade du corps, ou encore lui adjoindre une prothèse, on profane ce corps en lui greffant un organe étranger. Dans la suite des jours, l’homme s’abstiendra de ces transplantations, car il n’emploiera plus toute son intelligence à soigner, mais à repousser les maladies.
L’intégrité de l’homme est précieuse. Elle doit être aussi celle de sa famille, de sa tribu, de son peuple, de sa race. Or, cette intégrité disparaît par le mélange des populations et par les mariages illicites qui feraient évanouir l’humanité à cause de l’uniformisation des individus. Ce qui ne peut être que réprouvé ; d’autant que, dans ces domaines, l’occupation du territoire des premières nations par des étrangers est une violation flagrante de la loi. C’est pourquoi beaucoup vont frémir je vous le dis. Car dérober un pays à son peuple originel, et le faire en commettant d’abominables exactions, allant jusqu’au viol des femmes et au massacre des habitants, est la pire infamie commise devant le Créateur, qui ne peut laisser impunies pareilles choses ! Je dis que les populations qui n’ont point leurs racines originelles dans les pays d’autrui où elles se sont établies par la force, vont disparaître de la face de la Terre. Tel est le jugement de Dieu qui a ordonné à l’homme:
Tu ne tueras point.
Tu ne mentiras point.
Tu ne convoiteras point ce qui est à autrui.
Tu n’opprimeras point ton prochain.
Tu ne raviras rien par la violence.
Au jour de Sa visite, il fallait s’attendre à ce jugement effectué avec la loi et être debout devant le Fils de l’homme, comme Jésus l’avait demandé. C’est pourquoi si vous appartenez à ceux qui pensent : si nous ne pouvons plus nous emparer des terres d’autrui et y établir nos demeures, mieux vaut ne pas être nés ! Moi, je réponds à ceux-là qu’ils ne finiront pas leurs jours, parce que quiconque empêche l’homme de vivre comme il l’entend dans son pays, ou encore qui dépouille la Terre ou la détruit, perd désormais le droit de respirer. Celui-là régnait, mais désormais il ne règne plus. Je lui retire la Terre de dessous ses pieds. Jésus dit : tout ce qui appartient au Père appartient au Fils. C’est pourquoi j’ai dit que je retire la Terre des pieds de ceux qui la maltraitent pour la remettre à ceux qui ont davantage d’égards pour elle, et qui sont les circoncis de cœur assurément.
Puisqu’un premier-né ne s’approprie pas sa mère, en n’en privant point ses frères et sœurs, pourquoi alors certains s’approprient-ils la Terre nourricière, en la
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Les mauvaises pratiques
soustrayant ainsi à ceux qui viennent après eux ? Serait-elle seulement leur mère à eux, ou bien est-elle la mère de ceux qui vivent en tous temps ? Ceux qui s’en emparent commettent une grande injustice devant l’Éternel. Mais dans le royaume, il n’en sera pas ainsi, car la terre appartiendra à celui qui la travaille de ses propres mains. Et chacun vivra dans son pays originel seulement. Personne ne travaillera pour des inconnus. Et nul ne se soumettra à autrui ni de gré ni de force, d’autant que celui qui se soumet à l’homme est encore plus haïssable que celui auquel il se soumet. On se soumet à Dieu seulement et non à l’homme, car de quelle valeur ce dernier est-il pour que l’on se consacre à lui ?
Les élus et les exclus
Ayez toujours à l’esprit que c’est en dérogeant aux règles de l’existence protégées par la loi de Moïse que les hommes se dénaturèrent et proliférèrent d’une manière outrancière, en détruisant tout à leur passage. De la sorte, les conditions d’existence régressent de jour en jour et finiraient par emporter l’humanité si Dieu n’intervenait pas aujourd’hui.
Ne vous méprenez donc pas sur le Fils de l’homme et sur sa mission. Et ne vous trompez pas sur la parole de Jésus, disant qu’un homme et une femme sur deux seront pris pour le royaume, et qu’un homme et une femme sur deux seront laissés. Car il ne parle point des sourds qui habitent les grandes villes et qui vont périr avec elles, mais des habitants des campagnes qui sont les seuls à pouvoir encore entendre la vérité. Il dit :
De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
Comprenant que ce grand jour est enfin arrivé, plusieurs diront : seigneur, seigneur, tout n’est pas mauvais sur cette Terre qui n’est pas encore entièrement détruite ! Pourquoi alors la fin du monde viendrait-elle sur nous aujourd’hui, et non plus tard ? Je réponds que de telles paroles justifient à elles seules la fin immédiate !
Mais à ceux qui savent qu’on ne peut plus sauver ce qui est entièrement détruit, et que la culpabilité de ceux qui détruisent à outrance la Terre et ses habitants ne saurait être reportée sur leur descendance, je leur demande de veiller à ne pas confondre les circoncis qui doivent vivre avec les incirconcis qui doivent périr. Car d’après ce qui est annoncé par Jésus, l’homme et la femme qui ne me suivront pas n’ont aucun espoir d’entrer dans le royaume de Dieu. Il en sera de même pour ceux qui me suivront en regardant en arrière. Ou bien on marche avec le Fils sans se retourner jusque dans le royaume, ou bien on ne veut pas quitter ce monde corrompu, et on périt. La femme de Lot le montre pareillement, pour que vous soyez suffisamment avertis.
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Lorsque je vins au monde, Dieu mit une balance dans mes mains pour que je puisse peser les choses par la suite et en estimer la valeur. Après avoir longuement pesé les hommes des quatre générations, je n’ai point trouvé de différence de poids entre eux. Et j’en fus satisfait, car cela correspondait aux pensées des prophètes et non à ce que racontaient ceux qui n’ont point de respect pour les peuples auxquels ils dérobèrent leur pays.
L’infâme colonisation
Les hommes doivent habiter uniquement les pays dont ils sont originaires, parce que l’ordre des peuples s’entend d’abord par le fait que chacun habite son pays et non celui d’autrui – Le pays et l’homme qu’il a enfanté sont un – C’est pourquoi nul ne doit s’approprier le pays d’autrui pour s’y établir.
Il est bien de rendre visite aux peuples étrangers et de partager le savoir avec eux, car il s’agit de la fraternité. Mais dérober un pays, en décimant ou en exterminant son peuple, comme le firent les conquérants, c’est commettre la plus grande infamie devant Dieu qui a créé tous les hommes avec le même amour. C’est pourquoi Il va éliminer impitoyablement ceux qui ont agit ainsi.
Si quelqu’un tuait un homme et sa famille pour s’emparer de ses biens et de ses terres, auriez-vous le cœur d’aller habiter auprès de lui ? Vous ne l’auriez pas, et n’en feriez rien. C’est pourquoi ceux qui s’en allèrent (ou s’en vont encore) habiter les pays conquis par la force des armes, approuvent forcément les sacrilèges commis par leurs prédécesseurs et disparaîtront avec eux. C’est ici la grande justice du ciel, car on n’établit pas sa demeure sur le sang des âmes innocentes qui crient depuis la terre et dont les cris remontent jusqu’à l’Éternel.
Sachez alors que ces nations impitoyables du soir du monde ne subsisteront pas, car elles se moquent du Père et de Jésus qui dit :
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme
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toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Aimer Dieu et son prochain, c’est pratiquer les commandements de Sa loi et fraterniser avec tous les hommes, ce n’est point lui cracher au visage en s’asseyant sur les âmes de Ses enfants que l’on tue. Pourtant, c’est ce que firent certaines nations arrogantes qui s’emparèrent de plusieurs pays aux quatre coins du monde où elles accouchèrent de leurs infamies. En effet, après avoir lié ou exterminé les peuples innocents des pays qu’elles dérobèrent par la force, ces nations donnèrent naissance à des filles monstrueuses, à des nations semblables à elles, qui ont encore plus de mépris pour autrui.
Parmi ces nations cruelles, il en est une qui devint géante. Et elle se développa d’autant plus vite que les brigands du monde entier ne cessèrent d’y accourir pendant cinq siècles, avec leurs prêtres, pour la fortifier et s’y multiplier. Alors, ayant fait de la démesure son manteau et de l’arrogance son flambeau, elle domine toutes les nations du monde auxquelles elle impose ses règles. Mais le monde est devenu trop petit à ses yeux pour y exercer son autorité. Alors elle se tourne du côté des astres qu’elle espère bientôt coloniser...
Pour asseoir leur suprématie, les dirigeants de cette nation arrogante et méprisante, qui se fait haïr par le reste du monde, veulent désormais paraître moraux et exemplaires, conseillant vivement, avec menaces au besoin, à toutes les nations de marcher dans leurs voies. Ils pensent pouvoir de cette manière régner éternellement sur le monde entier car, de Rome et de ses infamies, cette nation est née. Cependant, dans le royaume qui arrive, on n’y trouve point sa trace, elle a disparu du monde.
Pareillement aux immigrants, les descendants des conquérants ne peuvent être légitimes dans les pays que leurs pères dérobèrent autrefois, car les siècles ne rendent pas légitimes les infamies commises par d’anciennes transgressions de la loi. Au contraire, ils ne font que les accroître ; parce que le mensonge ancien ne peut devenir vérité en changeant de visage dans le temps.
Pensez alors que pour entrer dans le royaume qui arrive, vous qui, pour une raison ou une autre, habitez un pays qui n’est point celui de vos racines, vous devez vous tourner vers votre peuple et fuir dans votre pays originel avant la fin. Si vous n’agissez pas ainsi, vous périrez ; car vous ne pourrez entrer dans l’Assemblée. Ne restera vivant sur cette terre que le peuple que j’assemblerai en tous pays, et au milieu duquel aucun étranger ne pourra entrer. Entendez ce que je dis, car les nations coupables du désastre vont payer au double le prix du sang qu’elles ont versé. Dieu ne les oublie point. Et leur rétribution leur sera rendue mesure par mesure, et au double de la mesure de ce qu’elles ont fait.
Le grand désordre
Les nations qui disposent de grandes puissances de destruction sont souvent à l’origine des guerres et de l’instabilité du monde. Elles sont aussi celles qui ont provoqué des mouvements d’hommes depuis les pays qu’elles appauvrirent vers leurs nations couvertes d’argent. Je parle des immigrations qui engendrent toutes sortes de mélanges de populations et des métissages, jusqu’au point de ne plus
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savoir qui est qui, et à qui appartient le pays dans lequel les étrangers arrivent en masse. Ce qui augmente d’autant la confusion et suscite de vaines discussions sur les races et l’intégrité des peuples.
Quiconque n’habite point son pays originel est doublement coupable, d’une part parce qu’il appauvrit son peuple par son absence, et d’autre part parce qu’il devient une gêne considérable dans le pays étranger où il a établi sa demeure. Ce qui accroît toujours plus le malaise et le désastre créés par la surpopulation.
Pour toutes ces raisons, Dieu dit qu’il rendra l’homme plus rare que l’or fin, plus rare que l’or d’Ophir. Pensez alors que le nombre d’hommes restant ne sera qu’un très petit nombre. En effet pour ce grand jour de vengeance, il est écrit :
Voici, le jour de l’Eternel arrive,
Jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur,
Qui réduira la terre en solitude, Et en exterminera les pécheurs.
Car les étoiles des cieux et leurs astres Ne feront plus briller leur lumière, Le Soleil s’obscurcira dès son lever, Et la Lune ne fera plus luire sa clarté. Je punirai le monde pour sa malice, Et les méchants pour leur iniquité ; Je ferai cesser l’orgueil des hautains, Et j’abattrai l’arrogance des tyrans.
Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin,
Je les rendrai plus rares que l’or d’Ophir. C’est pourquoi j’ébranlerai les cieux Et la terre sera secouée sur sa base, Par la colère de l’Eternel des armées Au jour de son ardente fureur. Alors, comme une gazelle effarouchée, Comme un troupeau sans berger,
CHACUN SE TOURNERA VERS SON PEUPLE,
CHACUN FUIRA VERS SON PAYS ; Tous ceux qu’on trouvera seront percés,
Et tous ceux qu’on saisira tomberont par l’épée.
Leurs enfants seront écrasés sous leurs yeux,
Leurs maisons seront pillées, et leurs femmes violées.
Vous toutes, nations factices, constituées de brigands accourus de tous les horizons pour exploiter les pays que vous avez dérobés ; oui, vous qui n’êtes que des imitations du véritable et des nations sans racines, vous venez prendre acte de votre châtiment. Vous n’y échapperez pas car, que vous soyez d’occident ou d’orient, du septentrion ou du midi, ce qui est écrit est écrit et s’accomplira, lors même que vous ne le voudriez pas.
Aujourd’hui ceux qui règnent dans ces nations dominatrices auront besoin de s’appuyer sur les rochers pour rester debout devant la colère de Dieu, d’autant
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Le jugement des nations
qu’ils ne sont que des pleutres sans courage qui recherchent la puissance des armes pour combler leur faiblesse spirituelle.
C’est pourquoi, ces quelques nations insolentes, qui font ostentation de leur suprématie, sont en aversion à l’Éternel qui hait ce qui est élevé. Elles sont aussi le malaise et la honte de l’humanité ; car elles haranguent les petits peuples pour se faire entendre, les oppriment pour mieux régner, accroissent leur armement pour les faire trembler, et organisent souvent des tueries sur eux, qu’elles appellent guerres, pour asseoir leur suprématie. Ces nations cruelles devraient-elles alors rester sur cette planète qui en meurt ? Non, car ceux qui tuent les hommes et qui se glorifient ensuite de leurs actes crapuleux qu’ils justifient avec leur courage, sont en vérité des individus sans valeur humaine, qui verront venir le royaume sans pouvoir y aller.
Seuls les réfugiés sont acceptables pendant un temps durant lequel ils reprennent des forces pour relever leur peuple en péril. Mais s’ils abandonnent les leurs, sous le prétexte qu’il est difficile de vivre dans leur pays sur lequel les brigands ont mis la main de force, ils ne sont pas glorieux, ils n’ont pas la face des héros. S’ils ne retournent pas également chez eux avant la fin, mais restent dans le pays qui leur a ouvert ses portes pour les secourir, alors ils attraperont la face des conquérants et subiront leur châtiment, le pire qui puisse être donné.
Le principe des formations a montré que la créature végétale, animale ou humaine est forcément la juste réponse du milieu originel duquel elle sort. En conséquence, toute immigration ou transplantation ne peut être qu’une profanation des lieux, par introduction de corps étrangers dans ces lieux. Une forêt est légitime et souveraine là-même où elle se trouve depuis les commencements, et rien d’autre ne peut ni ne doit régner à sa place. Il en est de même pour les peuples du monde entier, que rien ni personne ne doit déranger.
En raison de cela, on voit que les conquérants ne doivent nullement habiter un pays qui n’est pas celui de leurs origines, d’autant qu’ils ont forcément le visage des traîtres et des meurtriers. Des traîtres, parce qu’ils abandonnent leur famille et leur peuple, et des meurtriers, parce qu’ils tuèrent parfois les hommes et les bêtes pour prendre possession de leurs pays qu’ils convoitaient.
Lorsqu’on agit de la sorte, peut-on être digne de Dieu et aimer son prochain comme soi-même ? A-t-on le droit de clamer partout dans le monde son amour pour les œuvres de l’Éternel ? Moi je vous dis qu’on ne peut faire fi des peuples et de Dieu qu’en étant de la pire espèce ! C’est pourquoi la destruction des conquérants et des colonisateurs que Dieu va opérer, ainsi que celle des nations desquelles sortirent ces êtres d’une bassesse extrême, n’est que justice et exécution du décret.
Ce ne sont jamais les gens d’un peuple qui se lèvent contre d’autres peuples pour leur faire la guerre, ce sont ceux qui règnent à leur tête qui le font en les obligeant à s’entre-tuer. Mais la fin de tels scandales est arrivée, car l’eau vive dissout tous pouvoirs humains et met à nu ceux qui les possédaient. Ainsi dénudés, vos chefs ne seront plus en mesure de vous gouverner, mais plutôt de vous amuser dans leur détresse, d’autant qu’il est écrit à leur sujet :
Dieu donne de l’accroissement aux nations et les anéantit ; Il les étend au loin, et il les ramène dans leurs limites.
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Il enlève l’intelligence aux chefs des peuples,
Il les fait errer dans des déserts sans chemin ;
Ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair; Il les fait errer comme des gens ivres.
En levant les yeux sur le monde, l’errance des chefs des peuples ne peut vous échapper car, en plus de leur désorientation, ils sont coupables des guerres, du désarroi et de la dévastation des pays. Le nier, c’est se condamner.
Les droits de chacun
Mais ceux qui se sont enracinés dans les champs du mensonge me diront : depuis le début, tu nous dis que la plus grande partie de l’humanité va périr pour laisser la place aux enfants d’Abraham auxquels la Terre fut promise. Et tu as montré dans ce sens la parole de Dieu annonçant qu’il rendrait l’homme aussi rare que l’or d’Ophir. S’il en est ainsi, cela signifie que les droits de l’homme définis par nos pères ne valent rien ! Doit-on les abandonner pour toujours ?
Je réponds à cela que Jésus avait raison de craindre que je ne vous trouve endormis à mon arrivée soudaine ! Car je ne cesse de vous dire que les hommes d’aujourd’hui n’ont désormais plus les mêmes droits. En effet, ceux qui transgressent les commandements et s’octroient des pouvoirs sur autrui ; ceux qui détruisent les forêts, les sites, les mers, les espèces végétales et animales pour de l’argent ; ceux qui corrompent et font souffrir l’humanité ; ceux qui anéantissent les valeurs morales ; et tous ceux qui touchent à la nature d’une façon ou d’une autre, ou déclarent une guerre, ont perdu le droit de rester sur la Terre qui ne peut plus les supporter. Dieu veut qu’il en soit ainsi, pour que les saints d’esprit auxquels Il donne la Terre conservent éternellement le droit de faire ce qui leur plaît.
Aviez-vous cru que les droits de l’homme pouvaient être définis par quelques habitants de sépulcres ? Sont-ce vos machines qui déterminent elles-mêmes leurs propres règles de marche, ou est-ce vous qui les leur donnez en les créant ? Puisque ce ne sont point elles qui peuvent établir leurs règles, ne vous avisez pas d’établir les vôtres que seul votre Créateur peut vous donner. Vos pères ont cru pouvoir le faire, et ont anéanti la loi de Moïse. Ils bâtirent alors un monde instable, un monde qui vacille et chancelle, prêt à s’écrouler.
Moïse a indiqué à l’humanité comment elle devait se comporter. Mais de tout temps les hommes ont repoussé sa loi et ses conseils pour pouvoir se confier aux grands. Maintenant chacun doit l’assumer, car il est aussi écrit dans les psaumes:
L’Éternel est mon secours,
Et je me réjouis à la vue de mes ennemis. Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel Que de se confier en l’homme ;
Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel Que de se confier aux grands.
Par ailleurs, pour se protéger eux-mêmes et couvrir les criminels qui les soutiennent, les chefs de nations et leurs ministres dans lesquels vous vous confiez,
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Le jugement des nations
se devaient d’abolir la peine de mort instaurée par Moïse. Et vous les circoncis, qui marchez dans leurs voies, vous abandonnez votre responsabilité dans cette affaire. Parce que, du fait qu’ils occupent des postes élevés, vous les laissez paisiblement vivre ; alors qu’ils oppriment, détruisent et tuent à leur guise.
Le redressement des peuples
Bien qu’elle se répète, l’histoire aura néanmoins servi à vous montrer qu’il était inutile de déchoir celui qui s’est assis de son propre chef à la tête d’une nation, pour le remplacer par un autre choisi de tous ; car l’un l’autre adorent les mêmes dieux : l’argent, le pouvoir, la domination et la gloire. Ivres de vanité et dépourvus de lumière, de tels individus n’apportent point la délivrance mais ce qui rend l’homme esclave et inapte à connaître la vérité.
Ce n’était donc nullement avec des discours ni avec des rebellions contre ceux qui gouvernent que l’on pouvait mettre fin à leurs scandales et à leurs infamies, mais seulement en les abandonnant jusqu’à ce qu’ils disparaissent. C’est pourquoi les révolutions furent toujours vaines et inutiles, d’autant que ce n’était pas ceux qui se trouvaient à vos têtes qu’il fallait combattre, mais vos propres pensées. N’est-ce point ce que montre Samuel ? Pour changer le monde, il faut d’abord changer son cœur. N’essayez donc plus d’évaluer le monde en fonction des remous de son histoire, car ce n’est qu’en prenant part à la résurrection des morts que vous pourrez l’évaluer et déterminer combien de temps il lui reste.
Les puissants de ce monde verront de tous leurs yeux leur fin arriver dans le mouvement de retrait que vous allez effectuer ; car, sans vous qui les faisiez vivre, ils vont tous périr. Vous comprenez alors encore mieux la séparation des boucs et des brebis qu’opère le Fils de l’homme au jour de sa venue, et pourquoi Jésus vous prévenait avec autant d’insistance, ainsi que toute l’Écriture qui annonce :
Toute vallée sera comblée,
Toute montagne et toute colline seront abaissées ; Ce qui est tortueux sera redressé,
Et les chemins raboteux seront aplanis.
Et toute chair verra le salut de Dieu.
Si donc vous entendez la voix de celui qui accomplit aujourd’hui cette parole de l’Écriture, ne vous précipitez pas à la cime des arbres, parce que vous ne risquez rien et que les chemins pour le fuir s’arrêtent tous à leur sommet.
Vous auriez dû vous fermer à ceux qui gouvernent et écouter Jésus qui vous demandait de vous aimer les uns les autres. Mais tu n’as pas voulu l’entendre, toi, la quatrième génération qui tua plus de deux cents millions d’hommes en moins d’un demi millénaire ! Tu as maculé ta robe de tes souillures, tu as oppressé ceux qui n’ont pas pu te résister. Maintenant a lieu ton châtiment. Maintenant tu n’imposeras plus tes lois ni ta volonté dans le monde des vivants.
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Le pouvoir et l’argent
Les éléments de l’existence montrent que le chemin de la vie ne peut exister qu’avec le PÈRE qui crée, le FILS qui explique Ses œuvres pour éclairer les hommes, et le SAINT-ESPRIT qui en descend pour la continuation du monde. Sans cela l’humanité ne pourrait demeurer, car ceux qui gouvernent aggravent et multiplient les calamités. Il faut donc abolir les pouvoirs et tout ce qui les procure.
Les effets du pouvoir
Jusqu’à présent, vous pensiez tous que la vie des êtres humains ne pouvait se concevoir sans pouvoir et sans argent. Alors nul ne s’apercevait que ces derniers sont les instruments de Satan qui fascinent et détruisent le monde. Mais aujourd’hui, où vous naissez de Sion, il vous apparaît qu’il en est bien ainsi. C’est pourquoi il faut en débarrasser la terre et les esprits afin que, par leur entière disparition, le royaume devienne réalité.
Qu’est-ce que le pouvoir, sinon imposer sa volonté à autrui ? Il est certain que celui qui ne parvient pas à imposer sa volonté à l’homme n’a aucune autorité sur lui. Or, puisqu’on ne peut contraindre l’homme que par la duperie, la menace ou la force, il s’avère que tout pouvoir de l’homme sur l’homme est une infamie. Beaucoup le voient maintenant. Et c’était pour vous en protéger que vous ne cessiez d’évoquer la démocratie, comme étant la guérison des nations et le but qu’elles devaient toutes atteindre... Mais un tel désir ne pouvait être satisfait.
En effet, lorsque vous faisiez l’éloge de la démocratie, évoquiez-vous un esprit bienveillant, vous délivrant de la servitude, de la rançon et des autres méfaits ? Vous restituait-il les meilleures terres que la classe riche s’était octroyée depuis des siècles ? Empêchait-il l’abattage des forêts, le trafic des animaux et les cruautés commises sur eux au nom de la science des hommes ? Mettait-il un terme à la dévastation de la Terre, aux pollutions, aux immondices, et pouvait-il arrêter le démantèlement de l’ordre originel provoqué par les scientifiques ? Cet esprit démocratique, au-dessus de tout autre pouvoir, interrompait-il la prolifération des pauvres que les nations industrielles ont assujettis et dépouillés ? Etait-il aussi en mesure de dissiper les ténèbres, de chasser les funestes religions, et de faire
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disparaître à jamais les injustices, la misère, la dissension et la guerre ? Était-ce ce qu’il réalisait ou fallait-il attendre encore un peu ?
A cause des calamités qui se multiplient, chacun peut voir alors que l’argent, le pouvoir, les autorités, sont les sources de la force destructrice de la Terre. On comprend toutefois que plus les hommes s’éloignaient de la vérité dans les ténèbres, plus ils avaient besoin de chefs pour vivre, et de leurs lois forcément. C’est pourquoi beaucoup disent que c’est de tout temps que les autorités orientent et organisent la vie de tous selon leurs préceptes et leurs traditions, et que cela ne cessera jamais ! Moi, je réponds que cela cessera, parce qu’aujourd’hui vous connaissez toute la vérité et le sort que Dieu réserve à ceux qui se sont élevés.
Je vous le dis, avec la connaissance et la loi de Sion, les princes des ténèbres qui vous gouvernent ne suppléeront plus le Créateur car, montrés aujourd’hui en spectacle par le Fils de l’homme, ils vont disparaître conformément à ce qui leur fut annoncé. C’est pourquoi c’en est déjà fait de ceux qui vous crient : passe ici et pas là ! Fais ceci et non cela ! Couche-toi c’est l’heure, lève-toi et travaille ! C’en est fait vous dis-je, car on ne commande pas les représentants de la Divinité sur la tête desquels seul Dieu, leur créateur, peut régner.
Bien qu’elle s’attribue la parole et s’arroge le pouvoir, la race des chefs de peuples, des trafiquants, des riches, des conquérants, des religieux, des scientifiques et des militaires, est révolue à jamais. Elle disparaîtra pour que chacun de vous puisse trouver sa place et sa liberté au sein de la société. Alors les grands-parents redonneront la main à leurs petits enfants et ne seront plus abandonnés dans les coins comme des objets hors d’usage ; et les enfants ne seront plus considérés comme de l’argile que l’on pétrit à la forme que l’on veut et que l’on fait cuire ensuite au feu du mensonge ! Les sacrilèges ne seront plus que des souvenirs du premier monde. On parlera de ceux qui régnaient cependant, mais seulement pour se souvenir de la muraille de la honte qu’ils bâtirent et que le Fils détruisit.
Le bannissement de l’argent
En outre, puisqu’on ne peut être riche que s’il y a des pauvres, cela montre que si les hommes du monde entier disposaient de la même somme d’argent, la monnaie n’aurait plus cours. Sans mouvement, elle n’aurait alors aucune raison d’être, car elle est comme une couverture que l’on se dispute et que l’on tire à soi en découvrant les autres. Elle n’existe donc que par iniquité.
Comment se fait-il alors que l’argent, qui fait toujours espérer avant de faire inéluctablement régresser, se soit introduit dans le monde et les esprits ? Autrefois, quand il n’y avait pas encore le veau d’or, les prisonniers devenaient esclaves avec leurs épouses et leurs enfants. Et ceux qui dominaient s’en servaient de monnaie d’échange. Un sac de grain valait trois de ces esclaves. Puis, par la suite, plus facile à manier, ce sont des masses d’argent et d’or qui furent utilisées pour l’achat des biens et des marchandises. Toujours pour en faciliter la circulation et l’accumulation, la monnaie fut ensuite changée en pièces puis en papiers et, dans ces jours ultimes, en une addition de chiffres seulement qui donne droits et pouvoirs. La monnaie d’échange a donc progressivement perdu toute consistance pour devenir le plus grand mensonge de tous les temps, mais un mensonge que l’humanité considère comme un pouvoir divin. Ce qui est la pire chose pouvant arriver.
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Aveuglés par ce phénomène, les hommes d’aujourd’hui ont alors perdu toute capacité de s’apercevoir que la monnaie ne valorise pas mais dévalorise tout ce qu’elle touche, qu’elle n’est point la vie mais la mort, et qu’en disparaissant de la Terre ce sont tous les maux du monde qui disparaîtront avec elle.
Mais, n’étant sensibles qu’aux pouvoirs de l’argent, les cupides n’ont pas les oreilles pour entendre Jésus qui dit à ses disciples :
En vérité un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.
Bien que cet avertissement soit sans équivoque, celui qui appauvrit son prochain prétend toujours que c’est grâce à Dieu qu’il est riche, parce que l’esprit chrétien consiste, croit-il, à s’enrichir pour avoir plus de considération. N’est-ce pas ce que l’on prêche aujourd’hui dans cette fin des siècles où chacun fait ostentation de ses richesses ? Et c’est aussi ce que les chefs religieux préconisent, en n’ayant que l’argent à la bouche, alors que Jésus proclame encore avec force :
Malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation !
Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim !
Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et les larmes !
Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes !
L’antéchrist est aussi celui qui s’oppose à cette parole, lorsqu’il affirme qu’il est bon de s’enrichir, de se rassasier et de vivre dans l’abondance, bien que cela se fasse aux dépens de ceux qui sont dépouillés. Mais, aujourd’hui, pour ne pas éprouver cette parole de Jésus, ils jetteront leur argent par les fenêtres pour s’en démunir, comme l’Écriture en témoigne.
Qu’on l’appelle veau d’or, argent ou autre, la monnaie fut toujours sanctifiée par les chefs religieux car, sans elle, ils n’auraient pu régner sur les peuples aux côtés des rois ou à leur place. Mais parmi tout ce qui est étranger à la vie, rien ne peut l’être davantage que l’argent, car il n’y en a point entre les légumes qu’un homme cultive et sa bouche qui les mange. Cependant, à cause de lui, le monde entier n’est plus qu’un immense trafic, un temple rempli de voleurs et de marchands qui vendraient leurs propres enfants pour acquérir de l’argent ! Il est pourtant le malheur car, en plus de pourrir le cœur de l’homme, l’argent change la Terre en désert, sert de nichoir à l’injustice, et propage la mort partout où il passe. Rien de ce qui périt ou qui souffre ne lui est étranger. Étant la honte de l’humanité, il ne saurait passer de ce monde corrompu où il domine tout, dans le sanctuaire où il est inconnu des anges.
La valeur absolue de toute chose, c’est la vie et non l’argent ! Mais puisque cela échappe au plus grand nombre qui inverse la réalité, en donnant à l’argent valeur de vie malgré les destructions qu’il opère, et puisqu’ils l’élèvent au ciel en ne le mettant pas en cause des maux du monde et de l’irrespect de la personne
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Le pouvoir et l’argent
humaine, alors ce grand nombre périra à cause de lui. Il ne sauvera aucun de ceux qui en sont couverts, ni petit ni grand.
Après avoir mis votre cœur dans ce qui vous perd, comme le font ceux qui ne pensent qu’à s’enrichir pour combler leur déficience, pourrez-vous encore entendre cette autre parole de l’Écriture, en Jacques :
A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours !
Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté.
Et vous, les pauvres, qui lisez la condamnation de ceux qui amassent des trésors dans ces derniers jours, pourquoi enviez-vous leurs fortunes et leurs biens au point d’en mourir de jalousie ? Comme eux, vous n’êtes préoccupés que par l’argent qui amène la fin du monde ! Mais puisque le corps de chair passe et que seule l’âme demeure à des fins de renaissances, pourquoi faut-il que vous ne pensiez qu’à vivre dans les voluptés et les délices et jamais aux écritures de votre âme, alors que c’est par elles que vous êtes jugés aujourd’hui ? Regardez ce qui va arriver maintenant à ceux qui ne pensaient qu’à engraisser le veau d’or et à paraître en princes : ils vont périr, tandis que vous vivrez.
Écoutez-moi ! Dans le royaume de Dieu, il n’y aura aucune forme de monnaie. Tout sera gratuit d’une extrémité à l’autre de la Terre qui est la mère de tous et sur laquelle il n’y a rien à vendre. N’en soyez point affligés, car les monnaies des peuples n’iront pas au-delà des derniers jours de ce monde qui s’achève. Du veau d’or, ce dieu vénéré par les hommes, c’en est fait pour toujours. Le chemin de la vie sera à jamais débarrassé de sa présence, car il ne permet pas de progresser par élévation, il est au contraire ce qui empêche l’homme de s’éclairer pour devenir ange de Dieu. Il pourrit ses sentiments et le fait progresser dans le sens matériel conduisant à la mécanisation et l’arsenal de guerre qui amènent à la fin. C’est pourquoi il en est fait de lui, et de tous ceux qui le vénèrent.
Le rétablissement de la liberté
La connaissance de la vérité dissout tout pouvoir, toute autorité, toute puissance, toute domination, et annule leurs raisons d’existence. C’est pourquoi, à vous les circoncis de cœur, je vous annonce que vous êtes désormais libres comme le sont les oiseaux du ciel. Et personne ne pourra plus vous enlever cette liberté que chaque être reçoit à la naissance. Car, contrairement à ce que l’on vous faisait croire, il n’y a pas plusieurs sortes de libertés. Il n’y a que la liberté originelle qui était celle des hommes des commencements, et que vous retrouverez dans le royaume en pratiquant la loi de la Nouvelle Alliance.
Pour la première fois, oreille humaine entend dire que la liberté est originelle, unique et inconditionnelle. N’en ayez pas peur et ne tremblez pas de
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frayeur devant elle... car elle ne vous empêchera pas de pourvoir à vos besoins, ni d’avoir un toit, une épouse et de joyeux enfants. Ne soyez donc pas tout frémissants de crainte à la pensée de vivre libres, et de n’être plus esclaves de l’argent et de ceux qui vous imposent leurs lois. Non, ne redoutez pas de faire bientôt tout ce qu’il vous plaira et de ne plus agir comme des instruments commandés à distance car, avec vos semblables, vous saurez toujours faire ce qui vous convient. Alors, je vous le dis, lorsque vous aurez respiré ce nouveau parfum de liberté, vous saurez combien vous étiez esclaves dans ce premier monde.
Pour vous représenter cette indépendance, il suffit d’imaginer la Terre débarrassée de ceux qui dominent. C’est l’Eden retrouvé. Ce sont les nouveaux cieux dont parle Jean dans l’apocalypse, et où figurent toujours les saisons qui n’auront jamais de fin. Les plantes pousseront toujours et donneront encore leurs fruits ; les poules donneront leurs œufs, les moutons leur laine, et aucun d’entre vous ne perdra les gestes de vie. Vous redeviendrez robustes, et la maladie ne vous emportera plus. Croyez cela, même si la fatigue qui vous brise à cause de la servitude, ne vous permet pas encore de le saisir pleinement.
Dans l’attente de cette nouvelle Terre qui arrive, et pour mieux sonder ce qu’étaient vos pensées et vos agissements, interrogez-vous : lorsque vous réclamiez la liberté, la justice et la paix des peuples, est-ce la liberté originelle, la justice du ciel, et un monde sans pouvoirs, sans argent, et sans armes que vous réclamiez à grands cris ? Il n’en est rien ! Car nul ne pouvait exclure de ses pensées l’existence même de l’argent, ni le fait que quelques-uns disposent à leur guise de la vie de tous. Vous faisiez confiance à l’homme ! Si toutefois vous persistez dans cette voie, faites-lui donc confiance jusqu’à la fin. Après quoi vous changerez d’avis, si toutefois il vous est permis de faire partie des rescapés avec de telles pensées.
La concorde
La paix et la liberté ne se recherchent ni ne s’acquièrent, parce qu’elles sont ensemble l’air quotidien que l’on respire quand il n’y a plus ceux qui détiennent argent et pouvoirs. C’est donc ces derniers qu’il faut ôter du monde. Or, ce que l’on entend aujourd’hui est effrayant, parce que ceux qui crient : la paix ! la paix ! la paix ! sont aussi ceux qui pratiquent constamment ce qui l’empêche de s’asseoir. Et ceux qui veulent sauvegarder la Terre, en faisant toutefois l’apologie des lois, des pouvoirs, de l’argent, du profit et des gigantesques travaux qui défigurent les pays, font de même ! Pourront-ils alors saisir que, pour subsister, les hommes doivent changer leurs conceptions de l’existence et vivre avec la seule loi du Saint-Esprit ? Comprendront-ils que seul Dieu doit régner sur l’homme qu’il a créé ?
La paix ne se recherche pas davantage par les armes, parce qu’elle émane de chaque homme affranchi par la vérité et délivré à jamais des puissances du mal. La paix appartient d’abord à tout homme libre. Puis elle s’étend à sa tribu formée d’hommes libres, puis à son peuple composé de tribus libres, puis à l’ensemble des peuples libres du monde entier. D’aucune façon la paix ne se conçoit inversement. Et celle que l’on suppose exister aujourd’hui entre les nations associées dans un même règne ne peut libérer les hommes, parce qu’il ne s’agit nullement de paix, mais seulement de temps de préparation de guerres. Je vous le dis encore, tant que ce sont des hypocrites et des fanatiques qui règnent sur les peuples et le monde à la place de Dieu, la fraternité entre les hommes ne peut nullement devenir réalité.
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Il est également manifeste que la paix ne s’obtient ni ne se maintient par la force, le mensonge, la domination, l’occupation ou la menace de répression. Non, la paix ne marche qu’avec la liberté originelle de toutes les créatures qui, étant libres, ne peuvent nullement être en conflit. C’est pourquoi, il est à la portée de tous de savoir que pour être libre et en paix, il ne faut ni pouvoir ni argent sur la Terre, car ces choses sont le prétexte de l’exploitation de l’homme par l’homme, son frère. Si vous l’admettez, il vous apparaît alors que l’homme ne triomphera pas par la force ; car il n’existe d’autres sortes de paix que celle qui est associée à la liberté originelle que l’on retrouve aujourd’hui avec la connaissance de la vérité.
Je vous ai déjà dit que vous ne pouvez pas être un peu libre car, ou vous l’êtes entièrement ou vous ne l’êtes pas du tout. Or, avec seulement une pièce de monnaie sur vous, à laquelle vous donnez valeur de vie, vous ne l’êtes plus ! Comment serait-il alors possible que vous soyez libres avec des lois d’hommes qui sont faites pour que vous ne le soyez pas ? Expliquez-moi comment des lois qui sortent d’œufs pourris peuvent vous libérer et vous maintenir en paix ?
La paix n’appartient qu’à l’homme circoncis et libre. Et la liberté consiste à faire ce qui plaît, en toutes circonstances, et sans gêner qui que ce soit. Parce qu’il ne peut en être autrement, c’est aussi la raison d’être de l’enseignement du Fils de l’homme et des règles morales que tous les anges pratiquent. C’est pourquoi les visions de vos pasteurs sont vaines, leurs oracles sont menteurs. Ils n’effectueront point le passage.
Bien que ce soit toute l’Écriture qui annonce la venue de celui qui apportera la délivrance et étendra de nouveaux cieux, cela est également exprimé par cette seule parole :
Bientôt celui qui est courbé sous les fers sera délivré ;
Il ne mourra pas dans la fosse, Et son pain ne lui manquera pas. Je suis l’Éternel ton Dieu,
Qui soulève la mer et fait mugir ses flots. L’Éternel des armées est son nom. Je mets mes paroles dans ta bouche, Et je te couvre de l’ombre de ma main,
Pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre,
Et pour dire à Sion : Tu es mon peuple !
Dieu me confie le soin de poser les fondations de son royaume et de vous dire, à vous qui naissez de la montagne de l’Éternel (Sion), que vous êtes le peuple élu pour le royaume et la vie. Et je vous délivre, vous qui êtes courbés sous les fers et esclaves de vos propres doctrines ! Vous êtes ceux auxquels le Père a jugé bon de remettre son royaume, car vous seuls serez rescapés. Et ceux qui ne croiront pas à cette parole périront lamentablement, parce qu’ils ne voudront pas reconnaître que le Fils de l’homme apporte la délivrance et qu’il étend de nouveaux cieux sur cette Terre qui va changer sa face. Mais pour vous qui croyez, l’aurore se lèvera dans vos cœurs. Après quoi, tout redeviendra beau.
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L’accomplissement de la prédiction
Les Écritures expliquent que les hommes rejetteraient Dieu pour se faire un nom et établir eux-mêmes leurs règles, et qu’ils périraient pour cette excessive vanité. Mais personne ne l’a entendu. C’est pourquoi, en ce jour, les nations s’aperçoivent qu’elles sont ensemble dans l’erreur, qu’elles ont travaillé à leur ruine, car la situation périlleuse dans laquelle elles se trouvent ne peut être rétablie.
Dorénavant, toutes les portes se ferment, et ceux qui travaillent sont rejetés. La désolation s’accroît dans tous les pays. Elle touche les enfants et fait monter l’angoisse, car il apparaît à tous que ce monde ne laisse aucun espoir aux générations à venir. Il ne servirait donc à rien de retracer minutieusement le passé de l’humanité pour comprendre où nous en sommes, d’autant qu’avec la seule évolution des armes, nous connaissons ce que fut l’histoire des nations et leur mouvement irréversible qui les conduit depuis toujours à la fin.
Description des derniers temps
Le passé de notre monde ne fut donc que dissensions et conflits, parce qu’en ne sachant pas qu’il n’y a que la connaissance à conquérir sur la Terre et dans le ciel, l’homme s’est trompé de voie. Ce ne fut alors que guerres sur guerres suivies d’accalmies qui n’étaient que temps de préparation de guerre jusqu’à aujourd’hui où les guerres de religions, de conquêtes, d’intérêts, de frontières et de suprématie persistent, et sont la cause de massacres et de ravages toujours plus odieux dans le monde. Une nation s’élève contre une autre nation, et un royaume contre un royaume, comme cela était prédit. Ce qui montre que ce monde est véritablement à son terme.
Pour ceux qui ne possèdent pas les Écritures, voici encore, dans son ensemble cette fois, la description des temps de la fin qu’elles annoncent. Pour votre salut, tâchez de lire convenablement ce passage que vos pères n’ont jamais pu lire en deux mille ans :
Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple (après qu’il eut enseigné la foule), ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les
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L’accomplissement de la prédiction
constructions. Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée (la démolition des édifices religieux).
Il s’assit sur la montagne des oliviers (les deux oliviers : Moïse et Élie). Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : Dis-nous quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?
Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens (c’est ce que font les chefs de sectes). Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume (comme cela se produit aujourd’hui), et il y aura en divers lieux des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Alors, on vous livrera aux tourments, et on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom (en raison du livre de vie). Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieux saints, – que celui qui lit fasse attention ! – Alors, que ceux qui seront en Judée (signifiant la plaine) fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit (élevé) ne descende pas prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs (de la connaissance) ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau (exclure les prétextes pour ne pas revenir en arrière). Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite (dans les montagnes) n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat (où tout le monde sommeille). Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’yy en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais (promesse de Dieu à Noé). Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.
Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, (avant qu’il n’arrive) ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. Si donc on vous dit : Voici, il (le Fils) est dans le désert, n’yy allez pas ; voici, il est dans les chambres (où siègent les grands), ne le
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croyez pas. Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme (la nouvelle se répandra aussi vite que la foudre).
Aussitôt après ces jours de détresse, le Soleil s’obscurcira, la Lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées (la consternation). Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel (tous les appelés) avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges (ceux qui le servent) avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre (sur toute la face de la Terre). Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche (le livre) ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.
Alors de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée (ceux qui comprennent et ceux qui ne comprennent pas). Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
Craignez qu’il ne vous trouve endormis à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez.
L’explication de tout ceci n’est plus à faire, car désormais chacun comprend ce qui est dit. Je montrerai pourquoi le monde sera détruit avec une telle rapidité, et comment vous pourrez y échapper. Pour l’instant, remarquez que tout ce qui est annoncé par Jésus n’est pas encore accompli, sinon l’apocalypse serait déjà passée et vous seriez dans le royaume.
Avec l’ensemble de ce qui a été démontré jusqu’ici, vous êtes obligés de comprendre cet avertissement de Jésus. Puisqu’il dit : cette génération ne passera point sans que tout cela n’arrive, cessez de croire que le Fils de l’homme, qu’il annonce, existait en chair et en os au temps de Jean car, si tel était le cas, sa génération aurait connu ce qu’annonce Jésus. Eh quoi ! la fin du monde serait venue il y a deux mille ans, et depuis lors on ne s’en souviendrait plus ?
Veillez plutôt à ne pas être endormis aujourd’hui, comme Jésus le préconise à tous, parce qu’il s’agit bien du jour de l’avènement du Fils de l’homme et du
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rassemblement des agneaux. Si vous ne voulez pas croire en moi ni en Celui qui m’envoie, comment expliquerez-vous le Fils de l’homme que Jésus annonce, ainsi que ce qui se produit au jour de sa venue ?
La colère de l’Éternel
Au commencement était l’Eden. Tout était beau et pur sur la Terre qui aurait dû rester telle qu’elle fut créée. Elle n’aurait point dû être saccagée par l’homme qui devait seulement la cultiver comme Dieu le lui avait demandé. Mais aujourd’hui piétinée, bouleversée, pillée, polluée et contaminée, elle n’est plus que montagnes de douleurs. C’est pourquoi Dieu m’a suscité aujourd’hui pour que je détruise les puissances qui imposaient aux peuples leurs règles avec leurs armes diaboliques. Je vous le dis, elles seront détruites jusqu’à leurs racines et, en peu de temps, les jours heureux de l’Eden redeviendront réalité.
Mais ceux qui tremblent de frayeur devant la colère qui arrive, diront : si les nations dominatrices qui s’empressent de faire la guerre se démunissaient de leurs armes effrayantes, la fin du monde serait évitée, sinon reportée ? Je réponds que la fin ne peut ni ne doit être évitée, et qu’elle ne vient pas à cause de ces armes mais de la vanité de ceux qui règnent depuis l’antiquité. C’est pourquoi, il ne servirait à rien de se désarmer si on n’extrait pas de la Terre ceux qui produisent ces fruits empoisonnés.
Il est évidemment impossible aux nations de se désarmer car, loin de toute réalité, ceux qui les dirigent ont besoin de la menace exercée par leurs armes pour régner. N’est-ce pas avec leurs forces armées qu’ils assoient leur autorité sur les peuples ? Mais avec les pouvoirs et les puissances destructrices dont ils disposent et les craintes qu’ils suscitent sur les autres pays, ils sont cependant indispensables pour vous faire lever et mettre un terme à leur monde de scandales. Laissez-les donc faire ce qu’ils désirent ; car, sans ceux qui dominent dans vos pays, le règne de Dieu ne pourrait nullement venir sur la Terre.
Dans sa colère, Dieu dit encore, par Sophonie:
Je détruirai tout sur la terre,
Dit l’Éternel.
Je détruirai les hommes et les bêtes,
Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
Les objets de scandale, et les méchants avec eux ;
J’exterminerai les hommes de la face de la terre,
Dit l’Éternel.
L’Éternel annonce ici la fin du monde dont parle Jésus, et la fin de ceux qui sont coupables de l’avoir amenée. Mais avant cela, ils seront tourmentés jour et nuit, jusqu’à ce qu’ils comprennent de force que la Terre ne leur appartient pas, et combien ils ont eu tort de la mettre en péril. C’est pourquoi, pour précipiter la chute des nations, Dieu ordonne à son fils de tarir les fleuves qui les irriguent, jusqu’à ce qu’elles n’aient plus d’eau et sèchent au Soleil. Déjà, les nations dominantes sombrent dans l’angoisse, à cause de leurs dirigeants à la langue trompeuse qui ne tiennent que des propos mensongers, et bien souvent destructeurs et sanguinaires.
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C’en est donc fait de ces nations arrogantes qui méprisent Celui qui donne la vie par son souffle, ou qui parlent de Lui avec un cœur double ! Elles ne se relèveront pas de la venue de son fils qui est envoyé pour les tailler en pièces jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Alors cette fois vous verrez s’accomplir le mystère de Dieu, et vous saurez que sa promesse n’était pas vaine.
Vivre, c’est aimer et non détruire. Mais on ne peut nullement aimer sans crainte ni souffrance qui suscitent la compassion. Si donc il n’y avait point de dangers naturels qui font craindre pour autrui et qui aiguisent la conscience, on ne pourrait rien apprécier. Ces dangers étant suffisamment nombreux, il n’est pas nécessaire d’en rajouter d’autres en se faisant des ennemis, ou en détruisant ce par quoi l’on vit. Or, si la sagesse permet à chacun de se protéger des dangers naturels, l’intelligence, elle, ne permet nullement de se protéger des dangers qu’elle suscite par les œuvres qu’elle engendre sans pouvoir les évaluer. Et l’inévitable fin des nations le montrera, même à ceux qui ont les yeux percés.
La déchéance des hommes élevés
Parce qu’ils sont inaptes à expliquer les éléments de l’univers, l’homme et ce que doit être sa ligne de conduite, les dirigeants de ce monde s’efforcent alors d’avoir grande bouche pour se faire honorer. Mais ceux qui recherchent les honneurs sont pareils aux plantes desséchées qui espèrent ardemment la venue de l’eau et qui ne donnent aucun fruit. Pour que chacun sache vraiment qui ils sont, les psaumes les montrent ainsi :
Ils s’imaginent que leurs maisons seront éternelles, Que leurs demeures subsisteront d’âge en âge, Eux dont les noms sont honorés sur la terre.
Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l’on égorge.
Telle est leur voie, leur folie,
Et ceux qui les suivent se plaisent à leurs discours.
La Terre appartient à Celui qui l’a créée pour lui-même et ses enfants. Elle n’appartient pas aux boucs qui voulurent s’en emparer de force pour régner sur ses habitants ! C’est pourquoi les princes des villes et des nations qui recherchent constamment les honneurs, sont montrés en spectacle aujourd’hui par les Écritures et par le Fils. Depuis toujours condamnés par Dieu qui les a en abomination, ils n’ont plus aucun recours. Étant alors sans défense et sans abri, et dans l’impossibilité de comprendre ce qui se passe aujourd’hui, que peut-il advenir d’eux ? Je sais ce qui vient, et aussi ce que sera leur détresse dans ces derniers jours. Qu’ils se consolent cependant, parce qu’ils vivront jusqu’au terme du monde, du monde qui a encore besoin d’eux pour être détruit et pour qu’ils disparaissent avec lui.
Nous comprenons que le jour où les justes apprennent la vérité, ici ou ailleurs dans la Roue, ils cessent pour toujours de se soumettre à d’autres hommes. Il est donc certain que lorsque le Fils met son livre (l’arche) dans le monde, les saints du dernier jour se détournent de leurs dirigeants dont l’hypocrisie est manifeste. Ils ne se confient plus en eux mais en Dieu, car ils saisissent toutes les paroles de l’Écriture, et notamment celle-ci :
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L’accomplissement de la prédiction
Ainsi parle l’Éternel :
MAUDIT SOIT L’HOMME QUI SE CONFIE DANS L’HOMME, Qui prend la chair pour son appui,
Et qui détourne son cœur de l’Éternel !
Il est comme un misérable dans le désert,
Et il ne voit point arriver le bonheur ;
Il habite les lieux brûlés du désert,
Une terre salée et sans habitants.
BÉNI SOIT L’HOMME QUI SE CONFIE DANS L’ÉTERNEL, Et dont l’Éternel est l’espérance !
Il est comme un arbre planté près des eaux,
Et qui étend ses racines vers le courant ;
Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ;
Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.
Celui qui se confie dans leurs dirigeants, en disant : moi je fais confiance à l’homme ! est celui qui est maudit. Parce qu’en s’en remettant à d’autres, il ne fait plus aucun cas des valeurs que Dieu a placées dans le cœur de l’homme en le créant. Et tout ce qu’il fait est répréhensible et sanctionné, comme cela va se produire pour que vienne le royaume de Dieu. Par conséquent, il est indispensable de ne plus se confier en l’homme pour naître une deuxième fois avec la connaissance qui dote du Saint-Esprit. Sinon, en peu de temps, il n’y aura plus d’aurore pour l’humanité.
La certitude du changement
Croyez que le nouveau monde arrive, d’autant que tout ce qui est nécessaire à sa venue est désormais en place sur la Terre et autour de la Terre, par delà les nuages. Il n’y manque absolument rien, pas même cet appareillage avec lequel on peut communiquer avec le monde entier et dont on fera usage, parce qu’il a aussi pour but de servir celui que l’Éternel a envoyé. Mais ce que j’entends dire sur l’apocalypse qui précède le royaume de Dieu est stupéfiant ! Car les uns affirment qu’il s’agit d’un trouble des facultés des prophètes, qu’elle est imaginaire de ce fait, et qu’elle ne surviendra jamais... D’autres prétendent qu’elle sera due à un quelconque phénomène provenant du sol ou d’un corps céleste, et que ce sera la fin de toute existence... Dans les ténèbres, personne ne parvient à saisir qu’elle est liée à la responsabilité humaine. Nul ne comprend que ce sont les hommes eux-mêmes qui, en transgressant la loi, l’ont fait venir sur eux.
Aussi écoutez-moi, hommes peu enclins à la compréhension ! Trois choses distinctes provoqueront forcément cette fameuse apocalypse :
La première proviendra forcément de l’introduction de la vérité dans le monde du mensonge. Ce qui suffira amplement à changer l’homme et ses projets. La deuxième sera due aux élus de Dieu. Car, en voyant arriver le terme de ce monde, ils se retireront un instant sur les montagnes de leurs pays pour échapper au déluge de feu, d’eau et de grêle. Leur retrait précipitera la chute des nations. La troisième viendra de ceux qui règnent dans les nations industrielles et fortement armées. Car ces hommes, jusque-là sûrs d’eux-mêmes et de leurs pouvoirs, seront
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pris de folie lorsque ceux qui les entretenaient se retireront de leur milieu. Sachant qu’ils ne pourront survivre à leur départ et à la chute des villes, leur effroi grandira jusqu’à ce qu’ils utilisent leurs armes nucléaires avant de disparaître à tout jamais.
La fin est donc aujourd’hui inéluctable. Toutefois, afin qu’il n’y ait point de confusions dans vos esprits, pensez que, sans l’apocalypse, ce serait la fin de toute existence, ne serait-ce que par la prolifération des humains qui transforment la Terre verdoyante en un désert. Ce qui a déjà largement commencé. Car cette prolifération outrancière est aussi la conséquence de l’appauvrissement des peuples déstabilisés par ceux que Dieu abomine. Mais la fin viendrait également par l’empoisonnement croissant des denrées alimentaires ; par la modification des organismes vivants ; par le déboisement et la disparition des espèces sauvages ; par les souillures et les pollutions grandissantes ; par le manque d’eau potable ; et par le développement effréné des villes qui engendrent la promiscuité, la misère, la violence, l’irrespect et le lot de maladies virulentes et incurables que l’on connaît. Mais en vérité, le seul et rapide changement climatique dû aux activités humaines, suffirait à emporter le monde en peu de temps. Et là, il n’y aurait point de survivants.
L’accomplissement de la prédiction est donc nécessaire. Abstenez-vous cependant de penser que le livre de vie est la cause de la fin du monde. Il est au contraire l’arche qui sauvera ceux qui ne doivent point périr et qui périraient sans elle. Aucun livre ne peut mettre un terme au monde ! Bien qu’il soit cette étoile (cette lumière) qui tombe sur la Terre et rend les eaux amères, n’écoutez pas ce que vos dirigeants vous diront contre moi pour vous dissuader de me suivre. Car, contrairement à eux qui vous maintiennent assis aux pieds de la mort, moi le Fils, je ne dispose que du pouvoir de vous faire lever pour vous sauver.
Jésus dit : Cette bonne nouvelle du royaume de Dieu sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. Je connais l’hypocrisie des hommes élevés, leur faisant parler parfois du Fils ou du Père avec un cœur double, pour mieux séduire ceux qui aiment leurs discours. Serait-il alors possible qu’ils fassent cas de cette parole de Jésus ? S’ils croient en lui, ils savent alors que la bonne nouvelle du royaume de Dieu va être prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage, et que viendra inéluctablement la fin. Coupables de ce désastre, imagineraient-ils pouvoir aller ensuite dans le royaume en brandissant leurs lois à la main ? Ces fils de Satan ont été, ils ne seront plus. Ils supplieront, mais ils ne seront pas entendus.
Les grands de ce monde n’ont rien de commun avec le Fils de l’homme car, contrairement à lui, ils sont armés et mettent la main sur les peuples auxquels ils mentent. Ils dévastent la Terre, versent le sang, rendent les gens esclaves, et font périr le monde entier. Leur mission n’est pas semblable à celle du Fils semble-t-il... Qu’auraient-ils alors à redouter d’un homme seul, qui parle comme un agneau, et qui ne dispose que de l’épée de sa bouche pour les combattre ? Enflés d’orgueil, ils ne pourront l’écouter, préférant verser encore le sang par leurs guerres, car ils se moquent éperdument de la parole de l’Éternel qui a dit :
Je redemanderai l’âme de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image.
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Je loue le Père pour cette parole qui condamne ceux qui versent ou font verser le sang humain. Oui, je le loue, car lever la main contre l’homme, c’est lever la main contre Dieu qui a créé l’homme à son image. Et lever la main contre Dieu, c’est prononcer sur soi sa propre sentence de mort. C’est pourquoi Dieu va débarrasser la Terre de tous ceux qui font périr ses enfants, sans qu’aucun ne puisse en réchapper.
Vous les circoncis de cœur, vous savez qu’après en avoir reçu l’ordre, les militaires tuent facilement les hommes, les femmes et les enfants. L’esprit qui les habite ne les pousse pas à cultiver les champs mais à faire la guerre, c’est-à-dire à tuer les gens. C’est pour cela que leurs grades ne sont, à l’évidence, qu’une dégradation successive des qualités humaines. Cette descente par paliers dans l’abrutissement, leur permettra aujourd’hui d’utiliser les armes exterminatrices, produites par les scientifiques, sans comprendre ce qu’ils font et en ne souffrant aucunement de leur infamie.
N’espérez donc rien d’autre de leur part que ce que je dis, parce que depuis toujours les militaires dressés aux combats exterminent justes et injustes sans discernement. Comme les chiens féroces dressés contre les hommes utilisent leurs crocs dans leur furie, les militaires, dressés eux aussi contre les hommes, utilisent leurs armes et leurs machines de guerre avec autant de frénésie. Ils agissent de la sorte, parce que celui qui obéit aux ordres d’autrui perd ses qualités d’être humain. Il devient alors semblable à une bête obéissante pour ne pas avoir à réfléchir dans sa vie. Les dix commandements ? connaît pas ! répond-il sous forme d’aboiement.
Comprenant maintenant qu’ils étaient également réservés pour le grand festin de Dieu à la fin des siècles, les militaires n’espéreront que dans leurs armes. C’est là toute l’intelligence des soldats qui voient le salut du monde dans les armes, et non dans la disparition de ceux qui les ont amenées. Dans cette attente, Jésus leur avait dit : vous, contentez-vous de votre solde ! Mais, dépourvus d’esprit, ils ne surent point ce qu’il leur disait...
Cependant, vous les saints d’esprit, ne vous effrayez pas devant ce qui arrive, il ne vous arrivera rien de mauvais. Pas un cheveu ne tombera de votre tête, car le Père m’envoie vous chercher et vous mettre à l’abri. Vous êtes le bon grain, la bonne semence de son royaume. Et c’est pour vous sauver, vous et votre postérité, que Dieu va détruire ce monde inique et corrompu. Soyez donc confiants, vous resterez en vie.
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N’ayant jamais lu les prophètes, beaucoup ignorent ce qu’est la prophétie, et n’attendent aucun accomplissement des Écritures. D’autres pensent, après les avoir lues, que ce monde pourra s’en sortir sans passer par l’apocalypse, en ignorant toutefois ce qu’elle représente... Ceux-là feraient mieux de comprendre qu’il n’est plus possible d’arrêter la marche du monde et de revenir aux origines pour prendre un nouveau départ. La fin va donc avoir lieu, d’autant qu’il fallait qu’il en soit ainsi pour que l’homme se donne une cuisante leçon et se soumette à son créateur.
Il faut toujours se souvenir que les étoiles brillent pour éclairer chacune leur monde et que, durant sa jeunesse, ce monde n’a que les incirconcis de cœur pour ennemis. Et parce qu’ils sont nombreux et dominent sur Terre, l’extinction de la vie a largement commencé ; car grand nombre d’espèces ont déjà disparu par centaines de milliers, et d’autres sont en voie de le faire.
Et ce mouvement de destruction des espèces s’est fortement accéléré dans ces derniers temps, par ces hommes abjects qui ont entrepris de modifier la nature du corps végétal, du corps animal et du corps humain pour satisfaire leur immense vanité. Il est donc pressant de mettre un terme à leurs nuisances, ainsi qu’à tous ceux qui ont l’audace de toucher à l’ordre originel, en croyant fermement être supérieurs à Dieu. Je dis que si on modifie génétiquement les briques terrestres avec lesquelles les êtres sont bâtis, en peu de temps l’humanité disparaîtra. C’est pourquoi ceux qui modifient les organismes vivants dont on se nourrit doivent être impitoyablement supprimés de ce monde où ils n’ont plus leur place désormais.
Le dernier avertissement
Le jour de la fureur de Dieu est un jour terrible pour l’humanité, auquel personne ne crut cependant, à cause des sectes qui dénaturèrent les propos des prophètes. Qui a cru à l’accomplissement de la prophétie, exprimée aussi de cette façon :
Le grand jour de l’Éternel est proche, Il est proche, il arrive en toute hâte ;
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Le jour de l’Éternel fait entendre sa voix, Et le héros pousse des cris amers. Ce jour est un jour de fureur,
Un jour de détresse et d’angoisse, Un jour de ravage et de destruction, Un jour de ténèbres et d’obscurité, Un jour de nuée et de brouillards,
Un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre
Contre les villes fortes et les tours élevées. Je mettrai les hommes dans la détresse, Et ils marcheront comme des aveugles, Parce qu’ils ont péché contre l’Éternel ;
Je répandrai leur sang comme de la poussière, Et leur chair comme de l’ordure.
Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer,
Au jour de la fureur de l’Éternel ;
Par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ;
Car il détruira soudain tous les habitants du pays.
Les nations sont aussi prévenues :
Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous,
Nations sans pudeur,
Avant que le décret s’exécute,
Et que ce jour passe comme la balle,
Avant que la colère ardente de l’Éternel fonde sur vous ! Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays,
Qui pratiquez ses ordonnances !
Recherchez la justice, recherchez l’humilité !
Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel.
Depuis Adam jusqu’à l’Agneau, l’Écriture annonce sans relâche ce~grand jour de vengeance et de rétribution. Il s’agit de l’apocalypse. Ce sont donc les Ecritures et non les sectes qui annoncent la fin du monde. Beaucoup de sectes religieuses ne parlent que de cette fin cependant, pour se faire des adeptes et vivre de leur peur ; mais elles ne savent ni ce qu’elles disent ni ce qu’elles font, je vous le dis. Qu’elles soient anciennes ou récentes, fermez-vous à elles, vous y gagnerez la vie.
Depuis toujours annoncée, la fin du monde ne peut se produire sans que l’humanité sache exactement de quoi il s’agit et pourquoi elle arrive. Sans quoi les rescapés, qui n’auraient pas été enseignés ni séparés des incirconcis au préalable, se soumettraient à nouveau aux lois de leurs pères, et recommenceraient leurs œuvres jusqu’à ce que toute chose meure. Ce qui ne peut arriver.
Les coupables de ce désastre n’ont plus leur place sur cette planète qu’ils n’ont point créée et qui ne leur appartient pas. Bien qu’ils furent nécessaires cependant pour développer le mal jusqu’à l’horreur, ils vont devoir maintenant affronter la tempête qu’ils ont soulevée et qui les emportera jusqu’au dernier. Leur iniquité
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tombera, leur arrogance diminuera. Ils brûleront l’un l’autre ensemble, et il n’y aura personne pour éteindre ! Dans leur détresse, ils ouvriront encore la bouche pour blasphémer, mais aucun son ne sortira de leur gosier. Les gens du peuple leur tourneront le dos. Alors, avant d’être engloutis, ils comprendront ce qu’est leur monde et pourquoi Dieu le détruit aujourd’hui.
A cause de l’errance des chefs de peuples, des tensions se développent et se multiplient dans tous les pays. Mais avec les puissantes armes dont elles se sont couvertes, les nations dominantes pensent néanmoins pouvoir asseoir aujourd’hui la paix et la sécurité sur la Terre entière. Et c’est là que commence le drame du châtiment. Car, étourdis par leurs dirigeants, les peuples s’abritent derrière ce qui peut les exterminer en un instant... Une telle attitude, n’est-elle pas le comble de l’inconséquence des jugements humains ?
C’est ainsi que les armes ont proliféré et qu’elles seront utilisées, d’autant plus que l’homme s’est toujours servi de ce qu’il a créé. Méfiez-vous alors de l’incohérence de ceux qui ont fait venir les armes atomiques et qui affirment que personne n’en fera usage. Car seuls des fous peuvent dire : nous faisons des charrues en grand nombre pour ne pas labourer les champs ! N’est-ce point la nécessité d’enfouir les mauvaises herbes et de renouveler la terre qui crée le besoin de faire des charrues ? Pareillement, tout ce qui doit disparaître du monde a progressivement fait venir ces armes de Satan avec lesquelles les grandes agglomérations seront à jamais anéanties avec tout ce qui doit, comme elles, s’en aller.
Habitants des villes, ces chaudières fumantes dans lesquelles vous cuisez vous permettront-elles encore d’entendre ce que je dis ? Comme les habitants de Sodome et Gomorrhe, vous direz, vous aussi : c’est une plaisanterie ! Car, en ne pouvant appréhender la réalité, c’est ce qu’ils disent aux deux anges (Moïse et Élie) qui arrivent sur le soir (le soir du monde) pour les avertir que leurs villes vont être réduites en cendres. J’ai déjà expliqué que Sodome et Gomorrhe ne sont point deux villes d’autrefois, mais l’image et le contenu des grandes villes d’aujourd’hui où se développent toujours plus la corruption, la violence, la fraude, la pollution, la perversion et la maladie. C’est pourquoi, lorsqu’on observe une grande ville d’en haut, on voit une tumeur qui se développe et non une gloire ! Et ceux qui en sont fiers, sont fiers d’une tumeur croissante par qui vient la fin. La raison de leur destruction ne peut alors vous échapper.
L’ultime combat
La séparation des hommes est inéluctable. C’est pourquoi je sais que vous allez au carnage car, pour vous éprouver, Dieu va lancer les incirconcis contre vous. Je dis que dans vos familles, vos villages et vos villes, ceux qui ne croiront pas tireront l’épée contre vous pour vous retenir. Cette ultime confrontation annoncée depuis toujours est donc inévitable, et vous devrez vous armer pour vous défendre d’eux jusqu’à la mort. Ne point le faire, serait consentir à Satan et réprouver Dieu qui détruit le monde pour que vous puissiez vivre libres sur cette terre.
Mettez alors en pratique cette recommandation de Jésus :
Maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, que celui qui a un sac le prenne également, et que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement
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et achète une épée (une arme). Car je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s’accomplisse en moi : Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d’arriver. Ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit : Cela suffit.
Toutefois, vous ne devrez point ôter la vie de ceux qui ne croient pas, car ce combat-là ne vous appartient pas ! Non, gardez-vous bien de lever la main sur quiconque, pour ne pas devenir des meurtriers. Cependant, s’ils s’opposent à votre retrait dans les montagnes, en cherchant à vous retenir de force ou à vous faire prisonniers, ou à vous tuer, alors par leur attitude, ils se condamneront eux-mêmes. Car, pour aller dans le sens de Dieu, qui détruit le monde corrompu et les méchants, vous devrez les supprimer jusqu’au dernier.
Désormais, c’est vous qui êtes les héritiers de la terre, les juges et la loi. Ce ne sont plus les malfaiteurs qui le sont. Soyez donc fermes dans votre intégrité, et résolus à ne jamais céder. Car vous ne pouvez pas échapper à cette dernière guerre terrestre qui va laisser des cadavres d’une extrémité à l’autre de la Terre et des villes sans habitants.
Poussés par les religieux et les scientifiques, les chefs de peuple essayeront d’abord d’interdire le livre de vie, puis de vous retenir, vous qui allez vous retirer sur les hauteurs, afin d’arrêter l’embrasement du monde. Ne pouvant y parvenir, ce sont alors les chefs militaires qui voudront faire autorité pour essayer de maîtriser la situation. Leur raison d’être étant de tuer l’homme, ne pensez pas qu’ils s’en abstiendront ou qu’ils vous supplieront. Au contraire, en s’apercevant qu’ils n’ont plus de salut, ils tenteront de vous entraîner dans leur chute par tous les moyens. Mais ce sont eux qui périront ! Alors avant de disparaître, peut-être saisiront-ils le sens des combats de David qui coupe la tête de Goliath (du géant militaire) avec l’épée de ce dernier. Qu’importe ! Il suffit qu’il vous apparaisse à vous que leur chair était réservée pour le grand festin de Dieu, à la fin des siècles.
Le déluge de feu et d’eau
Cet embrasement se produira dans beaucoup de pays. Et, en raison de l’interdépendance des nations, la première d’entre elles qui tombera entraînera les autres dans sa chute. Alors déjà excitées les unes contre les autres par leurs désaccords, les plus arrogantes utiliseront abondamment leurs puissantes armes contre leurs ennemies de toujours. Il n’y aura aucun ordre dans cette ultime destruction. Ce sera la confusion et la folie que rien n’arrêtera, si ce n’est leur propre anéantissement.
Ces nations utiliseront leurs armes toutes ensemble. Dans cette bataille et durant un temps assez court, le feu nucléaire et ses incendies (l’étang de feu), s’abattront sur les villes et provoqueront un déluge d’eau et de grêle. Vous savez en effet qu’un seul grand volcan qui se réveille peut assombrir le ciel par les poussières et les fumées qu’il crache soudainement. Et si plusieurs grands volcans faisaient éruption ensemble, ils formeraient un immense et unique nuage de poussières qui, avec les nuages existants, envelopperait la Terre en faisant écran au Soleil. La conséquence serait une intense condensation atmosphérique par refroidissement, puis de fortes précipitations de pluies et de grêles.
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Imaginez alors le même phénomène se produisant avec des milliers de volcans nucléaires (explosions) qui élèveront au ciel les poussières des grandes villes détruites, une intense chaleur et les fumées des innombrables incendies. Vous aurez alors une représentation des fortes pluies et des grosses grêles qui s’abattront sur le sol, en achevant de détruire ce qui aura été épargné.
Dans les deux hémisphères, il fera sombre à cause de ce nuage, et froid partout. Il y aura de la glace. Durant quelque temps, où que l’on soit et tel que l’Écriture l’annonce, on ne verra plus le Soleil, ni la Lune, ni les étoiles. Ce sera obscur et ténébreux. Puis viendra le déluge purificateur. Celui-ci sera salutaire, parce qu’il contiendra les effets destructeurs des boules de feu, et lavera l’air et le sol des poussières radioactives qui seront en grande partie entraînées par les eaux impétueuses jusqu’au fond de la mer où elles seront maîtrisées.
Parce qu’une puissante source de chaleur dans l’atmosphère provoque la pluie par refroidissement, les explosions nucléaires se feront dans le déluge d’eau et de grêle. Alors cette pluie, forte et immense, contiendra les effets destructeurs de ces armes, qui seront limités à de plus petites distances de leur explosion – Satan commandera le feu, Dieu lui répondra par la pluie – Et vous, vous ne risquerez rien, car vous serez déjà à l’abri sur les montagnes de vos pays. Cependant, vous devrez vous méfier à la fois des explosions, des radiations, de l’eau, de la grêle et du froid, et vous tenir au chaud loin des villes, dans des lieux suffisamment élevés et abrités.
Ne soyez point effrayés toutefois car, dans les montagnes, vous serez protégés. Vous verrez tout au plus quelques lumières longues et puissantes au loin, qu’il fera nuit à midi à cause du grand nuage noir, et froid partout. Alors, et conformément à ce qui est prédit, les puissances des cieux seront ébranlées et provoqueront le déluge. Mais gardez vos cœurs paisibles, vous les circoncis, vos vies sont précieuses. Le Père vous protégera de ces terribles fléaux qui se produiront et vers lesquelles chaque jour qui passe vous rapproche.
(22)Vous savez, cette fois, que l’apocalypse commence par la résurrection des morts qu’opère le Fils et la séparation des hommes qui s’en suit, et qu’elle se termine par ce fameux déluge protecteur et purificateur. Vous voyez ainsi distinctement comment les fléaux se déclencheront l’un l’autre dans une parfaite cohérence. Ce qui débarrassera à jamais la Terre de ceux qui l’auront maltraitée.
La victoire des saints
Pendant quelques jours, quarante d’après l’Écriture, le feu courra sur la Terre, mélangé à l’eau et à la grêle. Et, comme Lot le montre, tout ce qui se trouve dans la plaine sera détruit par un fléau ou par un autre. Si ces jours n’étaient abrégés, dit Jésus, personne ne serait sauvé ; mais à cause de vous les élus, ces jours seront abrégés. Vous comprenez en effet que s’il n’en était ainsi, personne ne pourrait survivre. Mais lorsque ce sombre nuage se sera dissipé et que le Soleil se sera levé à nouveau sur le monde, vous saurez que l’ère nouvelle commencera. Dieu essuiera vos larmes. Et la joie reviendra dans vos cœurs, plus grande que celle qu’aucun homme n’a encore ressentie.
Désormais, plus rien ne peut vous surprendre, car vous attendrez tout ce qui est annoncé. Quand un fléau commencera, vous attendrez le suivant sans avoir peur. Mais, vous connaissant les anges, je sais que votre grande joie vous poussera à sortir
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de vos abris et à danser dehors quand ces choses s’accompliront. N’allez pas jusque-là cependant, car la grêle risquera de vous faire rentrer plus vite que vous ne serez sortis !
De plus, les premières pluies seront noires et contaminées, et resteront dangereuses jusqu’à ce qu’elles redeviennent claires et pures. Ce qui demandera un peu de temps durant lequel vous resterez cachés dans vos abris, sans commettre d’imprudences dues à l’ivresse de voir enfin la justice du ciel s’accomplir et le royaume de Dieu au bord de vos pieds. Vous n’en sortirez que lorsque le Soleil se lèvera sur le royaume. Jusque-là, vous devrez retenir votre impatience.
Mais vous vivrez là un moment fort et d’un intense bonheur que peu d’anges du ciel ont éprouvé, parce que le passage du monde animal dans le monde spirituel ne se produit qu’une seule fois au début de la spirale de l’histoire d’une terre. Et, ainsi que vous l’avez lu, vous sortirez de vos abris en bondissant de joie, car les méchants de ce monde, qui vous auront tant fait souffrir, seront réduits en cendres sous la plante de vos pieds. Il n’y aura plus la moindre malédiction sur la Terre ; et vous serez réellement libres, délivrés à jamais du mensonge et des puissants qui dominent avec impudence. Seul Dieu sera sur vos têtes et régnera sans partage, en vous guidant et en vous protégeant avec Sa loi.
Assurément, à cause de ce qui arrive et que j’explique, les incirconcis diront que je profite de la situation périlleuse dans laquelle le monde se trouve aujourd’hui pour vous faire peur et vous réconcilier avec Dieu. Gardez-vous de penser comme eux, car je montre la réalité telle qu’elle est ; et chacun la voit. Entendriez-vous que je connaisse les choses célestes et non ce qui arrive sur la Terre, ni dans quels temps le monde se trouve ? Soyez donc lucides car, depuis toujours, tout conduit au royaume de Dieu, quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse.
En vérité rien n’attaque l’humanité dans la durée, tout la construit. Mais que chacun comprenne que la seule introduction de la vérité dans le monde suffit à changer le cœur de l’homme et le monde. En connaissant bien désormais l’univers et l’homme sur la tête duquel il ne peut y avoir d’autres hommes mais seulement son créateur, vous avez acquis une autre conception de la vie. Il vous sera alors impossible dorénavant de travailler pour autrui et de vivre dans la contrainte et sous les menaces des chefs de nations. C’en est donc fait de ce monde, même sans faire usage des armes ! Et ne revenez pas en arrière. Continuez plutôt à m’écouter, car votre salut se trouve devant vous, au terme de votre démarche.
Le purgatoire commence dès à présent dans vos cœurs et s’achèvera après la tempête de feu que vous allez devoir surmonter. Ceux qui persisteront jusqu’à la fin seront sauvés, bien qu’au sortir de toutes ces épreuves douloureuses, vous ne serez que fort peu nombreux dans tous les pays. Ne vous découragez pas cependant, car c’est pour vous-mêmes, et pour les enfants de vos enfants que tout cela se produit aujourd’hui. Mais vous résisterez, parce que vous êtes marqués du sceau de Dieu qui vous a choisis d’entre tous, et vous vaincrez !
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Les derniers jours
Maintenant éveillés et avertis de ce qui va bientôt se produire, vous devez accepter l’accomplissement de la prophétie, ne serait-ce que pour vous protéger de la grande colère de Dieu. Consolez-vous en pensant que tous les mondes du ciel passent par ce redoutable moment, car il n’y a point d’autre façon de faire revenir l’homme à son créateur. Acceptez donc ce qui arrive.
Souhaits et craintes du Fils
La souffrance de l’âme est le meilleur guide de l’homme car, au-delà des blessures et des maux de guerre, elle le tirera toujours vers la lumière et la paix. C’est pourquoi de catastrophes en douleurs et d’injustices en désespoir, vous viendrez à moi sans qu’il soit besoin de vous pousser. Chacun sait que je ne désire la perte de qui que ce soit, mais que le pêcheur sorte de son aveuglement et qu’il vive ! Or me prêterez-vous seulement l’oreille, vous qui gémissez dans ce monde ? Ce n’est point contre vous que la fureur de Dieu est dirigée, mais contre ceux qui vous font du mal :
Voici sur qui je porterai mes regards, dit l’Éternel, Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.
Celui qui craint Sa parole est aussi celui qui écoute Ses envoyés, les prophètes. Je vous conseille alors d’être attentifs et vigilants, car si vous persistez à hausser les épaules lorsqu’on vous explique qu’en vous étant éloignés de la lumière vous vous êtes enfoncés dans les ténèbres, et si vous continuez à tirer la langue quand on vous montre que ce sont vos pensées et vos œuvres qui amènent la fin, alors vous ne pourrez voir dans quel temps vous êtes et ce qui va arriver.
Cependant, plusieurs élèveront la voix pour me combattre. Ils diront : celui qui s’adresse au monde aujourd’hui avec son livre n’est pas le Fils de l’homme ! car Jésus l’annonce pour le dernier jour, lorsqu’il y aura tous les signes de la fin ! Assurément, ce monde ne me porte pas toujours à la tristesse... Si donc celui qui tient les sept étoiles dans sa main vous éclaire et vous ressuscite, vous sépare des impies et vous met à l’abri après avoir vaincu le monde, n’est-ce pas suffisant pour
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voir en lui le Fils de David ? A quoi d’autre peut-on le reconnaître : à ses pieds, à ses mains, à ses cheveux, à sa barbe ? Gens aveugles, priez plutôt pour que ce soit lui qui vous reconnaisse au milieu des boucs !
Et si d’autres proclament autour de vous : Le Fils de l’homme n’est pas annoncé pour le jour où le fer règne sur la Terre ! Vous leur répondrez, vous qui avez lu ce qu’est le songe de Daniel, le prophète : s’il ne se lève pas lors du règne du fer qui donne l’impression de force, alors qu’il rend le monde comparable à une grande statue ayant des pieds d’argile, et pendant que l’argent et l’or perdent également le monde, quand donc peut-il se lever ? Si vous persistez à croire que l’avènement du Fils de l’homme a eu lieu il y a deux mille ans et non aujourd’hui, vous allez périr. Par Jésus, Jean vous a présenté son image, son personnage et ses travaux deux mille ans avant sa venue, pour qu’à son arrivée soudaine chacun sache qui il est. C’est pour cela que Jésus répond à ceux qui l’interrogent sur sa présence :
Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
Je vous demande cependant de respecter la volonté de chacun et de ne forcer personne à me suivre. Veillez aussi à ne point partager vos repas avec mes ennemis qui délibéreront pour me faire mourir. Je parle de ceux qui composent les sept têtes du dragon qui est le diable, c’est-à-dire des sept catégories d’hommes déjà énoncés, qui règnent en croyant posséder la Terre et ses habitants. En étant plus rusés que les renards, ils se sont nourris de votre chair jusqu’à présent, et vous y consentiez par les fascinations qu’ils exerçaient sur vous. Par prudence, éloignez-vous d’eux dans ces derniers jours, car vous savez où ils emmènent le monde.
Après avoir lu les Écritures, et notamment l’apocalypse que Jean explique sous voile, pourquoi tiendriez-vous encore à vos coutumes, à vos conceptions du monde et à vos projets, puisqu’il est écrit que vous allez vous retrouver comme aux origines où les hommes étaient plus rares que l’or fin ? Pensez que les grandes villes seront désertées, et que celles qui ne seront pas détruites, n’auront plus que des ronces, des rats et des chauves-souris pour habitants. Alors, au lieu de vous attacher aux traditions et aux coutumes qui ont apporté la fin, mettez plutôt la main dans mon côté, comme Thomas qui montre l’exemple.
Dans ces temps difficiles de la fin, l’homme est aux prises avec beaucoup d’incertitudes. Mais il a aussi des certitudes, comme les jours et les nuits qui se succèdent invariablement, ou comme l’amplification du mal qui amène forcément la fin du monde bâti sur le mensonge. Il y a donc ce que l’on peut nier et ce qui est indéniable. Et le saccage de la Terre est un mouvement irréversible vers la fin qui ne peut être nié que par ceux qui n’ont plus de lucidité.
L’Écriture annonce encore, par Paul :
Sachez que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, insensibles, déloyaux,
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irréligieux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.
Parce que nous sommes dans ces fameux derniers jours évoqués par Paul, les hommes sont bien tels qu’ils sont qualifiés. Je cite ce passage de l’Écriture pour montrer aussi ce que vous deveniez dans vos villes au soir du monde car, après moi, il n’y aura plus personne pour vous relever.
Si un vieil homme voyait qu’une ville allait être engloutie par un glissement de terrain, il dirait à son fils : mon fils, hâte-toi d’aller expliquer aux gens de la ville qu’ils vont être ensevelis s’ils n’en sortent pas. Alors ce fils s’empresserait d’aller avertir les gens. Il craindrait toutefois qu’après avoir fait évacuer rapidement les habitants, le glissement de terrain tarde à se produire et que les gens le traitent de menteur. Cette crainte (qui est celle de Jonas) est la mienne, parce que j’annonce la destruction prochaine des villes sans en connaître le moment exact, seul Dieu le sait. Mais l’introduction de la vérité dans le monde par le Fils annoncé, signifie qu’il n’y a plus de délai pour cet accomplissement.
En ce qui concerne Jonas dans l’Écriture, qu’aviez-vous cru ? Sachez que Jonas dans un grand poisson, signifie le Fils de l’homme dans le personnage du Christ, qui est ce grand poisson, et non ce que vous lisez dans le sens de la lettre. Tout ce que vit Jonas, qui s’en va dire aux habitants de Ninive que la fin de leur ville est proche, est ce que je vis en vous annonçant ce qui va arriver prochainement à la grande ville. Croyez cela, car vous n’aurez pas d’autres signes de l’accomplissement de la prophétie que celui que vous donne Jonas, dans la cabane duquel je me trouve. C’est aussi ce que répond Jésus à ceux qui leur demandent un signe leur montrant clairement ce qui va se produire. Il leur dit :
Vous n’aurez pas d’autres signes que Jonas.
Pour comprendre l’Écriture, je dis encore que lorsque l’Éternel me fit connaître ce qui allait arriver aux villes, comme Jonas, je tentais de m’enfuir loin de Sa face. Mais je vis qu’un vent impétueux s’était levé, menaçant de faire périr le monde, ainsi que je l’ai expliqué dès le début. Et, comme Jonas et Jésus le font, je m’endormis profondément. Cela dura jusqu’à ce que l’on me réveille pour calmer la tempête et pour sauver ce qui ne devait point périr.
Ceci est pour expliquer ce que vous lisez de Jonas, dans l’ancien testament, et qui est aussi exprimé de cette façon dans le nouveau testament :
Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui (Jésus), il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons !
Comme Jésus se réveille, Jonas se réveille et finit par se jeter à la mer. Disons plutôt qu’il y est jeté pour calmer les vents et les flots. Cela signifie que sans mes
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prédécesseurs qui me poussèrent à me jeter à la mer pour apaiser la tempête et sauver le monde, je ne l’aurais point fait de moi-même. Car l’ampleur de la tâche me paraissait beaucoup trop grande et difficile à réaliser dans ce monde où les hommes ne distinguent plus rien. Mais après m’être jeté à l’eau comme Jonas ou comme Pierre, je me suis rapidement retrouvé dans le personnage du Schilo, dans ce grand poisson qui me ramena sur terre pour éclairer les nations et avertir les gens des grandes villes de ce qui allait leur arriver.
Vous avez lu, en Jonas, qu’il faut trois jours de marche pour traverser Ninive. Or, ces trois jours représentent une centaine de kilomètres d’étendue. Ce qui signifie que Ninive ou autres grandes villes des Écritures montrées en exemple, ne sont pas des villes réelles mais seulement les représentations de ce que sont les immenses villes d’aujourd’hui ; d’autant que dans les temps anciens, des villes aussi étalées ne pouvaient exister. Comprenez alors ce que l’on vous explique avec patience.
Connaissant l’évolution des mondes du ciel, je sais que la fin viendra dès après que la bonne nouvelle du royaume aura été prêchée dans le monde entier. Mais avant de venir m’asseoir en face de vous, je me suis purifié l’esprit, comme le fait aussi Jonas avec le ricin que Dieu fit pousser sur sa tête. Car, faire lever la lumière sur le monde et sauver ceux qui sont sur le point de disparaître, ne peut se faire qu’avec un esprit purifié. Ce que vous pouvez également entr’apercevoir dans cette citation de l’Écriture :
Le peuple de la contrée voisine de la mer,
Du pays au-delà du Jourdain,
Et de la Galilée des Gentils,
Ce peuple, assis dans les ténèbres,
A vu une grande lumière ;
Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort, La lumière s’est levée.
La lumière est la reine du midi qui se lève pour condamner le monde, et dont Jésus parle par ailleurs. Mais cette parole de l’Écriture ci-dessus me remplit d’espoir quant à votre entendement, car elle indique que vous êtes aujourd’hui en mesure d’être éclairés et sauvés.
Connaissant la bonté de Dieu et sa miséricorde, Jonas craint que la grande ville tarde à être détruite. Voyant cela Dieu lui répond :
Tu as pitié du ricin qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit. Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre !
En vérité, ce n’est pas de Ninive en soi dont il s’agit, mais de la grande ville. Je vous le dis, dans peu de temps, vous saurez si Dieu a eu pitié ou non de ces grandes agglomérations composées d’hommes qui ne distinguent plus rien ! Mais, quoi qu’Il fasse, je vous conseille de quitter les grandes villes des plaines, car celles
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qui ne seront point détruites seront forcément abandonnées. Qu’avez-vous alors à gagner d’y demeurer plus longtemps ?
Que voit-on dans les villes si ce n’est, comme on l’a dit, des gens pressés qui vont et viennent pour s’entasser les uns sur les autres, et des mouvements de machines de fer qui occupent toute la place, qui tuent, perturbent, polluent, enfument, irritent, assourdissent, déchirent et corrompent les habitants ? Il n’y a point d’étoiles visibles, ni de saisons, mais seulement du bitume, du ciment, des vapeurs nocives, des fumées, des immondices et des rats.
Alors qu’à la campagne, les saisons marquent le paysage de leur empreinte et dictent les travaux ; le printemps réveille ce qui s’était endormi durant l’hiver, les couleurs et les odeurs changent. Les animaux s’ébattent ; les arbres découvrent peu à peu leurs fleurs et leurs fruits ; l’air est transparent, les astres s’enorgueillissent dans le ciel. On procède aux labours, aux semailles, aux moissons, aux fenaisons, aux cueillettes et aux vendanges qui sont autant de satisfactions et d’occasions de joie. L’ennui et la désolation ne sont point des mots que l’on prononce.
Le temps de la Pâque
La bonne nouvelle du royaume de Dieu sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. Et quand cette parole de Jésus s’accomplira en tous pays, vous saurez alors qu’il s’agit d’un signe manifeste indiquant qu’il est l’heure de se retirer sur les hauteurs. Mais je vais vous montrer autre chose pour convaincre ceux qui résistent encore opiniâtrement. Souvenez-vous qu’en ce qui concerne la pâque, Moïse dit : Quand vous le mangerez (l’agneau), vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main (prêt à partir) ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la pâque de l’Éternel. L’explication de ceci est donnée aujourd’hui où vous mangez l’agneau de Dieu à la hâte, car le temps presse. Ainsi que nous l’avons déjà expliqué, c’est la pâque qui consiste à passer du monde de ténèbres dans le monde de lumière.
Jésus dit aussi : Vous savez que la pâque a lieu dans deux jours (ce qui signifie deux mille ans) et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié. Pourquoi deux jours équivalent-ils à deux mille ans ? Parce que dans le quatrième livre des psaumes, Moïse, s’adressant à Dieu, dit : mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit. Et lorsque, par ailleurs, Ésaïe gronde les femmes insouciantes, il leur annonce : dans un an et quelques jours vous tremblerez ! Ce qui s’entend après la publication du livre.
Pour toutes ces raisons, et parce que Jésus est la représentation du Fils de l’homme au jour de son avènement (qui est ce jour), sachez que vous ne changerez vraiment d’ère que lorsque le Soleil se lèvera pour la première fois sur le royaume de Dieu. Jusque-là, vous serez toujours dans l’ancien monde, dans le monde de Noé, voué à s’en aller.
Et puis, toujours en ce qui concerne les derniers jours, un autre signe formel m’est adressé, qui confirme les précédentes explications. Voici, il est écrit :
Que ceci soit un signe pour toi : On a mangé UNE ANNÉE le produit du grain tombé (la parole de vérité), et UNE DEUXIÈME ANNÉE ce qui croît
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de soi-même ; mais LA TROISIÈME ANNÉE, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore des racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus. Car de Jérusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des réchappés. Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.
Il n’est pas besoin d’explications pour comprendre qu’il s’agit là des deux dernières années du monde qui seront suivies du royaume de Dieu sur la Terre entière. Soyez attentifs, parce que je dis encore que ni le Fils ni personne d’autre ne connaît le jour et l’heure de la fin, seul Dieu les connaît. Mais l’avènement du Fils sonne le moment de sortir de vos villes et de vous retirer quelques jours dans les villages et sur les hauteurs de vos pays où vous serez à l’abri. C’est pourquoi Jésus dit à ses disciples qu’ils n’auront pas d’autre signe que son avènement, montré par Jonas.
Vous aurez donc devant vous une année de grâce de la part du Seigneur pour manger le livre (le produit du grain tombé) et pour vous décider à me suivre. Vous n’êtes pas pris au dépourvu. Mais l’année suivante ne se terminera pas sans qu’arrive tout ce que l’Écriture et vos œuvres annoncent. Et la troisième année, vous serez enfin dans le royaume, délivrés des ténèbres et du mal pour toujours.
Persévérez alors jusqu’à la fin, parce qu’il suffit de voir l’état du monde aujourd’hui pour comprendre qu’il est arrivé à son terme, conformément à ce qui est prédit. Sachez donc, à ce sujet, que le livre des prophètes est comme un livre de scènes duquel les acteurs ne peuvent se détourner. Je l’ai éprouvé, je vous le dis, ainsi que les personnes qui font partie de mon entourage. Vous commettriez alors une folie de ne pas croire ce que l’on vous dit. Mais cela vous regarde, car la sélection des hommes doit s’effectuer avant que les puissances des cieux ne soient ébranlées.
Si Dieu ne me pressait de vous avertir, je ne dirais rien, car je n’aurais rien à expliquer de plus que vous ne sachiez. Mais pour annoncer la venue du royaume, je dois vous conduire dans toute la vérité et vous montrer la fin du règne des fils de Satan, Dieu n’habitant que des places propres et des temples d’or pur. Les Écritures en témoignent, l’enseignement des astres y conduit. Et tout est prêt sur la Terre pour cet ultime accomplissement de la prophétie. Mais si je ne parviens pas à vous convaincre, habitants des grandes villes, vous ne serez éclairés par personne d’autre, et vous périrez dans vos péchés. Faites comme vous voulez, l’avertissement vous est donné avec grand nombre d’explications. Vous êtes libres de vos pensées et juges de vos attitudes.
Le Fils et la loi
Je sais combien vous êtes difficiles à convaincre. Cependant si je marchais dans vos rues en criant : Je suis le Christ, suivez-moi ! j’aurais déjà tout un peuple derrière moi, comme cela se produit avec ceux qui forment des sectes à partir de mensonges et d’intrigues. Or, je n’agis pas ainsi, parce que le Fils ne se reconnaît qu’à travers le pain du ciel qu’il apporte, et parce qu’il vous demande de vous assembler sans lever la main sur qui que ce soit. Non, pour faire périr les méchants et leurs prêtres, il suffit de s’éloigner d’eux et de les laisser sécher sur leurs pieds, comme des plantes qui n’ont plus d’eau. Dans cela, il n’y a ni violence, ni injustice, ni fraude. Et
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c’est parce qu’il en est ainsi qu’on reconnaît le Véritable envoyé du ciel, celui qui arrive à l’improviste lorsque personne ne l’attend.
Mais plusieurs craindront que les peuples ne puissent abandonner leur religion pour suivre le Fils de l’homme. Pour les rassurer, vous devez prêcher dans le monde que la tunique du Fils de l’homme est de toutes les couleurs : de la couleur noire, brune, jaune et blanche ; car ce sont les premiers hommes qui commencèrent son sang que les derniers terminèrent. Le Fils de l’homme n’est pas le fils d’un peuple mais de tous les peuples, direz-vous, et son sang est celui de tous. C’est pourquoi, à ses yeux, quelle que soit la couleur d’un homme, cet homme en vaut un autre d’une autre couleur. S’il s’agit d’un circoncis, il est un enfant d’Abraham élu pour le royaume. Alors, les peuples de la Terre, sachant que le sauveur est l’unique sauveur, feront la différence entre leur funeste religion qui apporte le malheur, et la puissance de la vérité qui assoit le règne de Dieu en tous pays.
Quant à ceux qui ne savent pas lire, ou qui ne peuvent s’élever seuls sur les hauteurs où Dieu habite, expliquez-leur patiemment les astres du ciel et la Terre avec les figures dessinées, puis faites-leur connaître les bienfaits de la loi que les anges utilisent avec respect. Alors ils connaîtront l’essentiel de ce que l’homme doit savoir, et seront sauvés.
Il ne peut en effet rien exister de mieux que la connaissance et les ordonnances du Créateur pratiquées par tous les anges, pour vous décider à quitter ce monde inique et vivre en toute sécurité dans le sanctuaire. La loi du Très-Haut ne vous tombe pas sur la tête comme le font celles des hommes, car chacun accède à elle par élévation et tel que vous l’avez fait dans cette ascension. Déjà toute écrite en vous, vous n’aurez aucun mal à l’accepter ; car, en lisant les paroles de Dieu, vous direz : enfin ! Cela, parce qu’elle repose sur un seul principe : vivre libre, en ne faisant de tort à quiconque ni à quoi que ce soit.
Vous allez donc lire maintenant cette fameuse loi de la délivrance, avec laquelle la Terre ne sera plus jamais frappée. Et je vous demande de ne point murmurer en la parcourant pour la première fois, parce que ce n’est plus moi que vous aurez en face de vous, mais celui qui m’envoie. Alors vous constaterez que ma voix est petite à côté de la sienne qui vous atteindra jusqu’à la moelle des os. Cette fois, vous saurez mieux pourquoi j’étais tout tremblant lorsque l’Éternel m’adressa la parole, et qu’il écrivit ses ordonnances avec mon doigt. Et c’est aussi ce qu’a éprouvé mon frère Moïse en son temps, et que vous n’avez point saisi ni cru. Maintenant vous croyez, car vous tremblez.
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En ce jour de ma visite annoncée, moi l’Éternel, votre Créateur, je m’adresse à vous tous par celui que j’ai appelé au soir du premier monde, pour vous éclairer et vous faire connaître ma volonté dans tous les âges. Par mon fils unique, je vous apporte la lumière et les règles de la vie, afin que la liberté, la justice, la paix et l’ordre soient à jamais la sainte union des peuples sous le Soleil.
Votre existence sera dorénavant accompagnée de mes préceptes et de mes ordonnances qui vous maintiendront éloignés du mal, et vous garderont intègres et libres durant tous vos jours. Aussi, dans vos pays, il n’y aura point de gouvernement ni de puissance au-dessus de la ville sainte, qui sera la plus haute autorité après moi, votre Dieu. La cité de mon royaume, dans laquelle vous vivrez, est la ville sainte qui exercera sa souveraineté sur elle-même, selon les règles que je vous inculque pour garder votre âme vivante et vous mettre à l’abri de tout danger.
Pour rester saint d’esprit et responsable de ses actes, chacun se jugera par ma loi. Il pourra alors veiller à ce que personne ne tente à nouveau de s’asseoir sur mon trône pour imposer sa volonté, car je n’ai donné à aucun homme le droit de régner sur l’ Homme qu’il n’a point créé.
Les douze juges
Les fondements de la cité et le traitement de ses affaires reposeront sur un comité, qui sera aussi un tribunal qui rendra la justice chaque mois. Cet organisme public sera composé en permanence de douze juges. Ces hommes seront tous volontaires, mariés, pères de famille, et exempts de maladie grave. Tous auront plus de cinquante ans. Ils se distingueront par leur sagesse et leur moralité. Ils ne jouiront d’aucun privilège, et n’auront d’autres droits et pouvoirs que ceux que ma loi donne à chacun de vous. Irrépréhensibles, ils seront mes fidèles serviteurs. Pour faire appliquer leurs décisions de justice, qui seront irrévocables, ils demanderont aide aux habitants de la cité. Tous les mois, ils tiendront séance ensemble avec leur épouse à leur côté, mais ne seront que douze voix. Il n’y aura point de juge unique. Telle est ma volonté.
Toi donc qui seras en charge de statuer, tu prendras mon nom. Et tu jugeras par moi en mon nom, et non par toi au nom du peuple. Dans mon temple, tu es le
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LA LOI UNIVERSELLE
défenseur de la Terre et de tout ce qui vit. Ange de Dieu, tu ne dois jamais faillir dans tes jugements ; car c’est avec mon esprit que tu statueras pour honorer mon nom et accomplir ma volonté.
La vérité ne peut supporter le partage. C’est pourquoi tout jugement devra faire l’unanimité des douze juges. S’il ne peut en être ainsi après trois séances successives, le jugement sera annulé.
La culpabilité et les sanctions
Lorsque sa culpabilité sera flagrante et incontestable, l’accusé sera arrêté et conduit devant ses juges qui décideront de son châtiment en fonction de son âge et de la gravité de sa faute. Mais nul ne doit être montré du doigt, accusé, retenu, jugé ou condamné uniquement sur des présomptions ou de simples convictions. Si toutefois celui qui a commis une faute irrémissible échappe au jugement de ses frères, il sera châtié au double par moi, l’Éternel.
Seul moi, ton Dieu, qui t’ai créé à mon image, je décide des punitions que le tribunal de la cité infligera au pêcheur. Voici : selon la gravité de son crime, le malfaiteur sera jeté hors de la cité pour un temps ou pour toujours, ou humilié publiquement, ou sévèrement corrigé sans être mutilé, ou encore puni de mort. Il n’y aura point d’autres châtiments. Chaque tribunal décidera des manières d’appliquer ces sanctions. Mais celui qui se sera condamné à mort, devra quitter le monde loin des regards et hors du territoire de la communauté.
L’emprisonnement ne doit en aucun cas faire partie des punitions infligées au pécheur car, privé de sa liberté, celui-ci perd progressivement ses facultés et la possibilité de son rachat. La détention doit seulement permettre de retenir le coupable avéré, pour le juger et le châtier. Et lorsqu’elle s’imposera, l’accusé sera entravé et retenu de force à son domicile ou ailleurs au milieu des siens.
Les mœurs
Voici les instructions de l’Éternel, ton Dieu, sur tes comportements habituels: Tu n’auras point d’autre Dieu devant ma face, ni d’autre loi que ma loi. Tu ne feras point de figures, de figurines, de sculptures quelconques ou de statues représentant des personnages dans lesquels tu te confies et devant lesquels tu te prosternes ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux.
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
Tu accorderas à l’homme et à la femme les mêmes droits.
Tu n’établiras point de hiérarchie.
Tu honoreras ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
Tu ne tueras point.
Tu ne commettras point d’adultère.
Tu ne convoiteras point ce qui appartient à autrui.
Tu ne déroberas point.
Tu n’opprimeras point tes semblables.
Tu ne seras point médisant.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne t’abstiendras point de dire la vérité en toutes circonstances.
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LA LOI UNIVERSELLE
Tu n’œuvreras point dans l’ombre, à l’abri des regards.
Tu veilleras à ne mettre personne en danger.
Tu interviendras auprès de tout être en difficulté.
Tu vivras à l’heure solaire, et tu commenceras l’année nouvelle au solstice d’hiver. Mets en pratique mes anciens commandements et ceux que je prescris aujourd’hui à mon fils pour qu’il assoie mon royaume. Car, dès ce jour et pour toujours, c’est moi seul l’Éternel, ton Dieu, qui règne sur la Terre comme je règne au ciel.
Les pratiques interdites
Désormais, vous connaissez votre devenir et celui du monde. Aussi, vous sortirez promptement de votre cité quiconque s’aventurera à prédire l’avenir, ou prétendra communiquer avec les morts.
Ma Terre devant rester mon sanctuaire et celui de mes enfants bien-aimés, vous chasserez également ceux qui s’adonneront à des rites, comme les cérémonies, les pèlerinages, les processions, les célébrations commémoratives, les incantations, et les prières collectives.
Dans mon royaume, vous repousserez vivement tous ceux qui tenteront de régner sur vous, au besoin vous les exterminerez. Vous agirez pareillement envers ceux qui auront l’audace d’établir une chaîne de subordinations, ou qui essayeront de former une secte, une force armée, une domination, une caste.
Pour que vous viviez en paix et que le monde ne connaisse plus l’horreur, moi, le créateur du ciel et de la Terre, je vous demande d’abolir à jamais toute valeur en argent et de n’utiliser aucune forme de monnaie.
Les comportements sociaux
Qu’ils soient hommes ou bêtes, tous les êtres doivent rester dans leur absolue liberté, sans aucune condition préalable venant de toi.
N’ayant à conquérir que la connaissance de la vérité, tu seras souverain uniquement dans ton pays, qui est le pays originel du peuple duquel tu descends.
Ta race, ton âge ou tes aptitudes ne te rendent nullement supérieur aux autres êtres humains. Si tu t’estimes au-dessus d’eux, je te punirai pour ton orgueil excessif. Tu mettras ton habileté et tes connaissances au service de tes semblables, sans rien leur demander en échange. Alors, je te gratifierai au double de ce que tu auras donné.
Rendre la justice, secourir, soigner, aider, enseigner et prendre part aux activités collectives, sont des actes honorifiques ne pouvant être rétribués.
Tu vivras fraternellement avec tes semblables, en ayant soin de ne gêner personne. C’est là ta ligne de conduite de laquelle tu ne dois jamais t’écarter. Avant de faire une œuvre conséquente, médite sur mes préceptes, et consulte tes frères pour leur demander des conseils ou leur assentiment.
La protection des personnes
Quel que soit son âge ou son état de santé, tout individu qui sera coupable de la mort d’un ou de plusieurs êtres humains innocents, ou qui tentera de les tuer, ou qui participera à un meurtre, sera puni de mort par le tribunal.
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Quiconque blessera ou tuera un malfaiteur en train de commettre un forfait ne sera nullement tenu pour coupable. Mais si quelqu’un commet un homicide involontaire sur un innocent par manque de précaution, il devra abandonner ses biens et quitter sa ville pour toujours.
Ceux qui commanderont, produiront, détiendront des armes ou autres machines de guerre, ou en feront usage, seront condamnés à la peine de mort et exécutés aussitôt. Car tuer l’homme ou se préparer à le tuer, c’est lever la main contre moi, l’Éternel, ton Dieu.
Seront pareillement éliminés ceux qui feront volontairement souffrir des êtres humains innocents, en les retenant prisonniers, en les forçant à faire ce qu’ils ne veulent pas, en les privant d’eau et de nourriture, en leur faisant subir des supplices des offenses ou des sévices, en modifiant leur esprit, en les terrorisant ou en les séparant de force de leur famille. Cette sentence ne s’éteindra point dans le temps.
Toute personne qui maltraitera son conjoint, ses enfants, ses parents ou un animal devra être réprimée. Si on ne peut parvenir à la ramener à la raison, le tribunal la punira sévèrement.
Pour que vos enfants gardent visage humain et ne deviennent la honte du ciel, vous priverez de leurs biens et expulserez vigoureusement de vos cités les homosexuels et tous ceux qui s’accouplent en groupe. Et vous punirez de mort toute personne qui fornique avec des bêtes, ainsi que les pédophiles, les incestueux et les violeurs.
Même adolescent, le voleur ou le destructeur restituera au double la valeur de ce qu’il aura dérobé ou détruit. Si après cette sanction, il persiste à commettre des méfaits, il sera extrait du monde. Ainsi, vous empêcherez le développement du mal qui doit constamment être maintenu enseveli sous vos pieds.
Tout dommage causé à autrui devra être réparé par son auteur. Mais s’il s’avère que le préjudice est commis par volonté de nuire, l’auteur du délit sera privé de ses biens et expulsé définitivement de la cité, ainsi que toute personne ayant éventuellement contribué au méfait. Cette sanction s’appliquera aussi à ceux qui persisteront à créer consciemment une nuisance quelconque.
L’incendiaire volontaire des biens d’autrui ou des forêts est indigne de mon sanctuaire. Il sera puni de mort.
La protection de la vie
Moi l’Éternel, ton Créateur, je te défends formellement de pratiquer la greffe d’organes ou d’autres parties du corps qui font l’objet de rejets. Préserve l’intégrité de tout être vivant.
Une quelconque transformation de la nature par l’homme altère l’ordre originel et la vie de tous. Tu t’abstiendras alors formellement de modifier la nature des organismes vivants, sinon tu seras puni de mort et exécuté.
Toute créature doit être conçue et venir au monde selon les règles de la nature. Tu pourras toutefois interrompre la vie d’un être à sa naissance, s’il est atteint de graves malformations.
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Quiconque aura des difficultés pour subvenir à ses besoins sera aidé par sa famille ou par la cité, car nul ne doit souffrir d’indigence et de pauvreté. Mais, pour ne point l’amoindrir, tu n’assisteras point préventivement une personne valide.
Lorsque tu procéderas à des soins, tu élimineras aussi la cause de la maladie qui est souvent due à l’ignorance et aux activités humaines. Vis en harmonie avec la nature selon les règles de justice que je t’inculque, et ta descendance deviendra progressivement invulnérable à la maladie.
De ta propre initiative, tu n’interrompras point la vie d’une personne condamnée qui meurt lentement, sauf si c’est moi, ton Dieu, qui te le demande en ton cœur et te pousse à le faire.
La personne âgée ou l’enfant handicapé sera pris en charge par sa famille, et ne sera pas remis en d’autres mains ni en d’autres lieux.
Tu ne feras pas avorter la femme qui s’y refuse et qui n’est point victime d’un viol ou d’un inceste. Tu te conformeras à ses désirs d’enfantement.
Tous les êtres de ma création sont utiles. C’est pourquoi, tu ne feras rien qui puisse faire disparaître de la Terre une espèce quelconque.
La protection des peuples et des races
Dans mon royaume où vous serez libres, je ne veux point de nations ni de frontières artificielles. Il ne s’y trouvera que des peuples souverains, parlant leur propre langue, et séparés les uns des autres par des limites naturelles.
L’union des peuples se fera d’elle-même par la connaissance. Aussi, pour que l’ordre subsiste et maintienne la fraternité entre tous les hommes, chacun d’eux demeurera uniquement dans le pays de ses origines.
Tout individu qui abandonnera sa famille et son peuple, pour s’établir dans un pays où les habitants sont d’une autre race que la sienne, sera considéré comme un lâche. Il sera refoulé par toutes les communautés du royaume.
Afin qu’elle soit intègre, ta cité ne sera nullement constituée d’hommes et de femmes de races différentes. Toute personne est une partie intégrante et intime de son peuple qu’elle ne doit point abandonner.
Dans un autre pays que celui qui est à l’origine de ton peuple, tu seras toujours un étranger, un visiteur pouvant y séjourner, mais sans y établir ta demeure ni procréer.
Tu ne prendras pas ton conjoint dans une couleur d’homme autre que la tienne, car le sang-mêlé uniformise et affaiblit l’humanité. Ton véritable conjoint se trouve parmi ceux qui te ressemblent, demande-le-moi et je te le donnerai.
Ailleurs que dans son pays, tout individu est un étranger qui a besoin d’assistance. Soit donc charitable et bienveillant envers l’étranger qui t’honorera de sa présence.
Le désir de connaître le monde te poussera toujours à visiter d’autres pays. Toutefois, ne cherche pas à voyager constamment, car le voyage est une récompense qui doit garder toute sa valeur.
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Chacun parlera sa propre langue et ne fera point un usage courant de la langue d’autrui, car la langue d’un peuple est l’esprit de ce peuple qui ne doit point être troublé par un esprit étranger.
La protection du jardin
Tu ne changeras point le relief, les rivages et les sites de la Terre. Et tu laisseras couler les eaux librement. Même si elles inondent, tu n’en changeras pas le cours ni ne leur feras de barrages. Tu utiliseras l’eau pour tes besoins, mais sans en priver ceux qui vivent en aval, ni assécher les lieux où elle se trouve.
Pour que tout reste pur et que ta santé ne soit affectée, tu n’utiliseras que des produits naturels pour traiter tes cultures ou enrichir tes champs. Tu seras alors dans l’abondance, car la maladie s’en ira loin de toi.
La forêt doit rester sauvage et se développer librement. C’est pourquoi, tu ne la cultiveras, ne la débroussailleras, ne la réduiras, ni ne l’agrandiras. Néanmoins, tu pourras prélever en elle ce dont tu auras besoin.
Vous n’occuperez point toute la surface de vos pays, afin que les bêtes, les forêts et les lieux humides demeurent dans tous les âges. Chaque ville devra être éloignée le plus possible d’une autre ville.
Pour vos besoins, vous pourrez prendre ce qui se trouve sur la surface ou sous la surface de la terre, en veillant toutefois à n’extraire que ce qui se dégrade rapidement sans occasionner de pollution. Prenez garde à vos travaux, qui ne doivent en rien changer les conditions de vie naturelles des êtres vivants.
Ici, dans mon sanctuaire, chaque maison détruira elle-même ses déchets et enfouira ses eaux sales. Mais vous ne collecterez point les ordures de la cité pour les déposer dans un même lieu, ni les eaux sales pour les déverser ensemble dans les eaux propres qui courent ou qui dorment.
Où que ce soit, il ne doit y avoir aucune souillure ni pollution, car l’enfant doit toujours naître dans un jardin pur, pour que l’homme reste pur dans tous les âges. Quiconque polluera la terre, l’eau et l’air sera fortement châtié. S’il persiste à nuire, il sera exécuté.
Chaque région est précieuse et doit garder son originalité. Alors tu ne feras point de voies de bitume, de ciment ou de fer qui défigurent les sites, empêchent l’écoulement des eaux, démembrent et dévastent les campagnes. Tu n’en feras point car, modifier la nature, c’est affecter tous les vivants.
Tu entoureras tes champs d’une haie. Et pour ne point profaner la terre, tu ne la cultiveras qu’avec la force animale ou celle de tes bras. Tu n’utiliseras par ailleurs que les forces naturelles qui sont largement suffisantes pour tes besoins.
Les bêtes et les sites devront tous rester sauvages, tels qu’ils étaient aux commencements. Ainsi, le jardin terrestre demeurera éternellement et ta postérité sera saine et heureuse.
La protection des animaux
Écoute-moi, mon peuple ! Tu élèveras les animaux sans changer leur genre et leur nature. Tu ne leur donneras point de nourritures qui leur sont étrangères, ni
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ne les obligeras à manger. Et tu t’abstiendras de faire des expériences médicales sur eux, ou de les élever en les tenant constamment enfermés.
Les plantes et les bêtes dont tu te nourriras devront exister aussi à l’état sauvage. Si l’une de leurs espèces ne peut plus se maintenir dans la nature et tend à disparaître, tu n’en garderas pas des spécimens pour les cultiver ou les élever ; car il s’agirait d’êtres dégénérés pouvant affecter gravement ta santé.
Pour que l’équilibre du monde se fasse, tu laisseras les animaux de toutes espèces se multiplier librement, même si leur nombre t’apparaît élevé. Tu ne te mêleras point de leur vie, et tu ne réduiras point leur nombre.
Toutes les créatures animales sont indispensables au monde et ont, comme toi, le droit de vivre sur la Terre. Aussi, pour rééquilibrer la nature, tu réintroduiras dans ton pays les espèces de bêtes qui s’y trouvaient à l’origine et qui demeurent encore dans le monde. Alors, je te ferai vivre à l’ombre de ma main.
Pour ne pas t’assombrir et être juste, tu admettras volontiers qu’une petite partie de ce que tu cultives ou élèves soit mangée par les bêtes des champs.
Lorsque les animaux auront retrouvé leur multitude, tu pourras chasser et pêcher avec modération pour nourrir ta famille. Et tu veilleras à ne pas tuer ceux que la loi de Moïse protège.
Tu mangeras seulement l’animal que toi ou un membre de ta famille aura abattu, car l’Éternel n’agrée ce sacrifice que par la peine éprouvée en lui ôtant la vie. Tu rachèteras ainsi la vie d’un être innocent par ta peine. Sinon ne le mange pas, de peur que moi, ton Dieu, je ne te maudisse.
Tu ne captureras point les bêtes avec des pièges pouvant les maintenir dans la souffrance. Et, pour les chasser, seules les armes utilisant la force humaine sont admises par moi, l’Éternel. Toute arme d’une autre nature sera bannie de mon royaume où elle ne peut être tolérée.
Tu ne braveras point les animaux par jeux. Et tu ne les feras point se battre entre eux, ni ne les dresseras pour qu’ils attaquent l’homme.
La cité et ses activités
La ville sainte du royaume est aussi ton église au sein de laquelle il n’y aura point d’autres directives que celles données par ma loi. Tu veilleras alors à ce qu’il ne s’y établisse point de hiérarchies, de réglementations, de dominations, d’obédiences, de subordinations, de dépendances, ni de prélèvements obligatoires.
Toute famille de la tribu disposera d’une surface de terre qu’elle cultivera pour subvenir à ses besoins. Sois donc bienveillant et équitable avec tes semblables lors de la répartition des sols et des espaces.
Pour qu’il n’y ait point de calamités, tu bâtiras ta cité loin des endroits dangereux, comme le sont les alentours des volcans, les lieux qui s’inondent ou s’ensevelissent, ainsi que les régions où le sol tremble ou peut glisser.
Ta cité, que tu bâtiras dans des lieux non arides, devra se mêler discrètement à la nature. Et pour qu’elle reste dans les mesures humaines, sa taille devra toujours permettre d’en sortir en marchant peu de temps.
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Le nombre d’habitants de la ville sainte ne devra jamais dépasser les ressources du territoire nourricier au milieu duquel elle sera bâtie. Lorsqu’elle sera formée et rendue viable en toute indépendance, plus de demeures ni d’édifices ne seront construits.
Tu n’imagineras et ne réaliseras aucune œuvre éternelle. Et pour que tes enfants restent en contact avec d’autres enfants, tu ne feras pas ta maison isolée de la cité, tu la dresseras avec celles des autres.
Vous ne bâtirez point maison sur maison pour habiter famille sur famille. Vous habiterez côte à côte seulement, et avec des maisons entourées de terre et suffisamment espacées les unes des autres. Chacun bâtira sa demeure selon sa conception personnelle et l’habitera, mais nul ne bâtira une maison pour qu’un autre l’habite.
Tu ne construiras point de palais, de temples, de lieux du culte, d’édifices symboliques, ni quoi que ce soit de grandiose ; car ce sont les œuvres de ceux qui sont déficients en esprit et enflés de vanité.
Animée par le Saint-Esprit, ta cité sera une communauté composée de familles indépendantes, solidaires et fraternelles. C’est pourquoi, pour veiller au bien-être de tous, tu seras constamment à l’écoute des habitants.
Pour te mettre à l’abri de maladies graves, tu te nourriras exclusivement de tes produits ou de ceux de ta cité. Et par la gratuité de toute chose, qui laisse libre cours à l’abondance, tu ne manqueras jamais de rien.
Afin que les plantes, les bêtes et les hommes ne soient dérangés, tu n’éclaireras pas ta cité la nuit comme en plein jour. Et tu ne feras point de vacarme, de jour comme de nuit, sinon tu seras expulsé.
Pour que les êtres vivants soient toujours sereins et protégés, moi l’Éternel, ton Dieu, je te demande de ne jamais employer l’atome, ni tout autre matière explosive ou toxique. Quiconque se détournera de ce commandement sera puni de mort par le tribunal.
Toute mise en œuvre de matières premières, pouvant occasionner quelques nuisances ou autres dangers, devra obligatoirement s’effectuer à l’extérieur du territoire de la cité.
Tu ne construiras point de véhicules ou autres engins utilisant la combustion pour se mouvoir, car tu serais contraint de leur sacrifier la Terre entière. Néanmoins, tu pourras pratiquer toute industrie qui n’a pas de conséquences malheureuses sur les êtres vivants.
Ton plus grand ennemi étant l’inutile, tu ne produiras que ce qui est indispensable à ta vie et à celle de tes proches. Quoi que tu fasses, tu ne peux augmenter le nombre de tes jours, mais seulement les réduire si tu me désobéis ; car c’est moi l’Éternel, ton Dieu, qui t’anime de mon souffle.
Pour que chaque chose varie d’une autre et enrichisse la diversité, tu ne créeras aucune mode, ni ne feras de maisons, de vêtements, d’objets ou quoi que ce soit d’uniforme. Homme ou femme, chacun se vêtira comme il l’entendra dans mon royaume, et fera ce qu’il lui plaira en fonction de la loi.
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Lorsque vous vous mesurerez les uns les autres par des jeux, vous ferez attention à ne pas y laisser votre âme car, lorsqu’on est vainqueur, on n’est pas forcément glorieux.
La famille
L’union de l’homme et de la femme sera libre. Et je la bénirai lorsque Eve perdra manifestement sa virginité ; cela étant le seul acte solennel par lequel vous serez mariés devant moi, l’Éternel, votre Dieu.
La famille est la force de l’homme. C’est pourquoi, tu laisseras les enfants en âge de fonder une famille, libres de choisir eux-mêmes leur conjoint, sans contrarier leur projet. Tu veilleras seulement à ce qu’ils ne prennent pour époux ou épouse quelqu’un de leur parenté, ou une personne atteinte d’une grave maladie incurable et transmissible.
Adam et Eve, je vous ai créé forme et empreinte pour que vous puissiez vous épouser et que vos enfants naissent de votre amour. Mais votre sentiment d’attirance réciproque ne peut résister aux tempêtes soulevées par l’infidélité. Soyez donc fidèles comme le Soleil et la Terre le sont l’un envers l’autre, car je punirai l’adultère par la solitude et des jours sans joie, pouvant entraîner la mort du pécheur.
Adam, tu montreras la voie droite aux membres de ta famille, pour que chacun sache où se trouvent les limites qu’il ne doit point dépasser.
Eve, tes menstruations sont pour purifier ton sein à des fins d’enfantements, et ta virginité est ton honneur. Reste donc vierge jusqu’à ce que tu fondes une famille, sinon tu altéreras ta réputation et tes jours seront malheureux.
Pour créer une famille ou pour d’autres raisons, vous pourrez habiter la cité de votre choix. En raison de quoi, tout nouvel arrivant ne sera nullement considéré comme étranger.
En cas de divorce, vous veillerez à ce que vos enfants ou votre conjoint n’en soient des victimes innocentes ; sinon je ne le supporterai pas.
Tu ne t’éloigneras point de ton père et de ta mère lorsqu’ils seront âgés, de peur que moi, ton Dieu, je te rejette. Et tu laisseras tes enfants dans leurs mains, car ils sont la mémoire du vécu et les fondations de ta tribu. Et quand les portes de leurs sens se refermeront, tu comprendras leurs défaillances et tu feras preuve de beaucoup d’indulgence à leur égard. La tendresse, l’affection, et les soins que tu leur dispenseras, ne seront jamais de trop.
L’éducation
Vous veillerez à ce qu’il y ait toujours parmi vous quelqu’un qui s’élève bien haut, jusqu’à mon autel, pour enseigner la vérité à ceux qui ne la comprennent pas d’eux-mêmes. Car c’est ainsi qu’agirent les prophètes à l’égard du monde, et auxquels vous devez votre salut.
Quels que soient l’apparence, l’âge, l’attitude ou la notoriété de la personne avec laquelle tu converseras, tu t’adresseras à elle comme tu le fais avec ton frère ou ta sœur. Et tu t’adresseras à moi, ton Dieu, pareillement, comme un enfant parle à son propre père.
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Tu circonciras le cœur de ton enfant dès qu’il sera en âge de discerner le bien et le mal. Tu feras attention toutefois de ne pas le forcer à comprendre ou à faire ce qui n’est pas encore à sa portée.
Les enfants apprendront l’ensemble des règles du bon usage parlé et écrit de leur langue. Après quoi, ils pourront poursuivre d’eux-mêmes leur ascension et choisir leur chemin par-devant moi, l’Éternel.
Pour protéger les valeurs de l’existence, tu enseigneras également le respect, la politesse et les bonnes manières à tes enfants. Tu auras alors soin de les tenir éloignés du blasphème qui choque les consciences, ainsi que de l’impudicité, de la grossièreté et de toutes choses obscènes qui blessent la pudeur.
Pour que chacun garde son intégrité et ne s’éloigne du bon sens, vous ne formerez point des gens de tête d’un côté et des gens de mains de l’autre. Vous veillerez au contraire à développer toutes les facultés d’un enfant.
La jouissance des biens et de la liberté
La Terre est la mère des vivants que l’on ne doit point s’accaparer ni vendre. En raison de quoi, toute parcelle de terre appartiendra à celui qui la travaillera ou l’habitera. Tu pourras ainsi poursuivre l’œuvre de tes prédécesseurs. Mais tu n’auras en propre que ce que tu cultives, élèves, ou bâtis avec tes mains.
La maison familiale, les cultures et le bétail, sont l’héritage naturel des enfants. Mais quiconque quittera la cité pour s’établir ailleurs perdra cet héritage. Et la maison non habitée et le champ non cultivé seront mis à la disposition de ceux qui en auront besoin.
Moi l’Éternel, ton Dieu, je ne veux ni n’agrée aucun sacrifice de ta part à mon égard, car j’ai cela en aversion. Tu t’abstiendras alors de te priver des bonnes choses, ou de t’isoler, ou de te meurtrir, ou de te sacrifier pour attirer mes regards, ou encore de tuer des êtres pour me les offrir, sinon je te maudirais.
Tu vivras paisiblement, sans te préoccuper des jours lointains. Tu profiteras au contraire du jour dans lequel tu te trouveras, car c’est moi, ton Créateur, qui prévoie tes lendemains selon ma science dans laquelle tu n’as pas à intervenir.
La récompense
Dans mon sanctuaire, vos morts ne seront pas morts, car je garderai leur âme pour la vie éternelle. Aussi, vous conduirez discrètement leur corps à leur dernière demeure, sans faire de spectacle ni de cérémonie.
L’homme, ma créature bien-aimée, le plus grand commandement que je te donne, c’est de circoncire ton cœur, pour que tu puisses garder l’esprit de ta jeunesse et aimer mes œuvres telles que je les ai créées. Par l’amour que tu me témoigneras et par les saintes écritures de ton âme, je jure par moi-même de te faire vivre et revivre aussi longtemps que tu le mériteras ; car, en t’élevant et en t’approchant de moi, tu deviens éternel mon enfant.
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Lorsque le Très-Haut m’appela au sommet de sa montagne, je ne savais pas que je redescendrais de ce haut lieu avec la connaissance qui faisait rayonner mon visage. Dieu me parla face à face, comme il le fit avec Moïse. Et après qu’il m’eut initié à ses mystères, il me dicta la loi avec laquelle il gouvernerait la Terre. Alors, tout devint obscur et silencieux autour de moi. Je ne voyais que ma main qui écrivait ses nouveaux préceptes et commandements. Seule sa gloire m’éclairait, et son doigt était mon doigt par lequel Il s’exprimait. Puis, lorsque ce fut fini, mon esprit me revint, et j’apercevais à nouveau ce qui m’entourait.
Assurément, mes adversaires prétendront que la façon dont Dieu m’a d’abord guidé dans l’exploration de son univers, pour se montrer à moi ensuite et me donner Sa loi autour de laquelle je bâtirais le livre de vie, n’est qu’affabulation. Cependant, ce que je dis est entièrement véritable, rien n’est feint ni supposé. Et tout ce qui est écrit sur moi et sur les personnes qui m’accompagnent s’accomplit. C’est pourquoi ce livre n’est pas une rêverie, mais l’aspersion de l’eau vive qui vous ressuscite et vous anime d’un esprit nouveau, conforme à la réalité.
Sur la force de la loi
Ceux qui ne pourront quitter l’esprit terrestre, pour acquérir l’esprit céleste, ne comprendront pas que la loi ne peut être promulguée que par celui qui est éclairé par les sept lampes du chandelier. Pourraient-ils alors voir la délivrance des âmes dans les préceptes et les ordonnances ? Ils y verront au contraire des empêchements de vivre et un danger pour tous. Comment ferons-nous, diront-ils, si on ne nous fournit plus tout ce dont nous avons besoin pour vivre ? Cette loi qui ne défend que la Terre, la plante, la bête, la personne humaine, la justice et la postérité, peut-elle être pratiquée par tous les peuples ? Nul n’est encore prêt pour en faire sa raison de vivre, et rien ne changera dans les prochains jours ! en concluront-ils.
Quelque part j’ai dit que briser les convictions de l’homme équivaut à lui briser un vase sur le crâne... Mais vous qui comprenez qu’acheter et vendre n’est pas le but de la vie, vous savez qu’en n’admettant ni argent ni pouvoir des uns sur les autres, Dieu met un terme à tous les maux de la Terre. En examinant ce que sera le
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monde sans ceux qui dominent et sans le veau d’or, on ne voit effectivement plus de destructions ni de guerres, plus de rançons, de prélèvements, d’oppressions, de famines, ni toutes ces effroyables maladies qui commettent des ravages.
On ne peut connaître la façon dont on doit vivre, qu’en sachant ce que l’on ne doit pas faire. C’est aussi la raison d’être de la loi. Dans le nouveau siècle, les activités se feront dans le respect de la vie cette fois, et non plus pour acquérir des biens ou quelque suprématie. Car le bonheur d’être dans le monde des vivants provient des sentiments du cœur et non de ce qui les bafoue.
Et c’est en raison de cela que l’Écriture dit, par Paul :
Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.
C’est bien, ce Paul a dit exactement ce qu’il fallait pour exclure du royaume ceux qui faisaient honte à l’humanité. La loi veillera à ce qu’ils ne réapparaissent jamais.
Chacun peut entendre qu’on ne peut être juste, robuste et saint d’esprit que si l’on vit en harmonie avec la nature, comme la loi le préconise. Pour qu’il en soit ainsi et que la fraternité s’établisse et demeure entre les hommes, et que le règne de Dieu se fasse dans la quiétude, il faudra pratiquer toute la loi, pour ne plus jamais:
Accepter des chefs à vos têtes, car l’hypocrisie doit cesser à jamais ;
Instaurer des règlements, car l’Esprit céleste administre et régit toute la création ; Se confier en l’homme, car l’homme n’est que créature ;
Perdre sa personnalité, car chacun est partie intégrante du monde des vivants; Former des puissances, car la vie se perpétue d’elle-même ;
Établir des frontières pour s’y enfermer, car Dieu a créé les hommes libres; Modifier les organismes vivants, car nul n’est supérieur au Créateur ;
Aménager les territoires, car ils sont naturellement aménagés pour tous les êtres; Utiliser de monnaies, car l’argent est source d’injustices et de dévastations; Mécaniser le monde, car les œuvres de l’Éternel ne sont pas à détruire; S’élever sur ses semblables, car il y a Sion pour grandir ;
Faire des cérémonies, car il suffit de pratiquer la loi ;
Construire des temples, car Dieu est son temple dans le ciel et dans l’homme. Abstenez-vous de ces choses indignes de l’esprit humain, parce que dans tous les mondes de l’univers et dans notre Galaxie, de tels comportements ne font nullement partie des désirs et des sentiments.
Je vous le dis, lorsque plus tard vos descendants se retourneront sur ce que fut le premier monde, ils ne comprendront pas que les hommes aient pu mettre leur intelligence au service d’un veau d’or qui amena la destruction et l’infamie. Vous leur expliquerez assurément, mais ils ne saisiront pas comment cela a été possible, et pourquoi des poignées d’hommes enflés de vanité pouvaient régner sur les peuples à la place du Créateur.
Le premier monde fut donc celui de la honte éternelle qui ne disparaîtra jamais des mémoires. Aujourd’hui, Dieu ne tolère plus ni homme ni femme ayant
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une quelconque autorité ; car, au-dessus de l’homme, il n’y a pas un autre homme, ni un groupe quelconque, il n’y a que son créateur.
Sur le changement de comportement
Vous perdrez alors l’habitude d’être commandés par des hommes, d’autant qu’en leur donnant des pouvoirs vous vous déchargiez de toute responsabilité, en perdant ainsi votre dignité. Vous apprendrez à vivre et à considérer les choses autrement, beaucoup plus orientées sur les sentiments. Alors vous ferez la différence avec le monde passé qui n’était attaché qu’aux biens matériels et à l’apparence de ce qui n’est pas.
Et puis ne soyez pas constamment dans l’angoisse de l’inconnu, car vous ne changerez pas instantanément de mode de vie. Par ailleurs, deux tiers de ce qui existait restera, car tout ne peut être détruit. Vous aurez alors encore à disposition beaucoup de choses qui vous permettront de changer progressivement de vie. Vous quitterez rapidement le monde corrompu, mais beaucoup moins vite vos habitudes. Cependant, mieux vaut ne pas regarder en arrière, pour ne penser qu’à l’essentiel de ce qu’il vous faudra dans l’immédiat.
D’autres diront probablement que Dieu est mauvais, parce qu’il condamne avec sa loi ceux qui se comportent comme des bêtes. Et moi je leur dis que, si tel est leur propos, ils font une grande confusion, car ce sont de tels hommes qui se condamnent eux-mêmes par leurs actes. Faites donc attention à ne pas inverser le jugement, d’autant que la justice n’est pas la loi en soi, mais la justesse de son application. Cette loi n’est point pour vous les circoncis qui la portez naturellement dans vos cœurs, mais pour ceux qui ne le sont pas ; parce que son but n’est pas de dissuader quiconque de commettre des méfaits, mais d’ôter le mal de la Terre à tout jamais.
Vous tous, écoutez-moi ! Lorsqu’on sépare le blé de l’ivraie, on ne sème pas cette dernière tout autour du champ que l’on cultive pour en garder la semence, on la brûle pour s’en débarrasser. C’est à cela que vous devez comparer la peine de mort. Car son but est de maintenir le mal enseveli, de rendre les saints responsables du monde, et d’asseoir leur règne en tous pays. Ce qui ne peut être qu’avec une règle morale simple, saisissable par tous les peuples, et qui soit impitoyable envers les fils de la fosse. Mais en vérité, c’est depuis le temps de Moïse que les gens nuisibles sont condamnés à la peine de mort par la loi. Et ceux qui eurent l’audace d’abolir cette peine, le firent pour se protéger eux-mêmes de la colère du peuple dont ils abusaient. Cependant, il s’agit là de la pire injustice, car laisser vivre en prison ou à la tête des peuples ceux qui tuent ou font tuer, c’est accorder plus de valeur à leur personne qu’à celle de leurs victimes.
Pour ne pas être répressive, la loi du monde des anges de la Roue est d’abord éducative, conseillère et rédemptrice, car elle permet de se juger soi-même pour ne pas être jugé. Pour cela, il suffit de savoir lire et d’avoir du bon sens. Et, tous, en avez. Mais bien qu’il en soit ainsi, je sais qu’il vous faudra attendre d’être dans le royaume pour saisir pleinement le sens des ordonnances du Tout-Puissant. Vous avez en effet besoin de l’accomplissement entier de la prophétie pour preuve que le monde se sera condamné à disparaître en ne recherchant pas la vérité, ni ses règles de vie qui sont minutieusement exprimées par la loi.
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Pour être libre, il faut connaître la vérité, ainsi que la loi qui est déjà toute écrite sur les parois du cœur de l’homme saint, parce qu’il est enfant de cette vérité. C’est en raison de cela et parce qu’elle va de soi que chacun croit la connaître depuis toujours. Pourtant, après l’avoir mieux examinée, il vous apparaîtra qu’elle n’était mise en pratique ni par un homme ni par l’ensemble des hommes, car tous agissaient inversement. C’est pourquoi la Terre crie aujourd’hui.
La loi du Saint-Esprit n’est pas une loi contraignante pour vous les justes. Vous empêche-t-elle de faire des œuvres, des jeux, des fêtes, d’aller et de venir ? Est-elle mauvaise pour la Terre, les plantes, les animaux et les paysages ? Se dresse-t-elle contre la liberté des créatures, la justice, le partage, l’héritage, les bonnes mœurs, l’intégrité, les soins, la famille, la tribu, les peuples, le monde et la postérité ? En quoi pourrait-elle vous affecter, puisqu’elle ne fait barrage qu’au mal ?
Peut-il exister une meilleure loi pour les peuples, alors qu’elle répond aux questions que vous vous posiez sur ce que l’on doit faire ou ne pas faire ? En peu de mots, elle cerne tout, protège tout ce qui doit l’être, indique la voie, et fixe les bornes. Elle dessine les contours et le centre de la cité du royaume. Elle en donne les mesures par ses commandements qui en sont les fondements même.
C’est pourquoi les Écritures disent, dans l’apocalypse, que lorsque le Fils de l’homme se lève, il pose son pied droit sur la mer et son pied gauche sur la Terre, tel un géant céleste, tenant un petit livre ouvert dans sa main (ce livre), et jurant par celui qui vit au siècle des siècles qu’il n’y a plus de temps, car le mystère de Dieu s’accomplit comme Il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. Ce jour-là, tout ce qui se dit et se pratique dans les nations attire les circoncis de cœur autour de lui car, cette fois, ils savent qu’il est leur salut et qu’ils n’en ont point d’autre.
Que l’on soit croyant ou pas, ce que dit le véritable prophète s’accomplit, car sa voix est la voix de l’Éternel. J’ai mesuré les effets de cette force qui s’exerce continûment sur moi et, je vous le dis, j’en parle en conséquence. En ce sens, sachez que, dans le deutéronome, Dieu prévient de ce qu’il advient du faux prophète. Il dit :
Le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort.
Craignant Dieu, je me garderais bien d’avoir l’audace de prononcer des paroles venant de moi. C’est pourquoi, mes enfants, croyez.
Sur le trône de Dieu
Vous avez maintenant une vision claire de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel. Ses trois parties qui la composent et dont on a déjà longuement parlé, sont l’ESPRIT de la loi, la réunion des familles autour d’elle formant le CORPS de l’église, et le MILIEU nourricier dans lequel elle tirera elle-même sa subsistance. Cette nouvelle Jérusalem est l’épouse de l’agneau, ainsi que le modèle de toutes les cités à venir de la Terre. Il n’y entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, dit l’Écriture. N’y entreront que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau, c’est-à-dire tous ceux qui se reconnaissent en moi et approuvent mes explications sur les choses de la vie.
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Le règne de l’Esprit Saint
Tout ce qui était tenu caché est désormais révélé. Vous êtes alors pour toujours des anges de Dieu qui ne cesserez jamais de pratiquer la loi. Cela, parce qu’une loi qui protège la Terre, les végétaux, les animaux, les hommes, la postérité, et qui permet de s’élever jusqu’au ciel, est complète, universelle, inaltérable et immuable. Elle est comprise par les circoncis de cœur du monde entier, qui règnent alors à perpétuité, comme règnent les anges du ciel. Voyez donc en elle votre délivrance, ainsi que le triomphe du bien sur le mal, pour l’éternité.
L’étude des œuvres de l’Éternel conduit à la connaissance et à la délivrance. Alors les hommes fraternisent, deviennent solidaires ; et c’est toute l’activité de la cité qui s’en trouve facilitée. Les soins sont avant tout des attitudes préventives qui consistent à repousser tout danger de maladie. Ainsi, ce qui est nuisible est vaincu, même la mort. Il n’y a point de mouvements de foule, parce que chacun respecte la pensée d’autrui, et nul n’a l’audace de modifier la nature. C’est pourquoi, et à l’égal de ce qu’elle était aux origines, la Terre redevenue belle ne sera plus appelée désolation, mais mon plaisir en elle, le délice de mon âme !
Ce seront là vos expressions, parce que la science du Tout-Puissant qui amène votre existence deviendra également votre religion, l’air que vous respirerez et l’inspiration de vos projets. Il n’y a point d’autre religion que cette religion-là, parce qu’en permettant de s’identifier au Père et de se conformer aux éléments de l’existence, la science de Dieu repose l’âme et devient la source de toutes les joies.
C’est pourquoi il en est fait du mensonge, de l’impudicité, du vol, du meurtre, de la destruction, de la corruption, de l’hypocrisie, de l’injustice, et des pouvoirs qui provoquent le malheur et l’angoisse ! Car tout cela est désormais repoussé de la ville par le feu de la loi. Plus d’autorité donnée à quelques-uns pour imposer leur volonté au peuple ! Plus d’argent pour aliéner les gens et détruire les conditions naturelles de vie ! Plus de trafics qui détruisent les espèces, et plus de dénaturation qu’opèrent les scientifiques ! Plus de riches appauvrisseurs, plus d’armes ni de machines de guerre ; et plus d’instruments qui jettent les êtres par-dessus bord ! Finies les pratiques rituelles qui ferment les esprits des hommes du bord de la Roue. Et il en est fait du bord de la Roue ! parce que le Soleil et ses astres en sortent, et qu’avec vos esprits formés et éclairés vous en sortez avec eux.
Sur les sources des eaux de la vie
Dorénavant, pour servir le Fils et le Père qui l’envoie, vous ne devez parler que de l’enseignement des sources des eaux de la vie, ainsi que de l’accomplissement de la prophétie. Veillez toutefois à ne forcer qui que ce soit à vous entendre. Mais ne ménagez pas vos efforts pour éclairer tous ceux de votre entourage qui désirent ardemment connaître la vérité. Pour que le grain lève, il faut d’abord le semer. Semez-le donc sans attendre pour que chacun puisse manger le produit du grain tombé, parce que rien d’autre que la vérité ne peut sauver.
Moi, je vous ai invité à mon souper, et je vous ai fait manger de tous les plats après vous avoir lavé les pieds. Après votre lecture entière du livre, vous devez agir pareillement, en vous lavant les pieds les uns les autres, et en prenant conscience de ce que vous pouvez ou non enseigner à ceux qui désirent vous écouter.
C’est ainsi qu’après avoir arraché la vérité des mains de Dieu, je vous l’ai transmise pour que vous la fassiez connaître à votre tour à tous ceux qui doivent
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Le règne de l’Esprit Saint
garder la vie ; car grande est la moisson de la Terre, alors que vous êtes peu nombreux à m’entendre vraiment. Aussi, de peur que vous ne puissiez fixer vos regards sur l’essentiel, ou que vous ne sachiez en parler dans la clarté, voici, dans cette seule image, la succession des œuvres de l’Éternel :

On voit ici les douze marches de l’univers qui descendent jusqu’à soi et au nom que l’on porte. Souvenez-vous-en toujours en mémoire de moi, car vous n’aviez pas encore connu les douze degrés qui amènent progressivement votre existence au bord du monde des vivants, dans lequel vous entrez en naissant.
Dans l’ensemble de ces œuvres, on n’aperçoit que les éléments composant les choses et les êtres ; car c’est Dieu qui a créé la Terre par sa puissance et fondé le monde par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence. Alors, quand on regarde l’ouvrage du Tout-Puissant, tout homme paraît stupide avec sa science.
On voit, en effet, que l’enfant est toujours le fruit de ce qui le précède depuis les lointains de l’univers, et qu’en arrivant au monde il trouve la loi de Dieu devant lui. Ne dites plus alors : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Comment devons-nous vivre ? Car, étant les plus grandes créatures de l’univers, vous êtes des dieux forcément ! Où allez-vous et comment devez-vous vivre ? L’instruction et la loi que vous portez en vous l’indiquent clairement, ainsi que le long chemin de la vie qui est désormais visible sous vos pieds.
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La consommation des temps
On ne peut s’éclairer et grandir uniquement par la contemplation et l’étude des œuvres de l’Éternel, car si le Père se voyait avec les yeux, il n’y aurait aucune élévation possible pour l’homme. Ce qui amènerait inévitablement la dégradation entière de son esprit et la fin de toute existence. Mais, avec le livre de vie de l’agneau, qui vous permet d’entrer dans le nouveau monde, cette sombre perspective est anéantie. Voyez alors combien est salutaire la connaissance qui rétablit les valeurs originelles et éternelles, en rendant aux hommes leur liberté, leur saveur et leur plaisir de vivre sous le Soleil.
Sur le changement d’époque
Comme il y a un temps pour semer et un temps pour récolter, il y a un temps pour les ténèbres et un temps pour la lumière. Et s’il n’est donné à personne de tout savoir, chaque saint d’esprit est néanmoins en mesure de percevoir l’essentiel des œuvres de l’Éternel. Un seul est savant : Dieu. Moi, je contemple ses œuvres et les évalue. Je m’élève ainsi chaque jour en faisant travailler mon âme, et je vous transmets ensuite depuis les cimes ce que j’ai vu et entendu.
Et ce que j’ai vu et déjà montré, c’est que les anges du ciel vivent sans autorités, sans puissances et sans dominations. Dans la Roue, seul Dieu règne sur les mondes. Voilà pourquoi Il annule aujourd’hui les lois d’hommes auxquelles vous vous soumettiez et les religions auxquelles vous vous adonniez, car personne n’a le droit de décider de la destinée d’autrui ni de le faire agir contre sa volonté. Vous êtes alors obligés de changer de genre de vie.
Toutefois, on ne peut passer d’un monde dans un autre en changeant d’année, mais seulement à la suite d’un événement marquant qui modifie l’ordre des choses, comme cela fut lors des va-et-vient de la Terre qui firent varier les conditions de vie et le monde en conséquence. Il en sera de même dans les jours suivants parce que, dès après le purgatoire, le Soleil éclairera la Terre qui aura changé sa face. Le monde sera alors tout autre et dans une ère nouvelle où le mal ne pourra plus être pratiqué. Ce changement de monde, qui fut longuement et minutieusement annoncé par les prophètes, est représenté dans cette image :
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MATIÈRE ET ESPRIT
DU MONDE
Création du jardin et de l’arbre de Vie, jusqu’à l’esprit formé de l’homme
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Les bons observateurs s’apercevront immédiatement que l’homme n’aura jamais une meilleure illustration de l’ensemble des œuvres de l’Éternel. Car, au-delà de la formation progressive du jardin terrestre et de la distinction des ères, elle montre le monde tout au long du chemin de vie de nos astres, et révèle la genèse, la prophétie, le changement d’esprit de l’homme au jour fixé, ainsi que le passage du monde de ténèbres dans le monde de lumière.
Cette figure providentielle fait apparaître les choses essentielles. On voit effectivement d’où vient l’homme et où il va, et que la matière et l’esprit de l’univers sont intimement mêlés, comme l’âme matérielle chargée d’écritures spirituelles sont un ensemble. Ainsi, chacun comprend qu’il est créé à l’image de Dieu, et il en perçoit le sens et les profondeurs cette fois. Peut-il alors exister un meilleur éclairage sur l’ensemble des réalités ?
Pour ce jour où le Fils démontre la création, Ésaïe proclame:
Vous direz en ce jour-là :
Louez l’Éternel, invoquez son nom,
Publiez ses œuvres parmi les peuples,
Rappelez la grandeur de son nom !
Célébrez l’Éternel,, car il a fait des choses magnifiques: Qu’elles soient connues par toute la terre !
Cette parole, qui sert de témoignage, ne peut s’accomplir qu’au jour de l’avènement du Fils de l’homme, qui est le jour où les œuvres de l’Éternel sont montrées et saisies par les peuples du monde entier.
A travers cette figure, on voit aussi que le monde a vécu dans le premier temple, sous la tente protectrice de Moïse, et qu’à partir d’aujourd’hui il se trouve dans le second temple, sous la protection d’Emmanuel. Cette protection ne cessera point, parce que cette nouvelle vision du monde vous empêchera sans cesse de vous éloigner de la vérité et de la face de l’Éternel.
Sur le marquage du temps
Puisque la Terre est désormais stabilisée autour de l’astre du jour, comment déterminerons-nous les prochaines époques, s’interrogeront les élus de Dieu ? A partir de quel moment devons-nous compter les années pour situer le monde sur le chemin de la vie ? Et jusqu’où les comptera-t-on ? A cela, je réponds qu’on peut fort bien vivre sans se préoccuper du jour dans lequel on se trouve. Mais l’homme est craintif et a besoin de repères pour se positionner. C’est pourquoi, dans les ténèbres, il s’efforçait de s’accrocher au fil du temps, en comptant les heures, les jours, les semaines et les mois, ainsi que les années d’une époque qu’il déterminait lui-même en fonction de ce qu’il croyait. Cela le rassurait.
Mais sur les époques, l’homme se trompait grandement ; parce que, depuis l’éclairement du Soleil, seuls les mouvements de la Terre pouvaient déterminer les ères et leur durée. Or, ces mouvements étaient entièrement ignorés. Désormais évanouis, vous n’avez plus alors d’appuis pour vous situer dans le temps, si ce n’est par l’avènement du Fils qui explique que vous quittez le sixième jour et que vous entrez dans le septième jour, dans le jour du repos de Dieu.
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Le repos de Dieu est le royaume qui débutera à partir du premier jour de la première année du nouveau siècle qui commence au solstice d’hiver. Ce jour-là, où chacun pourra voir les portes du royaume s’ouvrir en grand devant lui, commencera l’an UN du règne de Dieu. Toutefois, le changement des activités ne pourra débuter qu’après l’apocalypse, lorsque le Soleil se lèvera à nouveau sur la Terre qui aura changé sa face.
En sortant d’une époque, on quitte aussi sa datation que l’on remplace par un nouveau marquage du temps. Mais, en vérité, les peuples ne surent jamais dans quels temps ils se trouvaient. Parce qu’en n’étant point les témoins oculaires des événements qui se sont produits dans la famille solaire, leurs propos sur les âges antérieurs ne reposaient sur aucun fondement réel. Tout n’était que supposition et rien n’était véritable. C’est pourquoi beaucoup de peuples vivent encore dans des époques différentes et fort éloignées de la vérité.
Vous savez désormais que le Soleil ne peut briller depuis plus de deux cent mille ans. Et les ères terrestres qui sont en rapport avec ce temps sont, comme on l’a démontré, beaucoup plus courtes en durée que ce qui se racontait. Ayez alors constamment à l’esprit que la famille solaire n’est qu’au début de son existence, et que deux cent mille ans environ séparent la fin des six jours (aujourd’hui) de l’instant où le Soleil s’est éclairé. Gardons cette datation du départ, qui est fort proche de la réalité.
Mais, dorénavant, les hommes seront toujours les témoins des événements marquants, et leurs datations seront justes cette fois. On commencera à compter les années du royaume à partir du nouveau siècle, comme on vient de le voir. Et l’on comptera ces années jusqu’à ce que NEPTUNE se mette à briller comme toute étoile. Le Soleil, en réponse, changera alors notre monde. Ce qui sera la fin de la première époque du règne de l’Éternel. Puis on recommencera à compter les années jusqu’à l’éclairement d’URANUS qui fera aussi changer le Soleil et le monde. Ce qui sera la fin de la deuxième époque du règne de l’Éternel. Puis on recommencera le comptage jusqu’à ce que ce soit SATURNE qui devienne étoile. Ce qui terminera la troisième époque du règne de l’Éternel. Et on agira pareillement jusqu’à ce que ce soit JUPITER qui s’éclaire pour faire vivre, lui aussi, son monde. Ce qui sera le terme de la quatrième époque du règne de l’Éternel. Et on continuera à compter les années de cette façon jusqu’à ce que vienne la fin du SOLEIL et de ses astres restants. Ce qui terminera la cinquième et dernière époque du règne de l’Éternel dans la famille solaire. Ainsi, toutes les époques distinctes les unes des autres, qui verront un Soleil de plus en plus géant et rouge, seront déterminées et marquées. De la sorte, et conformément à ce qui doit être, les anges de Dieu auront toujours la confirmation de la période dans laquelle ils se trouvent.
Sur le rythme de la vie
Pour que vous puissiez vous ajuster à la Terre et à l’ensemble de nos astres il vous est demandé de vivre à l’heure solaire, et de commencer l’année nouvelle au solstice d’hiver dans les deux hémisphères. Un cadran solaire vous permettra de savoir dans quelle heure de la journée vous vous trouvez. Vous ne perdrez donc pas l’heure... Et avec l’ombre d’une colonne, vous connaîtrez, en plus de l’heure, la venue du solstice d’hiver et d’été, ainsi que les deux équinoxes. Vous ne perdrez donc pas les saisons, ni la fin et le début de l’année. Sinon, surveillez le bourgeonnement
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des arbres et la maturité des fruits, ils vous indiqueront dans quelle période de l’année vous vous trouvez.
Dorénavant, vous devrez vous habituer à vivre sans précision du temps qui s’écoule, d’autant que cette précision ne peut être qu’imaginaire et sans aucune utilité. Elle ne peut intéresser que ceux qui ne comprennent pas que dans l’univers rien n’est précis, parce que tout bouge et change. Nous avons vu en effet que chaque chose existante est liée à autre chose et change perpétuellement en fonction des circonstances. Abandonnez alors toute idée de précision, car celle-ci n’avait d’utilité que dans le monde mécanisé que vous quittez.
J’ai montré que la vitesse de vie est relative à la vitesse du travail des astres desquels on dépend. Comme on l’a vu, ce travail concerne leurs mouvements internes et externes qui les fait bouger, changer et passer, tout comme chacun de vous bouge, change et passe dans le monde. C’est donc celui qui marche à l’heure solaire et au rythme des saisons qui marche juste, parce que c’est la seule vitesse de vie qui convienne à toute créature.
Il est également incontestable que ce qui naît, se développe et donne naissance à son tour, est vivant. Reconnaissez alors que les astres qui possèdent ces caractéristiques sont vivants et que, de ce fait, l’univers est entièrement vivant ! Il est pour cela aisé de comprendre qu’il faut rester perpétuellement en contact avec la nature et vivre en harmonie avec elle, pour passer une existence agréable. Car, dans ce qui est artificiel, on s’égare et on détruit. On devient alors malade, on souffre et on meurt. C’est pourquoi je dis que seule la vie simple et naturelle est conforme aux raisons pour lesquelles on est créé.
En raison de cela, vous devrez abandonner l’heure humaine pour toujours et vivre à l’allure tranquille des jours et des nuits. Car, dans le royaume de paix et de liberté, il n’y aura plus d’asservissements, ni ceux qui vous imposaient leur ordre et leur discipline avec leur heure forcément, mais aussi avec des temps de travail et des temps de repos, des temps de départ et des temps d’arrivée, et bien d’autres choses encore qui vous rendaient semblables à du bétail que l’on mène ici et là jusqu’aux abattoirs. Il vous faut donc veiller à ne plus jamais perdre votre liberté, sinon, cette fois, vous ne pourriez demeurer sur la Terre.
Je sais que le temps qui passe était l’un de vos principaux soucis, alors qu’en vérité il n’existe pas en tant que tel. Nous savons maintenant que le temps n’est autre que mesure de vitesse avec laquelle les corps se forment, se transforment et passent. C’est cette vitesse qui rythme la vie. Comment l’illustrer à nouveau ? Vous aviez entendu dire que des hommes fort rapides dans le raisonnement, affirmaient qu’on pouvait remonter le temps en se déplaçant très vite... Mais avec la perpétuelle intégration – désintégration de la matière qui fait changer l’état des corps, il vous apparaît à tous désormais que, pour remonter le temps, il faudrait que les particules qui composent les astres et les astres qui composent les galaxies se mettent soudainement à travailler à l’envers, pour redevenir ce qu’ils étaient au jour où ces gens voudraient aller... C’est la seule condition qui ferait revenir à ce qui fut, mais sans eux, parce que ce sont leurs ancêtres qui réapparaîtraient...
Écoutez-moi : Puisque le dernier battement du cœur se trouve dans le passé, et que le prochain se trouve dans l’avenir, il est indéniable que le présent n’est que
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l’instant même de la conscience d’une personne. Il s’agit en effet d’un moment imperceptible se trouvant constamment entre le passé qui s’étend loin derrière soi, et l’avenir qui s’étend loin devant soi. La conscience de la présence des choses est ainsi comparable à une perle qui avancerait sur un fil, que l’on pourrait appeler fil du temps. Mais la mémoire des instants qui viennent de s’écouler, et la capacité d’imaginer ceux qui arrivent, font que la conscience que l’on a du monde paraît plus large et moins fugitive.
L’explication de ceci est pour montrer qu’en ne pouvant vivre plus vite ni moins vite qu’à la vitesse avec laquelle on respire, il convient d’ajuster son rythme de vie à l’allure tranquille des jours et des nuits, et à celle des saisons que dictent les astres. Abstenez-vous dorénavant d’aller et de venir aussi vite que la foudre, en pensant vivre de la sorte plus vite et davantage ; car non seulement vous passeriez sur Terre sans rien voir, mais encore vous y laisseriez vos âmes, en rendant caduques les jours de votre existence.
Sur le pain du ciel
Désormais, vous avez sous les yeux l’image de la division des temps, depuis le commencement jusqu’au terme de la famille solaire. Soyez alors attentifs plus que jamais dans ce passage du livre où le chemin de la Terre exprime tout, et devient le levain qui fera lever toute la pâte. Sachez à ce sujet que les jours avant l’avènement du Fils sont les jours des pains sans levain, et les jours suivant sa venue sont ceux du pain levé ; car vous serez debout après avoir mangé la nourriture qu’il apporte : le pain du ciel. Et la multiplication de ce pain qu’opère Jésus, est la multiplication de ce livre et sa diffusion dans le monde. Mais comment se fait-il que vous ayez tous vu Jésus multiplier des pains de céréales, alors qu’il dit ouvertement qu’il ne parle pas de ces pains-là ? C’est parce que vous étiez morts et pas encore ressuscités. Voilà pourquoi !
Pour la même raison, vous l’avez vu aussi marcher sur les eaux ; alors que Jean dit, en fin du livre, que les eaux sont les peuples, les foules et les langues. C’est pourquoi il vous fallait un commentateur pour vous expliquer le Livre, et un consolateur pour restaurer votre cœur et vous apprendre qu’en raison de la grande jeunesse de la famille solaire, votre âme commence tout juste ses premiers pas sur le long sentier de la vie.
Pour vous, tout était fini sur cette Terre où les nations n’avaient plus de voies, alors qu’à votre insu j’ai ouvert les portes du royaume que nul ne pourra jamais refermer. C’est pourquoi Jésus dit que lorsque le consolateur sera venu, il vous conduira dans toute la vérité. Et la vérité est cette épée flamboyante que je plante fortement en terre pour qu’elle éclaire les peuples et les tribus, et que personne ne pourra jamais arracher. La Terre s’en réjouit et poursuivra son chemin avec elle, car elle est sa gloire et sa prospérité.
Sur l’unité du peuple de Dieu
Vous comprenez également qu’en entrant dans le septième jour, on entre aussi dans la nouvelle Jérusalem qui est l’esprit et le modèle de toutes les cités à venir. Alors, cette fois vous savez pourquoi Jésus fait son entrée à Jérusalem en étant assis sur un ânon, le petit d’une ânesse. Dès le début, j’ai dit que j’étais cet ânon sur lequel Jésus est assis, car il n’est pas donné à un envoyé du ciel de mourir hors de la
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cité des anges dans laquelle il conduit forcément le monde. Comprenez alors que celui qui prend le nom de l’Éternel en vain, c’est-à-dire sans expliquer l’ancien et le nouveau temple, ainsi que la venue du sanctuaire dans lequel la nouvelle Jérusalem règne, est manifestement quelqu’un qui, selon la loi, aurait gagné de ne pas venir au monde.
Avec moi qui suis son accomplissement, la prophétie trouve toute la force de son témoignage. Aussi, n’attendez pas pour croire que vos conceptions de l’existence fondent sous le feu de l’enfer qu’elles ont amené. Car Jésus était en moi sans que je le sache, et vous m’avez mis dans les douleurs de la croix pour que je m’en aperçoive. J’étais au milieu de vous, mais vous ne m’avez point vu. Je vous ai parlé, mais vous ne m’avez point entendu. Maintenant vous me voyez et m’entendez ; car me voici, moi, et tous ceux que Dieu me donne.
Lorsqu’il répond à Job (diminutif de Jacob), en lui montrant le courage de son fils qu’il compare au fier hippopotame, le Père lui dit :
Ses magnifiques et puissants boucliers Sont unis ensemble comme par un sceau; Ils se serrent l’un contre l’autre,
Et l’air ne passerait pas entre eux ; Ce sont des frères qui s’embrassent,
Se saisissent, demeurent inséparables. Ses éternuements font briller la lumière ;
Ses yeux sont comme les paupières de l’aurore.
Vous qui m’entendez, vous êtes les boucliers du Fils : ces frères unis, serrés l’un contre l’autre et inséparables. Vous savez de vous-mêmes que cette union fraternelle est votre salut et qu’après la destruction du monde, il ne restera que vous, les élus de Dieu, sur la Terre ; c’est-à-dire un très petit nombre d’hommes, identique à celui des commencements.
La loi du ciel vous est donnée pour être toujours votre élément directeur au sein de la nouvelle Jérusalem. Car tout ce que faisait l’homme dans les ténèbres était destructeur. Aujourd’hui, cela vous apparaît. Il ne faut donc toucher à rien, pour respecter l’ordre originel établi entre toutes choses. C’est cela mon commandement qui vous unit autour de moi. Et ce sont tous ceux qui sont marqués du sceau de Dieu qui vivront éternellement, Dieu ayant dit à chacun : En t’élevant jusqu’à moi, tu deviens éternel mon enfant.
Il n’y a donc plus de mort pour les saints d’esprit, plus d’angoisse de vieillir et de disparaître ; il ne reste que leur âme qui vivra tout ce qu’offre le chemin de la vie. Réunis-toi alors autour de moi mon peuple, je suis ton salut et le seul qui soit donné à ce monde. Un sceau nous unit : le sceau de Dieu. Une seule lumière nous éclaire, et un même cœur nous est donné, car de Son amour nous sommes nés.
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On ne peut délivrer les hommes qu’en leur montrant qu’ils sont de la race de Dieu et que, dans tout l’univers, il ne peut exister plus grandes créatures. Et ce qui est expliqué dans ce livre s’y rapporte, car ce n’est point l’esclave qui délivre mais l’homme libre, comme est libre l’Agneau qui ouvre aujourd’hui les portes du royaume à ceux qui sont choisis de Dieu.
Sur le royaume des cieux
Vous n’ignorez plus que le royaume des cieux est le royaume de Dieu qui s’établit autour de chaque étoile, comme il s’établit en ce jour sur la Terre. Pour cette raison, il faut entendre : le royaume de Dieu dans les cieux : dans tout l’univers. Si je persiste à le dire, c’est parce que vous pensiez que lorsqu’une personne mourait, elle montait dans le royaume de Dieu, que d’autres appellent le paradis. Si cela était, les morts monteraient dans des mondes appartenant à d’autres... Cessez plutôt d’être des nourrissons et pensez à ce que nous avons déjà dit, c’est-à-dire que si vous prenez part à la résurrection qui s’opère aujourd’hui, votre âme restera sur la Terre dans l’inconscience du temps qui passe et qu’elle retrouvera un corps de chair autant de fois qu’il y aura de changements solaires. Vous resterez ainsi dans le royaume des cieux, qui est le royaume des anges existant tout au long de la grande spirale de la vie. L’esprit saint vous est donné, pour que vous vous en pénétriez.
Puisque Dieu vous a fait l’honneur de vous appeler chacun dans le monde des vivants, au milieu des beautés et des perfections qu’il a créées, vous le louerez et lui exprimerez votre gratitude en toutes circonstances. Quand vous contemplerez les étoiles, la Lune, la Terre et la mer, chacun dira en son cœur pour le servir : Toutes ces merveilles autour de moi sont les ouvrages de tes mains, ô Dieu du ciel, et sont ma vie que tu animes de ton souffle !
Je comprends que je suis l’une de tes demeures et le gardien de ton jardin qui doit conserver l’ordre que tu as toi-même établi.
Aussi, pour ne pas détruire ta création, Père juste, je te fais le vœu de garder la Terre nourricière précieuse comme ma mère :
Je ne changerai point sa face ; je ne la souillerai point ; je ne toucherai point à ses sites, à ses rivages, à son relief, à ses forêts, à ses eaux, ni à aucun autre élément qui
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resteront tels que tu les as créés.
Je ne modifierai point la nature des êtres ni leurs nombres, car tout est parfait.
Je te fais la promesse de ne m’attribuer que les ouvrages de mes mains selon ta nouvelle loi avec laquelle tu fais alliance éternelle avec les hommes.
Et, selon ta volonté, j’habiterai le pays de mon peuple seulement.
A chaque instant de ma vie, je pratiquerai ta loi pour rester responsable de mes actes et sauver mon âme.
Et je me dresserai vigoureusement contre ceux qui enfreindront tes ordonnances et tes règles, jusqu’à y laisser mes forces si c’est nécessaire et ma vie s’il le faut. Je conduirai mes enfants sur tes sentiers, Père juste, et leur enseignerai tes préceptes tant que tu me donneras souffle de vie.
Si donc votre désir est de marcher avec Dieu et de ne plus jamais vous confier en l’homme, ni de détenir aucun pouvoir sur vos frères et sœurs comme la loi le commande, et que vous vous engagez à habiter seulement le pays de votre peuple, sachez que vous êtes pour toujours délivrés des puissances du mal et que le nombre de vos jours sera grand. Vous irez dans le royaume où les bénédictions du Père ne vous seront jamais retirées, et votre maison sera féconde et prospère. Les joies de votre bonheur ne tariront pas, car Dieu aime ceux qui le servent ; il leur donne de la vigueur et ne les récompense point avec mesure. L’Écriture le mentionne:
C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui crée les extrémités de la Terre ;
Il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; On ne peut sonder son intelligence.
Il donne de la force à celui qui est fatigué,
Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance.
Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent ;
Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force.
Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point,
Ils marchent, et ne se fatiguent point.
Consacrez-vous alors au Très-Haut, afin que votre existence s’éclaire d’une lumière nouvelle. Mais s’allier au Dieu d’éternité, en lui faisant le vœu solennel de n’obéir qu’à sa loi, ne signifie nullement la privation de quelque chose de bon et de favorable aux réjouissances de la vie. Cela veut dire, au contraire, s’harmoniser avec la nature pour tirer plaisir de tout ce qu’offre la terre des vivants. Pour ces raisons, et parce qu’Il donne un corps de chair pour que l’on regarde, touche et prenne toutes les bonnes choses de l’existence, le Père rejette les sacrifices personnels et les offrandes qui lui sont faites, et abomine ceux qui se flagellent, se frappent et se déchirent la chair pour attirer ses regards ; car ce n’est point pour de telles démences qu’Il crée les hommes, mais pour qu’ils rassasient leur âme dans la joie.
Sur le mariage d’Adam et Eve
Lorsqu’on s’engage à servir le Père, on ne doit pas le faire au détriment de l’union de l’homme et de la femme qui ont été créés pour s’épouser et vivre
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ensemble, et non pour demeurer séparés. C’est pourquoi, et comme cela apparaît dans toute l’Écriture, et plus précisément dans le cantique des cantiques, ou encore dans les proverbes de Salomon, Dieu bénit par-dessus tout l’amour qui unit ses fils et ses filles, parce que c’est cet amour divin qui les rapproche de lui. Mais, à cause des religieux qui ont infériorisé et repoussé la femme, certains se demandent si l’acte de chair est un péché... Sur ce plan, je dis ouvertement et clairement que l’attirance physique entre hommes et femmes, est due au plaisir et à la satisfaction qu’ils retirent de leurs rapports corporels. Sans cela, il est certain qu’il n’y aurait aucune continuation possible du monde, parce qu’ils ne feraient absolument rien pour procréer. S’il en était ainsi sur Terre, il en serait de même dans tous les mondes de la Roue. Alors les étoiles et leurs astres n’existeraient pas, parce que leur raison d’être est justement celle de faire vivre les mondes... Voyez alors, encore une fois, combien tout est lié et parfait dans l’univers.
Sachez donc tous que l’acte de chair est un transfert de force nécessaire au bien-être et à l’équilibre de l’homme et de la femme, qui peut déclencher le processus créatif à leur insu. On retrouve ici, l’émission – réception, ou l’apport – dépense qui sont l’origine et le maintien de tout corps et de tout être de l’univers. Comme la planète dépense la force qu’elle reçoit du Soleil, la femme dépense la force qu’elle reçoit de l’homme. En raison de cela, il ne peut y avoir péché dans l’acte de chair. Ce qui est péché, c’est la lubricité, l’impudicité, la débauche, le viol, la pédophilie, l’inceste, l’homosexualité et autres formes de perversions semblables qui enlaidissent les êtres humains. Aussi, que tous ceux qui salissent l’amour d’Adam et Eve par toutes sortes de vices et d’actes malsains, soient maudits à jamais !
Vous avez appris que les astres et les êtres ont un processus identique de naissance. C’est pourquoi, dans la conception et la création du mâle et de la femelle, les deux côtés du courant créatif montrent que le mâle est toujours formé en premier et la femelle ensuite dans un même mouvement, pareillement au Soleil qui apparaît avant la planète et le petit satellite auxquels il est lié. Il s’agit de l’ordre du courant créatif duquel descend l’ordre des familles. C’est pourquoi, Adam et Eve désireront toujours vivre attachés l’un à l’autre par les liens de l’amour. Ainsi, ils fonderont leur famille, qui s’entend quand l’enfant paraît ; car, lorsque l’homme et la femme s’unissent, ils sont une famille en préparation qui n’est achevée que le jour où les grands-parents donnent la main à leurs petits-enfants.
Si donc vous avez à l’esprit les deux parties complémentaires du courant créatif (que l’on voit aussi à travers l’image du générateur et de la résistance) vous savez que tant que ces deux parties existeront dans l’univers, mâles et femelles demeureront. Cela signifie que, même lors des renaissances qui se feront tout au long du chemin de la vie, Adam et Eve seront toujours homme et femme. Cessez alors de croire que les anges sont des êtres asexués ; car, en prenant part aujourd’hui à la résurrection des morts, vous êtes déjà anges de Dieu ! Lors de ces renaissances corporelles qui se feront à partir des âmes méritantes, peut-être n’y aura-t-il plus procréation, Dieu le sait. Mais il y aura toujours contacts entre Adam et Eve qui demeureront tels qu’ils sont dans leur genre ; car, tous, savez que leurs rapports sont les plus grands plaisirs de la vie, et des récompenses en soi.
En raison de ces réalités immuables et voulues par le Créateur, nul ne peut penser plus longtemps que les enfants naissent du péché, comme les prêtres de
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Satan l’affirmaient. Non, les enfants naissent de l’amour des parents que Dieu bénit, parce qu’il est l’essence de l’existence qui abreuve les cœurs d’un bonheur certain avec lequel les enfants s’approchent de Lui. En effet, ce n’est que lorsqu’un fils et une fille de Dieu s’épousent qu’ils prennent ensemble conscience de la beauté du monde, alors qu’elle passe inaperçue aux yeux de ceux qui sont seuls. Pour cette raison, ceux qui s’aiment ne détruisent pas, mais protègent au contraire tout ce qui fait l’objet de leur bonheur.
Or, le monde d’argent dans lequel vous viviez ne vous avait pas appris à aimer. Il vous avait au contraire appris à détruire, parce qu’en étant bâti sur le mensonge, il vous faisait opposer maris et femmes, jusqu’à déchirer vos unions par le milieu. Et si dans les derniers jours beaucoup craignaient de fonder une famille, cela était dû à vos pasteurs qui détruisaient ce qui en faisait la force. Car, en mettant en pratique leurs préceptes, les mains des uns bâtissaient tandis que celles des autres démolissaient. Et la séparation des hommes et des femmes qui en résultait était un grand malheur, parce que leurs différends annulaient les sources du bonheur et augmentaient le nombre des orphelins.
Et puis sachez que vivre pour soi n’a pas de sens ni de raison. On n’existe pas pour soi mais pour l’autre moitié de soi, qui est Eve quand on est homme et Adam quand on est femme. Et lorsqu’on fait naître l’amour, il faut veiller à le conforter quotidiennement par des petites attentions à l’égard de son conjoint. Il est certain toutefois que si des couples peuvent vivre unis toute leur vie, d’autres ne le peuvent, en raison de l’évolution des époux qui se fait différemment. Dans ce cas, il vaut mieux divorcer que de commettre l’adultère, car si la violation de la fidélité détruit les conjoints, elle détruit aussi le cœur des enfants qui craignent ensuite de fonder une famille à leur tour. C’est pour tout cela que Dieu réprime fortement l’adultère et qu’il hait la répudiation, surtout qu’on ne peut faire souffrir impunément des êtres innocents.
Certes, si l’amour entre homme et femme était facile, il ne vaudrait pas d’être vécu. Mais pour que le mariage soit heureux et durable, il est préférable d’épouser la femme de sa jeunesse ; parce qu’en évoluant dans le même sens, en étant encore malléables, on s’accorde mieux que si l’on s’épouse en étant plus âgés et immuables. De plus, l’union d’Adam et Eve doit s’effectuer librement pour qu’il y ait fidélité ensuite. C’est pourquoi, dans le royaume, il ne s’agit plus de mariage comme se faisaient les mariages traditionnels dans le monde des ténèbres, mais des attaches non feintes qui lient un homme et une femme, en faisant d’eux une seule chair.
Seul Dieu rapproche et unit ses enfants. Par conséquent, vous devrez abandonner vos anciennes traditions sur le mariage, car ceux qui mariaient les jeunes gens, en faisant de cet usage une source de profit, ne firent que des simulacres pour leur vendre Dieu... et le droit de vivre avec la personne de leur choix. Ainsi, de votre naissance, qui était pour eux une source de profit, jusqu’à votre mariage et à votre mort, qui en étaient d’autres, ils ne vous lâchaient point ! Ils décidaient de tout à votre place, et s’il était possible jusqu’au nombre de vos enfants. Vous appartenez à Dieu et non à ceux qui tiraient profit des hommes. C’est d’ailleurs pour ces raisons, et parce qu’il est difficile de fonder une famille dans un tel monde où tout s’y oppose, que Jésus dit qu’à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes ni les femmes de mari. Cela signifie que désormais il n’y aura plus de
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mariage tels ceux que vous pratiquiez, mais uniquement des unions libres faites devant l’Éternel et selon Sa loi.
Mes enfants, dans le nouveau monde, vous serez dans la liberté originelle et vous vous marierez dans cette liberté-là. Sachez cependant que l’épreuve des fiançailles est excellente, parce qu’elle permet aux garçons et aux filles de savoir s’ils peuvent s’accorder pour fonder une famille. Mais quand on est libre, on est libre pour tout, depuis la naissance jusqu’à la mort. Entendez cette parole qui vous conduira dans le sanctuaire et faites alliance avec Dieu. Vos vies seront belles vos jours seront heureux.
Sur l’éducation des parents
Il convient aussi de savoir qu’Adam et Eve ne donnent nullement la vie, ni à leurs enfants ni à leurs œuvres. Quand Adam féconde Eve et qu’elle enfante, c’est grâce au Père et non à eux-mêmes qu’un petit enfant vient au monde. Seraient-ils Dieu pour donner la vie ? On remarque cependant qu’au sein de la création, plus un être est complexe, plus il a besoin d’assistance après sa naissance. Il lui faut en effet du temps pour développer ses facultés et s’ouvrir sur toutes les choses auxquelles il sera confronté. Par conséquent, l’homme, qui est le plus complexe de tous les êtres que Dieu a créés, a besoin de la plus grande et plus longue assistance qu’un père et une mère puissent donner. De plus, en ayant besoin d’affection depuis son plus jeune âge, l’enfant ne doit pas être élevé sans que ses parents soient épris l’un de l’autre, car l’amour qui les unit se portera sur lui. Né de cet amour, il en fait la nourriture de son cœur et son refuge.
Sachez alors que l’affection des parents est l’origine de la force mentale d’un enfant et que, s’il en est privé, il sera déséquilibré, avec tous les risques que cela comporte pour sa santé. Veillez donc à être unis avant de mettre un enfant au monde. N’agissez pas comme ces femmes déçues qui veulent élever seules leurs enfants, parce qu’elles ne comprennent pas qu’un enfant a besoin des yeux et de l’affection de son père et de sa mère pour discerner le bien du mal, et rester équilibré. Seuls les animaux peuvent être élevés en dehors des notions du masculin et du féminin, parce qu’ils n’ont pas les mêmes facultés à développer, ni les mêmes risques de se perdre en grandissant. Ne serait-ce que pour ces raisons, Adam et Eve ont besoin d’être circoncis, éduqués, unis et entièrement libres pour montrer l’exemple et transmettre le meilleur d’eux-mêmes à leur progéniture qui, à leur tour, transmettront à leurs enfants ce qu’ils ont reçu. S’il n’en était pas ainsi, il y aurait forcément régression et dégénérescence ; parce que l’ascendance, l’amour, le milieu, l’éducation et la liberté, sont les facteurs essentiels au bon développement de tout être vivant.
Ce que tu nous expliques nous semble aller de soi, et met le royaume à notre portée, me dira-t-on. Mais faut-il avoir des enfants pour mériter la vie éternelle, et doit-on soi-même en établir le nombre ? Dieu permet-il ou ne permet-il pas la contraception ? Je réponds que la loi fixe les bornes, même dans ces domaines ! J’ai expliqué que les rapports des époux n’avaient pas uniquement pour but de procréer. Mais, pour les faciliter, on ne doit pas pour autant décider du nombre d’enfants que l’on doit avoir ! Car l’enfant n’est pas un objet que l’on façonne quand on le veut, ni un être que l’on possède à sa convenance, pour décider soi-même d’avoir tant d’enfants ou de ne pas en avoir. Non, seul Dieu l’appelle dans le monde, car Lui seul
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sait s’il doit ou non exister. C’est pourquoi Il ne vous demande pas d’avoir un nombre d’enfants déterminé, ni ne vous oblige à procréer pour mériter la vie éternelle.
Abstenez-vous alors de forcer la nature dans un sens ou dans l’autre, c’est-à-dire de rendre stérile la femme fertile ou de rendre fertile la femme stérile. Néanmoins, vous pouvez avoir recours à des moyens de contraception simples et temporaires qui n’affectent nullement la santé ; comme, par exemple, l’abstinence passagère... La circoncision de votre cœur vous dira toujours ce que doivent être vos comportements à l’égard de la vie. Mais veillez à ne pas faire de l’acte de chair la raison principale de votre existence ; sinon, en devenant esclaves de vos désirs, vous perdriez votre âme.
Sur l’éducation des enfants
En sachant que la formation des astres et celle des êtres sont semblables, on ne peut plus ignorer que le masculin et le féminin découlent du même principe d’existence. Ce qui permet de voir que l’homme est apport, et la femme dépense ; ou que l’homme est esprit qui féconde, et que la femme est vie qui donne naissance. En la matière, on peut également comparer l’homme à la graine et la femme au jardin. Or, comme on sait qu’une bonne graine et un bon jardin donneront ensemble naissance à une bonne plante, on sait qu’il en sera forcément de même pour l’enfantement.
Ainsi que la plante est le reflet de la graine et du jardin, l’enfant est le reflet de ses parents, et par là même de l’éducation qu’ils ont reçue. Pourquoi dis-je cela ? Parce qu’en évoluant toujours en fonction de l’éducation qu’on a reçue dans son enfance, on peut être fort ou faible selon qu’elle fut bonne ou mauvaise. Il est pour cela manifeste que l’éducation rentre dans la composition des supports de l’hérédité, comme le milieu ou la liberté dans lesquels on vit. L’éducation n’est pas directement héréditaire. Cependant, elle se trouve être l’origine des bonnes ou mauvaises prédispositions d’un individu. Et c’est pour mettre en évidence cette responsabilité de chacun, que Dieu dit, dans l’Écriture, qu’il fera porter l’iniquité des pères sur les enfants.
L’éducation que l’on reçoit dès son enfance, et qui se conforte tout au long de l’existence par les expériences vécues, est donc fondamentale. Il convient alors d’éduquer l’enfant dans l’esprit de Dieu et de le conduire sur Ses sentiers, d’autant qu’enseigner l’enfant de la sorte, c’est aussi sauvegarder le monde entier. Par conséquent, son éducation doit être d’abord orientée vers la circoncision du cœur, avant de l’être sur les moyens d’atteindre un objectif. Car, vivre, c’est d’abord comprendre et aimer les œuvres de l’Éternel. Or, on ne peut les comprendre et les aimer sans avoir un cœur dûment circoncis. L’humanité ne peut donc être achevée qu’au soir du monde, qu’au jour où elle atteint la connaissance et comprend l’importance de la circoncision du cœur. C’est alors que ne restent sur Terre que ceux qui peuvent éduquer leur progéniture ; parce que, dans le royaume, un enfant non éduqué ne pourra nullement subsister. Il succombera à la loi.
Pour ces raisons, Dieu ne s’adresse pas au monde qui n’a pas de tête, mais s’adresse à son fils unique qu’Il place à la tête du monde pour qu’il se fasse entendre des hommes et des femmes de tous les peuples. En effet, le monde s’entend d’abord formé par Adam et Eve, ensuite par leur famille, puis par une association de familles
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formant une tribu, puis pas les tribus d’un peuple, puis par les peuples d’une génération, et enfin par les quatre générations colorées du monde entier. Aussi, ceux qui ne conçoivent plus Adam et Eve unis, en famille et responsables de tout, sont à bannir du milieu de vous ; parce que l’homme qui rejette la femme ou la femme qui rejette l’homme sèment la confusion et le trouble parmi les populations. Ils ne peuvent alors entrer dans le royaume de Dieu dont la famille est la base, surtout que renier les œuvres du Père (l’homme et la femme), c’est renier son fils et tourner le dos au salut qu’il apporte.
Sur la saine conception de l’existence
Par ailleurs et pour être d’une constitution robuste, les nouveau-nés doivent être élevés au lait maternel et non avec du lait d’animaux, car ils ne sont pas des animaux ! Ils seront ainsi protégés de certaines maladies, et leur mère de même. De plus, pour qu’un très grand nombre d’autres maladies disparaissent du milieu de vous, convenez tous qu’en éliminant de votre quotidien le sucre, l’alcool, le tabac et autres plantes toxiques, ainsi que le porc domestique avec les produits que l’on en tire, vous éliminerez la plus grande partie de celles qui vous frappent ! Avec vos médecins, énumérez les dérèglements, les maladies et les morts ayant ces produits pour origine. Et vous serez stupéfaits par leur nombre et le désastre que cela occasionne dans les peuples. Aussi, pour en perdre le goût et ne plus être tentés d’en consommer, je vous conseille fortement de ne plus jamais extraire le sucre et l’alcool des végétaux, et de ne plus cultiver les plantes que l’on fume et celles desquelles on extrait des produits toxiques ; parce que la meilleure façon de soigner, c’est d’abord d’empêcher la venue de ce qui provoque des maladies. C’est pourquoi, vous vous abstiendrez aussi d’élever des porcs, car leur chair est probablement la plus malsaine que l’on puisse trouver. Comme on ne peut se nourrir de toutes sortes de végétaux, on ne peut se nourrir de toutes sortes d’animaux. C’est pour cela que Moïse énumère dans le deutéronome les animaux que l’on peut manger ou qu’on ne doit pas manger.
Et puis sachez que moins on mange de graisse et de chair animale, plus on augmente le nombre de ses jours. D’autre part, on ne doit se nourrir que des bêtes que l’on tue soi-même, sinon on ne peut avoir du respect pour leur vie, pour leur nombre, et pour leur race. Et vous vous garderez bien de tuer celles qui vous assistent quotidiennement, ainsi que l’ensemble des animaux familiers, car c’est aussi une question de cœur et de dignité.
Comprenez-vous, par ailleurs, que les bêtes qu’on élève dégénèrent au fil des ans ? Privées de leur liberté, de la nature, de leur nourriture originelle et de leurs prédateurs qui les maintiennent en bonne santé, elles ne peuvent que régresser. A cause de cela, les bêtes d’élevage, qui paraissent belles en raison des sélections continuelles que les hommes ont opérées sur elles pour qu’elles soient toujours d’un meilleur rapport, sont en vérité des bêtes qui ont depuis longtemps perdu leurs qualités, notamment nutritives. C’est pourquoi Dieu vous commande aujourd’hui de faire retourner à l’état sauvage tous les animaux que vous éleviez. Qu’il s’agisse de menu ou de gros bétail, ou de bêtes de basse-cour, tous doivent réintégrer la campagne, les pâturages, les landes, les forêts et les lieux humides pour retrouver leur liberté et leur état naturel. C’est alors que vous pourrez les chasser pour vous nourrir ; en veillant, encore une fois, à ne manger que ceux que vous aurez vous-mêmes abattus.
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Étant seulement au commencement du chemin de la vie, on ne peut continuer d’élever des espèces qui ont déjà perdu les qualités de leur race, à cause de l’exploitation abusive qui en a été faite. C’est donc l’ensemble de ce dont on se nourrit qui doit retourner à l’état sauvage pour servir de réserves éternelles, les bêtes assurément, mais aussi l’ensemble des céréales, des légumes, des tubercules, des plantes potagères, des fruits et autres espèces de végétaux. Après quoi, on pourra prélever des spécimens pour les élever et les cultiver, avant d’en changer à nouveau.
On ne peut effectivement sélectionner à l’infini des spécimens de chaque espèce en fonction des critères que l’on établit soi-même, parce qu’il n’y a pas mieux pour dénaturer ce dont on se nourrit – Les gènes sont les reflets de l’état du monde – C’est pourquoi seule l’interdépendance des éléments de la création est en mesure de garder ce qui doit l’être, et d’ôter ce qui ne doit point exister. Forgez-vous alors un nouvel esprit plus proche des réalités, car tout ce que Dieu crée est parfait. En raison de quoi, vous ne laisserez point vivre ceux qui tenteront encore de modifier les organismes par toutes sortes de manipulations d’éléments du chromosome, parce qu’ils ne sont point les créateurs des créatures pour modifier leur nature et celle du monde entier.
Dorénavant, dans le sanctuaire, vous devrez recourir à des méthodes plus naturelles que celles que vous employiez dans ce monde pressé. Pour vous nourrir et éviter la maladie qui vous emporterait, vous rechercherez toujours la nourriture la plus simple, et la plus digeste. En ce sens, vous éviterez les plats richement cuisinés, et vous vous abstiendrez de consommer le sang des animaux. D’autre part, vous devrez manger seulement des produits frais ou des produits que vous conserverez vous-mêmes à l’état naturel dans votre cité. Sur ce point, sachez que le fait de congeler les aliments pour les conserver indéfiniment est une contrainte inutile et un désastre pour la qualité, comme l’est aussi ceux que l’on conserve artificiellement avec des produits chimiques. Ces façons de conserver et de distribuer les aliments, n’appartiennent qu’au monde de folies qui s’achève. Mais d’aucune manière, vous ne les reproduirez dans le sanctuaire où vous consacrerez tout votre temps à préparer vous-mêmes ce que vous consommerez.
Vous reviendrez alors à des méthodes simples. Par exemple, vous garderez le vin dans des tonneaux, les céréales et l’huile dans des jarres, les autres denrées dans des pots de terre émaillée ou dans des récipients de verre dépourvus d’air et dûment fermés, car il n’y a pas mieux pour préserver leurs qualités. Avec ce même esprit, vous confectionnerez vos vêtements avec des matières naturelles que vous teindrez dans les coloris dégradés de la nature ; et vos maisons seront pareillement bâties avec les matériaux locaux. Ainsi, avec cette vie naturelle et simple, vous garderez le sommeil paisible de votre enfance. Vous serez alors en bonne santé, et heureux d’évoluer sur la Terre avec laquelle vous vous confondrez.
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Les êtres furent tous créés en ayant les capacités de subsister. Comme expliqué, les premiers hommes n’occupaient les cavernes qu’occasionnellement et non en permanence, parce qu’ils savaient s’y prendre pour bâtir leur maison, se nourrir, se vêtir, se soigner, se baigner et fonder leur famille. Leur intelligence initiale leur permettait à l’évidence de s’associer pour pourvoir à leurs besoins, comme depuis toujours il va de soi pour l’oiseau de se nourrir, de voler, de se baigner, de lisser ses plumes, de choisir sa nourriture et de faire son nid pour élever ses petits. Puisque rien ne pouvait changer dans ces domaines, il est dans l’ordre des choses que, comme les tribus primitives, les tribus du royaume offrent pareillement à leurs membres les moyens de subsister en toute sécurité. Ce qui donne le sens de la nouvelle Jérusalem bâtie autour de la loi.
La force des élus
Pour que la ville sainte se fasse, demeure et ne disparaisse jamais, vous qui recevez la Terre en héritage, vous devrez arracher du royaume tous ceux qui se dresseront contre le Saint-Esprit, comme la loi le commande avec beaucoup de fermeté. Plusieurs diront alors que je suis inflexible et intolérant envers ceux qui nuisent au monde. Il est vrai cependant que la tolérance qui ramollit les hommes jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus se maintenir debout, ne fait point partie de mes attitudes. Pensiez-vous que Dieu enverrait un berger qui tolère les imposteurs et les destructeurs, et qu’il les conduirait de bonne grâce dans le royaume avec Ses élus ? Comment alors ce monde inique changerait-il ? N’envisagez pas cela ! Vous ne pourriez pas me reconnaître ni comprendre pourquoi Dieu dit qu’il rendrait les hommes aussi rare que l’or pur.
Je vous le dis, celui qui est choisi de Dieu pour séparer les boucs et les brebis ne tolère pas qu’ils vivent ensemble. Ne m’appelez donc pas : le tolérant ! Car j’accepte ou je refuse, je pardonne ou ne le fais point, mais je ne tolère pas ce qui ne peut être que mauvais. On ne tolère pas le bien, mais seulement le mal. Par conséquent, la tolérance est l’acceptation volontaire du mal. Or, le Père n’envoie point ses messagers pour accepter le mal, mais pour le vaincre. C’est pourquoi la tolérance n’est point le vêtement des prophètes, mais uniquement celui des frileux.
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Toute chose m’étant remise, je pratique cette parole de David, mon père :
Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai ; Celui qui a des regards hautains et un cœur enflé,
Je ne le supporterai pas.
J’aurai les yeux sur les fidèles du pays,
Pour qu’ils demeurent auprès de moi ;
Celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas dans ma maison ; Celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence.
Assurément, les hautains, les menteurs et les frauduleux ne pourront subsister parce que, bien qu’ils règnent, ils sont déjà écrasés par la vérité.
Pour que le bien triomphe, les mauvaises pratiques sont énumérées et combattues par la loi du royaume. C’est pourquoi, au-dessus de tous, les justes ne peuvent plus se laisser davantage abuser. Et mieux vaut être de leur côté je vous le dis, d’autant que la connaissance de leur identité leur donne aujourd’hui une puissance semblable à celle des taureaux aux cornes effilées qui lèvent la tête pour regarder les balles de paille emportées par le vent. Telle est l’assurance de ceux qui relèvent la tête et telle est la faiblesse des fils de la fosse qui, emportés par le souffle de leurs mensonges, sont comme ces balles de paille.
Aussi, vous qui fûtes endormis par la tolérance inlassablement prêchée par les oppresseurs des peuples, vous allez vous réveiller et engendrer une tempête encore inconnue que rien ne pourra arrêter. Alors, vous assisterez à un phénomène singulier ne se produisant qu’une seule fois dans un monde, car ceux qui possèdent tout et qui exploitent les hommes trembleront de frayeur, tandis que ceux qu’ils ont dépouillés et qui sont dans la servitude se riront de ce qui se produit avec la venue du Messager. Tout basculera soudainement, plus rien ne sera comme avant.
Vous donc les agneaux qui vous réveillez sous l’aspersion de l’eau vive, désormais réunis à une seule force qui vous fera agir dans le même sens, vous allez jeter l’effroi sur la Terre et devenir la terreur des nations ; car rien ne peut désormais interrompre votre marche ni entamer votre détermination. Au jour de la révélation, la peur change soudainement de camp, parce que ce sont les méchants qui sont anéantis. Les psaumes le rapportent ainsi :
Si les méchants croissent comme l’herbe, Si tous ceux qui font le mal fleurissent, C’est pour être anéantis à jamais.
Sur eux je tombe, pour qu’ils disparaissent à jamais et ne remplissent à nouveau le monde d’ennemis.
Avertissements aux élus
Vous savez maintenant que la fin du monde n’est pas la fin de toute vie, et qu’elle n’est pas un phénomène subit et imprévisible, mais qu’elle est la conclusion d’un long processus, l’aboutissement forcé des œuvres de l’homme qui a préféré les
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ténèbres à la lumière. Aussi, rien ne peut empêcher ni repousser sa venue car, se prenant pour Dieu, les hommes doivent se donner une inoubliable leçon qui les ramène dans leurs limites. Après quoi, ils feront la différence entre le Créateur et la créature...
Certainement, les intelligents diront que je ne suis pas dans mon bon sens, et que la fin du monde annoncée par les prophètes et notamment par Jésus n’aura jamais lieu. Ne vous y trompez pas toutefois. Ce ne sont pas ceux qui l’amènent qui vont pouvoir l’empêcher car, quoi qu’ils puissent dire ou faire désormais, ils vous conduisent inéluctablement vers elle. Ils croyaient être les maîtres du monde et décider éternellement du sort des peuples, mais voici qu’arrive soudainement le Fils unique de Dieu à qui toute la Terre est remise ! Ils agiront alors comme Dieu le veut pour qu’il ne soit point désavoué.
Le retour en arrière n’est pas possible, ai-je déjà expliqué, parce que la défense des intérêts, qui est la seule préoccupation des hommes, ne le permet pas. Ne pensez pas alors que les nations pourraient se désarmer pour ne pas en arriver à la fin ; car j’ai longuement montré que les dirigeants chérissent leurs terribles machines de guerre avec lesquelles ils règnent sur le monde. On se désarme jusqu’au couteau ou pas du tout, car le désarmement partiel ne peut que renforcer l’angoisse et augmenter le danger de guerre. C’est pour cela que les nations ne peuvent plus se désarmer, c’est trop tard ! Et vous n’êtes plus concernés par leur extrême arrogance ! Qu’elles terminent donc leur œuvre ! Après quoi, vous saisirez encore mieux les bienfaits de la loi, et pourquoi il est écrit en Ésaïe :
De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes ;
Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre.
J’ai montré la Roue et ses mondes, les formations et le sens de l’existence. Et j’ai expliqué patiemment que les innombrables mondes du ciel passent par ce jour redoutable du dernier jugement et du purgatoire, pour que ne restent que les saints d’esprit à qui leur terre fut promise. Pour enseigner Dieu et ses œuvres, je vous ai donné le pain du ciel. Et vous êtes sortis des ténèbres, après que j’eus sacrifié ma vie et vécu des jours difficiles pour rendre clair et compréhensible ce qui était obscur et confus. Et c’est à main forte que je vous ai conduits aux sources des eaux de la vie, car j’ai fait tout ce qui est possible pour vous éclairer et vous sauver. Mais si vous continuez à douter de moi et de ce que je mets en évidence, il vous faudra consulter un médecin pour voir avec lui ce qui ne va pas en vous. Cela, parce que je montre la vérité qu’un enfant peut apercevoir.
L’œil est la lampe de ton corps, dit Jésus. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres !
La signification de ceci, est qu’il faut se sanctifier pour observer la réalité. C’est alors que les ténèbres que l’on a en soi se dissipent et que l’on voit clair.
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Mais, pour se conforter dans leur irresponsabilité et ne pas bouger de leur place, beaucoup chercheront à contredire le Fils de l’homme, et prétendront même, à la manière des scientifiques, que les hommes finiront par s’adapter aux nuisances et à tout ce qui n’est pas naturel. Ne les croyez pas, car l’accroissement du mal ne peut se faire continûment sans mettre un terme à toute vie. Par ailleurs, si l’on pouvait s’adapter à tout ce qui est contre nature, c’est-à-dire à tout ce qui va à l’encontre de la vie, c’est donc que l’on pourrait boire sans mal l’eau putréfiée des cours d’eau, résister aux contaminations et à tout ce qui occasionne des maladies... En est-il ainsi, hommes fragiles ? Mieux que tout autre chose, la fin du monde annoncée montrera que l’homme ne s’adapte pas aux nuisances qu’il crée, ni à toutes ces affreuses maladies qui en résultent.
Essayez de voir ce qui dure et ce qui ne peut durer. Car c’est en ayant cette conscience que vous vous retirerez du monde un instant pour vous réfugier sur les hauteurs de vos pays, le temps qu’il faut pour que ce monde passe avec fracas et que vienne le sanctuaire. Pour l’heure, entendez encore une fois que vous ne devez pas regarder en arrière mais seulement devant vous. Sinon, comme la femme de Lot qui regarde en arrière en partant se mettre à l’abri, vous seriez anéantis, parce que Dieu exécutera ce qu’il a dit. Et Jésus vous a plusieurs fois informés de ce qui se produirait le jour où le Fils de l’homme paraîtrait.
C’est Moïse, mon prédécesseur, qui a écrit sur la destruction de Sodome et Gomorrhe. Et c’est moi Emmanuel, son successeur semblable à lui, qui vous en donne les raisons. Moïse et moi, nous vous donnons les mêmes avertissements, parce que nous sommes bien au soir du monde, et que c’est sur le soir que les villes, les grandes villes corrompues sont détruites. Et Lot est un homme qui, bien qu’il réside en ville, a encore des oreilles pour entendre les deux anges (Moïse et Emmanuel) qui arrivent sur le soir avertir les habitants de Sodome et Gomorrhe de la destruction imminente de leur ville. A la suite de cet avertissement auquel il croit, avec sa femme, Lot sort de Sodome et va se mettre à l’abri dans un village des hauteurs pour échapper au désastre. Et c’est ce que vous allez devoir faire. Mais c’est en partant que sa femme regarde en arrière et qu’elle est changée en statue de sel. Cela signifie qu’elle veut retourner en ville, mais qu’elle est terrassée, statufiée à cause du déluge de feu qui s’abat sur Sodome.
Alors, femmes, écoutez-moi ! Si, comme l’épouse de Lot, vous suivez vos maris sur les hauteurs pour échapper au désastre, faites en sorte de ne plus regarder avec des yeux languissants les villes qui avaient beaucoup d’attraits pour vous et que vous quitterez. Abandonnez-les à leur sort ! Car, désormais arrivées au terme de l’histoire de ce monde, et après avoir été enseignées, il n’y a plus que l’obscurité et le néant derrière vous, et non la lumière et la vie qui, elles, se trouvent devant vous. Soyez donc attentives à ce que nous vous disons, et vous conserverez la vie.
Le retour des étrangers
Étant la plus grande richesse du monde, la diversité des genres nécessite que l’on conserve les quatre générations colorées de l’humanité. Et l’ordre originel établi entre toutes choses, exige que l’on veille sur lui pour préserver la stabilité. Aussi, pour que la diversité et l’indispensable ordre originel subsistent éternellement, en assurant la continuation du monde, il faut en premier et pendant qu’il en est encore temps que chaque étranger retourne dans son pays et son peuple où il fait défaut.
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Cela étant le premier mouvement qui conduit au sanctuaire, chacun agira dans ce sens, nul ne doit s’y opposer.
Toi donc qui n’est pas à ta place sur cette terre, quel que soit le nombre d’années depuis lequel ta famille n’habite plus dans ton pays originel, et qu’elle qu’en soit la raison, tu dois impérativement regagner ton peuple où tu manques. Tu dois le faire pour participer à la restauration de l’ordre originel, et pour faire bénéficier ton peuple des connaissances que tu as acquises dans d’autres pays. Tu seras alors apprécié de tous et recherché. Mais si tu ne veux point retrouver les tiens et tes racines, en prétextant que tu vaux plus qu’eux, ou encore que tu n’es plus des leurs, sache qu’en allant ainsi à l’encontre de la volonté de Dieu, tu seras puni de mort. Or, ce que je veux, c’est que tu vives ! Mais tu ne vivras pas si tu transgresses les commandements que je te donne.
Alors, que tu sois immigré ou descendant de parents immigrés, retourne sans attendre chez les tiens, dans ton pays originel. Ne trahis point Dieu, ni son fils, ni ton peuple. Sinon, pourras-tu prétendre faire partie du nombre des élus ? Si toutefois ton pays d’origine est riverain du pays où tu habites, tu pourras rester où tu es, car tu n’es guère différent des gens de ce peuple. Pour rester stable, mieux vaut que tu résides au milieu des tiens. Néanmoins, si tu es métissé, c’est-à-dire issu de parents de races différentes, tu pourras choisir de rester dans le pays de ton père ou celui de ta mère. Tu ne seras point rejeté par le peuple ni par Dieu. Voilà, tu sais maintenant ce qu’il te faut faire pour être digne du Père, de ton propre peuple, et pour rester en vie.
Ultime avertissement
D’un autre point de vue, sachez que les peuples industrialisés sont les plus éloignés de la vérité et ceux qui auront le plus de mal à s’en pénétrer ; tandis que les tribus qui vivent toujours comme aux commencements, c’est-à-dire, en harmonie avec la nature, en sont les plus près. En raison de cela, quand bien même ces tribus n’apprendraient la vérité que plus tard, cela serait sans mauvaises conséquences pour elles ; car, en vivant conformément aux règles de la nature, elles souffriront moins de ce qui arrive que les nations industrielles qui, elles, sont la cause du désastre et de la colère de l’Éternel.
Alors, vous qui entendez la voix du Fils de l’homme et qui voyez la prophétie s’accomplir, vous devez être constamment en mesure de vous enfuir sur les hauteurs. Pendant ce temps et durant votre retrait du monde, vous devrez avoir à l’œil ceux qui vivent de vous, car ils verront dans votre mouvement leur fin inévitable. Cela les rendra fous, et cette espèce de folie les obligera à vous retenir par tous les moyens. Ils tenteront d’abord de faire barrage au Fils de l’homme. Ils lui feront ensuite porter une couronne d’épines et mettront des embûches sur son chemin. Beaucoup lui cracheront au visage, lui lanceront des pierres, et plusieurs se lèveront pour porter de faux témoignages contre lui, car il est nécessaire que les Écritures s’accomplissent aussi sur ce point. Mais ne les craignez pas. Sans Dieu, sans directeur, sans lumière, sans but, désorganisés et privés de vous qui les faisiez vivre, ils seront sans force et ne pourront rien contre vous.
Alors, à cause du Fils et des prophètes qui leur enlèvent tout jusqu’à la maîtrise de leurs pensées, la plupart des chefs des peuples, des trafiquants, des
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riches, des conquérants, des religieux, des scientifiques et des militaires qui croyaient dominer éternellement le monde seront désorientés et n’auront plus personne pour les suivre ! Ainsi, leur monde corrompu tombera dans la certitude, d’autant que déjà il est en agonie. Mais, en vous retirant sur les hauteurs, vous contrôlerez sa fin qui s’achèvera avec fracas lorsque vous serez dans vos abris. Ce qui est la perfection car, en sortant seulement des villes, il en est fait de lui ! Il est écrit que Dieu ne sauve point par l’arme. Maintenant cela vous apparaît dans la clarté.
Rappel de l’Écriture
Ce monde confus et dénaturé n’est compréhensible que si l’on sait qu’il va être détruit conformément à ce que l’Écriture annonce, et que cet accomplissement ne peut se produire qu’au jour de la venue du messager de Dieu. Cependant, vous savez que les hommes ont déjà eu peur que cette fin du monde arrive à l’improviste sur eux, et notamment mille ans après Jésus. Cela, parce qu’il est écrit (dans l’apocalypse) que Satan serait lié pendant mille ans, et qu’il serait ensuite délivré pour un peu de temps, afin qu’il accomplisse son œuvre. Effectivement, pendant le premier millénaire qui suivit le jour où il fut connu, Jésus régnait dans les cœurs et les nations. Puis, peu à peu et à cause des infamies commises par les rois, les empereurs et les religieux, il s’en est allé des esprits. Satan prit alors sa place. Depuis lors, c’est lui qui règne et prépare la fin du monde, comme cela se voit par ce qui se pratique dans les pays.
Il est évident cependant qu’il ne pouvait rien se produire au terme du premier millénaire du règne de Jésus, parce que celui-ci est l’image de l’agneau qui combat le monde à la fin des siècles, dans les temps messianiques. Ne commettez pas alors l’imprudence de croire que, comme il y a mille ans, rien ne se produira ; parce que la lumière qui vous éclaire aujourd’hui précède de peu la venue du royaume de Dieu. Vous êtes en effet dans les temps messianiques, et ce qui est dit s’accomplira, n’en doutez pas. Car, en étant dans ces temps-là, c’est-à-dire juste avant l’apocalypse, vous êtes forcément aux côtés de l’agneau, qui est à la fois Jésus (la figure de l’agneau dans l’Écriture) et le Fils de l’homme (la personne de cet agneau dans le monde).
Ma patience étant envers vous illimitée, voici donc une dernière fois, pour votre salut, l’essentiel de ce que vous devez retenir sur l’accomplissement de l’Écriture au jour du renouvellement de toutes choses :
LA NATIVITÉ est la venue de l’agneau dans le monde au temps marqué. Messager de Dieu, il vient éclairer les nations et sauver ceux qui étaient perdus.
LA CRUCIFIXION est la représentation des souffrances que l’on éprouve devant les infamies commises sur terre, et qui conduisent les saints du dernier jour à mourir spirituellement pour ce monde auquel ils deviennent étrangers.
L’ASCENSION est l’élévation progressive de l’homme se faisant jusqu’au sommet de la montagne de l’Éternel, qui est bâtie sur le sommet des montagnes, depuis lequel plus rien ne peut rester caché à ses yeux.
LA PÂQUE consiste à manger l’agneau de Dieu (le pain du ciel), pour acquérir le Saint-Esprit qui fait passer du monde de ténèbres dans le monde de lumière.
LA PENTECÔTE est le jour où les élus reçoivent le Saint-Esprit et la loi qui les poussent à se regrouper dans les montagnes de leur pays, pour échapper à la fin du monde qu’ils savent imminente.
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La préparation
LE PURGATOIRE est l’œuvre du jugement dernier. Il s’agit de la purge des hommes et de la Terre entière au temps marqué : des hommes qui débarrassent leur crâne des mensonges qui leur faisaient commettre des péchés, et de la Terre qui se défait des grandes villes qui la rongent et de tout ce qui la met en péril avec la postérité.
L’APOCALYPSE est la fin du monde qui survient dans les temps messianiques, au jour où la Terre est visitée et où la vérité est révélée. C’est le moment où l’Agneau combat le monde de la bête et du faux prophète, et met fin à toute autorité, toute puissance, toute domination. Sa victoire sur les nations est suivie de la chute des villes et de la venue de la nouvelle Jérusalem.
LA RÉSURRECTION est la métamorphose de l’homme en ange. Elle est la deuxième naissance qui fait prendre un nouvel essor. Elle provient de l’esprit de connaissance qui ouvre les yeux sur ce qui aveugle et que l’on ne voit pas.
L’ANGE est le saint d’esprit qui, au soir du monde, est éclairé par l’envoyé du ciel. Il peut alors, comme ce dernier, survoler toute chose hors du temps.
LA VILLE SAINTE est la nouvelle Jérusalem formée par les élus de Dieu. Il s’agit de la véritable église du Christ que Pierre bâtit, et du modèle de toutes les cités du royaume de Dieu.
LE ROYAUME est le règne de Dieu sur la Terre entière qui a retrouvé la beauté et la pureté des commencements, ainsi que le nombre juste des êtres vivants. Peu nombreux, les anges vivent discrètement et en harmonie avec la nature. Chacun fait ce qu’il lui plaît en toute liberté, car ils sont désormais semblables à Dieu qui a tout créé pour leur venue. Ils règnent avec Lui, à tout jamais.
Pour saisir le sens de ce changement du monde, je vous ai fait monter très haut dans le ciel, avec l’échelle de Jacob, afin qu’il vous apparaisse que vous êtes parties intégrantes de l’univers. Il n’y a en effet pas de séparation entre les hommes et la Terre, entre la Terre et la famille solaire, entre la famille solaire et les autres mondes de la Galaxie, et entre notre Galaxie et celles de l’univers entier. Ce qui montre à l’évidence que les hommes et l’univers sont un, et l’Éternel en soi. A quoi bon alors les discours de ceux qui ne comprennent pas que Dieu est vivant, et que c’est en raison de cela qu’on a l’être et le mouvement ?
*
Mes enfants, je vous dis encore et pour la dernière fois qu’en faisant envoler tous les mensonges de la Terre, la connaissance qui vous est donnée va dissoudre en peu de jours tous les pouvoirs que les uns détiennent sur les autres. Ceux qui vous dirigent deviendront des ombres muettes, et tous ceux qui sont couverts d’argent se cacheront sous les pierres, parce qu’il en est fait de leur arrogance et de leur règne ! Car ils ne sont pas possesseurs de la Terre et des êtres vivants. Ils croyaient l’être seulement parce que Dieu les a laissé faire jusqu’à ce jour où Il leur réclame le sang des innocents qu’ils tuèrent pour régner. Mais leur monde s’arrête là, et vous ne périrez point dans sa destruction ; car c’est pour vous garder en vie que Dieu m’envoie véritablement devant vous. Chaque jour Dieu ajoutera des élus à son peuple, jusqu’à ce que vous soyez tous à l’abri. Alors viendra la fin.
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Le retrait
Bien que ce qui arrive soit entièrement l’objet de la prophétie, et démontré aujourd’hui par le Fils de l’homme, beaucoup de nations penseront encore pouvoir s’abriter derrière leur religion pour échapper au désastre. Cela sera ainsi, parce que chaque secte religieuse qui a imprimé sa marque sur les peuples est convaincue d’avoir un Dieu à elle, un prophète à elle, et un salut qui lui est propre. Pour ne pas périr cependant, veillez à vous en éloigner. Car introduire la vérité dans une montagne de mensonges, c’est comme introduire le feu dans une meule de paille. C’est pourquoi vous allez assister à l’embrasement du monde comme cela n’a jamais été, même au jour de l’arrivée de la Lune...
L’Écriture ne parle pas de cet événement comme pouvant se produire éventuellement, mais qui se produira. Or, puisque toutes les nations arrogantes et sanguinaires sont concernées par cette fin du monde qu’elles ont elles-mêmes provoquée, on ne peut savoir d’avance qui est celle d’entre elle qui provoquera le commencement de l’apocalypse. Toutefois, en gardant l’œil ouvert sur tout ce qui se préparera ou se produira dans les pays à partir du nouveau siècle, vous saurez comment elle viendra, nul ne s’y trompera. Mais ce jour-là, vous devrez déjà être à l’abri dans les montagnes ; car, si vous devez vous enfuir à la hâte pendant l’hiver, ce serait beaucoup plus douloureux. Jésus aussi vous en averti.
Le rétablissement de l’ordre
Tâchez donc d’évacuer les villes dès que vous pourrez, parce qu’elles seront rapidement détruites. Mais, pour plusieurs, il sera difficile de se détacher de leurs biens et, pour d’autres, de quitter les membres de leur famille qui, incrédules, ne verront pas ce qui vient. Vaut-il mieux cependant sauver sa vie et connaître le royaume, ou périr avec les impies dans l’étang de feu ? Il est bon, il est doux de se trouver avec ceux auxquels on ressemble, et plus particulièrement dans les jours difficiles. Et c’est cela votre première force, car vous êtes tous circoncis de cœur et évoquez le nom de l’Éternel. Aucun ne contestera alors mes initiatives, parce que vous savez que la réussite du passage de ce monde dans le sanctuaire dépend de la formation des assemblées et de la confiance que l’on accorde à Celui qui envoie son fils pour vous chercher.
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Le retrait
Les assemblées dont on parle, sont des réunions de personnes ou de familles qui se connaissent entre elles, et qui croient le Fils de l’homme. Si donc vous êtes de ceux qui voyez venir l’accomplissement de la prophétie, votre mouvement vers votre salut consiste d’abord à rejoindre votre pays originel si vous êtes étrangers ou enfants d’étrangers, et à vous réunir ensuite avec vos proches et vos semblables dans les montagnes de votre pays. On ne peut, en effet, restaurer l’ordre originel auquel appartient l’ordre des peuples et changer de monde, si le monde dans lequel tous les hommes sont mélangés reste tel qu’il est. C’est pourquoi, que vous soyez d’orient ou d’occident, du septentrion ou du midi, vos assemblées ne devront être constituées que de gens originaires de vos pays.
Si des immigrés sédentaires ou nomades refusent de rentrer dans leur pays originel et se regroupent sur vos montagnes, vous devrez les chasser par tous les moyens. Nous avons suffisamment démontré la raison d’être des races de l’humanité et combien elles sont précieuses, et que le respect que nous avons envers les autres commence par le fait que chacun habite son propre pays et non celui d’autrui. Mais il y a beaucoup d’autres raisons pour qu’il en soit ainsi, raisons que la loi met en évidence. Ne transgressez donc pas ce commandement pour ne pas mettre en péril votre propre peuple.
Tourner le dos au Fils, c’est désobéir au Père qui vous remet aujourd’hui toute la Terre sur laquelle l’ordre des peuples doit régner. Et vous n’avez aucune bonne raison à faire valoir pour ne pas accomplir ce que Dieu me commande de vous dire. Rejetez alors vigoureusement ceux qui me contesteront, ils n’ont pas l’habit de noces pour épouser la vérité. Ils doivent être mis dehors ! Aucun d’eux ne doit entrer dans votre assemblée, sinon elle serait entièrement détruite par la colère de l’Éternel.
La formation des assemblées
L’Écriture dit, en Ésaïe :
Va mon peuple, entre dans ta chambre,
Et ferme la porte derrière toi ;
Cache-toi pour quelques instants
Jusqu’à ce que la colère soit passée.
Car voici, l’Éternel sort de sa demeure,
Pour punir les crimes des habitants de la terre ; Et la terre mettra le sang à nu,
Elle ne couvrira plus les meurtres.
Petit peuple élu, ceci t’indique que la fin du monde n’est pas la fin de toute vie, et qu’elle a lieu pour ton propre salut. Vois aussi le purgatoire dans cette parole du Livre, ainsi que le sanctuaire étendu sur toute la Terre, dans lequel tu vas bientôt sortir. Par conséquent, calme tes inquiétudes. La colère de l’Éternel passera sans t’atteindre si tu fais ce que je te demande pour te cacher et te mettre à l’abri.
Ces assemblées salvatrices se mettront en place sur les hauteurs au fur et à mesure des arrivants. Ayez d’abord conscience que, pris dans la mer humaine, vous êtes les eaux de Noé qui recouvriront toute la montagne d’un bord à l’autre. Devant vous, vous avez un peu de temps pour vous installer convenablement, sans toutefois
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rechercher les plus hautes cimes ; parce que ce n’est pas d’altitude en soi dont il s’agit, mais d’abris du déluge de feu, d’eau et de fortes grêles, que seules les montagnes peuvent offrir. Elles vous abriteront aussi des nombreuses radiations et de toute attaque des militaires que les chefs de vos peuples lanceront contre vous. N’envisagez donc pas de vous enfuir ailleurs, d’autant que, pour rester vivants, vous devez vous assembler quelque part et non vous disperser. Seuls dans un coin retiré, vous péririez.
Comment concevoir les assemblées ? Imaginez tout d’abord un grand filet recouvrant toute la montagne. Chaque maille est un regroupement d’environ cent hommes vaillants, résolus et armés, familles et protégés en plus. Ensemble, ces groupes composent la Grande Assemblée. C’est pourquoi tous devront correspondre les uns aux autres pour la défense, ainsi que pour la répartition des vivres et des biens. Vous êtes les armées de Dieu. Et chaque groupe est une partie du peuple de Dieu, qui ne doit point être isolé des autres.
Pour être plus mobiles en cas de nécessité, et pour subvenir plus aisément aux besoins de tous, vous diviserez chaque communauté de cent hommes avec leur famille, en deux sections de cinquante hommes avec leur famille. Vous vous organiserez ainsi au fur et à mesure des nouveaux arrivants. Et vous établirez des contacts permanents avec les autres communautés qui se seront formées ailleurs et plus loin. Pour cela, vous désignerez des responsables au sein de tous les groupes. Tout ceci vous permettra de comprendre pourquoi Jésus fait asseoir ses disciples sur l’herbe verte, par rangées de cinquante et de cent.
Noé, Lot et Jésus montrent ce qu’il faut faire pour échapper au désastre. Et tout ce que je vous explique et demande de faire en donne la raison ; car il va de soi qu’en sortant des villes et des nations pour vous séparer des incirconcis, cela est largement suffisant pour interrompre définitivement ce monde, sans qu’il soit besoin d’utiliser les armes que vous connaissez.
Sortir des villes et des nations, c’est sortir de Sodome et d’Egypte, là-même où j’ai été crucifié. Et comme moi, vous sortirez de la ville corrompue et de la nation destructrice, et porterez pareillement votre croix. Pour résister à cela, il est alors indispensable de vous regrouper et de former votre assemblée dans laquelle plus aucune personne ne devra pouvoir entrer dès que vous l’aurez jugé complète et définitivement close. Les nouveaux arrivants devront aller s’abriter ailleurs où il y a de la place, et composer un nouveau groupe. La raison évidente de ces formations est à la fois de vous donner à tous la possibilité de résister en maintenant un certain ordre au milieu de vous ; et aussi de vous défendre et d’empêcher l’infiltration des incirconcis. Vous devrez alors vous sonder les uns les autres pour savoir à qui vous avez affaire et pour mettre dehors les hautains, les hypocrites, les menteurs, les violents, les dominateurs, les religieux impertinents, les destructeurs, et tous ceux que la loi condamne.
Lorsque ce monde qui s’achève sera tombé, vous serez peu nombreux. Et il n’y aura plus d’organisations ni d’interdépendance des nations. C’est ce à quoi vous devez penser pour pouvoir vous préparer et faire face. Chacun fera ce qu’il pourra assurément, et nul ne le blâmera. Cependant, sachez que seules les communautés vous permettront de résister jusqu’à la fin, ne serait-ce qu’en vous réconfortant les uns les autres. Elles vous permettront également de savoir que celui qui errera ici et
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là après le déluge, sans pouvoir prouver son appartenance à l’une d’entre elles, est un incirconcis qui aura réchappé. Pour qu’il ne puisse vivre dans le royaume, il devra être abandonné par tous, car il serait une graine de malheur qui remplirait à nouveau le monde d’ennemis. Vous héritez la Terre qui vous fut promise par l’Éternel, sur laquelle vous seuls devez régner. Aussi l’impie qui se rit des instructions du Fils de l’homme, en croyant qu’il n’est pas concerné, ne doit avoir aucune possibilité de finir ses jours dans le sanctuaire.
Les portes du royaume, qui s’ouvrent aussi par le biais des assemblées, se refermeront derrière vous dès que vous serez réunis. Plus personne ne pourra les ouvrir si ce n’est Dieu. Ce qui est le plus grand piège pouvant exister contre les malfaiteurs car, en vous retirant ensemble, vous les mettez tous à l’écart. Et ce piège grandit encore par vos assemblées dans lesquelles ceux qui n’ont pas l’habit de noces ne peuvent entrer. Par conséquent, même si un incirconcis réchappe, le royaume lui est fermé. Car, en ne pouvant point démontrer son appartenance à l’une des assemblées du peuple de Dieu qui se retire, il sera rejeté par l’ensemble des rescapés et disparaîtra. Voilà ce qu’il en coûte de parler de Dieu avec un cœur double en n’agissant point selon Sa volonté. Vous allez dans un monde où l’homme éclairé n’a que Dieu pour maître, et son fils pour conseiller. C’est pourquoi le moment de savoir qui est de Dieu ou qui ne l’est pas, est enfin arrivé. Soyez donc fidèles, agissez comme je vous le demande, et vous serez fixés.
Les devoirs envers ses semblables
Il ne s’agit pas d’une rêverie ni d’un livre sans conséquence pour le monde, car vous savez que je suis celui qui devait venir vous chercher et vous remettre ce qui vous appartient. Dorénavant, toute la montagne est à vous avec ce qui s’y trouve. Mais nul ne doit rien s’approprier en personne, car tout appartient au peuple de Dieu. Pour être justes, pensez que l’esprit chrétien est celui de la vie communautaire dans laquelle les forts aident les faibles et où tous les biens sont équitablement partagés. Vous êtes des frères et des sœurs qui se saisissent, s’accordent et se respectent, et non des ennemis qui s’opposent comme le font ceux qui se mettront à votre poursuite pour essayer de vivre encore de vous. Votre retrait sonne leur disparition. Mais si vous ne l’effectuez pas selon mon commandement et pendant qu’il est temps, ce sera votre fin. Ô Éternel, viens à mon secours !
Ne connaissant point le jour de l’exécution du décret, ni ne sachant pas exactement quelle situation vous allez rencontrer, vous devez prévoir et amasser tout ce que vous estimerez nécessaire pour vivre d’une manière autonome, car il s’agit d’une guerre et de la dernière guerre que la Terre connaîtra. Utilisez donc sans crainte tous les moyens dont vous disposez pour emporter des semences originelles, des vivres et des médicaments en grandes quantités ; des vêtements chauds, des tentes et autres abris ; ainsi que des outils pour travailler les champs, du bétail, et tout ce que l’on emploie habituellement. Ce que vous laisserez doit être considéré comme perdu, et ce que vous emmènerez doit vous permettre de résister et de prendre un nouveau départ. Sauvez l’or et les pierres précieuses si vous voulez, pour en faire des parures ou autres ornements. Et si vous avez une bourse, utilisez-la ; d’abord pour multiplier le livre de vie et le faire connaître au plus grand nombre, ensuite pour vous munir de tout ce dont vous aurez besoin, notamment pour vous défendre.
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CULTIVATEURS, je ramène vos enfants qui s’en étaient allés dans les villes. Recevez-les dans vos villages, en mettant à leur disposition les espaces et les maisons inoccupées. Accordez-vous avec eux, d’autant plus que vous avez aussi besoin de ce qu’ils apportent pour faire face à ce qui vient. Abritez-les dans vos demeures autant que possible. L’heure est grave, elle est solennelle et ne doit point être entachée de médiocrité. Ayez tous bon cœur, bon esprit, et partagez vos biens pour que chacun soit fort et résiste. C’est là un commandement de Dieu pour ce grand jour qui n’a lieu qu’une seule fois. La vie de la nouvelle Jérusalem est celle que vous espériez, et la loi qui s’y rapporte vous habite déjà. Aussi, vous m’aiderez en accomplissant ce que je demande pour le salut de tous. Après quoi, quand tous les fléaux seront passés, vous reconstituerez vos familles et vous commencerez à bâtir la nouvelle Jérusalem selon les instructions de la loi.
MÉDECINS, et vous tous qui produisez les médicaments, vous allez devoir soigner comme pendant les guerres desquelles vous devez tirer enseignements pour être efficaces. Désormais, vos organisations seront d’une totale impuissance. Aussi et avant quiconque, vous devez vous préparer à affronter l’adversité pour accomplir votre mission qui consiste à sauver. Amassez un grand nombre de médicaments de circonstances assurément, mais prévoyez aussi de subvenir aux besoins de tous ceux qui sont sous dépendance médicale. Je dis que les enfants, les femmes et les hommes dont la vie dépend de médicaments ne doivent nullement disparaître par manque de produits. Vous donc, qui êtes en charge de la santé des gens, arrangez-vous pour continuer à produire les médicaments. Faites en sorte de ne point être coupables de la mort de ceux que vous auriez pu sauver. Que serait alors votre conscience si vous agissez contrairement à ce que Dieu demande à ses élus ? L’important c’est autrui. Et votre devoir, comme le salut de votre âme, est de sauver en dépit des difficultés et de leur durée. A vous, il n’est pas nécessaire de dire que vous êtes élus, réparateurs de brèches ! Vous l’êtes depuis le jour où Dieu vous choisit pour soigner. Veillez alors à ne pas vous condamner par omission. Ce monde s’achève, et vous savez désormais pourquoi il est achevé. Mettez alors votre savoir-faire au service de Dieu. Suivez-moi de bon cœur et avec humilité car, avec les gens des campagnes, vous êtes les derniers remparts des innocents.
Parce que les chefs des nations semblent aujourd’hui s’accorder, alors qu’ils essayent seulement de repousser l’inévitable dernière guerre, ne pensez pas que l’accomplissement de la prophétie n’aura pas lieu ; il se produira. Veillez alors à ne pas compromettre la raison d’être des assemblées, par toutes sortes de discussions vaines et inutiles. J’organise leur formation en accord avec Moïse, parce qu’il n’y a pas d’autres façons de vous unir, de vous protéger, de vous sauver et de fermer la porte aux hypocrites, aux voleurs, aux meurtriers, aux violents, aux impudiques, aux chiens, aux idolâtres et à tous ceux qui pratiquent le mensonge ! Parce qu’ils marchèrent contre la Jérusalem dans laquelle je vous emmène, j’ai reçu l’ordre de me dresser contre eux, jusqu’à ce que leur nom soit effacé de la Terre. Il faut par conséquent vous méfier de ces gens-là, et ne plus prendre les réunions des chefs de peuples pour l’assurance de jours paisibles. Soyez au contraire plus vigilants que jamais. Gardez-vous bien d’établir un pacte, une trêve ou une sorte de paix avec les grands et tous ceux qui dominent, car vous avez affaire aux responsables du malheur déguisés en brebis, qui n’hésitent pas à faire périr des hommes en grande quantité au nom de leurs dieux, pour conforter leur suprématie. Quittez-les ! Et
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quand vous serez sur les hauteurs, attendez patiemment l’accomplissement de la prédiction, elle viendra lorsque tous les élus seront à l’abri.
Les devoirs envers les animaux
Ce qui se produit en Noé, se produira pareillement lors de l’avènement du Fils de l’homme, dit Jésus. Vous vivez effectivement aujourd’hui ce que vit le monde corrompu du temps de Noé. Considérez alors que chaque assemblée sur les hauteurs est une cellule de l’arche. Cette arche est d’abord spirituelle par le livre qui s’en va dans la mer humaine pour vous chercher, puis elle devient corporelle par la formation des assemblées. Au terme de cet ouvrage, il n’est plus temps d’expliquer davantage que lorsque Dieu dit à Noé que plus jamais il ne détruira le monde comme il l’a fait, c’est au Fils de l’homme lui-même qu’il s’adresse. Puisque cette destruction (l’apocalypse) n’est pas encore passée, c’est bien à lui que cette promesse est faite : le comprenez-vous ? Il n’est par conséquent plus nécessaire d’expliquer que l’arche de Noé n’est pas un navire en bois avec lequel il sauve le monde. Car, et ainsi que vous l’avez déjà compris, ce navire ne pourrait même pas contenir des spécimens de chaque espèce de petits oiseaux qui existent dans le monde...
Or, il y a plus que les petits oiseaux à sauver lorsque, dans sa fureur, l’Éternel détruit le monde qu’il a créé. Je parle des hommes assurément, mais aussi du menu et du gros bétail qui a besoin de vous pour rester en vie ; car les poissons et autres bêtes sauvages n’en ont nullement besoin, et tous ne périront pas. Les animaux que vous devez mettre à l’abri, sont ceux qui sont devenus dépendants de l’homme. Veillez alors à prendre mâles et femelles de chaque espèce, car sans eux le monde ne pourrait demeurer. Pensez qu’un cheval, un âne, une quelconque bête de labeur, une vache, une poule, un pigeon, un petit oiseau même vaut plus qu’un incirconcis ; car l’animal doit rester et l’incirconcis disparaître à jamais. Je dis que les bêtes ont autant d’importance que vous dans ce sauvetage.
Parmi les espèces qui restent, prenez-en autant que vous le pourrez avec leur nourriture respective. Vous attirerez ainsi la bénédiction de Dieu sur toute votre assemblée. Sauvez également le grain, avec ce qu’il faut pour le semer, le récolter, le moudre, et tout ce que vous estimerez bon. Observez ce que fait Noé durant ses préparatifs, et vous saurez ce que vous devez faire pour sortir du monde et vous asseoir dans le sanctuaire. Le Tout-Puissant fait ainsi appel à votre intelligence et à votre cœur pour que vous deveniez enfin des hommes responsables de la Création. C’est pourquoi Il met le salut des animaux entre vos mains, et aussi pour que vous cessiez de les détruire et de les faire souffrir. L’ange n’est pas homme, il n’agit pas comme lui ; car, à ses yeux, la valeur d’un être vivant surpasse toutes les valeurs que l’on accorde aux choses.
Ultimes recommandations
Qu’est-ce qui pourrait encore vous retenir ? Seule votre incrédulité le peut et prenez-y garde, d’autant que, comme Moïse en fait part, la manne fond facilement sous le Soleil... Cela signifie qu’en lisant le livre vous serez avec moi dans le temple mais que, dès l’instant où vous irez sous le Soleil, vous sortirez du temple et ne serez plus avec moi ni avec Celui qui m’envoie : vos pensées étant ailleurs. Veillez à ce phénomène pour ne pas vous éloigner de la vérité durant l’été, et de sortir ainsi du chemin de lumière qui vous conduit vers votre salut. Celui qui aime sa vie dans ce
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monde la perdra, mais celui qui la hait la conservera. Ceci est une parole de Jésus, croyez-la.
Que puis-je vous dire d’autre ? Lorsque vous serez remplis de vie par le livre que vous venez de manger, et que vous vous affairerez dans vos préparatifs, fermez-vous à ceux qui essayeront de vous dissuader de me suivre, car vous auriez affaire à vos propres ennemis. Par ailleurs, pour acquérir le vrai sentiment religieux que moi je vous donne avec la connaissance, vous devez abandonner vos anciennes croyances et penser constamment aux astres, à leur formation, aux mondes du ciel, et notamment aux six jours (les ères) de la création, suivis du septième jour dans lequel vous verrez Dieu. Car ce n’est qu’en sachant d’où l’on vient, que l’on peut savoir qui l’on est et où l’on va. Et c’est alors que l’on croit en l’Éternel, en cette Grandeur au-dessus des grandeurs. C’est pourquoi je vous demande d’abandonner toutes pratiques religieuses, et de sortir de vos assemblées ceux qui mettront en avant leur propre religion. Chassez ces gens-là, car ils ne doivent nullement troubler les eaux du sanctuaire avec leurs pieds. Débarrassez-en la Terre !
Méfiez-vous aussi de ceux qui se disent les partisans de Dieu, mais qui aiment la mort, car ce ne sont que les partisans de chefs religieux cruels et démoniaques, qui n’avaient encore point existé dans le monde – On ne doit point mourir au nom du Père, mais tout faire pour vivre en son nom – Dieu a en abomination les sacrifices de votre part, et vous voudriez qu’il vous demande de mourir en son nom ? Faites tout ce qu’il faut pour rester vivants, là vous attirerez Ses faveurs ! Le Fils ne meurt pas pour le Père, mais meurt spirituellement pour le monde dans lequel il n’a plus rien à faire. Toutefois, il reste vivant pour servir Dieu ; car en quoi peut-on le servir lorsqu’on est mort ? Faites donc comme moi : suivez mon exemple et ne vous donnez jamais la mort au nom de Dieu, car vous ne pourriez lui faire pire offense. S’il plaisait à Dieu que ses enfants se sacrifient et meurent pour lui, enverrait-il son fils vous chercher et vous mettre à l’abri sur les hauteurs ? Puisqu’Il vous sauve et vous donne la loi, ce n’est pas pour vous faire mourir, mais pour vous faire vivre !
Prêchez alors Sa parole haut et fort comme je la prêche, partout où il sera possible de le faire, et cela avec grande détermination. Il n’existe aucune puissance au-dessus de la puissance du Saint-Esprit en l’homme. Aussi ne vous mettez pas en position de faiblesse le jour où c’est vous qui êtes élevés. Les puissants de ce monde puisaient en vous-mêmes leur propre force et agissaient sur vous comme il leur plaisait. Mais que sont devenus leur puissance et leur espoir de salut ? Ils n’existent plus. Il n’en est pas de même pour vous qui entendez ma voix et voyez le royaume de tous vos yeux.
Et puis, ne manifestez pas ma venue par de grands cris, mais par des actions de grâce qui vous rendront dignes de moi. Parmi ces actes, les plus grands que vous puissiez accomplir consistent à sauver un grand nombre d’élus, en prêchant les paroles de vie telles que je vous les ai apprises. Gardez-vous cependant de débattre avec ceux qui sont contre le Saint-Esprit que je souffle sur le monde, parce qu’ils sont plus forts que vous en paroles. Évitez-les au contraire, laissez-les à leur sort. Mais comme vous avez reçu de moi, donnez envers les autres, sans rien leur demander en échange. Ne regardez pas à la dépense de votre personne, car vous recevrez au centuple ce que vous donnerez. Et profitez de tous les canaux que vous avez creusés
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dans les nations pour y faire passer l’arche, sans vous lamenter sur celles qui y feront obstacle. En effet, lorsqu’on refuse d’entendre la vérité, en ce qui concerne le monde, on montre qu’on est indigne d’elle et qu’on ne croit pas en Dieu ni en ses prophètes qu’Il envoie. Il ne peut, pour cela, y avoir pire. Laissez alors à leur sort les nations qui ne voudront point écouter l’agneau de Dieu, elles ont à la tête de leurs organisations les dirigeants qu’elles méritent.
Et ne vous demandez pas constamment, par ailleurs, pourquoi Dieu m’a appelé au soir du monde dans cette nation depuis laquelle je vous écris, car Il ne pouvait susciter son fils dans un pays où l’on se sacrifie aux idoles ou dans un autre où l’on est étouffé. Un seul pays offrait les conditions de naissance du Fils de l’homme, et de ce pays je sors. En raison de quoi, nation élue, toi qui vois aujourd’hui une grande lumière se lever sur toi, vas-tu essayer de l’éteindre, alors que d’elle dépend le salut du monde ? Cela ne te ressemblerait pas ! Porte donc cette lumière dans tous les peuples sans regarder à tes efforts, pour ne pas augmenter le poids de ton châtiment.
La victoire de l’agneau
Le Très-Haut m’a envoyé pour rétablir votre condition d’homme, et pour vous offrir aujourd’hui (au soir du monde) la possibilité d’entrer dans le temple pour sauver votre vie, votre âme, le monde et la postérité. Il m’a fallu vingt ans pour réaliser ces travaux. Durant ces vingt ans, il y eut guerre dans le ciel, car il m’a fallu tout ce temps pour combattre Satan et le précipiter sur la Terre. Certes, il n’est que transpercé, mais les blessures que je lui ai infligées ne lui permettront pas de s’en relever. Et ceux qui lui jetteront de l’eau pour le rafraîchir et le ranimer ne feront qu’accélérer son effondrement. La bête est morte. Faites attention cependant aux violents gestes qu’elle aura durant son agonie, ainsi qu’au souffle de sa bouche, car elle sait qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre.
Aussi, vous les anges de Dieu qui étiez à mes côtés durant cette bataille, ne vous prenez pas de pitié aujourd’hui pour ceux qui donnent forme à la bête. Car eux-mêmes n’avaient nullement pitié du sang innocent qu’ils firent couler pendant des siècles, ni de la mère des hommes qu’ils dévastaient. Parce qu’ils vivaient de vous en vous menaçant, répondez-leur maintenant en vous éloignant d’eux pour former vos assemblées. Alors vous garderez la vie, tandis qu’ils périront dans l’étang de feu, dans cet étang qui est le fruit de leurs pensées, la conclusion de leurs œuvres.
Désormais, et tels des marins face à la tempête, soyez constamment actifs pour empêcher la peur de grandir en vous, car l’action supprime l’angoisse. Tout ne sera pas détruit, ne le sera que ce que j’ai dit. Et quand vous sortirez, vous trouverez çà et là tout ce dont vous aurez besoin pour bâtir le nouveau monde. Allez avec cet esprit et faites tout ce que je vous commande pour votre salut et celui de la postérité. Le siècle qui arrive vous fera entrer dans une ère de justice et de paix. Ne craignez point, vous resterez vivants. Dieu est avec vous tous.
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La nouvelle Terre
Le grand jour de votre délivrance est enfin arrivé. Ne vous frappez donc pas la poitrine en disant : Ah ! Père, viens à notre secours ! Car il vient à votre secours, et vous dit : Mon enfant, mange d’abord le pain du ciel que mon fils te donne ; et aie ensuite l’attitude qu’il te demande d’avoir dans cette attente difficile. Alors j’étendrai ma main sur ta tête pour te protéger du terrible châtiment que je vais infliger au monde. N’agis pas autrement et ne fais rien d’autre que ce qu’il t’ordonne, car c’est pour vous sauver que je l’ai envoyé au milieu de vous. Je lui ai remis ma confiance et j’ai placé mes paroles dans sa bouche. Va, et ne te retourne pas.
Le bonheur des élus de Dieu
Par la connaissance, vous êtes désormais éclairés et élevés sur les hautes cimes. La nouvelle cité, dans laquelle vous allez vivre, apparaît comme si nous la contemplions depuis le sommet d’une montagne au pied de laquelle elle se serait formée. Observons alors ces fruits de la connaissance sur la Terre où la mer humaine a disparu, et où tout est redevenu pur et semblable aux origines du monde.
On voit d’abord qu’il s’agit d’une cité de premier ordre qui se fond dans la nature et dans laquelle les gens sont heureux de vivre. Étant libres, rien ne leur fait peur si ce n’est le bruit des violents orages, rien n’occasionne de troubles ni ne salit les tuniques, et rien ne dégrade les visages et les pensées. Les mères n’enfantent plus dans la crainte de voir périr leurs enfants sous leurs yeux. Les pères ont retrouvé le cœur de leur enfant, et les enfants le cœur de leur père. La jeunesse ou la vieillesse ne sont plus des catégories de personnes qui s’affrontent. Et plus personne ne craint de vieillir et de mourir.
Ici, dans ce monde de paix, nul n’est surmené. La grave maladie n’existe pas, car elle n’a plus de sources ni de champs où se répandre, plus de demeures ni ce qui l’entretenait. La famine, la servitude et l’emprisonnement sont ignorés dans le royaume où les anges ne reconnaissent d’autre autorité que celle du Très-Haut. Il n’y a plus de guerres, parce que chacun est libre comme l’oiseau et fait ce qu’il lui plaît. Il n’obéit qu’à Celui qui désormais gouverne le monde, car ici on se trouve sous le règne de Dieu.
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La nouvelle Terre
La ville sainte est un joyau, une étoile brillante posée sur le sol, de laquelle émane la gloire du Tout-Puissant. Nous l’admirons d’en haut, en comprenant que le Père ne réservait pas les ténèbres éternelles à ses élus, mais le plaisir de vivre libre, qu’il tenait caché pour ceux qui le méritent et accèdent à sa loi par élévation de l’esprit. Personne ne se lamente, car la vie du sanctuaire est le déroulement des jours paisibles. Elle est aussi l’air pur que l’on respire avec les senteurs, le lumignon que l’on éteint pour traverser tranquillement la nuit au milieu des siens, avec beaucoup d’autres choses encore qui écrivent le mot paix sur les paupières de ceux qui se reposent et sur la porte de leur maison.
Par-delà le trait de séparation du monde de ténèbres du monde de lumière, les chefs des nations, les conquérants, les trafiquants, les militaires, les riches, les scientifiques et les religieux qui perdirent le monde ne sont plus, car l’hypocrisie et la vanité ont à jamais disparu. On parle de ce que fut leur règne cependant, pour essayer de garder le souvenir de leurs prétentions qui faisaient de la Terre un lieu d’effroi, une aire d’angoisse et des conditions abominables de survie pour tous ; et on s’efforce de s’imaginer ce que fut leur domination. Mais on a oublié leur visage, on ne connaît plus leur nom ni leur nation. Il n’y a plus aucune trace d’eux ni de ceux qui marchaient dans leurs voies. Déjà le souvenir de ce qu’ils furent s’estompe et, sans le livre de vie, on ne se rappellerait plus qu’ils ont existé.
Les anciens racontent que le jour où les élus sortirent de leurs abris sur les montagnes où le Fils les avait assemblés, ils s’empressèrent de représenter sur le sol les trois parties de la ville sainte, ci-dessous, ressemblant au Soleil,

et dirent : voilà ce que le fils du Très-Haut nous montrait inlassablement ! Voilà comment nous vivrons désormais pour que l’horreur ne se manifeste plus ! Et, cette fois, tous entendirent.
Mais nous sommes encore de ce côté-ci mes enfants. Cependant, ce qui sera dans le royaume, qui vient avec ses lumières, ses joies, sa pureté, sa transparence et cette grande liberté pour tous, est bien réel. Lisez l’apocalypse où Jean explique la nouvelle Jérusalem, qu’il présente carrée et bâtie avec de grandes murailles pour
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montrer qu’elle est bien structurée et bien défendue. Cette ville des anges est bien là, à portée de main, pour le nouveau siècle. Et vous ne faites pas un songe.
La connaissance de la vérité conduit forcément dans ce nouveau monde et à cette nouvelle cité. Et c’est pour qu’elle arrive au temps marqué, que Dieu annonça :
Je détruirai la sagesse des sages,
Et j’anéantirai l’intelligence des intelligents.
Et son fils unique lui répondit :
Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses (du royaume) aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi.
Souvent j’ai expliqué que seuls ceux qui ont gardé le cœur et l’esprit de leur jeunesse peuvent saisir le Fils et voir le royaume. C’est pourquoi ces paroles de Dieu et de Jésus montrent que les intelligents qui voulurent gouverner leur peuple et le monde, ne peuvent être admis.
Seul l’homme manipulé et lié se referme sur lui-même. Mais quand Adam et Eve sont libres comme l’air, ils s’ouvrent à Dieu et se soumettent à lui de leur plein gré. Personne ne les force à agir ainsi, parce qu’avec leurs pensées débarrassées du mensonge, ils savent qu’aucun être n’est supérieur à eux.
Les activités
Pourra-t-on encore employer toutes les techniques de cette fin de siècle ? Continuera-t-on à communiquer avec les hommes du monde entier ? A cela je réponds que rien n’empêche de faire ce qui n’est pas en désaccord avec la loi ; car si on ne pouvait plus pratiquer l’industrie, la chimie par exemple, on ne pourrait plus faire de potages avec les légumes du jardin... et si la mise en œuvre des matières premières ne pouvait plus être effectuée, même les outils pour travailler les champs disparaîtraient. Sur le sol, il y a désormais suffisamment de métaux et autres matériaux pour vous servir jusqu’à ce que la Terre passe. N’ayez donc crainte, pour changer de monde, vous pourrez faire ce que vous voudrez et utiliser tout ce qui aura été épargné.
Cependant, méfiez-vous de cette espèce de frénésie technologique qui vous frappait dans cette fin de siècle, parce que cela conduit invariablement au désastre, comme vous le voyez. J’ai déjà expliqué qu’on vit pour aimer et non pour produire, pour protéger et non pour détruire, car la science c’est ce qui fait l’homme et non ce que l’homme fait. C’est pourquoi, pour ne pas revenir aux erreurs du passé, vous devrez être vigilants en ce qui concerne vos œuvres et vos projets.
Dans le sanctuaire, vous mêlerez adroitement les bonnes choses anciennes acquises en six mille ans et les bonnes choses nouvelles. Vous veillerez à ne pas agir comme vos pères qui avaient abandonné les choses utiles et tranquilles du passé pour ne se consacrer qu’aux folies de la modernité qui leur avaient fait perdre les bases du savoir-faire. Mais le retour à la sérénité vous permettra de faire de nouveau usage des chevaux et de toutes les autres bêtes qui travaillent, ainsi que de la force électromagnétique, cette force universelle qui descend d’en haut sans affecter la Terre et ce qui vit.
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Quant à communiquer quotidiennement avec le monde entier, pourquoi voudriez-vous persister en Babel ? Ces choses-là ne purent se produire qu’au terme du monde, essentiellement par ennui et par peur de la solitude et du néant. Mais, désormais remplis de la connaissance, vous n’aurez plus de telles craintes qui vous poussaient à entrer constamment en contact avec les hommes, bons ou mauvais, du monde entier. Ce qui, en outre, vous faisait prendre racines sans plus pouvoir bouger... Non, les moyens de transmission de la parole et des images n’ont existé, au soir du monde, que pour faire connaître l’avènement du Fils de l’homme. N’est-il pas écrit que l’avènement du Fils de l’homme serait aussi rapide que l’éclair tout autour du monde ? C’est par ces moyens qu’il peut l’être, et conformément à ce que Jésus a annoncé.
En vous demandant quels sont vos besoins essentiels, vous saurez aussi que ce qui est inutile est forcément destructeur. Vous vous forgerez alors un nouvel esprit ; et vous deviendrez tous rois, médecins, prophètes et capables dans tous les domaines de l’existence. Vous échangerez vos savoir-faire et ne cacherez rien, comme la loi vous le demande. Ainsi, vous ne chercherez plus à tirer profit de vos semblables, mais ferez en sorte que ce soit eux qui tirent avantage de vous car, pour l’ange, l’important c’est autrui. C’est pourquoi, vous ne ferez rien de conséquent sans avoir consulté la loi au préalable, de peur que la Terre entière soit, cette fois, frappée d’interdit d’y vivre.
L’accomplissement de la prédiction
Mais ne craignez pas, le Père a déjà sauvé le monde par son fils. Aussi celui qui bâtira sa maison l’habitera, et nul ne cultivera un champ pour que d’autres profitent de la récolte. Vos enfants resteront près de vous et vous accompagneront durant toute votre existence, qui sera longue désormais, en raison de la pureté originelle retrouvée. Craignant Dieu et l’aimant de tout votre cœur et de toute votre pensée, vous garderez l’esprit de votre jeunesse ; et âgés, vous serez toujours jeunes ! Ah ! mon peuple, qu’ils sont beaux tes nouveaux cieux !
Je me souviens de cette parole de Dieu, exprimée par Ésaïe, qui doit requérir toute votre attention :
Car je vais créer de nouveaux cieux
Et une nouvelle terre ;
On ne se rappellera plus les choses passées,
Elles ne reviendront plus à l’esprit.
Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse, A cause de ce que je vais créer ;
Car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse,
Et son peuple pour la joie.
Je ferai de Jérusalem mon allégresse,
Et de mon peuple ma joie ;
On n’y entendra plus
Le bruit des pleurs et le bruit des cris.
Il n’yy aura plus ni enfants ni vieillards
Qui n’accomplissent leurs jours ;
Car celui qui mourra à cent ans sera jeune,
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Et le pécheur âgé de cent ans sera maudit. Ils bâtiront des maisons et les habiteront ;
Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit.
Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite,
Ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit ;
Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres,
Et mes élus jouiront des œuvres de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain,
Et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr; Car ils formeront une race bénie de l’Eternel, Et leurs enfants seront avec eux.
Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; Avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai. Le loup et l’agneau paîtront ensemble,
Le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage
Sur toute ma montagne sainte,
Dit l’Éternel.
Dans cette parole du Tout-Puissant on voit toute la loi, on y remarque la délivrance et la longévité. On y trouve la joie de vivre et le bonheur de l’Éternel qui, ici, ne se repend plus d’avoir formé l’homme mais qui, au contraire, est heureux de l’avoir créé.
Le livre de vie
Le Seigneur du ciel et de la Terre a fait de moi son interprète plein de connaissance et son serviteur, car Il m’a donné pour mission de vous éclairer pour fonder cette nouvelle Terre et ces nouveaux cieux. Aussi, après moi, plus personne ne sera envoyé ; car le livre des prophètes et le livre de vie de l’agneau sont un même message dans lequel se trouve l’essentiel de ce que l’homme doit savoir pour vivre en paix sans se détruire. N’attendez donc plus personne. J’étais le dernier des prophètes à venir pour être le premier-né de Sion et le farouche défenseur de ses frères.
Je vous ai fait passer par l’eau et le feu (le froid et le chaud) pour vous éveiller, et qu’il vous apparaisse que tous les chemins conduisent aux trois parties de la ville sainte du royaume. Je vous ai ainsi montré toute la vérité sans me soucier de ceux qu’elle blesse. Je n’ai fait que ce que Dieu m’a ordonné. Je vous ai tout dit, je n’ai rien caché. Toutefois, je vous conseille de lire à nouveau le livre, pour mieux saisir ce qui est expliqué. Et faites-le autant de fois que vous le pourrez pour ne rien perdre du pain du ciel, vous n’en mangerez jamais trop ; car chaque fois que vous en mangerez, vous grandirez toujours plus, jusqu’à devenir géants.
C’est pourquoi, dès que le livre parviendra à votre connaissance, soyez ouverts aux choses nouvelles qui sont écrites et depuis longtemps prédites. S’agissant de l’accomplissement de la parole de Dieu annoncée, je vous demande de ne rien lui ajouter, de ne rien lui retrancher, de ne pas le fractionner et de respecter le sens des mots originels en le traduisant. Pour ne pas être frappés par la colère de
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l’Éternel, vous ne devez, sous aucun prétexte, modifier les textes, les figures, et leur ordre.
Et puis sachez que si j’ai écrit ce livre par ma seule volonté, comme quelques-uns l’affirmeront, vous pourrez aisément l’ignorer et l’engloutir. Mais s’il est écrit du doigt de Dieu, vous ne pourrez nullement y parvenir. Interrogez donc les choses du ciel, la Terre, les Écritures et les activités humaines, elles vous diront si je suis ou si je ne suis pas celui qui est annoncé pour la fin des siècles.
Dans l’Écriture, un signe m’est donné pour que je sache à quel moment je dois mettre l’arche à la mer :
Et voici, de la part de l’Éternel, le signe auquel tu connaîtras que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : Je ferai reculer de dix degrés en arrière avec le Soleil l’ombre des degrés qui est descendue sur les degrés d’Achaz. Et l’ombre recula de dix degrés sur les degrés où elle était descendue.
Ces degrés sont des jours. Il faut par conséquent faire reculer de dix jours la fin de l’année pour la placer au solstice d’hiver. Et tout rentre dans l’ordre : le jour de la naissance du Fils, ainsi que le commencement de l’année du nouveau siècle. Cela signifie que je dois remettre le livre au monde le quinzième jour du dernier mois de la dernière année de ce siècle, qui est le jour de ma venue au monde ainsi que celui de mon avènement. Et ce sera fait.
Voilà, je vous ai appris que le royaume des cieux, qui s’entend sans autorité, sans puissance, sans domination et avec la seule loi de Dieu pour tous les peuples sous le Soleil, accueille désormais le monde de la Terre. Nous demeurons ensemble quoi qu’il arrive, et si quelques-uns des élus périssent c’est qu’ils ne m’auront pas écouté.
Nous avons vaincu Satan et la mort pour toujours. Pensez alors souvent au chemin de la vie qui est désormais tracé devant vous et sous vos pieds, ainsi qu’à votre âme qui le parcourra entièrement si vous pratiquez toute la loi.
La connaissance vous étant donnée, devant vous ne se trouve que le bonheur. Le jour nouveau se lève et, pour vous, le soleil de la justice ne se couchera jamais. Que la grâce du Seigneur Tout-Puissant soit avec vous tous.
— FIN DU LIVRE DE VIE —
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– FIGURES –
1 – Le monde humain  113
2 – Aspect de l’être humain   143
3 – La Galaxie   149
4 – Principe d’existence   159
5 – Intégration et désintégration d’une étoile  160
6 – Représentation de la magnétosphère   167
7 – Naissance et évolution de la particule  170
8 – Le générateur et l’astre   173
9 – L’électricité changeant une sphère  176
10 – Gaz soufflés par les électrons   177
11 – Résistance et formation de perles de ferronickel   178
12 – Aspect de l’activité électromagnétique   180
13 – Transmission de l’aimantation   181
14 – Aspect d’une ligne de force de l’astre   182
15 – Aspect des forces et des formes de l’anneau   183
16 – L’anneau soumis aux deux forces   184
17 – Disposition des anneaux  185
18 – Naissance du satellite  189
19 – Dimensions extrêmes du satellite   190
20 – Sens de rotation des satellites   191
21 – Les satellites de Jupiter   194
22 – Passage de l’anneau solaire sur Jupiter   200
23 – La tache rouge de Jupiter   201
24 – Astre prêt à briller  205
25 – Phénomènes consécutifs à la déflagration atmosphérique. . .   206
26 – Nébuleuse entourant les étoiles récentes   207
27 – Formation du mur de l’étoile   209
28 – Distance du mur selon la pression magnétosphérique   210
29 – Le Soleil dans sa gloire   214
30 – Les changements du Soleil   218
31 – Le chemin de la vie des astres et des âmes   221
32 – Les liens des astres : les anneaux et les magnétosphères . . .   224
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33 – Naissance d’une galaxie   226
34 – Mouvement de la matière   232
35 – Flux de l’essence dans le volume de l’univers   234
36 – Les trois états d’un corps selon la force   239
37 – Mise en orbite d’un corps   240
38 – Vitesse d’activité de vie   244
39 – Les va-et-vient d’un satellite  248
40 – L’ordre ancien et présumé de la famille solaire   250
41 – L’ordre nouveau de la famille solaire   252
42 – Les mouvements de la Terre  254
43 – Le balancement de la Terre   259
44 – Nébuleuse à l’origine de l’eau   268
45 – Passage de la nébuleuse solaire sur la Terre   271
46 – La création   274
47 – Formation et mouvements des couches   283
48 – La formation originelle des calottes continentales   285
49 – Principe d’apports successifs de terre   286
50 – Aspect du creusement des bassins   287
51 – Évolution d’une faille dans les ères   289
52 – Formation des fosses et des falaises marines  290
53 – Les ères géologiques   293
54 – Formation d’un cratère   303
55 – La ligne de fracture formant la ceinture de feu   306
56 – Aspect de l’électrovolcanisme   310
57 – Le phénomène des marées   311
58 – Variations et stabilisation des conditions de vie   320
59 – Moments de la création des hommes   328
60 – Les éléments constitutifs de l’être   342
61 – Le monde   351
62 – Du ciel à la Terre   426
63 – Évolution du monde   428
64 – Conception de la cité du royaume  458
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