par Carl Mathel - SPS n° 159, janvier-février 1986
http://ufologie.american-forum.net/MYSTERES-c2/La-Religion-f14/ETs-et-religion-f4/Correlations-entre-les-Mormons-et-les-OVNIS-t139-30.htm

EXTRAIT :
L’imagination est indispensable à la découverte scientifique. Mais il arrive qu’elle échappe au contrôle de la raison et que dans le cerveau d’un grand savant naisse une théorie loufoque. Comme elle n’est pas accueillie par le reste de la communauté scientifique et que nulle expérience ne vient la confirmer, elle est bientôt oubliée, pour le plus grand bien de la réputation que son auteur laisse à la postérité. Qui sait encore que le célèbre astronome britannique Edmund Halley, parrain de la comète qui nous rend visite cette année, avait publié en 1692 un essai dans lequel il soutenait que le globe terrestre n’est pas plein, mais creux ? Dans son maître ouvrage Fads and Fallacies in the Name of Science, l’écrivain américain Martin Gardner, infatigable chasseur de pseudo-science, résume ainsi le modèle proposé par l’astronome anglais : « Selon Halley, la Terre était une coquille sphérique de 1500 milles d’épaisseur(2400 km), contenant deux coquilles internes de diamètres comparables à celui de Mars et de Vénus, et enfin une sphère centrale solide de la taille de Mercure environ. On trouvait sur chacune de ces sphères, disait-il, les conditions nécessaires à la vie. Un jour perpétuel y régnait, soit qu’il émanât de luminaires spéciaux, tels que Virgile en a placé au-dessus de ses Champs-Élysées, soit que l’atmosphère entre les coquilles fût elle-même lumineuse. Lorsque des aurores boréales se produisirent en 1716, Halley avança l’hypothèse qu’elles pourraient avoir pour cause une fuite de ce gaz luminescent. La Terre étant aplatie aux pôles, il était naturel que la coquille externe fût un peu plus mince en ces points et permît donc au gaz de s’échapper, le cas échéant... »